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Publications de ALAIN MARC (92)

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En Afrique avec la magie des perles Krobo.

Un grand merci, d'abord, pour vos commentaires et bons vœux, je vous renouvelle les miens, et partage avec vous ce dernier billet de mon journal en ligne.

- Vous vous souvenez certainement de mon carnet de voyage « Sur la route des perles de verre Krobo » qui raconte la belle histoire de la fabrication de ces perles magiques, et du voyage merveilleux qui m’a amené jusqu’à elles ?

Eh bien, voilà que cet album vient de trouver une nouvelle vie, en rejoignant les superbes bijoux auxquels il était destiné, ceux faits de perles de verre Krobo, des plus précieuses qui soient.

D’ailleurs, si vos cadeaux ne sont pas tous faits, ou si vous avez un anniversaire à souhaiter, un bracelet ou un collier original venant des lointaines contrées africaines où sont fabriquées ces perles uniques à offrir (ou vous offrir), vous allez directement pouvoir commander le bijou de vos rêves accompagné de l’album racontant où ces perles sont nées à la jolie boutique en ligne de bijoux africains « PerlesRaresDjonou » dont le bon goût et les prix vont vous ravir, vous allez en être surpris. Allez explorer leur catalogue, vous vous régalerez !

CAMELEON- Bracelet jaune poivré Du Bénin au Ghana les significations de ces perles sont diverses. Vertus protectrices, aphrodisiaques ou médicales. Il s’agit essentiellement de verres recyclés à partir de bouteilles qui sont réduites pour en obtenir une poudre qui sera chauffé dans des moules. Ce bracelet jaune avec des touches poivrés, réalisé artisanalement à partir de perles de verres recyclés est composé de perles fines jaunes (2 millimètres environs). Le tout est surmonté d’un magnifique accessoire doré avec une forme solaire (Accessoire motif Baoulé- poids akan)

CAMELEON- Bracelet jaune poivré Du Bénin au Ghana les significations de ces perles sont diverses. Vertus protectrices, aphrodisiaques ou médicales. Il s’agit essentiellement de verres recyclés à partir de bouteilles qui sont réduites pour en obtenir une poudre qui sera chauffé dans des moules. Ce bracelet jaune avec des touches poivrés, réalisé artisanalement à partir de perles de verres recyclés est composé de perles fines jaunes (2 millimètres environs). Le tout est surmonté d’un magnifique accessoire doré avec une forme solaire (Accessoire motif Baoulé- poids akan)

Si je suis si content de partager avec vous cette bonne adresse et cette opportunité, c’est parce que ces perles nous emmènent dans un voyage qui ne cesse de nous faire rêver. Plus encore au cœur de l’hiver, cet hiver particulièrement où le monde est si difficile autour de nous, et où on a tellement besoin d’évasion, de paix, de beauté, de soleil, de rires et de chants, dans une insouciance retrouvée.

Alors, partons à la découverte d’une Afrique colorée, insolite, ingénieuse, qui s’enfonce avec ses traditions magiques et séculaires depuis les côtes ghanéennes, leurs pêcheurs piroguiers Fanti, jusqu’au fleuve Volta vers le Kwahu Plateau et la région d’Odumase Krobo où sont fabriquées les fameuses perles artisanales.

Nous sommes passés par Accra, ses rues animées et ses incroyables marchés.

Croquis - aquarelle dans les rues d'Accra, sous un soleil écrasant et une moite chaleur.

On s’enivre de l’ambiance, des odeurs, et des sonorités de la foule bariolée...

Et puis, nous prenons la route sur les pistes ocre et poussiéreuses de la brousse... Pour l’instant, nous découvrons le rivage mythique de la Côte de l’or, comme si nous entrions dans les pages surannées du Tour du monde de Monsieur Édouard Charton

Croquis de la plage à Elmina, un monde singulier, débordant de vie..

Là-bas, en France, c’est le temps d’une nativité fraîche et pluvieuse, avec de la neige dans les montagnes, et plein de chants qui résonnent au cœur des villes et des villages, autour, et dans les églises, les cathédrales, mais aussi les marchés de Noël...

C’est Noël en Afrique aussi, sous le soleil et dans la chaleur, avec d’autres sonorités qui traduisent bien l'esprit de la population d'ici, sa jovialité, son enthousiasme, sa spontanéité, et je ne peux résister au plaisir de les partager avec vous avec ces morceaux joués par la troupe "Maa Amanua And Suku", airs qui remontent aux années 70, mais dont la musique résonne toujours un peu partout, sur les routes, dans les villages, sur les marchés, comme dans les rues d’Accra, encore aujourd’hui.

C’est de la musique populaire dite "Ga Cultural Highlife", des airs et sonorités influencés par la musique Ga (région d'Accra), s'inscrivant dans la droite ligne de la musique traditionnelle de la côte ghanéenne. Chants de marins, de travail, repris dans la musique populaire et à placer dans la tradition musicale Akan. Si elle est aussi unique et  fascinante, c'est parce que le rythme highlife nous emporte directement dans son univers tout en nous paraissant familier, même si nous n'en comprenons ni les mots ni le sens.

L'atmosphère très joyeuse créée par le mélange des différents instruments est assez universelle. Le rythme est natif parce qu'il est profondément enraciné dans la culture musicale ghanéenne faite de joyeuse spontanéité. À l'exception d'une guitare amplifiée, jouée dans le style "finger fingering" de cette région d'Afrique, les instruments sont indigènes, avec des flûtes en bambou "atenteben" et beaucoup de percussions locales traditionnelles, incluant les tambours géants "gombe", dont j'ai dessiné un exemplaire page 38 de mon carnet de voyage : c'est eux qui fournissent une percussion ronde et profonde.

Images de lumière, de vastes horizons, de forêts denses et humides, de poussière rouge peuplée de tout un monde vivant à travers elles, et de beauté fragile liée à la symbolique de ces bijoux manufacturés aux mille vertus : c’est cet univers singulier donnant un visage aux pays Fanti, Hagona, ou Ashanti, que je vous rapporte dans mon carnet de voyage « Sur la route des perles de verre Krobo », et que vous emporterez avec vous grâce aux très beaux bijoux africains « Djonou ».

En plein marché des perles de verre Krobo à Koforidua (tous les étals sont remplis de perles, bracelets, colliers)...

Pour terminer, je voulais vous offrir un moment magique.

Nous allons le passer avec Jean Rouch, mon réalisateur préféré des années 50, qui a produit de véritables chefs-d’œuvre de cinéma ethnographique.

En découvrant Jean Rouch, on ne pouvait évoquer le Ghana sans parler de "Baby Ghana", qui fait partie des instants les plus précieux de l'histoire dont il fut, en Afrique de l'Ouest un formidable témoin : il nous plonge dans un voyage hors du temps, quand on pensait que nos pays se relevant des conflits qui avaient meurtri la première moitié du 20e siècle, étaient promis à un monde de paix et de prospérité durables et partagées. Et quel bonheur, de voir ces nouvelles nations apprenant leur liberté au gré de leur indépendance !

Tourné à l’occasion de l’accession à l’indépendance du Ghana le 6 mars 1957, "Baby Ghana" décrit – sur le dialogue joué de Jean Rouch et Amadou El Hadji Kofo – l’ambiance à Accra, la capitale, en ce jour historique.

Je vous reparlerai une autre fois du pouvoir magiques des perles de verre Krobo, qui, en plus d'être belles, portent bonheur. En attendant, j'espère que vous aurez passé un bon moment, et que vous vous serez évadés (es) un peu !

Jeune fille parée de nombreux colliers de perles Dojo : une protection, et la beauté d'une magnifique parure ! (Illustration extraite de l'album des perles de verre Krobo)

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Bonjour, Chères et Chers amis (es), d'Arts et Lettres,

Pardonnez mon long silence pendant tout ce temps où tellement de choses se sont passées. J'apprends seulement maintenant la disparition de Monsieur Paul (n'étant revenu ici depuis tout ce temps), personne remarquable dont je déplore la disparition, espérant que sa mémoire reste toujours profondément liée à ce réseau. Je suis heureux que le lien auquel il s'était tant donné revive, repris comme un flambeau par Jerry Delfosse, qui le transmettra peut-être un jour à celles et ceux qui nous suivent et porteront plus loin sa lumière et sa chaleur...

