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Publications de claudine quertinmont (148)

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La jungle des sans colliers.

L’automne s’est enroulé, dans un manteau de feuilles,

Vaincu par la froidure d’un  hiver insensible,

Qui étend sa rudesse à tous les portefeuilles,

Vidés de  leur contenu par le gel impassible.

 

Dans un manteau de feuilles, sous des bouquets de branches,

Les animaux  sommeillent, pour  survivre  à l’hiver,

Des sans-abris grelottants, sous une cape blanche,

Moribonds qui ne feront pas, la Une des faits divers.

 

Sous des bouquets de branches, glacés des morsures du vent,

Les regards  grésillés  s’éteindront  dans  la  mort,

Du froid de leurs entrailles, malheureux morts-vivants,

Rejetés dans le combat des  exclus, sans remord.

 

Glacés des morsures du vent, les bois sont en dormance,

Tandis que dans les villes, par des rafales  givrées,

Humblement, les mains mendient une  maigre becquetance,

Espérant de la compassion, pour leur vie désœuvrée.

 

Les bois sont en dormance, dans la jungle des sans collier.

 Etendus  sur les bancs publics, ou errants dans  le brouillard,

Les délogés de l’hiver cherchent des lieux hospitaliers,

Pauvres en abondance, pour les miséreux guignards.

 

Dans la jungle des sans-colliers, les relents des égouts,

Couvrent les fumets exquis, des ripailles voisines,

Au cœur de l’indigence, qui ronge les pousse-cailloux, (*)

Abonnés aux poubelles, près des arrière-cuisines.

 

L’automne s’est enroulé, dans un manteau de feuilles, sous des bouquets de branches.

Glacés des morsures du vent, les bois sont en dormance, dans la jungle des sans-colliers aux relents d’égouts. 

*pousse-cailloux : (vieux) Celui qui marche beaucoup à pied. 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Ephélides d’automne.

                                      

 

 

 

L’été a pris des humeurs de marmottes flapies.

Accablé de  la lumière d’un  astre  torride,

Il s’enfuit vers d’autres lieux, très loin de sa pépie,

Laissant place à une arrière-saison  aride,

 

….…. Dans un spectacle de soleil rasant.

 

Les feuilles de l’automne ont soupiré leurs plaintes,

Et tombent en soleil rougeoyant panaché de brûlures,

Sous les sanglots affolés du vent et de ses complaintes,

Dans une  divagation de cheval  fou  prend l’allure.

 

Le sol ambré d’éphélides d’une morne vieillesse,

Se mêle à  la  magie  des  turbans d’Aladin,

Dont l'éclat des couleurs entoure de richesses,

Potirons, citrouilles, marrons et pommes de pin.

 

Les soirs de Saint-Nicolas rougissent les nuages,

De la cuisson des bonbons et cougnoles mordorées,

Mélangés aux jouets pour enfants de tout âge,

Ravis de recevoir les présents d’une enfance choyée.

 

La nuit masque les sentiers mystérieux des sous-bois,

Des traces de farfadets se faufilant dans l’ombre,

Parmi les mânes furtifs de l’automne aux  abois,

Qui s’abandonne à l’hiver embrumé, froid et sombre,

 

……. dans une vision de soleil éteint.

 

 

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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Rêveries d’une poupée.

 

Dans le salon d’une gloriette,

Se trouve assis, dans un vieux fauteuil,

Un fantoche, nez en trompette.

Agréable, il fait bon accueil.

 

Ses oreilles, de beauté elfiques,

Étirent son doux sourire,

D’esprit des airs bénéfiques,

Jouet parfait, né pour conduire.

 

Fardé gracieux des ballets d’antan,

Poudre de rose, ses joues rayonnent,

Sur sa tête, un bonnet amusant,

Et par-dessus, une couronne.

 

De grands yeux bleus, cernés de lumière,

Comme un ruisseau, couché au soleil,

Depuis son lit, de nobles pierres,

Il est roitelet, sans nul autre pareil.

