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S’bah El Kheir Âalikoum mes ami(e)s (Bonjour)! N’harkoum Mabrouk ! Quoi de plus beau que d’entamer cette journée qui est la fête de l’amour par cette belle citation d’Antoine Saint-Exupéry (Le Petit Prince): « Si tu m'apprivoises, tu seras pour moi unique au monde, je serai pour toi unique au monde ». Et en cadeau, j’ai le plaisir de partager avec vous cette dépêche que j’ai relevé sur le journal El-Watan du 14 février 2013 et qui en dis long sur la Saint-Valentin. Bonne lecture et bonne fête de l’amour et des amoureux. Alger, Louhal Nourreddine, le 14 février 2022.  http://www.memoireafriquedunord.net/biog/biogHC_Gelase.htm

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Oui, la Saint Valentin, fête de l’amour et des amoureux  est bien une fête instaurée et décrétée par un berbère de la tribu des Djelass, originaire du Maghreb que les historiens localisent tantôt à Mila (antique Milev), dans le constantinois, tantôt à Beni-Yefrène (Sud de Mostaganem)  ou à Béni-Saf  (Nord de Tlemcen). Ce berbère de lignée princière, qu’importe son rang ou son origine géographique du Maghreb berbère,  est devenu le 49e  Pape de Rome (492-496) sous le nom  de Saint Gelasse 1er succédant au Pape Phélix III.

 

L’une des toutes premières mesures qu’il eut à décréter  en 493 fut la suppression des fêtes Lupercales, grandes cérémonies païennes dédiées au paganisme et,  par extension, aux excès sexuels pour une meilleure fécondité que recherchaient les femmes romaines.

 

La fête des Lupercales est une fête de purification qui avait lieu à Rome du 13 au 15 février, c’est-à-dire à la fin de l’année romaine, qui commençait le 1er mars.

 

« Les luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal (au pied du mont Palatin) où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus, après avoir découvert les deux jumeaux sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l'entrée de celle-ci, avant qu'il ne soient recueillis et élevés par le berger Faustulus et son épouse Acca Larentia, une prostituée surnommée lupa (en latin la « louve ») par les autres bergers de la région. Il est à noter que le terme de « figuier sauvage » ne s'applique qu'au figuier commun mâle, appelé aussi « caprifiguier » (caprificus c'est-à-dire « figuier de bouc »).

Deux jeunes hommes, vêtus uniquement d'un pagne en peau de bouc, assistaient à la cérémonie. Le prêtre sacrificateur leur touchait le front de son couteau. Puis le sang était essuyé d'un flocon de laine trempé dans le lait. À ce moment, les jeunes gens devaient rire aux éclats. Puis ils couraient dans toute la ville de Rome. Ils étaient armés de lanières, taillées dans la peau du bouc sacrifié, avec lesquelles ils fouettaient les femmes rencontrées sur leur passage et qui souhaitaient avoir un enfant dans l’année, afin de les rendre fécondes »

 

Gelasse premier, le berbère de rang et de sang, ne se contenta pas de supprimer et d’interdire ces Lupercales païennes dédiées au paganisme mais les fit remplacer par la Saint Valentin, par lui décrétée, Fête de l’Amour, des Amoureux et des Fiancés. Il plantera sa date entre le 13 et le 15 février, en plein cœur des fêtes lupercales ; c'est-à-dire le 14 février. Et voilà plus de seize siècles, chaque année, le 14 février, des millions de femmes et d’hommes se rappellent et se disent pour la Saint Valentin combien je t’aime. Combien sont-ils de millions d’Algériens et d’Algériennes à ignorer que c’est un petit Algérien devenu Pape qui planta la première fleur du dire je t’aime. Un petit Djelass anonyme de Béni-Yefrène ou de Béni-Yenni (Wilaya de Tizi-Ouzou), devenu Saint Gilasse Premier, pontife reconnu et vénéré de l’Eglise romaine et des amours universelles a su planter la seule fleur qui pousse depuis des siècles pour dire combien je t’aime ; combien on devrait s’aimer.

[1] Article de presse publié dans le journal El Watan du 14 Févier 2013.

[2] Journaliste et écrivain algérien. Il fut également sondeur d'opinion, et homme d'affaires. Il a fondé l'Institut Abassa en 1989. Sous le pseudonyme de Mehdi El Djazaïri, il signe une chronique « La République couscoussière » dans le journal El Watan de 1997 à 2001.

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