Comme je le dis dans une réponse à des commentaires qui me touchent profondément, 2019, 2020, 2021 sont passées à toute vitesse, presque en apnée pour moi, où j'ai focalisé toute mon énergie pour développer le lien initié lors de mon dernier billet ici, entre l’œuvre physique et numériquement "augmentée" que je développe. Débordé par tout ce que je faisais, écartelé entre mon atelier où je m'enfermais à double tour pour mieux me concentrer sur mon travail, les expositions, salons et les voyages incessants qui y étaient associés, j'ai ciblé mes publications en les limitant au journal en ligne de mon site Web, et ai raté l'hommage que j'aurais aimé rendre à Paul, autant que les échanges que nous avions dans cet espace, veuillez bien m'en excuser . Si vous ne m'en voulez pas trop de ce long silence, j'essaierai de repartager avec vous ce qui me fait vivre (des fois que cela vous soit utile aussi), et regarderai mieux vos publications chaque fois que je le pourrai ?

Heureusement qu'en réorganisant les centaines de marque-pages de mon navigateur j'ai retrouvé votre adresse URL que j'avais perdue !

En attendant, je voulais simplement vous souhaiter une bonne fin d'année et de très belles fêtes, en toute amitié.

Alain MARC

P.S.: Mon "Anthropoïde divinité" ci-dessous est la sublimation à travers cette petite sculpture en inclusion inspirée des figures préhistoriques féminines, de nos désirs de dépassement. Elle est doublée d'une Réalité Augmentée qui s'affirme comme son aura identifiant la puissance de l'esprit sur la matérialité de la matière et du corps...

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Quel plaisir de vous retrouver, mes chères et chers amis, après ces longs mois passés loin de vous !

C'est qu'ils n'ont pas été sans action, croyez-le, mon silence n'étant pas synonyme d'oubli. Car ce qui compte, ce n’est pas l’apparence des choses, mais ce qu’elles cachent, ce qu’elles protègent comme un trésor, qui est fragile, presque insaisissable, un secret qu’on ne transmet qu’aux êtres de confiance pour mieux le sublimer.

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Regardez ce paysage de neige : imaginez que la page s’anime, et qu’en un instant, vous soyez plongé (e) dans un espace-temps différent...
Pour mieux comprendre, lisez le dernier article de mon blog (je n'ai pas le temps de le modifier pour l'adapter à votre lecture ici, veuillez m'en pardonner), mais avant, regardez sa vidéo, que je partage avec vous, ci-dessous.
Alors, si vous pensez que cette démarche est digne d’intérêt et que ses résultats méritent d’être plus largement partagés, dites-le-moi, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ?

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Des mois se sont écoulés depuis ma dernière publication, pourtant, je ne vous oubliais pas !

Mais que de travail, d'obligations, de déplacements, d'implications, d'engagements urgents, et de priorités incontournables (qui ne m'ont pas laissé une minute pour souffler au point de ne plus arriver à suivre mon courrier) dans une cadence jamais soutenue jusqu'à la fin de l'année écoulée et au début de celle-ci ! 

Mais quelle joie aussi, de voir que cette vie à cent à l'heure a aboli le temps et permis des raccourcis suffisamment puissants et chargés d'énergie pour vous en envoyer mentalement assez, de quoi démarrer votre année avec une formidable volonté créative, et un mental d'acier.

Alors, très bonne année 2019 !

Avec la « Parabole de Liaucous », l'année commence sous l’aspect d’un mini-feuilleton vidéo réalisé à partir de l’histoire d’un jour, où je vous emmène avec moi dans une magnifique et peu banale randonnée…

Dans ce premier épisode, elle débute sous la forme d’une réflexion à haute voix pendant les premiers kilomètres de la balade, réflexion sur l’intérêt de l’aquarelle de terrain et du carnet « témoignage » (ou de voyage si vous préférez) dans notre monde contemporain.

Mon idée serait (sans prétention, mais avec efficacité) de pouvoir appliquer les enseignements reçus de cette réflexion (et de celles qui suivront dans les prochains épisodes) à la vie en général.

Vaste entreprise me direz-vous, mais qui a au moins l’intérêt de s’insérer dans la série d’expériences* qui m’a amenée à la création d’un grand nombre de mes peintures sur toile, dont l’origine sur le terrain passait par des actions similaires.

Dans cette série de vidéos, cette nouvelle démarche passe par un feed-back permanent entre l’action, la situation de l’instant, et différents symboles qui sont le fil conducteur de ma réflexion. Cela sur toile de fond de mes souvenirs les plus marquants de l’année écoulée qui défilent sous forme d’une mini rétrospective des principaux évènements qui pour moi, ont joué en 2018 un rôle assez déterminant pour influer sur mes projets 2019, et par conséquent sur tout ce que je pourrai vous apporter ou partager avec vous cette année.

Car ce qui compte dans l’expérience du passé est naturellement ce qui peut le mieux nous servir à préparer l’avenir, et donc, pour que ce qui m’a le plus profité en 2018 puisse vous servir, tant soit peu que les enseignements que j’en ai retirés puissent vous être profitables également.

Entrons dans ma "symbolique du sac" et dans celle de la montagne...

Si j’utilise ici des métaphores, en vous faisant partager cette randonnée comme si vous y étiez grâce à deux petites caméras de sport, simplement à la volée, sans stabilisateur ni calcul de cadrage, c’est intentionnel : vous êtes ainsi avec nous davantage au cœur de l’action, vous nous suivez sur la route ou les sentiers rocailleux, sur les parois ou en équilibre sur un fil au-dessus du vide, dans les airs accrochés aux élévateurs de nos parapentes.

Cela bouge beaucoup à l’image de la vie comme je l’aime, où tous les jours sont différents et où on apprend quelque chose à chaque instant.

C’est d’ailleurs grâce à cela que vous lisez ces lignes, car je ne les aurais certainement jamais écrites si n’étant pas animé pour toute chose d’une grande passion, je n’en retirais assez d’énergie pour la partager ensuite avec vous !

Que cette énergie vous accompagne donc toute cette année, qu’elle vous aide à chaque instant et vous protège, fait partie de mes souhaits.

Alors, encore une fois : très bonne et heureuse année 2019 avec ce premier épisode de la « parabole de Liaucous ».

P.S. : Pour la vidéo, c’est Thomas qui utilise la première « action-cam » et je l’en remercie vivement, quant à la seconde elle est avec moi (généralement fixée à mon casque). Merci également à Sebastien et à Max les deux autres acteurs de cette belle randonnée.

* Concernant les « expériences » que j’évoque plus haut, je vous renvoie aux pages déjà publiées ici, , ou .

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Cordes-Sur-Ciel au dessus des blés. Huile sur toile. JEAN MARC[/caption]  

Voici l'une des peintures de JEAN MARC, qui sera visible tous les jours à l'exposition de son œuvre, à La Galerie (9 allée Paul Causse, Bozouls, Aveyron) à partir du 4 et jusqu'au 22 juillet, mais dont le vernissage aura lieu le jeudi 5 juillet à 18 h.

Si la peinture est (selon lui) un genre mineur dans son expression, (JEAN MARC la considérait comme « un agréable passe-temps »), elle n'en reste pas moins...

Je vous copie le lien de la suite de mon article sur mon blog : https://alain-marc.fr/2018/06/26/j-7-vernissage-de-lexposition-jean-marc/ (que je ne peux dupliquer en entier ici par manque de temps et pour respecter les contraintes de référencement SEO)

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J-15 Vernissage de l'exposition JEAN MARC

https://alain-marc.fr/2018/06/21/j-15-vernissage-de-lexposition-jean-marc-votre-invitation

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Assurément, l’exposition « Jean Marc forgeron humaniste » n’est pas une exposition

ordinaire !

D’abord, parce qu’il n’y a rien à vendre, et que son concept entre, avec ses valeurs, dans l'esprit

d'Arts et Lettres, cet esprit que j'aime tant qui est justement de partager des valeurs autour de la

création, que Monsieur Paul et ses amis (es) en soient remerciés.

.

Alors, on peut faire de grandes choses de façon totalement désintéressée, parfois, vous ne croyez

pas ?

Des choses pour autrui, pour vous, pour nous tous, pour l’art et la culture, et aussi pour qu’un

artiste qui a apporté beaucoup à sa région, à notre regard sur la société et sur nous-mêmes soit

connu du plus grand nombre. Pour que le temps n’efface pas sa création, sa trace.

