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Publications de claudine quertinmont (148)

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Ado l’escente*.

 

Laissez le temps

A  vos vingt ans

D’être  femme,

La  transition

Des traditions

Est  infâme.

 

Pour vos quinze ans

Ma  chère  enfant

Otez  vos  fards,

Vos yeux sont bleus

Et   non  sableux

Comme un soiffard.

 

Soyez  Vénus

Non Spartacus

En  décoll’té,

Vos tops moulants

Sont riboulants*

Et survoltés.

 

La  dentelle

Ma donzelle

Est l’audace,

Qui souligne

De ses lignes

Votre grâce.

 

Ses fins motifs

Ampliatifs

De votre éclat,

A  ce  banquet

Font un bouquet

De falbalas.

 

Les lumières

Joaillières

Sur vos bijoux,

Etincellent

Ma pucelle

A votre cou.

 

Laissez le temps

A  vos  vingt ans

D’être  femme,

La  transition

Des  traditions

Est en flamme.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

* escente , essente
 petit bardeau de bois servant à couvrir les toits

* ribouler (Argot) Rouler des yeux, faire de grands yeux, les bouger dans tous les sens tellement on est étonné.

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Réveillon d’une veuve noire.

 

Vague  à l’âme  vide  de  présence  et  d’éclats,

Eclats de vie de riens pour la peur des demains,

Demains  des  soirs  tristes  fanés  avant  d’être,

D’être  déjà  enfuis  mornes  de  mes  sanglots,

Sanglots des longs soupirs d’un refrain du désert,

Désert des sentiments  comme un amour perdu,

Perdu  comme  le  flou  de  notre  délire,

Délire en désespoir qui met fin à ce jour,

Ce  jour  de réveillon  sans rires ni fureur,

Fureur d’une voix de stentor perdue dans les cendres,

Cendres  à  jamais  froides  de  l’appétit  des  sens,

Des  sens  inquisiteurs de  mes  jardins  secrets,

Secrets  ordinaires  dont  tu  étais  jaloux,

Jaloux  intolérant  de  mes aptitudes,

Aptitudes  et  penchants  pour  l’excellence,

L’excellence  de  l’art,  l’élitisme  repu,

Repu et grisé de gaités ou de pleurs,

Pleurs sur mes pensées tournées vers le passé,

Passé  d’opacité,  de  vil  abaissement,

Abaissement public, transparence de moi,

De  moi  dépendante de  ta  vile  oppression,

Oppression qui pesait  lourdement sur ma nuit,

Ma  nuit  pour  toi  tyran  vivre  ma  lumière,

Lumière  volée  au  profit  de  ton  ombre,

Ombre qui me voilait jusqu’à ton absolu,

Absolu  rustique  vomi  par  les  amis,

Amis impossibles que nous n’aurons jamais,

Jamais  ensembles il est beaucoup trop tard,

Trop tard pour cette vie  enfuie avec ta mort,

Mort  d’une  aventure pleine de  souffrances,

Souffrances de ton corps dont le livre est fermé,

Fermé  avec  le  froid  de  ce  réveillon  d’ors,

D’ors des décorations restées dans les boîtes,

Boîtes  de  tes  râles  que  je  n’entendrai plus,

Plus que dans les traces de mes souvenirs lourds,

Lourds  des  paradoxes  de  ma  tristesse en deuil.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Frousse à la Mayannaise.

 

 21 décembre 2012

 

Les  Mayas  aiment  la  cuisine, 

Qui fait peur dans les mondes futurs,

Rancuniers ont leurs p’tit’s usines,

De  verdicts  aidés d’exequatur*.

 

Vengeance, pour le passé détruit,

Ravagé  par  les  conquistadors.

La frousse d’un jour qu’ils ont instruit,

Aura lieu  sauf  pour les  esprits forts.

 

Les grands prêtres ont des calendriers,

Sur pierres,  qui mesurent le temps,

Ingénieux, pas de quoi s’ennuyer,

Tout se meurt le vingt et un de l’an ….. 2012.

 

Le monde, apeuré tremblote,

Le  terme  de  son  existence,

Destruction, l’apocalypse ôte,

Tout espoir de vraies repentances.

 

Kukulkan reviendra sur terre,

Immortel,  à la fin du monde,

En serpent, dans la cordillère,

Rampera comme bête  immonde.

