Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Publications de Pirschel Robert (57)

Trier par

Dis moi juste une fois..

Que je voudrais tant que passionnément tu me dises,
Des mots que en mon corps, mon coeur poétise.
Mon ...Chéri, Mon ...Petit Cœur ou Mon tendre ...Amour.
Me Voici... à toi, pour maintenant mais aussi ...Pour toujours.
Des mots tout simples qui savent dire, le bonheur
Des mots vrais, pour nourrir, mon corps, mon âme, mon coeur.
Que je sache ne pas t'avoir aimée pour rien.
Jamais encore je ne les entendus.
Jamais encore tu ne me les as dit...

Lire la suite...

Jusqu'aux fins de nos vies

Tu es féminine, féline, 
Enjouée et coquine.
Tu ne fumes point
Ce n'est pas besoin.
Tu ne bois pas 
Pas plus que moi.

Tu aimes les danses
D'amour l'abondance. 
Les fous rires,
Les gais délires,
Au soleil, sous la pluie,

Jusqu'aux fins de la vie.
De "Jeux de Coeur" 
Epicés le bonheur.
Cheminer vers demain
De nuit en matin.

Rafraîchis de rosée,
Parfumés de pensées.
Main dans la main 
Mains dans les reins
Aimer l'amour tu feras

Dedans ou hors les draps
Tendrement passionnée,
De l'amant, l'aimée.
Tes yeux dans les siens
Son coeur en ton sein.

Jusqu'aux fins de nos vies
Sous un temps de douceur
Guidé d'une seule envie
D'ici en lendemains, en choeur
tout contre bien serrés,

Achever le chemin d'aimer
Sauter de l'autre coté
Prendre l'étoile réservée
Au firmament des Amours
A jamais la laisser briller.

 

Lire la suite...

Un Violon rouge pleure

Un Violon Pleure son émotion !
La femme en blanc lui conte ses amours morts….

 

Bouleversé d’émotions, d’amour
Des larmes coulent de ses esses 
Il valse mille fois trois tours 
Pour se sécher sa joue tendresse

Le violon aimable troubadour 
Eveille tendrement ses cordes 
Qui donnent vie à ses contours 

Caresses d’archet léger, Red Violin

Joue, vibre, chante et c’est magique

Un air adamantin, brillant, fleuri

Révélation de  sa belle âme accorte 
À la belle, la Dame, là, en blanc, 
Vêtue telle le Grand Cygne du lac, 
Red Violin l’ensorcelle elle se met à danser
A tourner, tourne, et tourne encore 
Lestement, grâce et belle retenue. 
Légère, devenue belle, comme nue 
Danse un langage en gestuelle 
Qui dit la cruauté, de son chagrin, 
Et la peine, du petit Stradi, …en pin 
Qu’on dit, fait de bois, vif carmin


La belle mime, éprise, les notes pures
Bémols, ou dièses, compris de tous ! 
De tous, là, ceux qui entonnent 
Avec lui, l’émotion douce

Voulant consoler, l’une et l’autre, ils applaudiront, 
Unis les bras levés composeront
Un compliment, une salve d’Odéon
Salve, pour valses émotions

D’une femme en blanc et du violon.

 

Lire la suite...