Ensuite, parce qu’elle est le fruit d’une formidable synergie à l’occasion des 10 ans de sa

disparition, qui est celle d’un grand artiste méconnu, dont la vie est un roman, et l’œuvre une

parabole.

Je tiens, dans le cadre de cette belle et noble aventure, (voir la suite sur :

https://alain-marc.fr/2018/06/21/j-15-vernissage-de-lexposition-jean-marc-votre-invitation/)

 

12273288476?profile=originalL'article de l'invitation 

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L'inattendue victoire de Rossinante...

JEAN MARC n'a pas encore 13 ans quand il réalise ce portrait de sa mère sur un panneau de bois avec des fonds de Ripolin chapardés à son père... 

Oui, la pauvre Rossinante symbolise toute la misère, tout le malheur du monde !

Mais elle avance quand même liée à ce Quijote auquel elle est si fidèle, si dévouée, sans lequel elle serait moins encore, comme sans elle il n’était pas lui...

Au moment où il la crée, JEAN MARC personnifie sa détresse, son dénuement, sa misère, et la fatalité d’avancer malgré tout face à l’adversité, qu’il vit profondément, dans un jour sombre de son destin.

Enfance pourtant heureuse dans le petit village de Montans où il est né.

Il est appelé à reprendre le commerce de son père (marchand forain de laine, de boutons, de fil à coudre et de petits objets, qui ne veut pas voir son fils pourtant très doué en dessin et peinture, prendre la route des Beaux-Arts - ce qu’il fait quand même plus tard brièvement -).

Ainsi, de fils de petit commerçant, il devient paysan, par mariage avec ma mère, qui possédait de ses propres parents un petit vignoble en gaillacois, à la fin de la guerre mondiale 1939 – 1945 (terrible conflit dont il sillonne les dernières années en faction de résistance depuis le maquis Vendôme jusqu'au maquis Roger, aux côtés de l’un de ses héros dont il était chauffeur, agent de liaison, et accessoirement aide de camp, l’Abbé ROUSSEAU).

Quelques années plus tard, l’intérêt de JEAN MARC viticulteur pour l’œnologie, amène mes parents à vouloir faire évoluer le terroir conjugal : ils sacrifient leurs maigres économies en replantant presque toutes les vignes, s’endettant même pour cet apanage nouveau…

Vendanges 1955 : abondantes dans les deux vielles parcelles qui n’avaient pas été arrachées, elles s’annoncent vraiment prometteuses pour les années à venir avec les nouveaux cépages tout juste plantés.

Février 1956 : la douceur du mois de janvier laisse présager un hiver doux, et mes parents se réjouissent de voir leurs vignes toutes neuves pousser prochainement leurs premiers bourgeons, mais dans la nuit du 31 janvier au 1er février, chute brutale des températures : ce n’est que le début d’une terrible descente du mercure dans les thermomètres, qui va tout anéantir.

Le 12 février il fait plus de – 20°, la neige et le gel sont intenses, constants chaque jour, les vignes ne supportent pas, mes parents sont ruinés !

Nous sommes sept à devoir être nourris à la maison, c’est le froid, la solitude, la détresse, avec si peu à manger au cœur de cet hiver désolé.

JEAN MARC saisit alors la première embauche dénichée dans les petites annonces de "La Dépêche" : manœuvre comme aide-monteur en chauffage central ...

Dieu sait si on a besoin de chauffage (et pas que central), partout à ce moment-là. S’ensuit pour lui l’apprentissage accéléré de la forge et du chalumeau, tandis que quelques légumes et autres denrées reviennent petit à petit dans la marmite familiale…

En découvrant le travail du métal, JEAN MARC découvre un matériau magnifique pour exorciser sa souffrance, son combat, sa lutte acharnée pour la survie de ses enfants de son foyer, pour sa propre survie : Rossinante est née qui incarne toute la misère et la peine du monde, en menant son Quichotte mener bataille contre les moulins à vent.

Deux ans sont passés : d’autres personnages, figures porteuses de rêves et de chimères, gens simples au grand cœur, paysans rencontrés comme lui sur le bord du chemin sont venus peupler son imaginaire et remplir la maison.

Un jour, mon père paysan - chauffagiste (et sculpteur), est invité à exposer chez un ami artisan ébéniste, artiste lui-même et amateur d’art, et voilà qu’il passe dans sa boutique un personnage extraordinaire, reporter cinéaste, correspondant à ce moment-là des actualités françaises pour la Fox Movietone (Fox Movietone News) : Jimmy BERLIET.

Ce monsieur a un œil infaillible et un flair hors du commun vis-à-vis des choses du beau (car il est avant tout cinéaste et directeur de la photographie, il collabore entre autres avec de grands réalisateurs tels Luis Buñuel, René Clair, ou Jacques de Baroncelli), et sa vision de la Rossinante provoque en lui un tel effet, qu’il la propulse aussitôt à la une d’un nombre incroyable de journaux puis avec son auteur, dans les actualités cinématographiques du monde entier.

C’est comme cela qu’avec mes frères et sœurs, nous sommes emmenés par nos parents au cinéma de Gaillac voir le “Monde du silence” où on découvre en même temps notre papa, sa Rossinante, sa forge et ses vignes, en “CinémaScope grand écran” !

La vie de JEAN MARC vient alors de basculer, c’est le début d’une magnifique aventure, son emblématique Rossinante ayant fait la preuve des bienfaits de la persévérance et du courage, face à l’adversité !

L'un des très nombreux articles de presse (journal parisien) consacrés à Rossinante à la une des journaux...

Mais ce que va révéler Jimmy BERLIET au grand public, ce n’est pas seulement l’histoire de cette Rossinante sortie d’un conte de fées, mais bien la dimension d’un artiste hors du commun, qui nous accompagne au plus profond des êtres et des choses, comme s’il nous donnait un endoscope pour scruter l’âme humaine avec sagesse, humour, autant parfois que dérision.

Dans l’univers de JEAN MARC, la Rossinante étant la première allégorie qui peut nous enrichir de sa parabole (je vous en conterai d’autres une autre fois), j’ai le plaisir, pour continuer avec vous cette aventure de la création, de vous inviter au vernissage d’une exposition exceptionnelle, puisqu’elle réunit une grande partie des œuvres auxquelles il tenait le plus (mais si on n’y voit pas la Rossinante - dont il a dû se séparer dans un autre moment difficile -, il y aura tout de même quelques peintures reflétant bien différentes manières de son expression).

Le vernissage sera suivi d’une soirée projection – rencontre avec la famille”, on y projettera entre autres le film “Le ciel du forgeron” réalisé par Jacques CHANCEL et Georges FERRARO en 1974 (et si le planning le permet, un ou deux autres films d’autres réalisateurs).

Il ne reste plus que 20 jours. C’est le premier pas de la réhabilitation de JEAN MARC, trop vite oublié, auquel je vous invite à vous joindre à votre façon, simplement en partageant autour de vous l’information, en relayant si vous voulez cet article, par mail et réseaux sociaux, ainsi que ceux qui vont suivre à son sujet.

Imaginez votre bonheur, votre enthousiasme, si vous aviez à révéler un VAN GOGH ou un GAUGUIN !

JEAN MARC est de ceux-là, non pas par sa peinture (qu’il considérait comme un simple divertissement), mais par sa sculpture. Alors, c’est à partir de maintenant que nos efforts et notre pensée peuvent entrer en synergie, pour que son œuvre ne disparaisse pas, pour que ce qui était incontestablement plus que du talent, soit reconnu à sa juste valeur bien au-delà du cercle fermé de ses heureux collectionneurs et des critiques de son temps.

Car faire connaître ou redécouvrir l’œuvre de JEAN MARC, c’est faire entendre la voix d’une culture qui ne viendrait plus seulement “d’en haut”, mais s’imposerait d’elle-même par son universalité, son intemporalité, autant que par les valeurs profondes et les qualités réelles qu’elle véhicule par delà l’espace et le temps.

Qualités et valeurs qui sont aussi les nôtres, car chacun de ses enfants de métal porte en lui ce miroir secret et infaillible qui nous fait nous reconnaître et nous recentre d’un seul regard, au milieu de l’invraisemblable hourvari de notre monde contemporain !

