.
.
quand je ferme les yeux
s'apaisent les orages
et c'est une impression sans corps et sans visage
sans contact et sans mots de n'être plus tout seul
.
les angoisses du jour n'ont plus qu'à disparaître
une immense tendresse enveloppe mon être
généreuse et complice
apaisante
et si bleue
.
j’entre alors allégé dans un vide insondable
où je ne pèse rien où rien ne fait obstacle
et glisse dans ma nuit comme un vaisseau éteint
.
mes rêves ont pourtant des relents de débâcle
mais il n'en reste rien quand revient le matin
.
.
Commentaires