 

Jour fatal !   Mais rien ne se passe,

Désespoir,   les suicidés ont eu tort,

Dans la mort, Ils sont dans l’impasse.

Reptile !  Tu t’amuses retors !

 

Ses plumes, de très belles couleurs,

Parmi nous pour sept mille ans encor’,

Disent :

Vous êtes, d’âneries avaleurs,

Pour beaucoup, sans avoir  d’haut-le-corps.

 

Refrain.

 

La frousse à la maya, maya maya mayannaise,

La frousse à la maya maya non tu ne m’auras pas.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

* exequatur  masculin

  1. (Droit      international) Jugement d’un tribunal rendu exécutoire dans un autre pays.
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Oronymes.

 

Verticales leurs plaies sont dressées,

Pour témoigner  de  leur ancienneté,

Et  abreuver,  la  terre  lassée,

D’eau et plaisirs  encore inexploités.

 

Masses  dures,  ou  tendres  montagnes,

Leurs aiguilles frémissent des grands froids,

Les  touristes,  en passe-montagne,

La goutte au nez,  ont l’air de pisse-froid.

 

Le  ski  alpin,  ou  de  randonnée,

Sport de glisse, emporte les skieurs,

Vers le danger des pentes arrangées, 

Pour éprouver les adroits godilleurs*.

 

L’altitude  s’esclaffe  en  rires  enneigés,

Quand les hommes  tentent de la vaincre,

Chaussés de skis qu’on leur avait pleigé*,

Au  coin d’un feu pour les en  convaincre.

 

Le  fol  expert  heureux  sur cascades,

Défie l’écueil des humeurs glaciaires,

Il  s’assure,  cherche  des  rocades, 

Passe à travers ces beautés joaillières.

 

Les sports d’été ne sont pas en reste,

Canyonisme  ou  vélo  tout-terrain,

L’entraînement sous le toit céleste,

N’interdit pas les jeux de sous-marins.

 

Vacances à l’air des sommets montagneux,

Assis  sur  l’herbe  où  les  vaches paissent,

Les  randonneurs  de  l’ombre  dédaigneux,

Débonnaires,  dans  les  prés  renaissent.

 

Sur  les  cimes  les  jolis  nuages,

Plus près de Dieu errent dans le ciel pur,

Jodlent l’écho  du chant des alpages,

Propagé loin de ce monde impur.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

Oronyme : (Géographie) Nom porté par une formation de terrain caractérisée par sa verticalité, comme par exemple une montagne, une chaîne      de montagnes, une colline, une montagne sous-marine, etc.

Godille : Ski alpin) Technique de descente en ski, consistant à enchaîner des virages courts et serrés.

Pleiger : (Désuet) Cautionner, promettre par caution.

 

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Merry Christmas and Happy New Year

Merry Christmas and Happy New Year au fondateur du réseau et à tous ses membres.

 

Noël  dans  le  monde se  fête  en  famille,

Autour d’une table chargée d’oies et dindes,

Sacrifiées  au festin de bienheureux drilles.

De leurs yeux ils mangent en faisant des brindes*,

Fredonnent des chansons aux joyeuses trilles,

Afin d’accompagner  la belle Rosalinde.

 

Digueling digueling paix sur terre et aux cieux,

Les  flocons  dansottent sur l’esprit  de  Noël,

Descendu parmi nous d’un souffle silencieux,

Pour  apporter  la joie  du  culte  cérémoniel,

Fêtant la  naissance  d’un chérubin précieux,

Que  nous  avait prédit  l’Archange  Gabriel.

 

Les cadeaux déposés sous le sapin brillant,

Appellent  les  bambins  dès le petit matin,

Vite  il  faut  se  lever  et  courir  en criant,

Merci  papa  Noël  pour  les  jolis  patins,

Et jouets commandés, le cougnou croustillant,

Que  l’on va  dévorer comme un menu  pantin*.

 

Digueling digueling paix sur terre et aux cieux,

Les  flocons  dansottent  sur  l’esprit  de Noël,

Descendu parmi nous  d’un souffle silencieux.

 

Mais déjà le temps fuit vers une autre année,

Qui  arrive  à  grands  pas  enneigés  au soleil,

Les douze mois défunts ont leur coiffe fanée,

Par les soucis et pleurs ou bonheurs sans pareil,

Ecoulés  sur  les  jours  et  les  nuits  gênées,

D’échafauder des rêves dans leur demi-sommeil.

