Mon âme s’est réincarnée,
Lors, je me trouve face à face,
Une ou deux fois, chaque journée,
Avec une femme qui passe.
Je la croise dans ma maison,
Sa vue ne m’est pas agréable.
Je dois me faire une raison,
Mais j’en suis encore incapable.
Je regarde, en un bref instant,
L’intruse qui semble chez elle.
Son visage est déconcertant,
Dans ses yeux, aucune étincelle.
J'ai souvenir de ma liesse,
Apercevant, dans un miroir,
Ma rayonnante joliesse.
C’était à l’ère de l’espoir.
27 juin 2011
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