Désert barbare
De mirage en mirage saturé d’échos enfuis
Par le flanc droit les brumes épaisses
Attendre « no body » c’est quelquefois interminable
Lorsque la nuit se place ad vitam aeternam
Il faut s’établir un repaire bienfaiteur
Je sais d’expérience que s’entêter peut servir
Bien qu’il soit téméraire d'incendier nos cervelles au gasoil
Le courage « rend force »
Trotter sans cuirasses
Tel un petit d’homme si semblable au vétéran devenu dépendant
La main levée conforme à l image d’un lampadaire forçant l’espace de sa lumière
Bien le bonjour aux forces « diabolo » aux autres « Célestine & Co »
Le barbu d’en haut m’a sanctionné du péché de naïveté Qui l’eu cru ? La maison « Lustucru » ?, je préfère « Delacre »
Pardonner aux imbéciles on dit ! déjà qu’ils se pardonnent eux-mêmes
Alors que faire ?
« Vamos » pousser la double-porte ! Braver les interdits des bien penseurs
Nous avons tous dans les tripes l’appréhension le goût du rêve absolu
Le pacte est signé moyennant l’assurance d’une place de première au purgatoire des innocents
C’est la montée des berbères caucasiens dissimulés et reclus trop longtemps
C’est l’élévation d’un troupeau d’enfants en vogue réincarnation
Voyager dans le monde ne nous conduit nulle part
Jurant pourtant qu’il est vital
D’abonder nos mémoires d’autres univers
De nourrir nos cœurs d’autres charmes
De caresser nos papilles d’effluves nouvelles
De se prendre pour amant" Nasa "pour s'envoyez au ciel. De « vaguer » de méprises en éblouissements
De vivre sa vie par tous nos pores
D’un bout à l’autre de notre destinée
Il ne sert à rien un banc de têtards assiégeants les océans stériles
Il ne sert à rien les spasmes d’hommes et de femmes affaiblis presque maudits
Il ne sert à rien de «bonheurer » à tout prix
Vivre me suffit ! Heureusement ! Fort heureusement !
Chantyne de Demoté
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