 

De son sceptre rempli de joyaux,

Des salves de lueurs vermeilles,

Jouent du clinquant des strass royaux,

De ses rubans, couleur groseille.

 

Ses longs bas blancs, ses chaussons pointus,

Rythment le pas de ses chimères,

Sur les traînées d’un cirrus de glace vêtu,

Pose ses empreintes éphémères.

 

Avec ses sujets, conciliabule,

Puis grelotte de la gaîté des ors,

Il s’esclaffe, tintinnabule,

Les timbres mêlés de ses grelots d’or.

 

Las, assoupi dans le sommeil des rêves,

Fredaine aux vents des amours badinées,

Tout n’est qu’illusion, attrape-rêves,

Aux portails des futurs passés de nos poupées.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Chorégraphie volage.

 

Sur la comète des mots badins, la chorégraphie volage,

Flotte dans les airs comme un oiseau géant.

 

Crinière en feu des étoiles,  elle danse en sabrant le vent,

Dans la géode brûlante des grands yeux bruns encanaillés,

De ses futurs amants.

 

Comme un bouchon de champagne, qui expire au cri du soleil,

Ses ballets, bulles de rêves,  enrobés d’espièglerie,

S’éclatent au réveil.

 

Cortège des mots insensés  par l’ivresse délirante,

Sur l’arabesque vaporeuse, des jupons en gaze rose,

Elle glisse chavirante.

 

Baladine des étoiles  sur des scènes glorieuses,

Elle meurt en pauvre cygne, et renaît en oiseau de feu,

Aux flammes plumeuses.

 

Elle flotte dans les airs  comme un oiseau géant,

Et rampe sur la terre tel un vermisseau luisant,

 

Sur la comète des mots badins, la chorégraphie volage.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Le prince du temps.

 

Une fleur joyeuse chante au gai printemps,

Sa  joie de revivre  dans l’eau pure et rose,

Sous un soleil rieur caché bien trop longtemps.

 

Au chaud dans les caisses  des  orangeries,

Les navels* dansent  leurs futurs  carnavals,

En s’éclatant d’avance de bruits et singeries.

 

Carrousel de rocailles, les bergénias roses,

Colorent  la terre  pour la joie des savetiers,

Qui  tannent  le cuir  sans mesure  ni prose.

 

Les sourires brillent sur le toit des maisons,

Les  réjouissances  de  carême-prenant,

Ont balayés enfin les tourments de l’horizon.

 

Jouvence des amours le prince du temps vient,

Adoucir  le  réveil  des  marmottes  frileuses,

Par son show arc-en-ciel de l’univers  disneyen.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

 

 

*Navel : variété d'orange à fruit secondaire interne

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Au quinze de la rue.

 

Au quinze de la rue vit une poétesse,

Au quinze de la rue vit une inconnue.

 

Elle s’endort, dans la vallée de la lune,

Et  s’éveille,  dans la vallée de la Mort.

Elle vole,  entre les roches des dunes,

Elle glisse,  devient un puissant cador.    

 

Rêves griffés, dans les nuits de violences,

Rêves  bercés, des  nuits de  félicités,

Elle  plonge,  découvre l’ambivalence,    

Elle effleure, s’éloigne de l’ambigüité.

 

Monde  proche  du mont Olympe  enflammé,  

Monde étranger couvert de poussières d’or,     

Elle glane des moments de bonheurs parfumés,

Elle étale des fleurs écloses en thermidor.

 

Au quinze de la rue vit  une  amazone,

Au quinze de la rue, dans la jungle perdue.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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Le glouton édenté.

 

Son doux regard baissé, il pense au mauvais coup,

Qui  le  fait  conquérant,  par  la  faim  empressé,

Triompher des  ennuis, sans  se  rompre  le  cou.

Son doux regard baissé, il pense au mauvais coup,

De  sa  nuit  prochaine,  aux  espoirs  caressés,

Fumet  des  saucisses  à  ravir sans  se  blesser.

Son doux regard baissé, il pense au mauvais coup,

Qui  le  fait  conquérant  par  la  faim  empressé.