Mon souvenir de toi, Maman

Tes yeux petite maman
Tes si beaux yeux bleus
tes yeux qui m'ont regardé
qui m'ont épié
observé, protégé. 
Tes yeux si bleus intensément
sévères, ou souriants, 
interrogatifs, ou menaçants
Toujours des yeux de maman.
Aux yeux azurés, merveilleux 
Des yeux qui m'ont cherché
recherché des jours
et nuits durant
Des yeux qui m'ont pleuré
Des yeux aussi, désespérés 
qui m'ont vu mourir doucement!
Des yeux alors mouillants
tournés vers l'Infiniment Grand
Pour prier, le supplier
De ne pas prendre 
Encore un de tes enfants
Des autres on t'en a prit tant.
Tes yeux tu les as troqué
Contre la vie de ton petit
garnement de pas huit ans
Tes yeux ont pleuré des mots
A remuer même les plus sots
le contrat a été passé
contre tes yeux, ton bébé.
Avec tes pleurs tu as signé,
gouttes après gouttes sur le papier
le document de ce marché.    (Commerce)
Ruinée, tu as dit : "Merci".
Repris dans tes bras ton tout petit.
Tes yeux alors m'ont aimé,
adoré, cajolé, mémorisé.
Dieu t'a concédé trente ans
d'une déclinantes visions en bleu
Du bleu clair au bleu nuit 
puis le noir infini.
Depuis longtemps tu ne voyais plus
Qu'avec les mains, de tes doigts menus
Tes yeux tactiles se promenaient 
dans mes cheveux, sur mes joues
cernaient les contours de mes yeux
Où tu mis naguère un soupçon de bleu.
- tu es redevenu bouclé, tout crollé* ?
- Mes cheveux sont tout gris maman
- C'est vrai? Tout gris ?
- tout gris, tout blanc, maman
- Ca te va bien mon fils, c'est beau.
- Comme je suis heureuse mon petit
- Je suis si heureuse de te "voir"!
Ca me fait tellement de bien

Je suis si contente quand tu viens.


Une nuit pourtant petite maman,

"J'étais alors à cent lieux"

Comme toujours à ta façon
Tu as remplis un dernier baluchon. 
Entre deux clignements d'yeux.



Tu as écouté ton coeur ralentir.

Sans peur et sans frémir.
En t'endormant tu as gardé ouverts 
Tes magnifiques yeux bleus.
Pour mieux voir ceux du Bon Dieu ?
Après nous avoir tant aimé 
Une chose difficile tu m'as laissé.
Hier j'ai du fermer tes yeux
resté si bleus et merveilleux.
Mes yeux à leur tour mouillant
ont pu effacer goutte à goutte
Ce document d'un marché ancien
Qui liait ton coeur au mien.
Je sais qu'ainsi ta vue t'a été rendue.
Tu recommences déjà à m'épier
me surveiller, et aussi me consoler,
- Robert mon tout petit regarde
Regardes donc où tu mets les pieds.

Pour Maman 
Son tout petit.

 

*Crollé  = frisé, expression liégeoise.

Lire la suite...

Quand je m'en irai

Ultime émotion terrestre.

Quand vacillera ma flamme
Quand mon temps sera échu
Contre toi, toi ma Dame 
Et de tes bras revêtu

J’aimerai ultime voeux
Que ce soit en me fondant
Là où tu me fis ton Tristan
Dans l’eau claire de tes yeux

Pour y voir les couleurs de l’amour
Celles auxquelles tu donnas vie
Par Amour pour notre Amour.
Qui seul su relier nos vies

Quand vacillera ma flamme
Quand mon temps sera échu
Contre toi, toi ma Dame 
Et de tes bras revêtu

J’essayerai … ma chérie,
Si il m’en reste la force
Un beau sourire à ma jolie
Te dirai … une fois encore
Et …Très intensément
Comme le dit un amant
Même si mes mots, gourds
Sont sourds ou moi muet
Je t’aime tant Mon Amour!
Je t’aime Petit muguet de mai

Je t’aime et à jamais.
Même si, souvent imparfait,
Il aura toujours été vrai
L’amour que je te donnais


Quand vacillera ma flamme
Quand mon temps sera échu
Contre toi, toi ma Dame 
Et de tes bras revêtu

Je partirai confus ému
Par tes bras soutenu
Serrant dans la main
Fermée tel un écrin.
Un morceau de ton cœur.
Enrobé de ta douceur


Je poserai dans tes larmes
Un morceau du mien.
Le reste de son charme
L’Amoureux qui est tien