Je vous tiendrai informés (es) de cette journée du 5 juillet où sera inaugurée l’exposition. De sa réussite ou non dépendra le début de cette sorte de réhabilitation, mais je ne doute pas un instant que ce soit un moment vrai, sincère, chaleureux, amical, profond, un échange pétillant comme il les aimait tant, entre sa famille de cœur et d’esprit, et celle des nouveau-nés de son âme et de sa forge livrés au public lors de ses nombreuses expositions.

Si vous ne pouvez venir à celle-ci, j’essaierai de publier régulièrement quelques-unes de ses œuvres et continuerai sa biographie sur le site Web que je suis en train de lui consacrer, ne nous perdez pas de vue :

https://jean-marc-art.fr/ 

Avec le matériel de Jimmy BERLIET (devenu un ami de la famille) en 1963, lors de l'un des nombreux reportages consacrés à JEAN MARC. J'étais si fier de porter son matériel, si fier de mon père surtout. Je rêvais de devenir reporter, c'est aujourd'hui à mon tour de faire "re - connaître" l’œuvre de JEAN MARC, avec les seuls moyens dont je dispose. Mais ils sont magnifiques, parce que grâce à Internet ils peuvent directement toucher le cœur des gens en les faisant participer à cette nouvelles grande aventure derrière leurs écrans, depuis chez eux, leurs doigts sur les claviers : il leur suffit de transmettre pour que passe le message, et que 55 ans plus tard le vœu d'un adolescent qui admirait son père soit exaucé ![/caption]

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JEAN MARC : La Rossinante

 

C’est la Rossinante de Don Quichotte de la Mancha. Fourbue, misérable, décharnée. Elle avance quoiqu’il advienne, car elle s’identifie à son héros dont elle est la monture, le chevalier errant, dont rien ne compte que la grandeur d’âme !

Regardez bien cette sculpture, elle a fait le tour du monde, mais est pourtant inconnue !

Alors, je vous invite à une formidable aventure : celle de réhabiliter par les réseaux sociaux et tout moyens à notre portée son auteur trop vite oublié, son œuvre qui se compte par plus d’un millier de créations hors du commun (qui plus est, dans un matériau aux contraintes très exigeantes), autant que de relayer le formidable message d’humanisme, de courage, de paix et d’harmonie, qu’il nous a lui-même transmis.

Là, on oublie quelques instants nos peintures et notre ego, on parle de sculpture, car il est trop injuste qu’un être qui a mis son existence au service de l’art avec un tel talent (reconnu en son temps par ses pairs et les observateurs parmi les plus clairvoyants de son temps, dont Jacques Michel du Monde, ou Jacques Chancel), ait été écarté de l’histoire de l’art.

Sans doute était-il trop humble, trop loin des capitales, des cercles d’influence et des circuits du « marché »...

Il n’était qu’un simple paysan, qu’un modeste forgeron, mais a réalisé une œuvre considérable.

Dix ans se sont écoulés depuis que JEAN MARC nous a quittés.

Ce n’est pas parce qu’il était mon père, mais parce que la force de son œuvre, le regard visionnaire dans lequel il avait pressenti son destin se dessiner, n’ont rien perdus de leur pouvoir de transmutation dans lequel ses personnages nés du fer et du feu viennent nous parler d’idéal et d’amour, de courage et d’espérance, de paix, de générosité, ou vibrer de l’intensité dramatique du tragique de la vie, comme dans l’évocation de Jacques Brel chantant aux portes de la mort.

Et à ces éléments de l’existence, nous sommes tous assujettis, par eux nous sommes tous touchés, directement ou indirectement.

C’est pour cela que l’œuvre de JEAN MARC est si humaine et universelle, qu’elle nous concerne tous.

Je vous dirai très bientôt ce qu’elle peut nous apporter dans notre existence à la manière de ce que les fables de La Fontaine peuvent nous apprendre de la vie.

À partir d’aujourd’hui, nous avons 25 jours pour préparer ensemble quelque chose de formidable (vous saurez bientôt quoi), dont vous pouvez toutes et tous être dès à présent à la fois le vecteur et le relais : ce ne sera pas compliqué, il s'agira de partager !

En vous racontant plus tard l’incroyable et merveilleuse histoire de la Rossinante de JEAN MARC, vous comprendrez pourquoi en partageant ce message, vous aurez aidé l’art à dépasser la mort pour transcender la vie !

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De retour après de longs périples !

Je vous retrouve enfin, Chères et Chers amis (es), après quelques parcours lointains tout au long des mois écoulés (et d'autres itinéraires plus proches), où je n'avais d'autre temps disponible sur internet que de répondre à mes e-mails lorsque je me connectais, mais intenses moments d'existence que j'avais envie de vous faire partager.

Alors, voici quelques extraits de ces petites et plus grandes aventures, toutes orientées "peinture" ou expression "carnettiste" et "aquarellée", avec le résumé de plusieurs mois d'itinérance en quelques lignes :

Avant tout (outre des  tas de choses qui ne pourraient guère vous intéresser), l'année 2017 se termine avec la publication de mon dernier petit carnet « D’hiver en été, exercices d’aquarelle autour de La Fresse en Saugeais ».

Je vous invite à le découvrir, d’abord  à travers cette courte promenade musicale qui vous emmènera d’hiver en été à la rencontre de quelques-uns de mes thèmes de prédilection abordés dans ses pages concernant cette magnifique région (en toute simplicité bien sûr) :

Ensuite, à travers l’extrait ci-dessous (cliquez sur la couverture du carnet, il s'ouvrira sur une nouvelle page, et si le lien ne fonctionne pas c'est ici) :




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"D'hiver en été, exercices d'aquarelle autour de La Fresse en Saugeais"

Ce n’est pas un carnet d’exercices à réaliser, mais d’exercices que j’ai déjà réalisés d'hiver en été, entre combes et vallées, pâturages et forêts de sapins, de fermes en villages, autour du hameau de La Fresse à la frontière franco - Suisse du Saugeais, à l’occasion des nombreux stages que j’anime dans cette région magnifique depuis quarante ans.  

Après cela, direction l'Inde du Sud, avec une formidable traversée picturale du sous-continent, où, sur plus de 1150 km, nous avons cheminé du Golfe du Bengale à la mer d’Oman.

Ces photos ne sont qu’un tout petit aperçu de ce que je développe plus longuement dans le billet de mon site principal que je vous recommande d’aller voir en cliquant ici.

J’y résume l’ambiance de ces semaines extraordinaires, les rencontres, les paysages, le contexte du voyage, et bien d’autres choses en faisant ce choix par catégories, où je vous dis les principaux temps forts de ce voyage...

Retour du stage carnet de voyage aquarelle de la traversée de l’Inde du Sud.

Voici l’un des moments magiques partagés là-bas : c’était dans un petit village nommé Baburajapuram. Des scènes que Gauguin ou Delacroix auraient adorées, avec au-dessus ma modeste page de carnet inachevée…

Retour du stage carnet de voyage aquarelle de la traversée de l’Inde du Sud.

Ici, deux semaines après notre arrivée, nos trois kettuwaloms (house-boats aménagés dans d’anciennes barges à riz), larguent les amarres au milieu des backwaters (les immenses canaux serpentant entre rizières, palmiers et cocotiers), pour terminer notre découverte de cet incroyable réseau aquatique du Kerala.

Retour du stage carnet de voyage aquarelle de la traversée de l’Inde du Sud.
Retour du stage carnet de voyage aquarelle de la traversée de l’Inde du Sud.

Quatre pages en cours de réalisation des carnets d’Élisabeth et de Christine évoquant cette croisière, saisies au hasard parmi les autres, toutes autant réussies…

Retour du stage carnet de voyage aquarelle de la traversée de l’Inde du Sud.

Magie d’un soleil couchant sur les backwaters  : souvenir enchanteur, dont seuls nos carnets et nos mémoires garderont la trace…

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Et puis, un nombre incroyable de moments hors du temps, vous verrez cela dans l'article de mon blog principal...

Au retour, immersion dans les dernières neiges du Jura Oriental,

où deux sessions "neige et aquarelle" nous permirent de

rechausser skis de fond et raquettes.

