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AXEL

AXEL

 

Rien de saint dans la démarche des chats de Paul,

A l'affût des rats nichés sous les tréteaux

De la cantatrice chauve braillant ses airs frivoles,

Vers la foule en écoute des fadaises et des « do ».

Ostinato métallique de la clarinette mélo.

 

Ragots ! S'écria le chef d'orchestre ulcéré de colère,

Dont la baguette s'engouffre dans le trombone à coulisse.

Carmen ne doit pas mourir pour ses instants frivoles.

Au diable la passion éphémère, que l'être s'assouvisse.

Et le tambour excité roule tel un cigare.

 

L'après-midi, aphone, le ténor au regard félin,

Est à la recherche du « la » comme finalité de son rêve.

Tragiques moments aux tonalités d'airain.

Semées au gré du vent tel le sable fin sur la grève.

 

Axel, en quête du savoir et des arcanes d'antan,

Porte à ses lèvres la coupe mortelle

Que la glaciale Sarah lui offre d'un élan sublime,

Vers la destinée des deux amants,

Pour l'adieu d'ici-bas vers la révélation éternelle.

 

Raymond MARTIN

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Commentaires

  • Merci de m’avoir signalé ce poème hommage à l’art d’Eugène Ionesco. Je me rappelle une réplique de sa pièce de théâtre « La cantatrice chauve » : « Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux ! ». A en faire un poème de l'absurde!

  • bravo !
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