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Publications de Patrick R. (17)

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Les roches 4/4 : LAVE & CHARBON

Merci de me confier vos avis sur cette série de 4 poèmes.

La puissance du feu a œuvré dans la Terre

Qui a sursauté, éructé, craché et vomi

Tout son saoul pour élever les longs flancs arides

Des volcans de Sicile, de France, d’Islande, de Grèce...

Parfois coiffés de fumées et brumes épaisses

Leurs laves sombres arrangées en dures rides

Figent la montagne comme un froid tsunami

Image des temps de jeunesse de la Terre.

Une autre force du feu dort en profondeur.

Souvenir du déluge de vie végétale :

Le charbon (la houille), la lignite et l’anthracite

Forment des masses colossales, bien protégées.

L’humain sut les exploiter à s’en faire piéger,

Rapportant à l’air ce que les temps de jadis

Avaient caché, ces géants aux forces fatales,

Croyant en son bonheur, mais creusant son malheur.

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Les roches 3/4 : ARGILE

Merci de me confier vos avis sur cette série de 4 poèmes

Qu’elle soit très pâteuse ou sèche à craqueler

Qu’elle soit figée ou bien prête à modeler

On la triture, la cuit : cette roche est facile !

Finalement c’est une roche assez docile.

Elle apprécie l’eau qui l’emporte dans son flot,

La dépose, la reprend, l’entrepose : c’est son lot.

Elle est une indomptable passagère des crues

Et quand elle fait masse toute chose elle obstrue,

Colmatant la terre, les racines elle englue,

Les étouffe, les limite, aspirant leur peu d’eau

Quand celle du ciel généreux lui fait défaut.

Quand elle se dépose avec parcimonie,

Elle devient riche et nourricière : une amie !

On lui reconnaît aussi une autre noblesse

Quand elle peut soigner la peau qu’elle caresse.

Elle qui est née des schistes, des micas, des gneiss.

Des nuances de gris, rouge, vert au blanc palot

Elle avive la couleur des fresques avec l’eau.

Informe elle s’offre à toutes formes mobiles.

Simple et tolérante, elle est comme ça, l’argile

Se prêtant au jeu de qui peut la bousculer,

Conservant la forme selon son modelée.

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Les roches 2/4 : CALCAIRE

Merci de me faire part de votre avis sur cette série de 4 poèmes.

Escaliers de géants, descendant des plateaux

À l’herbe sèche et rase, abandonnés des eaux,

Ou prairies entaillées de roches d’un gris blanc

Travaillées par les pluies qui sont bues dans l’instant,

Channel passant entre les géants qui le gardent,

(Falaises de Douvres et Calais qui se regardent),

Grands plateaux crayeux où méandrent les rivières

(Myriades de squelettes, tassés au fil des ères),

Steppe de la Crau, plaine de Salisbury

La Dobroudja qui au bord de la Mer Noire rit,

Et les karsts de Slovénie, de Croatie

Ciselés de grottes, de failles, de pics aussi ;

Et le jardin du Rhône qui met face à face

En ordonnant leurs zones par des tranches d’espace

Les maquis de silice, les garrigues calcaires.

Et calcite, aragonite, …, marbres de la Terre.

Terres sèches, dures et sévères le plus souvent,

Les zones calcaires savent souffrir sous les vents,

Patienter pour les pluies, ainsi que geler, cuire,

Mais elles offrent leur roche tendre pour bâtir.

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Les roches 1/4 : GRANIT

Merci de me faire part de votre avis sur cette série de 4 poèmes.

Beaux sommets élancées, à-pics majestueux

Vertiges effrayants, glaciers aux reflets bleus

Vous bassinez dans la cristalline lumière

Vos granits des hautes montagnes aiguillères.

L’eau coule sur vos flancs jusqu’en-bas des vallées

Dessinant ses cascades en traits étoilés,

Buvant à souhait la pureté de votre air,

S’infiltrant dans vos failles vers le cœur de la Terre.

