Penser, songer à son Amour,
le vivre, à palpitations feutrées,
à la fois douces et violentes,
amères,
chaleur d’un angora,
plutôt que le don charnel de soi,
qui s’étiolera un jour,
souffrira de finitude ;
stérile solitude alors !
Penser un tel Amour,
ensemenceur de lettres,
de poèmes fous,
pour les gens invisibles,
mais point pour vous !
Un envol ;
un stylo qui respire,
une effluve d’encre se sauve,
coule sur un chemin étroit et blanc,
un parfum rare et bleu,
précieux ;
un baiser pâle,
tâtonnant,
enfin déraisonnable,
direct,
puis écarlate !
l’écho de ma pensée,
s’élançant jusqu’à vous,
pour vous,
puisse t-il chambouler votre
cœur, le désordonner un peu,
puis beaucoup,
au point qu’il devienne mien,
tout entier, sans réfléchir ?
S’unir en silence.
Commentaires
Oh merci Claudine. Amitié et belle soirée à toi. NINA
L'écho d'une pensée qui chamboule. J'aime cette idée. Ton poème emprunte un chemin désordonné parsemé de tes mots précieux : ravissant. bonne soirée Nina.