J'ai cinquante et un printemps,
qu'un seul hiver,
celui où j'ai perdu ma mère,
dans cet été outragement bleu !
J'ai cinquante et un printemps,
qu'un seul automne,
celui où j'ai maudis mon père,
dans cette enfance déconstruite !
J'ai cinquante et un printemps,
qu'un seul été,
celui où je t'ai rencontré,
adolescente,
tout juste née !
J'ai cinquante et un printemps,
puis une cinquième saison,
l'entière, toute verte,
mon alphabet magique,
unique ; la poésie.
Vous enfin.
Commentaires
Oh merci beaucoup Adyne. Belle soirée à vous. NINA
Poème original! Qui nous amène vers la,poésie.
Bravo Nina
Adyne
De rien Mohamed et merci de tout coeur.
La poésie n'a pas d'âge et assure l'éternité .Merci pour le partage ,le poème est tout simplement merveilleux .