Vieille roche usée du massif armoricain

De la Forêt noire ou du massif bohémien

C’est encor toi, granit, qui soutient les campagnes

Aux collines masquées de forêts de cocagne.

L’air s’imprègne des lumières de tes cristaux

Quartz, micas, feldspaths agglutinés en chaos,

Imageant la ligne, la surface et le volume

En une unité symbolique et peu commune.

Tes feldspaths variés nourrissent nos prairies ;

Ta silice fait le sable et nos verreries ;

Ton micas offre l’argile et nos céramiques ;

Ta tripartition fait de toi un être unique :

Ton quartz évoque le beau monde de la fleur ;

Ton micas tient de la feuille et de sa minceur

Tes feldspaths collaborent avec les racines.

S’il manque le fruit, pourquoi pas la tourmaline ?

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La muse est femme

[et non "muse es(t) homme"]

Je n'écris plus grand chose sur notre mur..., mon impulsion est passé comme un souffle à l'invitation d'une amie... mais je lis encore un peu les parutions. Merci donc à ceux qui contribuent !

J'ai trouvé ce texte signé Pilar sur le site lespoetes.net.

Je vous en transmets un extrait qui me semble assez intréssant (attention : droits d'auteurs évidents aussi sur tout le site lespoetes.net) :

...
Nous autres humains
Ne sommes ni une ni Un,
Nous sommes El.
De El dérive il et Elle,
Une et Un.

Chaque El est à la Fois
Un et Une,
Une et Un.

Vu de Dehors
Un est Un,
Une est Une.

Vu de Dedans
Une est Un
Un est Une.

C'est la nature Humaine.
Les deux images sont Vraies
En même Temps
Puisque nous sommes El
Par le dedans et le Dehors.
...

Pilar (totalité du poème libre ici)

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Être pensant ou priant ?

J'ai vu ces deux images, datées à un jour d'intervalle...


Je m'interroge :
Prier ou penser ? Penser ou prier ?
Penser un peu au milieu de 12273136301?profile=originalprière
En blanc sur noir,
Ou bien
S'abstenir de prière noire pour ne vivre
Qu'une pensée rouge en révolution

Dans un monde froid ?
Là est la question...
Moi, je dirais
Être avant tout,

12273137261?profile=original Être pensant pour ne pas se laisser trop berner
Et essayer d'agir en conséquence,
Être priant pour assurer le lien
Et ouvrir le monde à l'être
L'être au monde,
Et, par-dessus tout,
Les êtres aux êtres.

Et si la solution était dans l'objectivité scientifique de la méditation qui connecte les êtres aux êtres ?...

bonne fin d'année 2015 à tous

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Projet Mosaïc

Bonjour,
j'aimerai porter à votre connaissance
Une imminente naissance.
Mon fils, reporter photographe a un admirable projet : le projet Mosaïc.
Il est prêt d'éditer un magazine papier : la revue Mosaïc qui se présente ici :

Le calendrier vaut le coup (et le coût ) (visible ici pour les facebookiens).

Si vous pouviez le soutenir dans son appel de fonds par prévente sur Ulule ce serait formidable pour lui (eux car ils sont 2).

Il vient de repartir à Madagascar pour clore le premier numéro dédié à ce pays avec des articles issus aussi des reporter du lieu (un journal qui obtiendra peut-être un jour un label Fair-trade !)

Grand merci pour lui, il ya du sens, de l'âme et de la beauté dans son travail

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J'écris beaucoup, et je lis bien moins...

Pardonnez-moi si je vous lis si peu... car ça bouillonne en moi et ça doit sortir, alors j'écris quand je ne m'enflamme pas dans le débat... Et quand je vous lis et que ce que vous dites ouvre une porte, c'est terrible !... Alors j'écris à mon tour non pas des idées que je vous piquerai... mais à propos de ce que j'ai vu au-delà de la porte que vous avez ouverte, à propos de ce que vos propos font s'engouffrer en moi ou rejaillir de lectures passées et travaillées.

