Quand on aura fait voyager
nos rêves
du jour à la nuit
et de la nuit au jour
comptant nos pas
de la chambre close
au jardin clôturé
Quand on aura nagé longtemps
dans nos eaux
souterraines
sans chercher le fleuve
ni la rivière
ni la mer
Ce que l’on voudra
c’est une caresse sur la joue
danser dans l’infini
et des milliers de peut-être
aux voix de feu
MARTINE ROUHART
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