Vous allez partager 3 minutes de ce que furent ces semaines, découvrir l’ambiance, le bonheur « d’être en aquarelle » tant à l’intérieur que sur le motif pendant ces quelques jours hors des miasmes du monde, à partir d’une expérience constructive, humaine, généreuse, enthousiaste, couronné de succès par des aquarelles authentiques, rapides et justes réalisées par les participants, où la beauté des paysages, des ambiances hivernales, de la richesse des instants partagés, reflète tout simplement la vie, cette vie naturelle et exaltante qui vous redonne le regard émerveillé de votre enfance.

Voici donc ces trois petites minutes où l’hiver est une fête, même jusqu’au seuil du printemps :

Un peu plus tard, à peine ces semaines de neige terminées, départ pour les plateaux, les gorges et canyons sauvages d'Aragon, où je développais une réflexion sur l'intemporalité en carnet de voyage, particulièrement lors de mon passage par l'une de ses cités emblématique : Albaracin (y retrouvant de vieux souvenirs propices aux réflexions liants espace, temps, et destinée).

Centre cité médiévale d'Albaracin, Aragon

Il ne s’agit pas seulement du simple sentiment d’échapper à l’emprise du temps pendant la réalisation sur le motif de son carnet de voyage, même si cette impression ressentie par la plupart des carnettistes fait partie de la représentation mentale beaucoup plus importante et profonde, que j’aborde dans le premier billet concernant ce sujet.

Non, dans le concept qui nous intéresse ici, il s’agit de bien plus que cela, au moins d’un véritable archétype, ce qui en fait autant la rareté que la méconnaissance.

Alors, plus qu’un long discours, permettez-moi d’en partager un fragment avec vous...

Je dessinais les vieux murs et les balcons dominant l’ancestrale place du village où s’étaient réunis la plupart des habitants autour d’un orchestre donnant un concert.

Non pas un concert solennel et guindé tel qu’on en voit parfois lors de nos festivals d’été, mais un moment de musique simple, amical et festif, où les enfants jouent autour des musiciens, où on vient écouter depuis les fenêtres et les balcons tapas et verres d’apéritifs à la main, où les moineaux sous les toitures continuent de piailler et les chiens dans les rues d’aboyer.

Tandis que je dessinais, le petit orchestre se mit à interpréter «España » (la fameuse rhapsodie d’Emmanuel CHABRIER), et je vis alors les vieux balcons ajourés, les toitures et les façades colorées se mettre à danser, tandis que les grandes murailles mauresques renvoyaient en écho la mélodie comme filtrée de la voix lointaine d’une ancienne galette de 78 tours !

Un voyage « hors du temps » où tout prenait un sens nouveau, les parois ocres des canyons se transformant en murailles mauresques, les étapes de mon enfance se prolongeant par celle-ci, les gens aux fenêtres et balcons devenus familiers comme si nous nous connaissions depuis très longtemps…

C’est ainsi que je compris avec quelle subtilité le Destin place d’étranges repères sur le cheminement de notre existence comme s’il voulait nous mener quelque part.

Enfin, plus proche de chez nous, la Provence m'accueillait en cette fin de printemps dans son éternel émerveillement, pour un retour en douceur au bercail familial, pour me reposer avant de repartir vers de nouvelles aventures créatives de bien plus grand intérêt, que j'espère bien vous faire partager prochainement...

12273290491?profile=originalQuand la nature (ici en Lubéron) est un tableau vivant, on découvre combien nous avons à l'écouter nous dire la paix et la beauté simple et vraie...

12273290685?profile=originalEt puis, sur le retour il y a quelques jours à peine, un dernier regard vers le petit village d'Ansouis et ses champs de coquelicots.

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Retour de stage aquarelle de voyage au Portugal

Chères et chers amis (es) des Arts et des Lettres, il y a longtemps que je n'étais venu parmi vous : trop de voyages, une vie trépidante qui ne m'a pas laissé une minute depuis des mois ! Mais aujourd'hui, je reviens avec plaisir vous retrouver pour vous faire partager une belle aventure de groupe qui vient tout juste de se terminer, et dont je vous copie intégralement l'un des articles de mes blogs personnels (n'hésitez pas à cliquer sur les liens pour voir une autre vidéo et d'autres billets liés) !

Avant tout, je vous rappelle les nombreux voyages de préparation sur le terrain, tout le travail réalisé sur place s’étalant sur des mois et des milliers de kilomètres au total (commencé en fait par bribes, dès les années 80). Je voulais un stage d’exception, d’autant plus rare que je décidais dès le départ de ne pas le renouveler, ou très rarement.

Je vous disais : «là où je vous emmènerai, d’autres ne vous y emmèneront pas», puis je vous invitais à me suivre ...

Vous demanderez à celles et ceux qui sont venus s’ils ne sont pas comblés par tant de découvertes, de telles émotions, et pas seulement par un ciel sans nuages et un soleil d’été, loin du dépaysement d’un instant que n’importe quel guide de voyage bien fait aurait pu conseiller…

À coup sûr, il y avait « autre chose », et cela récompense la différence que je lui ai donnée par rapport à ce qui se fait habituellement pour ce genre de stage : outre les lieux d’intérêt culturel et pictural remarquables (et généralement hors sentiers battus) qui attendaient les participants, un correspondant local qui accompagne le bus pendant tout le circuit avec son véhicule personnel pour une assistance personnalisée dont je ne vous détaillerai pas ici l’efficacité, cela ne se rencontre pas dans tous les voyages, je dirai même que je n’en ai jamais entendu parler.

Une coordination programmée de longue date à la minute près entre les temps de peinture, de trajet et de découverte où l’imprévu a également sa place avec des rencontres plongeant le groupe dans un « esprit des lieux » hors du commun, cela aussi est rare.

Des étapes d’accueil et des restaurants je ne vous parlerai pas, mais ils ont été plus qu’appréciés (quelques photos quand même dans le diaporama)...

Et puis, il y a l’alchimie du groupe, le partage qui fait d’individualités une équipe, et de l’enthousiasme un élan, qui fait aussi de la dynamique générale un facteur de progression considérable venu s’ajouter à mes conseils, et à mon suivi d’animateur et de formateur.

Est maintenant venu le moment de partager avec vous (si vous n’étiez pas là, ou revivre pour celle et ceux qui avaient la chance d’être dans l’aventure), ces moments de liberté créative, de découverte, de pur bonheur, dont le diaporama ci-dessous ne traduit pas toute l’intensité, mais qui en donne déjà une petite idée .

Vous y découvrirez quelques-uns des sites où nous avons travaillé et des motifs qui y ont été peints ou dessinés (tous les endroits où nous avons été ne sont pas là - comme la crypte aux fresques médiévales de Montsarraz -, ni tous les motifs réalisés bien que j’ai essayé de représenter les travaux de tous, car le diaporama aurait été trop long).

Sachez enfin, que textes, collages éventuels et motifs annexes qu’on ne voit pas sur mes photos ont été ajoutés par chacun après mes prises de vue, mais dans le prochain (et dernier) billet que je consacrerai à ce voyage vous verrez l’un des carnets terminés, dont je compléterai certainement l’exemple par un autre carnet réalisé pendant un stage précédent au Portugal, prouvant s’il en était, ce qui peut être fait pendant ce type de stage lorsque les participants maîtrisent déjà les bases de cette activité.

Cela n’enlève nullement de l’intérêt aux autres carnets ou aux carnets débutants à l’expression si spontanée, où la gaîté et l’enthousiasme prennent le pas sur une technique qui se perfectionnera nécessairement plus tard.

Un vrai bonheur de toute façon, parce que ces instants sont précieux comme des rayons de soleil et de vie !

 

P. S. : Découvrez une autre version de cet article, en cliquant ici !

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Vous le trouverez ici, directement sur le blog de mon site principal qui fonctionne en synergie avec celui-ci (si vous ne voulez rien rater des prochaines publications de ce nouveau blog abonnez-vous-y).

Mais ne ratez surtout pas cet article : il vaut bien un petit "clic' de souris et même davantage, car vous y trouverez quelques-unes des aquarelles de "démo" réalisées ici et là pour permettre aux participants de comprendre comment aborder les techniques d'aquarelle simplifiée que j'ai pu mettre au point pour mes carnets de voyage, et comment les appliquer rapidement et avec un succès quasi certain presque à tous les coups !