 

Dieu des commencements et gardien des portes,

Janus  ouvre  à  nouveau  les  volets de  l’an neuf,

Y  entre  de  pleins pieds  et  prête  main-forte,

Au grand Dieu  Portunus arrivant sur un  bœuf,

Pour présider l’année dont il est l’ouvre-porte,

Et guider les enfants  jouant au pied-de-bœuf*.

 

Vœux  de  bonne santé  contre  des  étrennes,

Un tchin-tchin pour trinquer aux beaux jours à venir,

Et  « za vachié zdrovié » au lapin de garenne,

Préparé aux pruneaux pour le goût et brunir,

La  sauce  onctueuse,  puis  casser  la  graine,

Avant de  s’en aller chez  d’autres  se  réunir.

  

Dieu des commencements et gardien des portes,

Janus  ouvre  à  nouveau  les  volets  de l’an neuf,

Y entre de pleins pieds, aux plaisirs nous exhorte.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

Prosit, cheers, za vachié zdrovié, Tchin-tchin, salud…..

 et toute cette sorte de choses !

 

*brinde féminin  (Désuet) Toast, santé, ce que l'on boit à la santé.  Faire des brindes, boire.

*pantin Cuisine) Pâté en croûte façonné à la main, sans moule

*pied-de-bœuf masculin

(Désuet) Jeu d’enfants, où les uns mettent les mains sur celles des autres, puis, en commençant par le dessous, les retirent en comptant jusqu’à neuf; et celui qui compte ce nombre dit, en saisissant la main de quelqu’un des autres : « Je tiens mon pied-de-bœuf

 

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Cloche sous les ponts.

 

Nez  rouge  de  froid et de, vin  ils  grelottent  la  misère,

De leur maison disparue, dans l’effroi cruel d’un instant,

Les jours de leur existence, bien loin des pleure-misère*,

Sans  un  domicile  fixe font  d’eux des êtres  inexistants.

 

Gueux  de  la  rue,

La  main  tendue,

Ils  mendigotent,

Puis vont et viennent,

Remplis de peines,

Sur tout mégottent.

 

Pris dans l’ouragan du hasard,  porches ou ponts sont le refuge,

De  leur  sinistre  indigence  noyée  sous  la  scoumoune,

Ils ont  pour  se  ravigoter  des combines et  subterfuges,

Siffler un coup de gros rouge puis se couvrir de doudounes.

 

Ils  sont  picoleurs,

soignent leurs douleurs,

D’un p’tit coup d’alcool,

Qui  les  ranime,

Très magnanime,

Sans un seul faux-col.

 

Endettés à ne plus pouvoir comme bien d‘autres parmi eux,

Les  clochards  au  petit  matin  déambulent  dans  les  rues,

A  la  recherche de trésors dans les pis endroits gadouilleux,

Se  bataillent  les  poubelles,  râlent  d’une  voix  bourrue.

 

Avec  leur  clébard,

Les pauvres clochards,

Errent leurs malheurs,

Dessus  les  trottoirs,

Quelques réchauffoirs,

Pour traîne-malheur.

 

Ils promènent  leur pauvreté  le long des maisons bourgeoises,

Aux chambres vides des enfants envolés vers d’autres conforts.

En  échange  de  services  et  manières  qui  embourgeoisent,

Les mendiants d’un simple asile pourraient trouver du réconfort.

 

Mais  la  justice,

Parfois  factice,

Pour les démunis,

Interdit l’emploi,

De gens sans contrat,

Ou les deux punit.

 

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

*pleure-misère     Avare qui se plaint toujours.

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POUMON VERT.

 

 

Les ancêtres du bois ondoyaient tristement,

Sur  les  nuages  d’or  de  nuits  enchantées,

Fredonnaient aux esprits l’ample déboisement,

Pleuraient leurs souvenirs, leurs sylves* rongées.

 

Poumon  de  la  terre  la  forêt  immense,

Procurait des trésors luxuriants ou rares.

Aux peuples de son sein, sûrs de sa clémence,

Elle  avait  consenti les  secrets  du  curare.

 

Aborigènes  heureux  leur  mère  nature,

Veillait à leurs besoins faits de simplicité,

Dans  l’immense  forêt  leur  progéniture,

Vivait  sans  se soucier de  leur continuité.

 

Mais hélas ce soir d’hui n’est plus du tout pareil,

Au  loin  le  bruit  pèle  l’écosystème  qui  meurt,

La  déforestation  fait  percer  le  soleil,

Eventre  un  lieu  vierge,  au  profit  d’affameurs.

