CHAMPS DE BLE
Vogue dans la tête encombrée
Une vague idée de cliché tronqué
Par la pure vérité.
Le temps des amours s’étire à tire d’ailes
Balles au rebond à saisir
Jouvenceaux et jouvencelles.
Preux ou pas, l’amour chevaleresque
Rouille cotte de mailles
Et étriers.
Perles de rosée au petit matin brumeux
Habillent le chiendent
Au regard épineux.
Un rai de soleil dessine sa joie
Soulignant le doux minois
De mademoiselle Julie.
Impressions du soleil levant dans la pipe de Vincent
Et la flûte solo du faune
Vibre aux tonalités de Manet.
Délicieux jardin des Hespérides
Coquelicots vermillons
Perdent leurs rides.
Pommes d’or, cadeaux de la Déesse Gaïa
Fécondent la divine
Jalouse déesse Héra.
Le chemineau au long de sa route sans fin
Quémande sols et besogne
Pour apaiser sa faim.
Des micro-sillons terreux vivifiés du semeur
Sortiront les têtes blondes
De dorés champs de blé.
Raymond MARTIN 11/11/2011
Commentaires
Que le soleil dans sa splendeur rayonnante t'entoure de bonheur pour ce partage du jour
Belle promenade dans les blés .....à venir
Arlette
Merci, Reymond, de ton beau poème qui respire la beauté de la nature et la joie de vivre!