Je reviendrai bientôt (dans un prochain article de mon site principal) avec une vidéo, sur plusieurs variantes de sujets réalisés selon ces procédés d'aquarelle simplifiée, en reprenant quelques séquences tournées lors de ce même stage d'aquarelle en Provence, puis nous continuerons l'aventure du Grand Barrenc dont la vidéo également en cours de montage résume à elle seule combien mes expériences de travail en état de flow et de créativité augmentée s'avèrent payantes pour la réalisations de jolies aquarelles de voyage simples mais vivantes et colorées.

Alors, à tout de suite, sur le blog de mon site principal, et si vous voulez vous aussi apprendre les techniques de l'aquarelle simplifiée, inscrivez-vous sans tarder aux prochains stages d'été en Jura Oriental !

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Avis de recherche et alerte disparition !

Il y a longtemps que je n'avais publié auprès de votre sympathique et riche communauté, mes voyages incessants ne me laissant que très peu de disponibilité, j'espère que vous voudrez bien ne pas m'en tenir trop rigueur ?

Alors, voici un billet un peu spécial posté de Lisbonne, dans lequel je reprends le début du dernier article de mon blog "Aquarelle en voyage", en vous remerciant de le faire suivre auprès de vos amis (es) portugais (- es -, si vous en avez), au cas où on ne sait jamais, on pourrait arriver à trouver des indices sur cette disparition ?

Car je lance un appel à l'aide, qui ne vous coûtera que de partager ce billet (surtout après de vos amis - es - carnettistes, "sketchers", et amateurs d'art) : un très joli carnet de voyage vient de disparaître, certainement dérobé !
Situons les lieux, dans la calanque de Portinho : un des plus beaux endroits des environs de Lisbonne.
Le soleil brille sur la baie de Setùbal aux airs de Méditerranée. Nous travaillons sur le bleu de la mer, les falaises ocre, la verdoyante végétation, au milieu d'une foule de touristes et d'autochtones profitant du week-end du 1er mai...
Il est presque 16h lorsque nous nous regroupons près d'un petit restaurant en attendant le minibus qui doit nous emmener sur le prochain site.

12273217077?profile=originalLa suite, vous la trouverez sur mon billet "http://www.aquarelle-en-voyage.com/2017/05/alerte-disparition-et-avis-de-recherche.html", ainsi que des photos de ce carnet, et de l'endroit où il a disparu, je reviendrai vers vous plus tard pour d'autres aventures "aquarellées", je précise qu'il ne s'agit pas de l'un de mes carnets mais de celui de Virginie, une participante à cette session "carnet de voyage" au sud Portugal, dont le travail était (entre autres), destiné à l'une de ses prochaines expositions...

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Un petit "bonjour" et de nombreuses nouvelles

Je ne vous oublie pas, mes chères et chers amis (es) d'Arts et Lettres, mais de très nombreux déplacements, des activités intenses, ne me laissent pas une minute, et si je veux garder toute sa place à une bonne santé physique pour me permettre tout cela, il m'est encore plus difficile de dégager du temps pour publier sur les réseaux sociaux et venir vous voir souvent (même si je passe régulièrement).

Cependant, je vous donne quelques nouvelles (entre deux voyages, et parmi 1000 autres choses) résumant un peu ce premier trimestre 2017 qui est passé à un vitesse folle :

- La naissance de mon nouveau site Web (et du blog qui l'accompagne) :

- Un stage d'aquarelle dans un univers hivernal :

- Une vidéo (et un article expliquant cette démarche sur mon nouveau blog) pour fêter le printemps :

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Très Bonne et Heureuse Année 2017

Je vous souhaite aussi une très Bonne et Heureuse Année 2017, avec tout ce que l'on peut souhaiter de meilleur en cette occasion !
Que 2017 soit un feu d'artifice de belles et bonnes choses qui embellissent et enrichissent votre existence.
Que soient anéanties vos souffrances, celles de vos proches et de toute personne qui souffre qui qu'elle soit, où qu'elle soit.
Et que le monde puisse regarder l'avenir avec bien plus d'espérance et de paix.
Voilà les choses que je vous souhaite et que je "nous" souhaite pour 2017.

Les voeux d'Alain MARC peintre et carnettiste pour 2017 from Alain MARC peintre on Vimeo.

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Verre de perles, perles de rêve !

              Aujourd'hui, je partage avec vous, le billet que je viens de publier dans mon autre blog "Aquarelle-en-voyage.com" : voici comme promis, venu le moment de vivre le plus important et exaltant moment de ces découvertes en Afrique de l’Ouest. Celui, où revenu en France, je partage avec vous ce qu’est devenu ce voyage aujourd’hui.

             Sans doute avez-vous suivi mes différents billets sur les réseaux sociaux et mon blog « Aquarelle-en-voyage.com », avez-vous écouté mes enregistrements, visionné le beau film de Jean ROUCH dans mon dernier article ?
             Si oui, avec la publication des aquarelles qui les accompagnaient, vous avez pu vous plonger avec moi dans l’atmosphère totalement exotique des lieux et ambiances où je vous emmenais pour vous faire découvrir le début de mon voyage…
             Mais ce que vous ne savez pas, c’est la route extraordinaire que les circonstances et rencontres allaient me faire suivre à partir des rivages du golfe de Guinée : une route au cœur même de l’ingéniosité et de la beauté africaine, un itinéraire qui allait surtout s’affirmer comme celui des plus forts symboles liés à la transmutation des êtres et des choses !
Alors, regardez à présent la vidéo ci-dessous :

Sur la route des perles de verre Krobo, l'album from Alain MARC peintre on Vimeo.

              C’est maintenant une nouvelle aventure qui commence pour vous et pour moi, celle où vous allez découvrir le visage caché de cette histoire et de ses secrets, dans l’album que je viens de publier : « Sur la route des perles de verre Krobo » (je vous en donne quelques clés dans ma vidéo).

             Plus qu’un carnet de voyage, cette publication va vous plonger dans la puissance et la magie de la métamorphose d’objets qui peuvent changer le destin de la vie des femmes et des hommes qui y sont liés.

             Elle va vous apprendre, comment à partir de la recherche d’un petit coquillage sur les plages de la Côte de l’or, je suis parti sur la route de petites perles de verre aux pouvoirs si positifs, qu’elles en sont presque devenues sacrées. Des bijoux qui sont à la fois parures de beauté, prouesse artistique et artisanale, langage métaphorique par le symbolisme de leurs formes et couleurs, mais aussi supports de protection, véritable « porte-bonheur », dont les plus rares sont très recherchés bien au-delà de l’Afrique de l’Ouest. Vous saurez à quoi ressemblent ces perles ces colliers, en quoi et comment ils sont fabriqués…

                L’album « Sur la route des perles de verre Krobo », c’est plus d’une centaine de dessins, d’aquarelles et de croquis extraits de mon carnet, sur 72 pages de très beau papier. Je le présenterai pour la première fois en exclusivité au public du prochain « Rendez-vous des carnets de voyage » de Clermont-Ferrand, qui aura lieu ce week-end (18-19-20 novembre), au Parc des expositions / Palais des congrès du Polydôme (Place Du Premier Mai).

                    On ne le trouvera ensuite en vente que dans quelques librairies (et sans doute sur les sites en ligne de la FNAC et d’Amazon) car son premier tirage est limité, mais si vous voulez vous le procurer en priorité (et dédicacé), vous pouvez tout de suite le faire avec le bon de commande ci-dessous, en me précisant bien dessus (dans l'espace réservé à cet effet) au nom de qui vous voulez la dédicace, et je traiterai votre commande dans l'ordre où elle arrivera (mais ne soyez pas trop impatient - e -, car j'ai beaucoup de dédicaces à faire régulièrement !).

                  Au fait : - Vous connaissez peut-être la valeur de mes livres lorsqu’ils sont épuisés ?

              Si vous l’ignorez ou en doutez, regardez plutôt sur le site de la FNAC (cliquez ici), vous y trouverez la cote moyenne de l’un de mes livres vendus à 30 € à leur parution, tel qu’il sont actuellement recherchés…

                    Comparativement, l’album « Sur la route des perles de verre Krobo » n’est vendu que 24 €, bien qu’il soit imprimé dans une imprimerie française renommée, affirmant régulièrement sa qualité pour des clients exigeants (par exemple les plus beaux musées).

                   Et si vous me le commandez tout de suite, non seulement je vous le dédicacerai (n’oubliez donc pas de remplir cet espace dans le bon de commande), mais je vous enverrai aussi par e-mail un PDF de 5 marque-pages qu’il vous suffira d’imprimer sur du papier photo épais (par exemple 235 g), puis de découper avant de les utiliser.