 

La  terre  suffoque  sous  le  joug inhumain,

Qui  pourrit  les leçons de siècles d’histoire,

Amazonas périt, l’homme tue ses demains,

Les  éveiller  conscients  il  va  vite  falloir.

 

L’oxygène expire sous les lourds bulldozers,

Escortés  des  brûlis chers  aux agriculteurs,

Le  monde  vend  le  bois de ce futur désert,

Qu’avec  eux  il crée  en douteux détracteur.

 

Les  ancêtres  du  bois  ondoyaient tristement,

Sur  les  nuages  d’or  de  nuits  enchantées,

Fredonnaient aux esprits l’ample déboisement,

Pleuraient les souvenirs, les sylves rongées,

D’Amazonas sauvage et mystérieuse.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

*Sylve : forêt dense (des régions tropicales ou équatoriales)

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Pet de Dieu ou du Diable ?

Pet de Dieu ou du diable ?

 

Faut-il  vraiment  savoir  d’où  provient  le  Bing  Bang,

Pour vivre en paix chez nous sur terre et dans les cieux,

Devons-nous  connaître  sans  être  dévotieux,

Le  pourquoi  éternel  et  le  cosmique  slang.

 

L’harmonique des cordes déplaçant leur archet,

Joue  son  requiem  à  l’office  des  morts,

Du  néant céleste qui répand l’aigremort*,

D’un souffle créatif,  décochant ses hochets.

 

Accouchement  divin  le  placenta  astral,

Propage  l’Univers  aux confins du secret,

Ou est-ce un pet de Dieu ou du Diable discret,

Jouant  au  tonnerre  dans  l’Intersidéral.

 

Hypothèses folles, théories multiples,

Quérir  l’éternité  d’une  intelligence,

Pour unir la nôtre selon l’allégeance,

Qui place le Verbe parmi ses  disciples.

 

Pourquoi chercher l’esprit au-delà de la chair,

Si ce  n’est  pour la peur que  suscite la mort,

De  l’inexistence  d’un  demain,  malemort,*

Des fantômes pensants dissipés dans les airs.

 

Un  Dieu  Energie,  quel  but à  l’Univers ?

Qui est l’architecte de tout cet accompli ?

Bulle d’apparence dont nous sommes emplis ?

Sur  des spéculations  le ciel s’est  entr’ouvert.

 

Qu’importe les réponses, sources de religions,

Si  à  l’évolution  elles  n’apportent  rien,

Étoiles et poussières, galaxies, solarIens*,

Se  fichent  des débats  sur la procréation.

 

 

ClaudIne QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

 

 

*malemort  féminin  (Vieilli) Mort funeste.

*solarien Se dit des habitants supposés du Soleil.

 

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PROCRASTINATION.

 

 

Passé  et  avenir  sont  sans  importance,

Les procrastinateurs jouissent d’aujourd’hui,

Ajournent  l’ouvrage,  font  de  la  résistance, 

Remettent au lendemain le temps déjà enfui.

 

Nerveux, pas de report s’ils aiment le travail,

Sans  tarder  ils  y   vont  avec  satisfaction,

Contre toute attente  prennent leur attirail,

Pour se mettre  à l’œuvre sans dépréciation.

 

Gaiment ils s’y collent et sifflent en travaillant,

Avec enthousiasme finissent  le  boulot,

Entrepris la  veille  tout  en  plaisantant,

Pour suivre les desseins nés dans leur ciboulot.

 

Oisifs ils ne sont pas, ils doivent aimer c’est tout,

Boudent  les  besognes  sans  plaisir  immédiat,

Pour  hier peut-être,  je n’suis pas un  fait-tout,

Demain  je  ne  sais pas,  je pense à mon cardia.

 

Ces  temporisateurs remettent à  leur  pension,

Tout un sac d’intentions qu’ils ne feront jamais,

Ou  alors  sans  doute  en  association,

Avec des sociétés ou bien à la mi-mai.

 

Légende croyez-vous, rumeur sans fondement ?

Les  retardataires  n’existent  pas  chez  vous,

Prenez donc un miroir et comptez franchement,

Ce  qui  reste à  faire,  vraiment  le saviez-vous ?

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Faim de la fin.