Pour comprendre ce que je veux dire ici voici mon dernier billet de mon blog de scIence, texte intégral sauf modifications éventuelles ultérieures (c'est né de la rencontre entre un raz-le bol d'entendre parler des 5 sens et de cette réalité augmenté pour laquelle plaide ce mouvement qui porte le nom horrible et doctrinaire de transhumanisme (informations ici (article de Laurent Alexandre, fondateur du site Doctissimo) ou (wikipédia)) :

On aura pu s'étonner de la place d'un poème dans ce blog de scIence... La poésie en tant qu'art, c'est-à-dire "faire", est pour moi le moyen de rester connecté au Réel sans tomber dans les aspects théoriques que la science, qui prend une large partie de ma vie, suscite en général, et contre lesquels je lutte, rejetant leur allure séduisante et confortable.

À notre terrible époque technologique l'art devient une obligation pour ne pas déconnecter.

Nos écrans multiples et variés nous déconnectent voilà la réalité !

Tomber dans l'illusion de la réalité augmentée par exemple sera une tragédie pour l'humanité* si certains ne conservent pas le lien direct avec leur entité périphérique.

[* Même Bill Gates qui n'est pas pour rien dans cette histoire le dit à ce propos du transhumanisme  : "Je ne comprends pas que les gens n'est pas peur."]

Mais, c'est quoi l'entité périphérique ?

En deux lignes car il me faudrait sinon plus de 20 pages :

ma périphérie s'étend à ce que je peux goûter (en moi donc), toucher avec mes doigts (pas très loin de moi donc), sentir (avec mon nez), puis entendre, puis, en allant tout à coup beaucoup, beaucoup plus loin, voir (avec la vue je prends conscience que ma périphérie est cosmique...).

C'est le message des fameux cinq sens : le simple élargissement physique des moyens de perception de mon être donc de l'espace dont je peux être conscient (même si dans cet espace se déroulent des faits qui m'échappent : rayonnement cosmique ou simplement la présence des clés que je cherche.

Et encore, ne sont-ils que 5 comme on le lit encore bien trop souvent alors que notre organisme perçoit sans peine la chaleur extérieure, son propre équilibre, ses propres mouvements et les mouvements extérieurs qui lui sont imposés, et même son état de vie ?

N'avons-nous pas aussi une perception sensitive de la réalité de l'autre avec qui l'on parle, bien au-delà de sa simple apparence ?

Comment percevons-nous ses pensées pourtant parfois si mal exprimées ?

N'accédons-nous pas au sens de ce que l'autre exprime ne serait-ce qu'avec des gestes, des regards, des mouvements qui sont un langage ?

ET L'ON VEUT PARLER DE RÉALITÉ AUGMENTÉE !

Il faut bien noter que chaque écran nous coupe d'un accès au Réel pour nous transmettre le sien, celui pour lequel il est fait et pour lequel il nous offre des données sélectionnées, réductrices à la fonction pour laquelle ses capteurs et programmes informatiques en arrière-plan ont été étudiés.

Une partie de nous est étriquée à notre corporéité, l'autre atteint des espaces que notre conscience usuelle voire intellectuelle ne peut imaginer car il faut pour cela déjà s'ouvrir à l'immatérialité de celle-ci ; mais QUI s'ouvre, la conscience ou l'être qui la porte ?

Cette part non corporelle est fermée à la technologie...

Quand on ne parle que de 5 sens, on limite déjà énormément notre capacité à atteindre le Réel du monde, on la limite à ce qui est plutôt grossier... alors, commençons par développer notre propre potentiel, il verra bien plus vastement que tout gadget technologique orienté.

(article in situ)

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Bawis d'automne

Cet automne les pierres m'oint encore raconté des histoire de bawis*, retrouvez-les ici. (on peut aussi cliquer directement sur les images)

Voici deux photographies en avant goût :

12273129480?profile=original

12273130055?profile=originalBonne visualisation, découverte, ou encore stimulation

*

Bawi est le nom que je donne à mes empilements de pierres, fragiles par instabilité.

