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Publications de Caroline (Sophie) Megglé (12)

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En Pays Touareg, Conte "Un Ami"

Extrait du livre "Un Ami contes et paroles nomades en pays Touareg" 

écrit par Caroline-Sophie Megglé

"La lune s’est levée derrière un buisson, une ombre s’est faufilée, bête ou génie ?"

"Nos discussions avec les Touaregs, les Kel Tamasheq, s’ouvrent toujours par de courtes phrases : aphorisme, devinette ou tangâlt, (Comme ci-dessus) *1

Ce premier conte m'a été transmis en français par Micha, le cousin de Martine, notre guide Touareg, au tout début de notre voyage. Micha, comme tous les Touaregs, parle la tamasheq, mais aussi le français et l'arabe. J'ai adapté ce conte à mon retour en France ; il met en scène un homme pauvre, qui, face à des génies féeriques ou malfaisants, sait utiliser le génie de sa vie...

L'homme pauvre et la pastèque

C'est l’histoire d’un homme pauvre, qui un jour trouve une pastèque.

Il la partage en deux, en mange une moitié et fait sécher l'autre moitié pour le troc,

tout en réservant quelques graines... pour subsister jusqu'à la saison nouvelle...

Un autre jour il rencontre une caravane prête au départ.

Un âne trop vieux ne peut partir.

Alors en échange de la pastèque séchée les caravaniers lui donnent l’âne.

Puis, l’homme veut se marier.

Comme il possède un âne et quelques « malins » pour la dote,

il trouve une femme.

La femme elle possède des chèvres alors ils font du fromage.

Avec les graines réservées l’homme cultive des pastèques… Avec sa femme...

Il mange une moitié de pastèque et fait sécher l’autre moitié pour le troc.

Ils ont alors : du lait, du fromage et des pastèques…

Et aussi, des chèvres et un âne.

Passent des voyageurs

L’homme demande à échanger ses pastèques séchées contre n’importe quoi pouvant être utile à son couple : des céréales, du thé, du sucre...

Le troc se fait. Le temps passe…

Le couple nomadise aux grès des pâturages avec les chèvres et l’âne.

Ainsi ils arrivent dans une ville ;

Ils se rendent au marché pour échanger des pastèques séchées...

Contre un chat que personne ne veut !

Un chat !

Que faire d'un chat si ce n'est être attentif !

Attentif à son sourire par exemple !

À sa gourmandise ! À son instinct de félin....

Pour connaître la suite du conte, et soutenir les auteurs et éditeurs indépendants commander le livre chez mes éditrices : 5 Sens Éditions à Genève. Merci

Pour commader le livre chez mes éditrices suivre ce lien.

1Pour la compréhension des mots en italiques voir le glossaire en fin d'ouvrage

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8 Mars journée internationale des femmes... Une parmi tant d'autres.

Une des images de mon livre écrit suite à mes deux voyages au Nord du Niger :

"Un Ami, contes et paroles nomades en pays Touareg"

est édité par "5 Sens Éditions", à Genève,

il fait suite à ces rencontres amicales.

Il est à commander dans toutes bonnes librairies !

N'hésitez pas à soutenir les auteures indépendantes

ainsi que les

Éditrices indépendantes !