Quand s’éteindra ma flamme
Quand le temps sera venu
Loin de toi, toi ma Dame 
Alors de tes bras ... dévêtu

J’irai là-bas ma tendre
Au-delà du monde connu,
Où tout est superflu
Où rien n’est à vendre

J’y bâtirai pour nous
Un petit Palais d’Amour 
Nous seuls en aurons la clé
Seuls nos cœurs sauront entrer
Tout y sera très doux
Nous y serons velours

Cette clé de l’infini bonheur
Sera faite des morceaux du cœur
De chacun par l’autre reçu
Réuni en un et plus jamais rompu.

Lire la suite...

Une fleur au coeur.

Une fleur au coeur.

 

 

Quand on aime d'amour, il se fait une petite griffe sur le coeur

Dans la petite plaie, une goutte de sang, ... Là se greffe une fleur du jour

Une fleur, que seul, cet amour nouveau peut faire vivre.

 

Aujourd'hui, après avoir tant aimé, et si souvent,

Que de fleurs, j'en ai plein, piquées au coeur. 

Mon coeur devenu jardin de poète, est une ballade florale vivace.

 

A toutes ces fleurs, qui donnent vie à mon coeur, je dédie régulièrement

Soit, une petite larme, pour l'être aimé qui a pris son envol,

Ou une douce pensée, pour celle qui est encore là, vivante en moi.

 

Ainsi nourries, chacune de ces fleurs,

Peut continuer de s'épanouir, pour parfumer, enjoliver,

Et rendre moins sombres, mes jours les plus tristes.

 

 

 

Robert, Tadeusz, Pirschel.

Lire la suite...

Petit alexandrin de mots simples

Oui, je voudrais tant, que tendrement, on me dise,
De ces mots, qui en mon âme sont Artémise.
Des mots si beaux et ô combien réconfortant,
J'en voudrais tant et plus et content, mon comptant.
Tant qu'ouïr je peux encore et si fort goutter 
Le bonheur de se les entendre récité,
Ensembles de syllabes fines associées
Qui vibrent en tonalités irisées.

 

Lire la suite...

En juin 1974, ma fille....

Elle n'est que tendre bourgeon enfant,
Apparu aux pastels du printemps
Lui déjà loin dans son été fatiguant
A vu beaucoup et de tous les temps.

Elle n'en est qu'à l'ouverture 
Doucement, sa corolle fait parure,
Dévoile des trésors, des traits purs, 
Encense de ses parfums la nature.

 

 

Lire la suite...

Un jour je n'écrirai plus

Un jour sera je n’écrirai plus, non pas que l’encre me manquera.

Un jour, peindre je ne pourrai plus, mes pinceaux pourtant seront là.

Me manquera-t-il l’inspiration ? Non ce ne sera pas cela.

Les jolies choses auront-elles disparues, rassurez vous elles seront encore là

Simplement un temps m’a été offert, et mon temps sera échu.

Un temps fini, pour entrer dans l’infini, celui d’un monde jamais raconté.

Le moment de pouvoir vraiment, savoir si Dieu existe au firmament.

J’aurais conduit ma vie au mieux, me serais usé à en être devenu vieux.

Fatigué je pourrais me reposer, et serai couché dans un lit creusé.

Hélas entouré de murs trop serrés, au dessus, dessous et sur les cotés,

Dans une cité aux espaces mesurés, aux gîtes ornés de pierres croisées.

Me sentirai-je à l’étroit, oppressé ?

J’y serai sans lumière sans clarté, l’astre soleil y est là refusé

Verrai-je en façade le chemin gravillonné ?

Entendrais-je ma fille pleurer ses remords de n’avoir pas suivi

Les conseils de son seul « meilleur » ami ?

La voila esseulée, petit bébé que ma main a lâché, et dernière de ma lignée.

Une harpie, à mon papa, l’avait prédit. Je savais, mais sans y accorder crédit.