                      Alors, ne perdez pas une minute, et commandez-moi « Sur la route des perles de verre Krobo », à l’aide du bon de commande ci-dessous :

Vignette-b-de-com-de-lalbum-des-perles-sans-Clermont-r%C3%A9duit-JPEG.jpg?width=379          Bon de commande de l'album "Sur la route des perles de verre Krobo" : une fois que vous l'avez ouvert à l'écran enregistrez-le sur votre ordinateur, puis fermez celui que vous avez encore à l'écran et ouvrez à la place celui que vous  venez  d'enregistrer.   Ce n'est qu'à partir de ce moment-là, qu'il est actif et que vous pouvez le remplir directement sur votre ordinateur.

           Si je vous invite à me renvoyer ce bon de commande tout de suite par e-mail une fois complété, c'est pour que j’aie le temps de planifier vos dédicaces et petits cadeaux marque-pages, vous en ferez une copie et me l'enverrez ensuite par la poste, imprimée et avec votre règlement par chèque (si vous ne le réglez pas tout de suite par Paypal), je ne pourrai bien sûr vous envoyer votre album que lorsque son règlement aura été encaissé.

           Pour avoir une meilleure idée de ce carnet, voici ci-dessous quelques pages de l'album "Sur la route des perles de verre Krobo" (cliquez sur l'image pour les découvrir) :

58279f7c150ba07d278b465c.jpg« Sur la route des perles de verre Krobo »

Carnet de voyage - Éditions Carnets Choisis ISBN 978-2-9546036-1-2 / 3ème trimestre 2016 Album format A4 à la française 72 pages 170 gr, Couverture à rabats dos carré cousu collé, 24 €
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Avec Jean ROUCH, chez les Fanti.

12273188900?profile=originalCe petit croquis comme celui en dessous, est extrait de l’une de mes pages consacrées aux pêcheurs Fanti. Avec eux, entre deux croquis ou aquarelles, j’ai ramené les filets sur la plage et poussé les pirogues sur le sable…

Mais la quête du petit objet que j’étais venu chercher ici, si elle m’a permis la découverte d’un peuple noble et courageux, m’a surtout apporté la chance d’une rencontre qui allait changer le cours de mon carnet en me révélant la route à la fois merveilleuse et initiatique sur laquelle j’étais sans même le savoir.

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Je vous en reparlerai plus tard, mais avec le soleil qui se couche chaque soir dans une magnificence d’embrasements où l’écume des vagues se mêle au corail du ciel sous le balancement des palmiers, je ne peux m’empêcher de vous amener avec moi voir (ou revoir) ce film magnifique du cinéaste et ethnologue Jean ROUCH « Mammay water ».

Il a su mieux que personne d’autre, nous dévoiler l’âme de ce peuple à travers son sens aigu de la narration dans un récit simple et efficace.

Celui-ci nous plonge dans l’ambiance même où je me trouvais, car depuis l’époque où son film fut réalisé, en 1956, rien sur ces rivages n’a changé : une Afrique authentique et intemporelle, une musique High Life qui est toujours à la mode dans les profondeurs du pays, les jeux de surf des enfants (ces « garçons de l’écume » comme il les appelait, si fiers de nous montrer les morceaux d’écorce de kapokiers sur lesquels ils surfaient), leurs sauts périlleux et autres culbutes sur la plage, sous les remparts des châteaux forts esclavagiste, mémoires silencieuses de très terribles secrets…

Chez les pêcheurs fanti du Ghana, si la pêche est mauvaise, c'est qu'il y a une raison. Au moyen de cérémonies et d'incantations, les pêcheurs du Golfe de Guinée invoquent les génies de la mer. Il faut dire que les villageois ont perdu leur prêtresse, une vielle femme qui incarnait la déesse de la mer et offrait à la communauté la protection des génies. On assiste aux funérailles, on accompagne le cortège funèbre...

Si dans le film nulle pirogue ne prend la mer jusqu’au festival du Roi de Chama, j’ai vu les pêcheurs, entièrement habillés de rouge (couleur de deuil dans ces communautés), remonter sur les pirogues en honorant l’un des leurs qui s’était noyé.

Dans le documentaire de Jean ROUCH, le roi à l’ombre de son parasol est transporté dans sa chaise à porteur, au son d’une fanfare endiablée à l’occasion du festival. On passe devant le fort esclavagiste d’Elmina en allant vers l’embouchure du fleuve Kra où au moyen d’offrandes, de cérémonies et d'incantations, on s’adresse aux génies de la mer…

- Que va-t-il se passer ?

Vous pouvez remarquer que j'ai donné aux images que j'ai prises sur place (en fond visuel derrière moi en introduction vidéo avant le visionnage du film) l'aspect suranné des premiers documents couleur tournés par les prédécesseurs de Jean ROUCH : c'est pour mieux vous faire partager l'impression de "remontée du temps" que j'ai ressentie en arrivant, et rester en conformité avec l'esprit qui se dégage du documentaire du cinéaste.

À présent, deux photos souvenir de mon passage parmi les pêcheurs Fanti, dans celle-ci, je suis à la manœuvre pour tirer les filets, il fallait bien qu'avant chaque séance d'aquarelle je donne un coup de main, c'était plus facile ensuite, d'être accepté...

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Dans celle-là, vous voyez ce que je fais, les croquis du début de ce billet en font partie  :

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Nous voici déjà sur la route convoitée...

Cette fois c'est bon, on y est presque !

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Plus que par des images, c’est par des atmosphères, des sons, et des ambiances particulières que je vous invite à la découverte exotique de ce voyage en faisant suivre ici le dernier billet intégral de mon journal personnel.

-  Les aquarelles, les croquis ?

Je vous en reparlerai plus tard. Tout juste aujourd'hui, une simple aquarelle, témoignage d’un rivage battu par l’écume avec le paysage qui se fond dans une brume chaude et humide, et un petit montage que j'avais déjà publié ici…

C’est un premier contact essentiellement sensitif que je partage : celui qui m’a plongé dans l’univers très particulier de ce carnet de voyage. Une rencontre avec la force des symboles, la puissance de la vie, et le mystère des transmutations.

Aussi, c’est par une approche différente de l’image que je vous propose cette découverte : auditive avec ce billet, tant pis pour ceux qui ne prendront pas le temps d’écouter !

D'ailleurs, Internet ne pourrait-il être autre chose qu’une consommation effrénée d’images et de pseudo messages qui défilent à toute vitesse sans qu’on ait le temps de fermer les yeux et de s’immerger dans un rêve qui soit l’espace d’un instant la réalité transcendée, une réalité qui arrête le temps ? - Peut-il aussi être outil de rêve et de sublimation, pourvu qu’on s’en donne la peine ?

Faites une attentive parenthèse dans votre vie de seulement une minute dix secondes, là, maintenant, pour vous en tendant l’oreille et en écoutant, pour moi en vous proposant un enregistrement que je me suis donné la peine d’aller chercher là-bas, et dont je vous explique l’auditive perception.

Car les enregistrements et dessins que j’ai réalisés sur place, je voulais qu’ils soient plus forts que des images, qu’ils nous touchent autrement, avec la puissance de l’intériorité, du rêve et de l’imagination.

Je vous explique : d’abord, on entend au loin, mélangé au bruit de l’océan, des hommes qui halent des filets sur la plage. Les premiers sont dans l’eau presque jusqu’à la taille, ils se donnent du courage en scandant à la voix leur halage. On entend régulièrement un bruit de tambour. Ensuite, je me tourne vers le large : de gigantesques vagues viennent s’écraser sur le sable dans des nuages d’écume. On ne voit pas bien net, car une épaisse brume de chaleur, lourde et humide, donne à toute chose un aspect magique et irréel, tandis que de grandes pirogues monoxyles franchissent les rouleaux en s’éloignant vers le large. Enfin, je me tourne vers l’autre côté de la plage où l’on devine des paillotes sous de hauts palmiers qui se balancent dans le vent. Avec des cris d’enfants qui jouent, qui nous parviennent parfois distinctement…

Allez, fermez les yeux et écoutez, vous verrez, ce n’est pas évident, mais quand « on y entre », c’est envoûtant :

Maintenant, je vous dis où nous sommes : dans le Golfe de Guinée sur les rivages du peuple Fanti au Ghana. C’est une autre Afrique, différente de celle que nous connaissons, autre que celle des savanes, des grandes forêts, des animaux sauvages, loin des drames que nous savons, qui sont pourtant si proches à quelques dizaines de minutes d’avion.

