En cet été, plutôt pluvieux
Me revient un souvenir heureux
Du temps de ma folle jeunesse
Ou tout se conjuguer avec ivresse
Elle s’appelée, je ne sais plus
Son prénom peut-être confondu
Un tout petit bout de femme
Celles qui mettent mon cœur en flamme
Des cheveux très courts et blonds
Un visage fin et long
Un beau sourire, des yeux pastel
A mon regard comme une aquarelle
Dans un petit sous bois discret
A la fraicheur en ce bel été
Ma main tremblante, à son visage se posa
Ma taille entourée de ses bras
A l’orée d’une clairière
Sans autre manière
Un tapis de mousse
Nous servirait de couche
Comme par un vent léger
Sa robe longue, son chemisier
Tout en douceur, je lui enlevais
Découvrant la beauté de sa nudité
Ce fut comme un feu d’artifice
Ma peau, à sa peau douce et lisse
Je n’entendais plus que ses soupirs
Ne voyais que ses yeux, troublés de désirs
Repoussant, l’instant de jouissance
Qui enflamme tous les sens
Pour l’aimer encore et encore
Dans ce tendre cœur à cœur, corps à corps
Sa longue robe, son chemisier remis
Contre un arbre, comme à l’abri
Elle cachât deux petites larmes
L’amour venait de faire d’elle une femme
Mon cœur a su retenir
Ce merveilleux souvenir
Et me rappelle son prénom
Elle s’appelait Marion
Commentaires
merci, Nina oui pour cette jeune fille....Loïc
Oh serait-ce un premier amour ?