Un macchabée laisse dit-on ses regrets derrière lui
Ces regrets, sont les cendres de désirs qui n’ont pas pu naître !

 

 

pitaro

 

 

 

 

 

Lire la suite...

Rêve ou réalité

Il arrive que vous viviez un moment magique.
Tout y est beau comme sur une carte postale
Un superbe clip vidéo, un court métrage oscarisé.
Au réveil vous réalisez que c’était un rêve.
Une histoire parfaite sans la moindre faute 
Mais ce n’était hélas qu’un rêve idyllique
Qui redonne « sa dimension » à votre réalité.

Lire la suite...

En résumant

Vision d'inhumation 

J’étais l'homme attristé d’être un peu esseulé
J’avais l’âme peinée d’être aimé si mal
Et le cœur usé dans un corps de mâle
Fatigué de la quête des baisés mendiés 

Or voici le temps des moissons à faucher.
La fin de mon hiver, l'instant d’effacer
Les images d’antan, les histoires passées.
les souvenirs de vie, les roses sont fanées

Voila rendu à l’éternité mon tout dernier souffle.
Passe alors par sa bouche, un mot qui l’étouffe
Un cri déchirant,
Hurlé par mon enfant.

J’ai usé ma vie d’homme, aliéné à la sienne.
J’eu peu à dire en père évité. Là, ils viennent !

Ils verrouillent la trappe sur mon beau décor.
Ils vont l’incendier, pourtant dans mon corps 
Il y a toujours il y a encore, un cœur à aimer
Il y est toujours il y est encore, le cœur à brûler

Dans ce feu d’enfer, j’entends tes prières 
De larmes mouillées. Je ne peux rien faire
La porte est fermée, mes doigts sont croisés.
Mon corps prisonnier, mon cœur est cloué.

Comme une première fois tu me redis tout bas 
Ce nom qui me mettait en joie, ce mot si beau «Papa »
Appelle moi souvent ce ne sera pas vain
J’écouterai les vents et viendrai tenir ta main

Lire la suite...

Une dernière lettre d'amour

Aujourd'hui, ma petite maman qui disait hier vouloir partir seule discrètement a profité de la nuit pour refermer le livre de sa vie. Elle y a écrit sur la dernière page, tôt ce matin, et de sa seule main valide le mot "FIN" !                              (Je l’ai tant redouté la venue de ce jour, ce 19 septembre 2014)

Souviens toi Maman! 

Nos yeux quelques fois rivés les uns aux uns
Se sont toujours parlé d’amour, sans fin.
Ils ont reparlé de nos souvenirs ceux d’avant,
Avant que ne "s’éteignent" tes yeux si bleus
Nous avons dit les moments que tu revoyais 
Fait de câlins, de joies, de douleurs ou de petits bonheurs
Nous nous disions comment on s’aimait bien.
Ce matin, tes yeux ne sont pas vraiment ouverts
Tes lèvres qui m’ont tant embrassé se sont closent.
Tes yeux si curieux autrefois se sont "tus" doucement 
Ne me laissant qu’un sourire ténu
Me murmurer encore ton amour infini.
Je n’ai pu poser une ultime fois un baiser

sur ton front que j'aurais encore voulu chaud.
Toi qui voulais t’envoler sans bruit 
Quand je ne serai pas là. Discrètement.

A tes cotés la toute dernière fois 
Je t’ai embrassé, infiniment, tendrement
Pour que tu entendes, que tu sentes mes, je t’aime maman
Que tu ressentes, mon cœur battre pour toi
Toi qui lui a donné la vie et l’amour.
Je suis resté ainsi, respirant ton parfum « Nivéa »
Je t’ai tendrement caressé les bras, le visage
Tu aimais cela. 
Ma main dans tes cheveux! ... Tu voulais une teinture,
- On voit mes cheveux gris ?
- Non maman ça va !
J’ai posé ta main valide sur ma joue et tu m’as souris
- Mon petit, mon tout petit, quel âge as-tu maintenant.
- J’ai 67 ans et je suis tout gris.
- 67 ans … ? Alors il faut que je parte maintenant.
Tes yeux ne me voyaient plus, tu m’as dit « pleure pas » 
- Tu ne dois pas pleurer c’est normal comme ça.
J’ai serré tes mains plus tendrement encore
J’ai volé en toi des souvenirs, pour demain.
Je suis resté ainsi, serré au plus près de toi.