 

Tant  de  désespérances,  de  souffrances  de l’âme,

Pour terminer le parcours du crépuscule des chairs,

Harcelées  d’affections  dans un corps qui  se pâme,

Et  ne  peut  sans supplice trépasser parmi ses pairs.

 

De la naissance à la mort nous pensons que notre être,

Appartient  à  notre  égo,  sujet  pensant et  libre,

Mais le stade des vaccins imposés pour nos mieux-être,

Sonne  le  premier tocsin  des  droits  en  déséquilibre.

 

Après bien des allées  puis venues dans  ce monde

Pathogène et dangereux,  notre organisme épuisé,

Subi  des cycles  éprouvants de détresse profonde, 

Maladies  incurables  aux  divers  stocks  inépuisés.

 

Pour tous, vœu légitime, mort douce et naturelle,

Les  sans  espoir implorent, prient les législateurs,

Dont  l’éthique  n’admet  pas l’évasion corporelle,

Qui procède à un acte dont ils ne sont approbateurs.

 

Souffrances intolérables, acharnement médical,

Capacité  mentale  et  demande du  patient,

D’avoir recours pour mourir à l’acte chirurgical,

Communiqué alors  que  l’on  était  conscient.

 

S’immoler à  soi-même  afin  de  ne  plus souffrir,

S’abandonner à la mort pour renaître à la dignité,

Ignorée  par  les  lois  qui  vous  laissent  dépérir,

S’il  y  a  ambigüité sur  la  libre  volonté.

 

Tant  de  désespérances,  de  souffrances  de l’âme,

Pour terminer le parcours du crépuscule des chairs,

Harcelées  d’affections  dans un  corps qui se pâme,

Et  ne  peut sans  supplice trépasser parmi ses pairs.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Oaristys.*

 

Je  vis  un  rêve  ensorcelé  où  m’attire  ta  tendresse,

Pour voguer sur ta romance murmurée dans mes bras,

Echo  du  rire  de nos yeux, sur  le  quai de tes caresses,

Douce escale où je descendrai quand le bateau abordera.

 

Planer sur l’onde des cheveux de ton âme en  soif d’extase,

Pour  rejoindre  les  orages de  ton  corps enfiévré de  nous,

Ouvrir les cieux à notre chœur que le fol orchestre embrase,

Pour danser sur les nuages le pas des prochains rendez-vous.

 

Sur  le  rivage enchanteur frémissant d’accords  bizarres,

Nous vibrons en poésie quand les anges bercent le vent,

Dans  l’atmosphère  secrète  croisée  par  un pur hasard,

Sur la brume des fantasmes de ton doux regard captivant.

 

Les poussières étoilées fleurissant sur tes vœux d’amour,

Enflamme  ta  peau  dorée sur  les sentiers de  mon désir,

Qui  éveille  ma conscience  dans les  lueurs du désamour,

Dans  lequel  abandonnée, las,  tu  m’as  laissée  transir.

 

Le ciel déchiré de souvenirs  traîne mon fardeau de douleurs,

Jusqu’à  la beauté  de  ce  soir  qui  sanglote  ton  absence,

Et  dissipe  mes  illusions  tel  un  souffle  désorceleur,

Conduit  à  la  réalité  qui  m’oblige à  l’évidence.

 

Mon bonheur est en déroute, seul mon cœur fidèle à jamais,

Converse  avec  la  mémoire  de  nos  audacieux  projets,

Complotés  dans la tendresse des veillées où tu affirmais,

Qu’ensembles jusqu’à l’absolu nous ferions le divin trajet.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

*Oaristys : entretien tendre, amoureux.

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Bébé mamours, chaton velours.

 

A quatre pattes,  un œil de velours, il marche trottinant son errance,

Puis  louvoie de couloirs  en séjours, traîne  joyeux de son assurance,

A  quatre  pattes, petit nez  en l’air, il  frôle  tiroirs et  bacs  à joujoux,

Heureux gazouille à la chambre à air, d’un canard plongeant parmi les doudous.

 

Bébé mamours.

 

A quatre pattes grimace des pleurs, en se heurtant contre tous les fauteuils,

Puis pousse de faibles cris miauleurs, sautille comme les p’tits écureuils,

A  quatre  pattes s’affale d’un bloc, babille  en  roulant sur  les planches,

Pour déguster les saveurs plic et ploc d’un bol de lait à l’écume blanche.

 

Chaton velours.