J'ai rencontré un jour un homme qui lui aussi avait ce souci de donner un nom à la chose, il les appelle piéreqs.

Bawi vient de Balancing Art Work International, une cause commune des gens qui comme moi élève les pierres dans un monde qui n'est pas leur leur.

Piéreq de son côté compose Pierre érection équilibre.

Notre rencontre est consultable ici.

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La nuit, je suis

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La nuit,

Les étangs brillent
Du peu de lumière des étoiles.

La nuit,
Je marche seul
Accompagné du bruit feutré de mes pas.

La nuit,
Un souffle léger
Porte les fragrances estivales.

La nuit,
Un air estival
Me couvre de son drap soyeux.

La nuit,
Un cri m'effraie :
Qui a le plus peur de l'ombre ?

La nuit,
La pluie tombe aussi,
Elle crépite sur mon crane.

La nuit,
Le sol gelé craque
Le bruit fait mon chemin

La nuit,
La neige crisse sous les pas
Une ombre légère les enfonce.

La nuit,
Un vent glacial
Fouette durement ma peau.

La nuit,
Je m'allonge dans l'herbe
Pour sentir les étoiles ou la pluie.

La nuit,
Je suis seul,
Seul, avec le grand Tout !

La nuit,
Le silence respire
Il porte, sourit, accompagne.

La nuit,
La paix m'habille
Et la nature me baigne.

La nuit,
Sous le ciel étoilé
Sous le ciel embrumé,
Pétillant, généreux et aimant
Je marche ;

La nuit,
Sous le ciel lunaire
Sous le ciel accueillant,
Serein, joyeux ou obscur
Je marche ;

La nuit,
Sous le ciel qui pleure
Qui duvette ou qui bruine
Sous le ciel incessant
Je marche ;

La nuit aussi,
Je suis.

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je tu il elle, quel est ton genre ?

je tu il elle

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Suis-je homme ou bien femme,

Qu'importe, je suis humain

Comme toi.

Nous nous parlons et nous nous écoutons,

Quand nous nous lisons,

Quelle importance d'avoir un genre.

On peut même avoir le genre

Qu'on veut se donner :

C'est beau quand la femme s'exprime au sein de l'homme

C'est beau quand l'homme s'exprime au sein de la femme.

Je et Tu sommes humains,

Laissons tomber les robes et les pantalons.

(Messieurs, oui on est bien en robe légère dans le vent d'été.)

Et l'autre, là-bas : il ou elle ?

Qu'importe encore,

Il ou elle est un être humain

Ou un animal,

Il ou elle est à accueillir,

Il ou elle est à rassurer,

Il ou elle est à soigner,

Il ou elle est à aimer.

Il ou elle, qu'importe !

Qu'il y ait

Un mouton noir au milieu de blancs

Ou un mouton blanc au milieu de noirs

On dira qu'il y a des moutons...

Brebis, béliers et agneaux compris.

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Pourquoi chez les humains

Il serait-il le genre prioritaire ?

En quoi un, deux ou trois ils seraient-ils blessés

D'être assimilés à des elles

Si elles sont plus nombreuses...

Je et Tu c'est Nous,

Pas besoin de genre,

Il ou Elle a un genre qui est le sien

(Il faut bien qu'on ait des différences...)

Mais de grâce, pensons-y,

Il ou elle est avant tout

(Un) humain(e)*.

[* Zut, ON ne s'en sortira jamais avec le français...]

Voir aussi ici une petite dissertation sur l'humain, le genre, le temps, le mouvement et la vie à l'occasion de la réouverture du musée de l'Homme !!!

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Le double courant du temps

Le double courant du temps

Te rappelles-tu le jour où je cherchais ma route,
C'est toi qui me l'a ouverte...

Te souviens-tu m'avoir demandé si j'avais pris de l'eau,
J'ai eu si soif après...

Pourquoi ai-je braqué à gauche quand tu m'as dit « tourne à droite » ?
Ceux qui nous suivaient n'ont pas eu notre chance...