 

Pendues  pour  sécher  elles  narguent  le  chat,

Du haut de la poutre  aux crochets des saveurs, 

L’heure  d’oser  est  là,  d’aller  cahin  cha-cha.

Pendues pour  sécher  elles  narguent  le  chat,

Glouton  de  nature  au  sourire  baveur,

Édenté sans doute,  mais toujours voleur.

Pendues pour sécher  elles  narguent le  chat,

Du haut de la poutre  aux crochets des saveurs. 

 

Sept des douze goinfrées,  festin  de  rois poilus,

Son  bedon  l’a  trahi  dès  le  matin  levé,

Auprès de  ses maîtres  au  regard huberlu.

Prince est le nom charmant de ce minet goulu,

Sauvé d’un accident  dont il  faillit  crever.

Prudemment aujourd’hui, minou s’est  atchavé.

Sept des douze goinfrées,  festin  de  rois  poilus,

Son  bedon  l’a  trahi  dès  le  matin  levé.

 

                                                                        Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

Coucou, Prince c’est moi. Tirant toujours la langue de ma mâchoire brisée à cause de mon appétit ……. pour un hérisson et de ma fuite d’alors contre un mur, la gorge pleine de piquants.

 

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S’atchaver : (Argot) se tirer,  s'en aller.     Wiktionnaire.

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Un agneau vient de naître.

Un agneau vient de naître,

Dans  une  prairie  d’avril,

Aux couleurs renaissance,

Avant de  disparaître,

Sacrifié au feu du gril,

Brûlant son innocence.

 

Un  agneau  triste a  vécu,

Ce  que  dure  les  roses,

Pour embaumer nos fêtes,

Du  fumet  des  vaincus,

Et nourrir les psychoses,

De mal bouffe en brochettes.

 

Un agneau vient de naître,

Un  agneau  triste  a vécu,

Mort, pour la Vie sanguinaire....... sinistrose.

 

QUERTINMONT Claudine D’ANDERLUES.

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NORMAL-PARANORMAL (SUITE N°9)

L'étrange se situe à tous les niveaux et joue aux surprises qui font peur ou vous laisse "froid".

Au lit dès 21 heures, la nuit promettait de ne pas être paisible : trop de choses en tête et j'avais étonnamment froid,  un de ces froids qui ne vous laissent pas d'espoir de vous réchauffer avant un bon moment.   Vers 22 heures, je décidais donc de me lever, afin de me préparer une tasse de chocolat chaud, pour me détendre et me réchauffer.

La journée avait été ensoleillée et m'avait permit de porter une tunique, plutôt qu'un pull, pour aller faire mes courses.  Décidée à la porter le lendemain dans ma maison bien chauffée, j'avais laissé cette dernière sur un cintre suspendu à la clenche de la porte du hall de nuit.

Comme d'habitude, dans ces cas là, je me promenais dans ce petit hall, tout en sirotant ma boisson.  Mais ce soir là, je me calais contre le chambranle de la porte de la cuisine pour regarder ma tunique qui bougeait.  Non pas seulement le tissu qui aurait pu être légèrement animé par mon seul passage, mais toute entière mue par le cintre qui remuait les épaules et de droite et de gauche et encore et encore, comme si une main le manipulait. Ma tunique s'était transformée en marionnette sans ficelle visible. Loin de me réchauffer, une vague de froid planait autour de moi. 

Intriguée, j'allais vérifier si les autres portes étaient bien fermées et si les boudins étaient à leur place au bas de celles-ci.  Tout allait bien.  Le chauffage fonctionnait, la température du reste de la maison était agréable, sauf là, à cet endroit précis.  Pas de fenêtre, pour expliquer un éventuel tirant d'air.... et la tunique continuait à se trémousser.  J'enfilais mon gilet.  J'avais de plus en plus froid, malgré le chocolat, chaud mais pas brûlant, que je continuais à boire à nouveau adossée contre le chambranle.   Je n'avais certes pas envie d'applaudir au spectacle, mais je n'avais pas peur non plus face à cette pantomime inexpliquée.  Chocolat à bonne température, je ne soufflais pas sur ma tasse, tout paraissait en ordre côté fermeture des portes, le chauffage fonctionnait bien, alors quoi ?