 

A  quatre pattes barbote dans l’eau, mange son pied d’un petit air coquin,

Puis baille en se frottant le museau tout contre la poupée d’Arlequin,

A  quatre  pattes, sa  langue  rose lèche  la  crème  du  sucre  fondant,

Des  friandises sur Bois  de rose d’une desserte avec  choix  abondant.

 

Bébé tambour.

 

A  quatre pattes,  un  œil  de  velours,  minette folâtre   avec  son  bébé,

Puis se ramasse ainsi qu’un gros balourd pour ensuite se laisser retomber,

A  quatre  pattes  comme  son  bambin,  elle  respire  la  joie  de  vivre,

Complice des jeux de son chérubin, mère chatte guide son savoir-vivre.

 

Chaton amour.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Automnes des squares et des sociétés.

 

Les bancs ont disparus au profit des autos,

Et  autres  voitures  empestant  le  progrès.

La  pollution  règne  côtoyant  les  regrets,

Envolés  avec  eux  en  faveur  des  motos.

 

La  société  change  ainsi  que  la   mode,

L’irrespect de  jadis est la règle aujourd’hui.

Les jeunes font la loi grâce aux effets induits,

 Par  la  télédiffusion d’agressions commodes.

 

Les amoureux ravis se bécotent au grand jour,

Sans  gêne ni  pudeur se fichent d’être  honnit,

Comme moineaux volages voulant bâtir un nid,

De  paille  éphémère, sans   projet  de  séjour.

 

Honteuses les feuilles rougissent  et tombent,

Sur  le  sol  asphalté  chauve  de  ses  pavés,

Partis  pour  un ailleurs  qu’il fallait  rénover,

Quartier romantique où nichent des colombes.

 

Les   graffitis   gâchent  les  vieux  décors  éteints.

Pour taguer l’art des rues, les bombeurs de la nuit,

Se  glissent en tapinois quand sonnent  les minuits,

Aérosols  en  main,  ils  oeuvrent  jusqu’au  matin.

 

Moderne  la  vie  passe  ses  automnes,

Au rythme des saisons d’un calendrier fou,

Qui lorgne ses dates et joue au risque-tout,

En franchissant les mois  gais ou monotones.

 

Fatigué  le  square  éteint  ses  lumières,

Quand se lève le jour des siècles dépassés,

De  l’inacceptable  qu’il ne  pouvait passer,

Les mœurs et coutumes ont franchis les frontières.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Les jardins secrets du TINIRI.

 

A  perte  de  vue  brûle  le  désespoir,

D’un  jaune  éperdu  de  la  virginité,

De son étoffe d’or tordue par un guipoir,*

Pour ramper discrète en toute impunité.

 

L’aride  Tiniri*  offre  ses  barkhanes,*

Au jeu des alizés et du sec Harmattan,*

Pour mener ses croissants et livrer leurs arcanes,

Aux  maîtres  du  désert  et  autres   habitants.

 

Pour  effrayer  les gens, sans  être troubadours,

Les djinns joyeux parfois font chanter les dunes,

Qui s’éveillent alors  mugissant leurs  tambours,

Au  rythme  de  la peur qui va de l’autre à l’une.

 

Jardin des  mirages des mille  et  une nuits,

Il cache ses trésors sous ses plages sans fin,

Tandis  que  l’océan  du  ciel bleu de l’ennui,

Aspire  la  moiteur  blottie  dans  le  sol  fin.

 

Gourmande  de  chaleur, de  vent  et  de  soleil,

L’eau s’élance à l’assaut pour s’étourdir dans l’air,

Tirant  ses  gouttes  sœurs  de  leur demi-sommeil,

Pour  sculpter  le  sable de  roses  couleur  chair.

 

Cristaux de gypse miel, emmêlés de poussières,

Granuleuses  du  sol  enrobé  pour  guiper,

Des pétales durcis  aux  paillettes rosières,

Poussant dans le secret des jardins d’or drapés.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

*TINIRI : Le Sahara (en arabe) est, donc le nom donné à une région désertique de l’Afrique, mais de son vrai nom TINIRI en langue autochtone qui est la langue berbère.

*Guipoir : outil servant à guiper, à faire des broderies à mailles larges.   GUIPER

Terme de métier. Guiper la frange, faire des franges torses, comme font les passementiers et les rubaniers, en les attachant d'un côté et les tordant de l'autre, avec l'instrument qui se nomme guipoir.