Pourquoi ai-je pensé à l'absence de François en passant à St Affrique
Et sans prendre le temps d'écouter mon téléphone ?...
Il venait juste d'y mourir, j'avais un message...
Je suis revenu peu après pour l'accompagner vers sa terre,
J'ai alors compris sa vie.

Pourquoi un pas n'appelle-t-il pas le suivant ?
D'où vient ce qui nous détourne et nous abreuve ?
Pourquoi ce que je croyais vouloir ne vient-il pas ?
Et pourquoi ce dont je me détourne, insiste-t-il tant ?

Pourquoi cette angoisse qui m'effondre d'entendre ce nom : Oradour ?
Je devais naître 13 ans et des poussières après que ce village fut figé dans le temps...

Pourquoi cette musique me tire-t-elle des larmes à chaque fois ?
Pourquoi cette maladie a-t-elle disparue par enchantement ?

Regarde, nous allons vers quelque-chose, pas là où l'on croit,
Pas là où l'on pense vouloir aller.

Écoute le chemin, c'est lui le message,
C'est lui qui porte, lui qui ouvre,
L'obstacle te parle comme la facilité,
La blessure t'abreuve autant que par elle tu te perds.

Le temps n'est pas filiforme, ça c'est le monde horloger qui nous le fait croire.
Nous sommes à la croisée de deux temps au moins
Le physique de la montre et le vivant de notre destinée ;
Entre les deux, c'est le présent.

Et à nous deux, cela fait trois temps
Pour une valse à la partition cosmique.

(Ce poème est en complément d'un article plus austère sur le sujet dans mon blog)

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Solitude

Nous nous serions croisés

Autour d'un baiser

Je n'aurais pas vu d'écueil

Dans le bleu de ton œil

Tu aurais senti mon vrai

Malgré mon allure de pauvret

Tu m'aurais ouvert ton cœur

Je m'y serais perdu de bonheur

Tu m'aurais donné ta clef

Je l'aurais bien gardée

Nous aurions vécu à deux

Nous aurions exclu l'adieu

Tu m'aurais offert ton corps

Encore et encore

Je l'aurais pris

Et encore repris

Mêlant toi et moi

Moi et toi

Deux corps qui se nouent

Pour former un nous

Tu m'aurais tout donné

Tu m'aurais abreuvé

Je t'aurai vu

Je t'aurais bu

Je t'aurai savourée

Tu m'aurais emporté

Tu m'aurais absorbé

Je t'aurais tempérée

Ensemble nous aurions respiré

Ensemble nous aurions transpiré

Moi tout autour de toi

Toi dans l'espoir de moi

Toi le corps tendu

Ta joie serait venue

Moi le visage tordu

Je m'y serai perdu

Tu m'aurais pris

Je t'aurais remplie

Nous aurions dit je t'aime

Nous aurions redit je t'aime

Nous aurions fermé les yeux

Dans le bonheur d'être deux

Dans celui d'être un

À chaque matin

Nous aurions soudé corps et âmes

Pour écrire VIE au calame

Nous aurions pu vivre l'éternité

Si tu avais existé.

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Savourons le monde

Voici l'été et ses couleurs vives

Sa vie et ses élans,

Ses espoirs.

À chaque pas

Il faut s'arrêter,

Humer, goûter, voir, écouter,

Ressentir l'espace,

L'environnement !

Il faut s'y lier ;

Car quand on se délie de l'environnement

On perd la vie, c'est tout...

Nourrissons-nous par vos sens

N'oublions pas d'être curieux

Et d'aller au-delà du superficiel,

Cherchons le détail

Dans l'ombre ou la lumière,

Le temps ou bien l'espace,

Le corps, l'âme... ou l'esprit.

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De l'orage aux coeurs humains

J'écris, comme ça, sans reprendre, juste par envie.