Sans ralentir, la "danse" se termina tout à coup.  Je restais encore un petit moment au même endroit, puis, indécise, je terminais ma tasse et regagnais ma chambre.  Après m'être enfin réchauffée, grâce à un chauffage électrique d'appoint posé dans cette dernière, je me remis au lit.

J'avais déjà beaucoup de choses en tête, avant de me relever, une autre s'était ajoutée à la liste.  Je finis quand même par m'endormir.

Le lendemain matin, la tunique inerte était toujours à sa place ainsi que ma tasse de chocolat vidée  la veille et posée sur le plan de travail de la cuisine.

Fiction ou réalité ? A vous de décider.  J'ai toujours froid dans mes idées, concernant ce sujet.  J'ai rangé depuis ma tunique et mes questions dans mon tiroir aux souvenirs étranges.

Claudine QUERTINMONT D'ANDERLUES.

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Le souffle des fées Printemps.

Au  souffle  des  fées  se  mêle  l’haleine,

De folles licornes gambadant dans les bois,

Pour fêter le printemps caché dans la plaine,

Jusqu’au lever du jour aux hôtes des sous-bois.

 

Avec  des  papillons  colorés  de  soleil,

Il fait farce de pluie, de grêle ou bien neigeote,

Pour taquiner les elfes  tirées de  leur sommeil,

Avant l’heure où sonne l’appel de la bougeotte.  

 

Facétieux  les  lutins  font  des cabrioles,

Pour ouvrir le chemin au prince de l’espoir,

Qui  s’avance,  royal,  escorté  de  lucioles,

Pour répandre la joie dans les nids et boudoirs.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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Normal-paranormal (suite n°8)

Mars 1974.  La journée est fraîche et sans gaîté.  Je viens de rentrer d’avoir été  conduire les enfants à l’école.

Toute de noir vêtue, pour la disparition de mon père, le silence de la maison n’incite pas au rire.  Lui qui était farceur à sa manière, n’aurait sans doute pas ri au sein de cette ambiance.  J’ai froid et décide de me faire une tasse de café pour me réchauffer le cœur et le moral : au moins, l’odeur d’un bon café amènera un peu de rose dans ma vie, la Vie, que je considère absurde jusqu’alors.

Mes idées sont loin d’être gaies et je cherche un moyen de les diriger vers des ailleurs que j’aurais préféré, mais rien n’accroche vraiment, si ce n’est l’idée de tenter de faire bouger les objets selon ma volonté, ainsi que je l’’ai déjà tenté plus tôt, sans succès.

Le café est prêt.  Je m’en sers une tasse et j’essaye de m’y réchauffer les mains.

Et si j’essayais de la faire bouger ? Je la lâche, et je me concentre jusqu’à en avoir mal l’esprit.

Rien ne se passe, mais ce jour-là, pourquoi ? Je suis bien décidée à obtenir un résultat et j’insiste, insiste encore….. et tout à coup, sous mes yeux effarés, la tasse s’ébranle et fait un demi-tour sur elle-même.  L’oreille qui se trouvait dirigée vers la droite finit sa petite course à gauche, en passant devant moi.

Stupéfaite et immobile, le temps d’une idée, je recule brusquement de la table.  La chaise sur laquelle j’’étais assise tombe dans le bruit que l’on suppose et je considère la tasse avec « crainte » et étonnement. 

J’ai réussi, ce que je tentais de faire depuis des années….. et j’ai peur !

Fiction ou réalité ?  A vous de décider.  Selon mon époux, un coussin d’air chaud sous la tasse l’a faite pivoter …. Justement le jour où, idées noires, j’étais décidée à obtenir un résultat.

Selon une personne, « versée » dans ce genre de phénomène, ce n’est pas moi qui y suis parvenue, mais mon père qui m’a fait une farce !

