Je riais sans raison, sans cesse, je m'attriste.
La beauté me comblait, m'emplissait de ferveur.
J'applaudissais, ravie, poètes et artistes.
Ma joie s'en est allée, faisant place à la peur.
Certes, je m'attendris face à un bel enfant.
Je sais que le décor nous cache les coulisses,
Que la laideur, l'envie, en maints endroits se glissent.
J'ai cessé de rêver et je n'ai pas vingt ans!
Alger 28 décembre 1944
Commentaires
Vous nous faites voyager dans le monde et dans le temps avec vos poèmes.
Amicalement
Josette