   Imiter sur le vélin, ou par une broderie, la dentelle appelée guipure.

*Barkhanes : dunes en croissant.

*Harmattan : vent sec.

 

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Société stress.

 

Stress,

Le mot de mode,

Qui  incommode,

Le trouble gagne,

Villes et campagnes,

Tout s’affaire, stress !

 

Stress,

Se  lever  heureux,

Ou d’un air soucieux,

Eustress  positif,

Distress  négatif,

Etre  look a mess.*

 

stress

S’immobiliser,

Se  mobiliser,

Fuite ou attaque,

Dans  un cloaque,

De show-business.

 

Stress,

Tout  ce  vacarme,

L’angoisse alarme,

Le  corps résiste,

A  ces  sadistes,

Monde aigri express.

 

Stress,

Affaiblissement,

Suit l’épuisement,

Thérapeutique,

Problématique,

Mettre un battle-dress.

 

Stress, look a mess, show-business, monde express, battle-dress…. stress, stress, STRESS !

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

*look a mess : être dans un état épouvantable

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INLASSABLES HYMENEES.

 

La dentelle des mots couvrait ton visage,

Cabriolait  au  vent  sur les  épis d’amour, 

Des sentiers du désir charmés par le glamour,         

Diffus  et  gracile  de  ton  doux  présage.

 

J’errais dans tes rêves bordés d’herbes folles,

Et  le  vent chuchotait  sur l’onde de tes yeux,

La  saveur  mielleuse  de  ton  souffle  joyeux,   

Répandant  son  rire  parmi  les  lucioles.

 

Sur  le  bûcher  ardent  de  fervente passion,

Nos  rêves  gagnèrent la  clarté  d’un détour,    

Las, je quittais ta nuit, tu rejoignis mon jour,   

Dans  une  brûlante  verve  de  confessions.       

 

Accordailles des voeux  roucoula  l’aubade,     

De temps sitôt bénis pour fêter l’hyménée,     

D’une  idylle  d’hier  convolant  couronnée,   

Au  son  d’une valse sous  un dais nomade.     

 

Sonnent  les  carillons  du  destin  qui  chante,  

Les  ans  ont  défilés  semant  des   souvenirs,

Sur les rides de nos mains complices pour bonnir,

Les  joies  et  les  peines  les  plus  attachantes.  

 

Au  fil  des  aiguilles  d’horloges  passées,

Rangées dans les malles des greniers poussiéreux,

Nos  chimères  expirent  au  frôlement  ombreux,       

Du  néant  de  la  mort  de  nos  brasiers  lassée.    

 

Au-delà  de  sa  Faux  une  aventure  espère,

De nouvelles amours dont nous serons les stars,   

Sous  un  autre  soleil  transcendé  d’avatars,

Qui nous prêteront corps tout comme naguère. 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.    

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RECIFS & SABLIER

 

L’horizon de tempêtes lourd de nuages en pleurs,

Crève  les   meurtrissures  nées  avec  le  drakkar,

D’une enfance blessée rompue dans les malheurs,

De barbaries portées sur le corps au moindre écart.

 

Fraîcheur  de  la  puberté humiliée par les coups,

Décochés  par  le  hasard  des  haines  parentales,

Sur la gosse symptôme, témoin gênante pour beaucoup,

De leurs profondes rancoeurs  et désunion fatale.

 

Magie  noire  des  chagrins  conduit  au  mariage,

D’un lourd roman reproduit dans le choix de l’inconnu,

Doux et pur d’apparence qui détruit dans ses rages,

                                                   Femme et enfants malmenés sur le terrain bien connu                                                                             ………..des violences psychologiques

 

Combats des passés sombres, de l’au-delà du futur,

Morne, le temps s’égrène en chapelets indigents,

D’un  amour  chimérique,  triste  caricature,

De  rêves  romantiques  à  l’idéal   exigeant.

 

Et  coule  le  sablier  des  instants  inexorables,

Accompagnant le  déclin de veilles sans avenir,

Pour l’histoire qui s’éteint sur des rives de sables,

Jaunis par  l’existence  de  pénibles  souvenirs.

 

Les  vagues  d’amertume  s’éclatent  douloureuses,

En pleurant sur les récifs de désespoirs clandestins,

Dissimulés  dans  le  cœur  de  fièvres  dévoreuses,

De  sagace  conscience  vide  du  feu  des  instincts

……. Morts !

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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CALVAIRE.