Avant, nous sommes passés par Accra, ses rues animées et ses incroyables marchés. Nous avons pris la route. Une route qui va nous réserver d’étonnantes surprises, mais nous ne le savons pas encore. Pour l’instant, nous découvrons le rivage mythique de la Côte de l’or, comme si nous entrions dans les pages surannées du Tour du monde de Monsieur Édouard Charton…

Voici à présent d’autres sonorités qui traduisent bien l'impression que vous donne la population d'ici, sa jovialité, son enthousiasme, sa spontanéité : là, j'ai pour vous, une pépite musicale !

Il s'agit d'un morceau joué par la troupe "Maa Amanua And Suku" dans les années 70 (musique toujours d'actualité que l’on entend de-ci, de-là, sur les routes, dans les villages, sur les marchés).

Elle illustre parfaitement la musique populaire dite "Ga Cultural Highlife", des airs et sonorités influencés par la musique Ga (région d'Accra), s'inscrivant dans la droite ligne de la musique traditionnelle de la côte ghanéenne. Chants de marins, de travail, repris dans la musique populaire et à placer dans la tradition musicale Akan. Si elle est aussi unique et  fascinante c'est parce que le rythme highlife nous emporte directement dans son univers tout en nous paraissant familier, même si nous n'en comprenons ni les mots ni le sens.

L'atmosphère très joyeuse créée par le mélange des différents instruments est assez universelle. Le rythme est natif parce qu'il est profondément enraciné dans la culture musicale ghanéenne faite de joyeuse spontanéité.

À l'exception d'une guitare amplifiée, jouée dans le style "finger fingering" de cette région d'Afrique, les instruments sont indigènes, avec des flûtes en bambou "atenteben" et beaucoup de percussions locales traditionnelles incluant les tambours géants "gombe" dont j'ai dessiné un exemplaire page 38 de mon carnet de voyage, c'est eux qui fournissent une percussion ronde et profonde.

Je ne sais si comme moi vous tomberez sous le charme de ces sonorités, mais je les trouve tout simplement merveilleuses, parce qu'elle sont l'expression même de la vie.

Dans le prochain billet, je vous emmènerai au cinéma voir un magnifique film de Jean Rouch qui vous plongera dans la vie quotidienne des pêcheurs du peuple fanti comme si vous étiez venus avec moi, car depuis Jean Rouch, presque rien ici, n’a changé…

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Bonheur de vous retrouver après de longs périples !

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Voilà longtemps que je n'ai donné de nouvelles. Que je n'ai eu le temps d'en prendre aussi de mes amis (es) restés ici, pas plus que de celles et ceux des Arts et Lettres. Pourtant, je ne vous oubliais pas, mais quand on bouge beaucoup, qu'il y a mille choses à faire, le temps est compté, plus encore si on ne peut souvent se connecter...

Eh bien, écoutez cette musique :

Elle vous apporte un indice chaud et ensoleillé sur la nouvelle aventure que je vais partager avec vous.

Voyez dans le montage de cette photo, avec ces essais de couleur qui en dévoilent un petit bout, l’un des plus charmants voyages où je puisse vous emmener en cette fin d’année, au moment où l’Europe va être plongée dans le froid hivernal.

Ce voyage, je vais le partager avec vous pendant quelques jours, et j'espère bien qu'il va vous apporter lumière, chaleur, exotisme et évasion...

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En direct du Portugal ce 23 avril 2016

1 mn de pur bonheur carnettiste au Portugal : je ne voulais pas rentrer en France ni reprendre notre balade au Guatemala, sans partager avec vous cet extrait d'une minute de plaisir de dessiner et de peindre au contact d'une population chaleureuse et authentique dans un petit village d'Alentejo, parmi des milliers d'autres minutes aussi intenses que celle-là, lors du premier de mes stages portugais 2016 d'aquarelle appliquée aux carnets de voyage... Si vous ne pouvez voir la vidéo, rendez-vous sur mon blog personnel à page http://www.aquarelle-en-voyage.com/2016/04/1-mn-de-pur-bonheur-carnettiste-au-portugal.html

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Si vous avez aimé mon fameux article sur les Mosso...

Chères, Chers amis (es) me revoici, je vous écris cette lettre sous forme de billet, car je viens de passer quelques jours un peu compliqués (problèmes de santé à présent résolus ...il faudrait que je travaille un peu moins), mais cela m'a empêché de rouvrir mon ordinateur pour valider vos commentaires, vous répondre et vous remercier !

Voilà qui est fait.

Je suis très heureux de faire partie de votre communauté, vous remerciant pour votre dynamisme, votre créativité, votre défense des arts et de la culture francophone, votre humanisme, votre gentillesse...

Je m'arrête là car je ne voudrais pas que vous considériez mes propos plus flatteurs que sincères, en regrettant de ne pouvoir m'impliquer davantage dans Arts et Lettres (essentiellement à cause de mes déplacements incessants, et de longues périodes coupées d'Internet).

Et je reviens à mon article et vidéo consacrés à Wang, sa grand-mère, à la petite fille du lac et au peuple Mosso, qui nous ont si bien reçus en Chine.

Ce peuple est étonnant, déconcertant, touchant, nous prouvant s'il en était nécessaire que nos rapports avec des sociétés très différentes des nôtres peuvent être harmonieux, constructifs et enrichissants, dès l'instant où nos comportements obéissent à l'écoute d'autrui, le respect, la volonté d'échange, le partage, l'estime de l'être par-delà toutes les différences...

Avant tout, je vous copie cette nouvelle aquarelle d'assez grand format (65 x 78 cm) extraite des travaux réalisés "post-voyage", s'appuyant sur études de terrain et photos.

12273145883?profile=originalIl s'agit d'une de ces jeunes femmes qui nous accompagnaient dans la traversé du lac, lorsque nous embarquions sur les belles pirogues monoxyle qui nous emmenaient sur l'île sacrée de Liwubi...

   Pour m’aider en votant pour moi à partir de l’article précédent auquel je renvoyais lors de mon précédent billet : descendez en bas de page de cet article (après la vidéo), et cliquez sur http://www.easyvoyage.com/easygame (ce lien est situé au-dessus de la reproduction de mon aquarelle de la femme en pirogue au foulard rose de la fin d’article).

Quand vous arrivez sur la page d’EasyVoyage, cliquez sur "Voter", vous arrivez alors sur la première page de candidats participant au concours auquel je suis inscrit.

Passez ensuite 13 ou 14 pages (soit 14 listes environ) avant d’arriver sur la liste de candidats où se trouve la vignette de mon article (vous la reconnaîtrez car c’est l’aquarelle de Wang et de sa grand-mère) : normalement, je suis nommé "Alain" à gauche de cette vignette (le lien avec mon article étant en-dessous).

Cliquez maintenant sur "Je vote" (merci de le faire dans la « foulée » car  il ne reste pas beaucoup de jours et il me faut au moins 10 votes pour être présenté au jury).

Il vous faudra mettre votre nom, prénom + adresse e-mail dans la fenêtre de vote qui s’ouvre, et c'est tout !

Si rien ne se passe à cette étape, il vous faut remonter dans la page pour arriver à cette fameuse fenêtre qui est peut-être hors d'écran quand vous votez.


Je vous assure que si par hasard le jury appréciait ma démarche vis-à-vis des voyages, le sens que je leur donne à travers l'aquarelle et la discipline des carnets, le nombre de voyageurs (néophytes ou confirmés) que j'entraîne et forme chaque année dans mon sillage à travers le monde, le partage que j'en fais dans les réseaux sociaux …et que  je gagne, je réaliserais pour vous un carnet de voyage et un reportage vidéo - aquarelle dont je publierai ici les meilleurs extraits dans l'esprit de l’article consacré aux Mosso !

Il viendra s'ajouter aux nombreux reportages déjà consacrés ici aux voyages réussis grâce à l’art de aquarelle !

Rendez-vous donc sur EasyVoyage, votez pour mon article, je vous en remercie beaucoup :

 http://www.easyvoyage.com/easygame  !

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