L’automne,
enrubanne Paris,
de cuivré et de pourpre,
ébouriffe tantôt avec douceur,
tantôt avec audace,
l’arborescence un peu lourde du parc,
où seule je vous écris.
Le ciel est bas et gris.
L’automne,
sur l’été, en silence,
pose ses pas de danse,
s’empare peu-à-peu
des arbres et des floraisons blanches,
les décoiffe, différemment les pare.
L’automne,
saupoudre les feuillages,
de nuages renversés, éclatés ;
l’été défunt murmure encore un peu.
le soleil de sa maturité douce,
plus sucré, nourricier,
désaltéré d’ondées,
envermeille les arbres et les massifs floraux ;
enfièvre mon écriture,
l’enhardit, l’accélère,
l’échancre juste pour vous,
l'impatiente.
Commentaires
Merci infiniment Claudine. Amicalement
Je glisse de l'été aux mots de ton automne Nina. Très fin, aux couleurs de cette saison. Merci du partage et amitiés. Claudine.