 

 

La douleur muette d’un corps en souffrances,

Murmure dans  les  yeux  l’intensité  du  mal,

Qui  ronge  et  le  détruit,  peine l’endurance,

Mais se tait dans les mots d’un état fantomal.

 

Murmure dans les yeux l’intensité du mal,

Quotidiens  ignorés  qui  éveillent les nuits,

De sueurs cauchemars, calvaire au maximal,

Inondant les chairs quand sonnent les minuits.

 

Quotidiens ignorés  qui  éveillent les nuits,

Le  silence  se  tait  pour  ne  pas  accabler,

Le rire des autres goûtant aux joies des fruits,

Cédés  par  la  vie le temps de les dribbler*.

 

Le  silence  se  tait  pour  ne  pas  accabler,

Les autres supplices blottis dans les chambres,

Réfugiés dans l’espoir  de saluts à combler,

Pour un autre destin passé l’antichambre

                                                                     ………………….du trépas.

 

Les autres supplices blottis dans les chambres,

Répondant  à  l’écho  de  douleurs  secrètes,

Massées dans l’esprit se lovant dans les membres,

Amaigris  par  l’enfer  d’épreuves  discrètes.

 

Répondant  à  l’écho de douleurs secrètes,

L’ambulance  hurle  la mort  qu’elle éloigne.

Les hivers défilent dans le cœur qui s’arrête,

Fatigué  de glisser sur les mâts de Cocagne .

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

La douleur muette d’un corps en souffrances, Murmure dans les yeux l’intensité du mal, Quotidiens ignorés qui éveillent les nuits.

Le silence se tait pour ne pas  accabler,  Les autres supplices blottis dans les chambres.

Répondant à l’écho de douleurs secrètes, L’ambulance hurle la mort qu’elle éloigne.

 

 

 

 

*DRIBBLER : De l'anglais dribble (« couler goutte à goutte ») et terme de football.

 

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FARNIENTE.

 

En cet été

L’ anxiété

Reste dehors,

Aucune union,

Désillusion,

Mon bouton-d’or.

 

Farniente, les vacances, trente jours de repos,

Farniente, les vacances, auront le dernier mot.

 

Fauteuil profond

Pour un  bouffon

Cherchant toujours,

Sans  un  effort,

Pour son confort,

Un  abat-jour.

 

Ma paresse

De l’ivresse

Sensuelle,

Veut s’éclairer

De  ta  beauté

Rituelle.

 

Et tu tournes

Et  retournes

Mes silences,

Suscite en moi,

Troublants émois,

L’indolence.

 

Comme un flambeur,

Un fin  tombeur

Sur la piste,

Epicurien,

Chaste icarien,

Je résiste.

 

Farniente, les vacances, trente jours de repos,

Farniente, les vacances, auront le dernier mot.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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RIGOLOMANIA.

 

 

Tout un geyser de gouttes  amusées d’un plaisir,

Ou  bien  d’amères  larmes  jaillies avec  passion,

La  rigolomania,   raille  un  gai  ou  noir  désir,

Pour  éclater  hilare  de  joie  ou  d ’expiation.

 

Rire  savant  il  coince  la  gorge  de  l’érudit,

Ou s’aspire haletant d’un bonheur qui trottine,

Comme une poule glousse, ses cots cots d’avant-midis,

Les  joyeux  enthousiasmes d’allégresse  enfantine.

 

Inextinguible  il  roule  des  notes  de  do  à  si,

Pour mordre sarcastique, ricanant son acerbe,

Tonnant de joie il trinque, boit du bon sang cramoisi,

Pivoine  le  timide  de  son  amour  en  herbe.

 

Discret  il  se  ravale,  ou  tempête  vulgaire,

Conspuant il  exclame, manifeste les  émois,

Applaudit à la fougue  et court le va-t-en-guerre,

Coupe de cocktails  joyeux  il  rigole excusez-moi.

 

En boomerang il revient, trébuche ou bien hoquette,

Perfore  les  oreilles,  fracasse  le  silence,

Rubicond, son air jovial pouffe sous la jaquette,

D’un  guilleret amusé  par une flatulence.

 

Plis des yeux en pattes d’oie  il dansotte du ventre,

Rebondit  sur  les  joues,  atterrit  dans  le  monde,

Volcan  de  l’éclatement  le  rire  est  l’épicentre,

D’amples réjouissances  ou de peines immondes.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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