L'orage

Approche

La pluie crépite

À grosses gouttes

Les nuages s'enflent

Les coups de vent forcissent

Les couleurs du ciel papillonnent

L'éclair zèbre nuant tout de son violet

Le tonnerre rage comme un Dieu en colère

Le ciel aura-t-il la paix tant que l'humain s'amuse

Que faudrait-il pour qu'il progresse en sagesse plus qu'en technique

Quand tournera-t-il la page de ses inconsciences

Pourtant il y a tant qui font des efforts

Laissons vibrer nos coeurs

Ils trouveront tout seul

L'unisson porteur

Confiance mais

Aussi efforts.

Au cœur

Tous.

Bonnesoiréenuitjournée

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J'aime les graphismes

De notre monde qui zappe.

On a perdu la couleur

Des cathédrales

Et la grisaille des façades

Qui avait fait le plein

Pour trouver un jeu continu

De reflet au fil des lumières,

Des saisons et des nuages qui passent

C'est bien, non ?

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Mais pourquoi notre monde

Ne sait-il pas tout faire avec des courbes

Ne serait-ce pas moins rigidifiant

Structurant, contraignant, formateur ?

Ne serait-ce pas plus souple,

Organique, chaleureux, formeur ?

Où est la droite dans la nature ?

Dans l'horizon et les cristaux,

Parfois les roches, c'est tout...

N'est-ce pas un signe ?

Retrouvez d'autres photos ici.

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Merci de m'avoir accueilli

En guise de présentation dans cet espace littéraire virtuellement réel, je suis heureux de vous offrir le texte ci-après. Il est tiré de mon blog de photoésie (j'espère qu'on me pardonnera cette ''publicité'' qui n'est que le lien donné pour mon inscription).

Les aficionados de VH pourront y retrouver ses termes ; les autres pourront aller à la source dans quelque vieille anthologie qui doit traîner dans leur bibliothèques (mais où ? car le livre qu'on balade est parfois pire que celui laissé aux oubliettes).

Réponse à Victor H. (1802, 1885) pour une écologie humaine

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent, dis-tu
    Ô grand Victor. Ton discours est pointu,
    Mais est-ce bien raisonnable ? Car vois-tu,
    Je crois qu’une lutte, même honorable,
    Un dessein, parmi les plus admirables,
    Un destin sans défaut, le plus enviable,
    N’atteindra jamais la vertu du cœur,
    Qui, plus loin que n’importe quel bonheur,
    Se donne à travers le geste sauveur,
    Se partage dans un simple regard,
    S’accueille comme une grande œuvre d’art.

    Que valent l’arche, le mur, la porte, le pain
    Si l’on ne joint pas le cœur à la main ?
    Ils seront bien farine, bois, pierre, airain,
    Mais sans le plus qui les rendrait vivants,
    Ce petit plus qui rend tout éclatant,
    Et parle à l’âme comme à un enfant.

    Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
    Continues-tu le propos de ton livre.
    Je dirais que c’est d’être sans covivre,
    Sans avoir ici une âme à aimer,
    Là-bas encore une autre à protéger,
    Et partout, plein d’autres auxquelles penser.

    Les fourmis des cités n’ont pas d’espace
    Autre que leur solide carapace
    Pour les défendre des sombres rapaces
    Qui en veulent à leur âmes troublées,
    Leurs âmes fragilisées, accablées
    Par le gris sale des cités bondées.

    Les fourmis des cités se pressent, se serrent
    Et s’isolent jusqu’à manquer du bon air,
    Pour fuir, pour oublier la lumière.
    Et là elles ne trouvent point la chaleur,
    Qui pourrait leur ouvrir la voie du cœur.

    Leur vie devient coutumière fadeur.
    Ceux qui luttent sont rarement francs-maçons
    Mais âmes tenant un caparaçon.
    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui aiment. Ce sont
    Ceux dont la joie éclaire la tristesse
    Ceux dont le fardeau trouve l’allégresse,
    Ceux qui gardent un espoir en la liesse.

    Le cœur : il nous faut en trouver l’accès,
    Il est si proche mais si loin du succès !
    « Le plus long voyage de ta vie, c’est
    de ta tête à ton cœur. » (Fire Lame Deer).
    Ce lakota avait raison de dire
    Cette chose simple qui prête à rire.

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