Que de fois n’ai-je réessayé sans succès depuis lors… bloquée par la crainte de réussir ! ?

 

QUERTINMONT Claudine D’ANDERLUES.

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Sur la terre des Dieux.

Le miel d’or de mon cœur coule sur tes lèvres,

Sucrées  de  tes  mots  couverts de tendresse,

Qui  parlent  de passion  dédiée  à  l’orfèvre,

Qui  t’a  ciselée  douce  centauresse.

 

Sur la terre des Dieux dans l’Eden aux amours,

Tu  rejoins  ton  centaure  à  l’abri  des regards,

Au  son  d’une  aubade  chantée  avec humour,

Par  la  vénération  d’un  habile  vieillard.

 

Unis  sur  un  marbre  taillé  dans  le  passé,

Qui galopait aux feux de mes soleils couchants,

Sur  le  fil  d’une étoile aux  éclats angoissés,

Rassurés dans le soir par maints écrits  touchants.

 

Mythologie  flottant  sur  les  nuages  bleus,

Du  salon  antique  de grand-père et mamy,

Au papier peint rêveur couvert de  gorgebleues,

Qui tissaient mes songes perdus dans leurs nuits.

 

Le miel d’or de mon cœur coulait sur tes lèvres,

 

 

 

 Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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Les Editions masquées.

 

Le masque a pris la plume pour écrire aux carnavals,

L’œil  percé  d’écriture  surgie  d’un  autre  monde,

Où  l’on  tue  les  énigmes  à  la  fin  du  festival.

Le masque  a pris la plume pour écrire aux carnavals,

Et  venger  le  martyre  de  l’enfant  moribonde,

Succombant sous le talent des traits de la faconde,

Le masque  a pris la plume pour écrire aux carnavals,

L’œil  percé  d’écriture  surgie  d’un  autre monde.

 

La plume  s’est   faite  épée, a  saigné  furibonde,

De  mots  d’un  coupe-gorge,  exécuté  son  rival,

Dans le sang de ses écrits, à sa façon immonde,

La  plume  s’est  faite  épée, a saigné  furibonde.

Sous un vil déguisement s’est enfuie sur son cheval,

Pour glisser dans le jaune et noir du salon médiéval,

La plume s’est  faite épée, a  saigné  furibonde,

De  mots  d’un coupe-gorge, exécuté  son  rival.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES

Je ne suis pas coupable

 

Un partenariat

Arts

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Lettres

 

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HUILE  SUR TOILE 100 X  81  

 

Un pied dans  « feu » coffre aux souvenirs.

 

Condamnée à  croquer  la  pomme  jusqu’à  la  fin  de  l’éternité,

La femme enfant joue à la poupée qu’elle recèle dans ses secrets,

Tombe des souvenirs écorchés dans laquelle nul ne peut fouiner.

 

Les câlins d’antan brisent toujours, les jolis minois romantiques,

En  passant du  trois D  virtuel  aux  baigneuses  en  porcelaine,

Qui  font  trempette acrobatique dans une émission aquatique.

 

Vite  relégués  aux oubliettes,  les  jouets  vont  à  la  poubelle,  

Plus guère question de sentiments, de ménagements conservateurs,

Le  coffre  à  jouets à fait  place pour l’ogre du camion-poubelle.

 

Croquez Eve, croquez la pomme, vous serez toujours maman-enfant,

L’homme  à  son  tour  lessivera,  récurera  les  casseroles,

Lavant plus vierge que la neige, au pistolet laser triomphant.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

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Braises huile 30x60 

Braises huile 30x60  huile d’Andrée HIAR

 

Boum ! Quand le p’tit cône fait boum !

 

le cœur de la terre est en fureur et éclate sa lave rouge sang, qui s’écoule purifiant tout sur son passage destructeur et régénérateur d’une Vie nouvelle à venir.

Rouge colère, rouge rancœur, rouge brûlure, rouge de fougue, elle transporte la passion de son appétit de saccager les natures étranges, sous la menace de son magma en fusion.

