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DELIRES ET ERRANCES

Délires et errances en portées, ou emportées, à emporter

 

Creux, crêtes, harmoniques déchaînées sans vieilles dentelles

Vacillent sous les soupirs inquiétants du chef d’orchestre.

La face haletante du do mineur comme dans une forêt obscure,

Entre en transe face au regard envoûtant du fa majeur.

 

La raie Manta quémande la clé de sol à Ré, porteur du soleil.

Aigris, rabougris, racornis, sont les violons de l’automne

Cherchant à prendre le bac sans passion

Qui mène à la rive assombrie du Styx.

 

« Au diable l’enfer » s’écrie Dante,

- Face à la beauté mortelle des grecs

« Il faut Mendelssohn»  lui crie Erato - qu’on entende mieux.

Avant que la vie active ne m’use.

 

Les trolles en transe sont à la masse,

Tous poilus, tous ventrus, dansent autour du feu.

Aum, chantent les vierges éplorées, invoquant la voûte céleste.

Perdues pour perdues, soyons dignes face à l’adversité.

 

Déchiffrée, la partition de Dante symphonie.

Le défi achevé, la harpe se tue

Pour fait de luxure avec le trombone à coulisse.

« C’est l’enfer ici », s’écrie l’alto désœuvré.

 

Un premier violon sent son âme expirer,

Emportant son corps dans l’abîme.

Les seconds violons, transformés en arbres épineux et noueux,

Miaulent des sons hideux incompréhensibles ;

Parade satanique, la nuit sur le Mont Chauve.

 

Le Maestro, cupide comme un pape subjugué

Par la rudesse de la partition, vocifère de douleur

Face à l’illumination du cœur final des femmes.

Une femme apparaît, la « mère »,

Et finalement, Dante s’intègre en la divinité.

 

                                                               Raymond MARTIN

 

 

Délires et errances en portées, ou emportées, à emporter

 

Creux, crêtes, harmoniques déchaînées sans vieilles dentelles

Vacillent sous les soupirs inquiétants du chef d’orchestre.

La face haletante du do mineur comme dans une forêt obscure,

Entre en transe face au regard envoûtant du fa majeur.

 

La raie Manta quémande la clé de sol à Ré, porteur du soleil.

Aigris, rabougris, racornis, sont les violons de l’automne

Cherchant à prendre le bac sans passion

Qui mène à la rive assombrie du Styx.

 

« Au diable l’enfer » s’écrie Dante,

- Face à la beauté mortelle des grecs

« Il faut Mendelssohn»  lui crie Erato - qu’on entende mieux.

Avant que la vie active ne m’use.

 

Les trolles en transe sont à la masse,

Tous poilus, tous ventrus, dansent autour du feu.

Aum, chantent les vierges éplorées, invoquant la voûte céleste.

Perdues pour perdues, soyons dignes face à l’adversité.

 

Déchiffrée, la partition de Dante symphonie.

Le défi achevé, la harpe se tue

Pour fait de luxure avec le trombone à coulisse.

« C’est l’enfer ici », s’écrie l’alto désœuvré.

 

Un premier violon sent son âme expirer,

Emportant son corps dans l’abîme.

Les seconds violons, transformés en arbres épineux et noueux,

Miaulent des sons hideux incompréhensibles ;

Parade satanique, la nuit sur le Mont Chauve.

 

Le Maestro, cupide comme un pape subjugué

Par la rudesse de la partition, vocifère de douleur

Face à l’illumination du cœur final des femmes.

Une femme apparaît, la « mère »,

Et finalement, Dante s’intègre en la divinité.

 

                                                               Raymond MARTIN

 

 

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Commentaires

  • Et bien, il s'en passe!!  Entre instruments. Belle imagination!.

    Bonne journée.

    Adyne

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