Deux pigeons dans la fleur de l’âge roucoulent,
Pendus au bras de l’autre, roulés en boule,
Tels deux prisonniers égarés aux alentours,
Hument l’air libre enfin des belles amours !
Oh ! des tempêtes ils en avaient traversées,
Tant de conquêtes ils en avaient gagnées,
Cherchant au hasard des refuges faciles,
Mais simples nids aux espoirs futiles !
Les voilà en ce jour de Noël retrouvés,
Sous un arbre vert simple un peu décoré,
Deux pigeons au silence de cette fête,
Rêvent de voyages en tête-à-tête !
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