Il faut, dans ce bas monde, aimer beaucoup de choses,
Pour savoir, après tout, ce qu’on aime le mieux,
Les bonbons, l’Océan, le jeu, l’azur des cieux,
Les femmes, les chevaux, les lauriers et les roses.
Il faut fouler aux pieds des fleurs à peine écloses ;
Il faut beaucoup pleurer, dire beaucoup d’adieux.
Puis le coeur s’aperçoit qu’il est devenu vieux,
Et l’effet qui s’en va nous découvre les causes.
De ces biens passagers que l’on goûte à demi,
Le meilleur qui nous reste est un ancien ami.
On se brouille, on se fuit. Qu’un hasard nous rassemble,
On s’approche, on sourit, la main touche la main,
Et nous nous souvenons que nous marchions ensemble,
Que l’âme est immortelle, et qu’hier c’est demain.
Commentaires
Oui Yvette, la beauté des mots comme toujours.
La vie tout simplement mais écrite de façon tellement émouvante.
Toujours d'actualité. Merci Françoise
merci Béatrice. Pour un de mes préférés parmi les meilleurs.
C'est si vrai, et si beau
Merci Nicole. Je suis toujours étonnée de la beauté des textes de ces grands hommes.
Excellente soirée.
Cordialement Josette
Merci du partage, Josette ! Douce fin de journée à toi ! Cordialement, Nicole