Rouge enflammé, couleur du sang que font couler les despotes, les Nérons à la harpe et les anges noirs qui brûlent la liberté au nom de leur Art autocrate.

Geyser sans but, inconscient, führer stupide.  Cheminées du feu de l’enfer qui  embrase les mots qui refroidissent en durcissant. M’avez-vous reconnu, caché dans ce brasier ?  Je suis le petit cône qui fume en paix son panache, jusqu’à l’explosion brutale du chef du centre de la terre : le Diable.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES

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NORMAL, PARA-NORMAL (suite n°7)

Une soirée banale, tranquille comme toutes les autres commence avec la routine TV.  Le souper était bon, nous sommes repus : il n’y a plus qu’à se laisser bercer au fil des images décidées par les décideurs des programmes et par mon mari.

Ainsi que je l’ai déjà dit plus tôt, j’ai pris une pause carrière comme on prend une farce : le 1er avril 1992.  Pause carrière fatigante si l’on considère que c’était pour ouvrir une boutique de prêt à porter féminin. Nous sommes loin dans l’année maintenant ou au début de l’autre : le temps m’échappe.

Assise confortablement dans mon fauteuil, une impression de malaise me saisit tout à coup, assez flagrante que pour mon mari le remarque.

Il me demande évidemment ce qui se passe.  Je n’ai pas de réponse précise : je ne sais pas lui dis-je, je sens de la violence autour de la boutique.  Est-ce le ton de ma voix, ou mon expression, mon mari me propose d’aller voir, afin de me rassurer.  Je lui fais signe de se taire d’un signe de la main et je me concentre sur ma boutique « afin de chasser le mal dont je sens la présence ».

Alors, insiste mon mari.  « ça va, c’est passé lui répondis-je après un court instant ».

La soirée se passe bien : je ne ressens plus rien d’étrange, seule une hâte de savoir ce qui m’a troublée me vient parfois à l’esprit.

Le lendemain, comme tous les autres jours, préparatifs et départ pour la ville.  Arrivée sur place : surprise !

Ma petite vitrine publicitaire située face à la porte d’entrée avait été saccagée.  Les vandales avaient cependant eu la délicatesse d’ouvrir les vitres coulissantes, avant de déchirer tout ce qui se trouvait à l’intérieur.

Fiction ou réalité ? A vous de décider.  Renseignements pris, à l’heure où j’éprouvais ce sentiment de malaise inquiet, une bande de « hooligans » déferlait dans l’avenue, après avoir assisté à un match trop arrosé, au stade tout proche.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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SURPRISES D’AUTOMNE.

 

Déjà loin derrière nous, l’été de la Saint-Martin,

Nous a offert du soleil, des beautés lumineuses,

Températures douces  d’un été du Nord indien.

 

Les bois  se  sont colorés,  pour des  marches flâneuses,

Et  faire craquer les  feuilles en temps parfois incertains,

De  nuages  gris  de  pluie  qui  font  fuir  les  matineuses.

 

Automne neigeux ou venteux en des lieux inopportuns,

Il  surprend  le  programme  des  belles  lambineuses,

Chaussées  pour  la  ville  et  non  pour traîner patins.      

 

Déjà loin derrière nous,  l’été de la Saint-Martin,

Nous a offert du soleil,  des beautés lumineuses,

Températures douces  d’un  été  du Nord indien,

Avant d’ouvrir les portes, à l’hiver son blanc cousin.

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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FUREUR DE VIVRE.

 

Fureur de  vivre,

Sans savoir-vivre,

Jusqu’à l’ivresse.

Rage   de  chérir,

Jusqu’en démourir,

Sous tes caresses.

 

Fureur  de  vivre,

Mort qui délivre,

Du cancer rongeur,

Masque de tabac,

Dort sur le grabat,

D’un rouleau piégeur.

 

Fureur de  vivre,

Vouloir  survivre,

Dans tes désarrois,

Fumée du cercueil,

Tue avant le deuil,

De l’Ankou au charroi.

 

Fureur  de  vivre,

Fièvre de t’aimer,

Nicotine  camé,

Tes clous brûleront,

Jusqu’à l’abandon,

Du grand feu pâmé.

