- Auprès de mon arbre je vivais heureuse , ce n'était pas un Sycomore ..non , mais un sapin qui avait 50 ans et qui au fil des ans dépérissait , ce fût la mort dans l'âme que je le fis abattre .
- Je ressentais sa souffrance , ses branches tout d'abord tombant une à une , puis le bruit de scie sur son tronc ..Tout comme moi il pleurait !!!!
- En ouvrant chaque matin la fenêtre de ma chambre il était là et savait que je l'admirais ,et pour me remercier il se couvrait de petites boules , signe de sa prospérité ..
- Voilà une histoire bien courte me direz vous ..mais l'essentiel n'est il pas dans l'amour que nous avions mutuellement ., et dans l'amitié que e vous porte..
- C'est pourquoi je partage avec vous ce souvenir .
- Les arbres sont pour moi indispensables à ma Vie , j'en ai besoin pour respirer et si toi mon sapin tu n'es plus là , je cours chaque fois que possible voir tes frères dans cette forêt si proche ..
Solen le 18 Juillet 2012
Commentaires
Merci claudine quertinmont
Merci Françoise Buisson de votre appréciation
Quel beau poème Liliane , c'est moi qui vous remercie de votre visite " auprès de mon arbre"
Merci Solen ...
Homme, je suis la flamme de ton foyer dans la nuit hivernale,
Et au plus fort de l'été, l'ombre fraîche sur ton toit,
Je suis le lit de tes sommeils, la charpente de ta maison,
La table où poser ton pain, le mât de ton navire
Je suis le manche de ta houe, la porte de ta cabane
Je suis le bois de ton berceau et celui de ton cercueil
Le matériau de tes oeuvres et la parure de ton univers
Ecoute ma prière: ne me détruis pas ...
Merci Nicole, c'est une joie de vous accueillir auprès de mon arbre .Douce soirée à vous aussi Nicole .
Je vous offre ce poème de Patrick Chemin qui correspond très bien à l'amour des arbres que nous avons en commun .
La poésie de Patrick Chemin
Il faut étreindre les arbres. Donner un baiser à l’écorce. Espérer la sève et le printemps des fables. Il faut placer son corps au centre de l’univers. C’est à dire bien posé sur ses jambes. Reliées au plus profond de la terre. Il faut donner de l’amour à la terre. Il faut embrasser les arbres. Être humain ne suffit pas. Il faut être conscient de ce qui nous entoure. Il faut être conscient du silence qui passe par-dessus le bavardage des hommes et de l’humanité anxieuse. Il faut étreindre les arbres. Aimer la terre. Et cette étreinte c’est la vie qu’il nous est donnée d’aimer
© Patrick Chemin
Je vous rejoins pleinement dans vos lignes, Solen !
Nous avons souvent "un arbre préféré " , auprès duquel d'emblée, nous nous ressourçons quand notre énergie est en berne...
De par sa longévité, il accompagne plusieurs générations et est l'oreille discrète de bien des confidences ...
Témoin de tant d'événements ... et toujours placide , ancré bien profond sur ses racines ... lien entre terre et ciel , indispensable à notre équilibre intérieur...
Merci du partage de ces lignes ! Douce soirée à vous ! Cordialement, Nicole
Merci Monsieur Robert Paul
Merci Liliane Magotte pour votre si gentil commentaire .
Oui, notre coeur saigne à la mort d'un grand arbre...nous avons souvent un souvenir, car l'arbre accompagne souvent nos jeux d'enfants, nos premiers émois amoreux, la naissance d'un enfant...merci pour ce beau texte, Solen !
Merci Valériane .
Oui, la disparition d'un géant aux racines profondes et toujours chose affligeante, comme vous, je voue à cette noble essence qui survit à l'homme, une sainte vénération...
Flânant dernièrement au coeur d'un jardin botanique fondé en XIXème siècle, quelle ne fut pas ma surprise de constater que le Séquoia, essence la plus ancienne du parc avait été la proie, en quelques mois, d'une attaque de parasites et avait eu ainsi raison, hélas, de sa soit-disant puissance.
Bonjour tristesse, il laisse un trou béant dans ce vert paysage, devenu à cet emplacement un endroit de désolation !!!