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12273277062?profile=originalDisons-le d’emblée, si toutefois la curiosité me pousse à butiner dans les jardins de toutes les philosophies des croyances et du savoir, j’ai tendance à garder mes distances avec la théologie en raison de ce que les hommes en font.  Pourtant, en y réfléchissant sans "a priori", je ne puis contester que la vie croise un certain nombre de situations qui semblent inexpliquées voir : interpellantes.  Comme beaucoup d’entre vous, j’ai du faire face au deuil, à la violence de nos sociétés, à l’injustice aux mensonges et diverses trahisons.  Nombreuses sont les cicatrices qui balafrent mon vécu, mais peut-importe puisque finalement elles permettent d’appréhender l’avenir.  En d’autres mots, je ne suis pas ce que l’on pourrait appeler « un pratiquant » et si je me rends à l’église c’est pour faire plaisir à ma famille, la veille de Noël, en, je l’avoue, trépignant d’impatience quand les minutes semblent s’éterniser.  Ah oui, j’oubliais qu’il y a les mariages et les enterrements…  Une forme d’apathie mystique pourrait-on dire ?  Quoique !

Rien ne m’avait préparé à découvrir « une spiritualité pour tous » remarquablement rédigé par Catherine Hamelle.  Le sous-titre m’avait intrigué : « sur les pas d’Ostad Elahid ».  J’ai ouvert ce livre par obligation de chroniqueur « Un reste d’éducation, faire preuve de politesse pour les ouvrages qui me sont adressés ».  Et pourtant !  Je me suis surpris à oublier le temps, aspiré par l’intérêt d’un sujet abordé avec passion.  L’auteure grâce à la découverte d’un philosophe iranien «  Ostad Elahi » va nous offrir une série de réflexions des plus intéressantes.  Les sujets qu’elle aborde sont nombreux et il m’est impossible de résumer la richesse de ses écrits sans dévoyer ses propos.  Une joli plume qui nous conduit au travers d’une réflexion pertinente et qui offre par sa simplicité, une porte ouverte à la relation que nous devrions ‘peut-être’ avoir avec ce qui semble nous dépasser.  Et pourquoi pas ?  Je vous avoue avoir souri en découvrant l’une ou l’autre citation qui au lieu de nous forcer à la culpabilité, semble au contraire nous réconcilier avec les principes fondamentaux qui devraient nourrir nos sociétés.

« Toutes les grandes religions nous parlent de l’autre monde.  Si l’on n’arrive pas à avoir de certitude sur cet autre monde, on peut du moins prendre le parti de la prudence de façon à ce que, s’il existe, on ne soit pas perdant ». 

Comme le souligne si justement l’auteure, ce qui est réconfortant dans la pensée "d’Ostad Elahi", c’est de se dire que même si l’on n’a pas la foi, que l’on a du mal à croire à cette Énergie divine, si l’on se conforme aux principes éthiques, on sera entendu par elle. 

Le livre de "Catherine Hamelle"" mérite nos regards.  Il nous permet d’appréhender la vie avec optimisme et si le deuil vous accable, il offre également du réconfort.

La littérature est une aventure éternellement renouvelée.  Elle nous permet de jolies rencontres, d’étayer nos rêves et ne l’oublions pas, l’ouverture d’esprit.  Elle demande quelquefois un effort, mais au bout du compte, elle est compagne fidèle.

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