 

Fureur de vivre et d’en mourir……..

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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Un an déjà.

Je dédie ce poème au fondateur de notre réseau, monsieur Robert Paul, ainsi qu'à tous ses membres.

 

Un  an  déjà  est  filé  sans  souci  de  sa  traîne,

Radieux ou morose selon les saisons et les chocs,

Du cœur ou des consciences et de leurs entrechocs,

Qui laissent joies, supplices, douleurs qui vous gangrènent.

 

Un  an  déjà  est  filé  sans  souci  de  sa  traîne,

Constellée d’enchantements blancs ou noirs, roses ou gris,

De  rêves  réalisés  ou  brisés  ventre-saint-gris,

Par la fée Carabosse ou la bonne fée marraine.

 

Un  an  déjà  est  filé  sans  souci  de  sa  traîne,

Miroitant  sous  les  lampions  de  décembre  illuminé,

Du  faste   des  repas  pour  la  nouvelle année,

Précédée du doux Noël qui conduit  aux étrennes,

Un  an  déjà  est  filé  sans  souci  de  sa  traîne.

Joyeux Noël et bonne année 2014.  Que celle-ci soit meilleure que celle qui nous quitte et réalise nos vœux, grands et petits.  Amicalement,  Claudine.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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NORMAL-PARA-NORMAL (6)

Je suis dans la brume d’un rêve…… je crois ! Mon corps est dans mon lit, je le sens et l’instant suivant, juste une fraction de seconde, je me retrouve dans mon bureau de façon éthérée, si je puis dire et je me tiens près de la porte d’entrée, regardant à l’intérieur.

Pas de cordon gazeux qui s’est déroulé, comme dans un phénomène de voyage astral, ou alors ce fut tellement rapide que je ne me suis aperçue de rien : j’étais ici, en train de dormir, maintenant je suis là dans la pénombre en train de regarder le chef de sécurité fouiller mon bureau.  Il y va à son aise : déplace ceci, replace cela sans avoir l’air de chercher quelque chose ; en fait, on dirait qu’il passe sa curiosité.

Personnage excentrique, ce ne serait pas étrange de sa part de se trouver sur les lieux : il l’a déjà fait pour l’ensemble du bâtiment, déguisé en para-commando.  Il voulait surprendre des visiteurs nocturnes aperçus un soir grâce à leur lampe de poche, qui se déplaçait dans le noir.  Vous vous imaginez, votre journée de travail terminée, vous voyez surgir un  militaire grimé qui voulait s’assurer de l’effet qu’il provoquerait la nuit !  Heureusement, la plupart des membres du personnel était parti. Pour moi ce fut raté : seul lui pouvait avoir recours à ce genre de carnaval…. chez les handicapés.

Je suis donc dans mon bureau en train de surveiller ce qu’il fait.  Il ne me vient pas à l’idée de l’effrayer et cependant, tout à coup, il paraît moins à l’aise, se met à regarder autour de lui comme si il sentait une présence et puis soudain, il sort, referme la porte à clé……. Et je me retrouve dans mon lit en train de poursuivre ma nuit si bien commencée.

Le lendemain matin, je raconte mon rêve à mon époux qui me répond : «  pas étonnant que tu sois fatiguée le matin, si tu te mets à voyager de la nuit ».

Préparatifs terminés pour la famille, je me rends au travail.  Arrivée sur place : surprise ! La sécurité ne se trouve plus dans le trou de la serrure, mais sur le sol, à l’intérieur, à une distance qui équivaudrait à une poussée brutale depuis l’extérieur, après l’avoir mise dans le bon axe.  Sur mon bureau, des papiers déplacés.

Fiction ou réalité ? A vous de décider.  Ce jour-là, mon visiteur nocturne paraissait préoccupé lorsqu’il me serra la main pour le bonjour matinal et que je lui racontai mon rêve étrange, sans le nommer.  En me regardant, on aurait dit qu’il voyait un fantôme.

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

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