Merci

5 Sens Editions Un Ami...

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INTRODUCTION
Le 19 avril 1945, alors qu’il vient d’être rapatrié du camp d’extermination de Nordhausen, Henri Megglé dicte ce qu’ont été ses dix-huit mois de déportation dans les camps de Buchenwald, Dora/Mittelbau, et Nordhausen.
Déportation précédée par son arrestation à Vichy en juillet 1943, par son emprisonnement dans la prison de Montluc à Lyon, et par son transfert dans le camp de transit de Compiègne.
« Cette note, composée de 23 feuillets, est le récit pris en sténotypie, de Henri MEGGLÉ, âgé de 27 ans, arrêté par la Gestapo à Vichy en juillet 1943, expédié en décembre à Compiègne, puis après une quinzaine de jours, à Buchen-wald. (…)
Au moment de son arrestation Henri MEGGLÉ faisait partie de l’organisation M.U.R. (Mouvements Unis de la Résistance) où il travaillait sous la direction de Jean PRONTEAU “Groupe Cévennes”.
Son récit a été recueilli le lendemain de son arrivée au Bourget par avion, alors qu’il est couché et dans l’incapacité absolue de circuler.
Son poids actuel est de 38 kg, son poids normal est de 79 kg.
Nous croyons savoir qu’Henri Megglé est le premier ré-sistant effectif à être arrivé au Bourget, de la région de Weimar »
(Note transmise par Stéphane Simon avec le texte de Saint-Tropez)

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"... Simone, elle est la fille de Marie Haillecourt  et de Marcel Seytres ; Elle, est la seconde, une petite sœur est morte huit mois avant sa naissance à elle le 14 mars 1924. Simone est têtue, frondeuse, souvent en opposition avec ses parents... À 17 ans, son père, pour tenter de la dissuader du mariage qui se profile à l’horizon avec Hervé Dumas, l'envoie dans une prison dorée : un studio à Monaco... Simone est fière, orgueilleuse, mais plastronner ne suffit pas... Elle épouse Hervé Dumas à Marseille en 1942 ; Monte à Paris en 1948, rencontre Didi (Henri Megglé) rue de Tournon... La personnalité de Simone Seytres est à l'origine de mon récit...

Extraits :

« Noël 1960 est fêté chez ma grand mère paternel, rue de Tournon, à Paris, dans cette grande maison bourgeoise, réunissant oncles tantes cousins et cousines. Le grand père Armand est mort en Mai 1959. C'est une fête de famille, la dernière, ma grand-mère meurt le 16 Février 1961.

Je me souviens avoir reçu en cadeau un louis d'or, que j'ai perdu le jour même ; dans mon souvenir j'en été très honteuse ; après l'avoir cherché vainement dans tout l'appartement, qui était fort grand avec un plancher en bois ciré, je me suis réfugiée près de la Fiancée du Nil, le moulage d'une statut originale, réalisée par le sculpteure égyptien Mahmoud MOUKTAR.  Le moulage en plâtre de la fiancée du Nil réalisé en 1929, et exposée pour l'ouverture du Musée du même nom inauguré au Caire le 27 Mars 1952, a été offert à mon Grand-père, alors qu'il habitait encore en Égypte. J'étais en amour devant cette femme si harmonieuse et douce, grande comme une vraie femme, à-genoux en bordure du Nil, couronnée d'une tête de faucon. Mon Père a hérité de cette statut, puis ce fut moi à mon grand bonheur.

"...Mes grands-parents, leurs parents, ont vécus longtemps en Égypte. Mon grand père a été naturalisé français au début du XXème siècle - Ainsi je suis un peu Égyptienne... 

Chapitre 16.

De merveilleux vagabonds en résidence à Château-Vallon (Extrait)

Je souris en pensant à ma vie de petite princesse, celle que j’ai imaginée pour moi il y a des années, princesse dans un château en ruines. Y étais-je heureuse ? Chez moi, je suis entourée par deux tableaux de Château-Vallon peints par Igor en 1949 ;

Il y a aussi un pastel réalisé par Lella, les couleurs sont passablement déla­vées mais je retrouve la délicatesse et la minutie de ses gestes ; et par une gouache de mon frère Didier peinte en 1955, ce dessin représente une scène familiale lumi­neuse et colorée devant la façade principale du château. Didier s’est peint à la fenêtre de la chambre-grenier et il regarde ses sœurs.

Dans cette grande chambre fraîche en été et avant qu’elle ne devienne l’antre de Girard et Lella, maman invite ses filles à y faire sécher des pétales de fleurs réservés pour la préparation d’un vinaigre parfumé. (...)

