Un chat noir sur un chemin vert,
nonchalamment s'étire ;
s'étire un paysage bleu,
ondulé pareil à la mer ;
la mère berçant son enfant rose,
sur un banc en bois blanc ;
sur un banc en bois blanc,
le soleil jaune se pose ;
se posent vos lèvres mi-closes,
sur ma bouche carmin ;
carmin le couchant,
sur un désert blanc ;
un désert blanc ombragé,
d'arborescence verte, en rêve ;
rêve si chaud et bleu,
dans ma tête blonde et claire ;
claire l'ondée joyeuse,
sur l'asphalte anthracite ;
anthracite ma défunte tristesse,
dans mon éclat de rire orangé ;
orangée l'aube inanimée,
sur le boulevard trop gris ;
gris vos yeux mêlés aux miens,
profondément mauves ;
mauve l'océan en pleine nuit,
nuit longue, si blanche ;
blanche la capeline neigeuse,
sur le grand carrousel ;
le grand carrousel,
dans ma petite enfance ;
petite enfance,
dans mes pages d'écriture ;
pages d'écriture en pleine ville,
dans le bruit des voitures.
Je joue avec les mots tout le temps.
Multicolore est l'écriture.
.
Commentaires
Merci Jacqueline, heureuse de savoir que vous appréciez ce texte. Belle journée à vous. Bien amicalement. NINA
Voilà qui me semble tout indiqué pour rejoindre la couleur des mots!
Un poème comme une ronde qui danse sur les couleurs, j'aime!
Amicalement
Jacqueline
Pourquoi pas !!! oh c'est un plaisir que ce partage. Belle soirée à vous Adyne. Bien amicalement. NINA
Cela pourrait faire une chanson, d'humeur très amusante ces derniers poèmes.
Merci pour ce partage.
Bonne journée.
Amitiés.
Adyne