C’est la belle époque, celle de la confiance. Celle d’avant 1961 ! Nous serons cinq enfants, cinq frères et sœurs. Nous nous aimerons, nous aimerons nos parents, notre vie, la vie avec Didi et Simone. Avec Didier (mon frère aîné) nous n’en connaissons pas encore tous les aléas.

Lella et Henri Girard se sont rencontrés en 1949 et se sont liés d’amitié avec Henri et Simone en 1950 dans l’Île Saint-Louis où ils cohabitent tous les quatre. Une confiance véritable et réciproque unit les deux couples, et c’est ainsi que Didi leur confie les clefs de Château-Vallon.

Émerveillés par la beauté du site, ils y arriveront pour goûter au succès du Salaire de la peur, le dernier ouvrage de Georges Arnaud. Précédant de quelques jours Didi et Simone, hôte et hôtesse du lieu, Lella « Cette fille folle venue joindre sa tendresse à ma détresse… » témoigne de leur cheminement rocambolesque :

« Descendus en train jusqu’à Toulon, puis en autocar jusqu’à Valbertrand, nous rejoignons le château à pied (…) Je nous revois poussant une voiture-à-bras qu’on nous avait prêtée (…) » 

Tirant et poussant votre carriole sur une petite route bordée de pierres sèches, de figues en fleurs de barbaries, de ronces et de champs de vignes, vous passez devant La Ferrane, maison familiale des Megglé, puis devant la carrière de sable où travaillent des ouvriers étrangers. La route grimpe légèrement jusqu’au Clos de Château-Vallon, maison sentinelle au pied de ce vieux fortin qui émerge des pins et des genévriers. (Extrait)

Opération séduction !

J'ai 15 ans et Didi (mon père) propose de m'emmener en vacances en Dordogne chez une amie d'enfance. Les conséquences de la déportation sont encore très douloureuses à vivre pour lui et l'air de la Dordogne lui fera du bien.

Trop heureuse d'être enfin séparée de ma sœur si affable, si drôle, face à une Caroline boudeuse, j'accepte cette proposition, et maman ne s'y oppose pas ! Je les rejoindrai à Sanary plus tard. En Dordogne je découvre un père charmant, gentil, serviable, et comme il n'y a qu'un pas pour admettre que Simone (ma mère) est vraiment rabat-joie, je le franchis allègrement ! La maison est magnifique, pleine de lierre, de boiserie, de chocolat chaud, de grillades, d'attention, et je rencontre mon premier amour ! L'avant-veille de mon départ, Thalie, l'amie de papa, une adorable jeune femme mère d'un petit garçon de trois ans, organise une grande fête... Je suis aux anges.

"...à Sanary je pense avoir été "involontairement" odieuse avec maman, lui décrivant la disponibilité de Thalie, de Didi, et la présence de ce si gentil bambin, etc, etc.

Les vacances se terminent. Maman est sombre, triste, mon père repart à Paris, laissant seule Maman et ses quatre enfants.."

Extrait de la lettre à l'Auteure par Jacqueline Martinez

« À navire rompu, tous les vents sont contraires », dit un vieux proverbe italien. Que de vents contraires ont balayé ces pages que tu as noircies et moi défrichées. Le vent qui chante au petit matin dans la garrigue d’Ollioules, celui qui brûle à midi sur les roches de Sanary, celui qui caresse la peau au soleil couchant ; le vent glacial des tempêtes familiales, celui qui bouleverse à chaque déménagement.

Des vents contraires certes, mais jamais indécents. Pris tous ensemble, ils deviennent pare-feu et ne concèdent rien. Pas le moindre interstice où viendraient s’embusquer des yeux malveillants à la recherche d’un indice croustillant, dégueulasse, sur toute une vie ainsi mise en pâture. Le voyeurisme guette tout travail autobiographique comme si le questionnement de soi signifiait inévitablement une mise à mort.... 

Le livre se commande en ligne auprès de mes éditrices ou dans toutes bonnes librairies. Il est répertorié par la FNAC.

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