Comme tu le voulais discrètement
Ton âme silencieusement s’est envolée.
Souvenir de ta main, mais morte dans la mienne
Chaude encore, étrangement si légère.
Tes doigts ne serreront plus les miens.
Ils me lâchent, me rendent à ma vie
Ton visage sourit encore soulagé
Ton regard bleu étrange, a libère ses lucioles
Chacune tient un petit côté de ton âme,
Pour sur la vague de ton ultime souffle, l’emmener.
Je les vois la porter vers là-bas où
Pour l’éternité, je le sais tu m’attendras !
Sur ma joue, les larmes longtemps contenues
Se sont misent à couler, lourdes, et pleines
Elles couleront souvent brûlantes et douloureuses
De douleurs vives, atroces, comme une torture.
Tes yeux doucement se sont vidés de leur fixité
Se sont éteints lentement 
Comme une bougie, qui manque de cire
Mais je sais que de là où tu te tiens cachée
Ils me regardent encore … Tes yeux enfin retrouvés.
Ils vont rester ainsi fixés sur moi par ta dernière volonté
Comme quand ils parlaient encore.
Qu’ils disaient, je t’aime mon fils. Mon p’tit gamin.
Je t’entends me dire :
Pardonne-moi de partir ainsi maintenant !
Je suis vraiment trop fatiguée.
Oui petite maman fatiguée mais toujours si belle.
Tu viens de fermer le livre de ta vie.
Et aussi un Chapitre de la mienne.
Je pose un dernier baiser d’amour sur tes yeux de maman
Tendrement, amoureusement, sur chacun autrefois si bleu.
La dernière tendresse d’un p’tit gamin pour sa maman,
Qui te laisse aller vers le Bon Dieu, là, qui te tends la main.

Au revoir Maman Chérie.

Ton p'tit gamin, Roberciu.

Lire la suite...

Un violon triste.

Un Violon,  pleure sa passion,

Devant un public mélomane,

Tout en désir de communion. 

Sans sa belle, pertuisane

perçant, tranchant, coupant son coeur,

par son départ, dévastateur,

Elle mit le feu à leur amour.

Ignorant le coeur blessé, lourd

d'une peine qui tenaille,

L'homme, et l'instrument défaillent

Vois, l'archet péniblement se meut 

Il raconte ainsi de l'amoureux

Déchiré, le désespoirs encourt.

Le soliste s'accorde au violon

Son instrument, son seul panthéon

Des larmes coulent de ses esses.          

Alors, fait trois tours de valse,  

Sur trois temps il va et valse,

Pour se sécher la joue caisse.              

Son cœur a mal de troubadour,.

Plaintes; vibrati, crient au secours 

Ce coeur perdu, joue les cordes.

Donnent vie aux notes, il délace             

Son âme, qui se donne, accorte.                

Module pour sa Dame, … Là, en blanc            

Belle, pareille au cygne du lac, et sasse                              

Un air adamantin,...Du romantisme brillant         

                                   

Pour lui alors, elle se met, à danser             

A tourner, tourne, et tourne encore       

Se magnifie offre son corps                      

Lestement, d’une belle retenue                        

Quand même, elle devient belle et nues     

Aérienne, dans un ciel doré

                  

L'Art d'une  traduction gestuelle                        

Qui dit la vérité d’un chagrin,                          

Par l'acte posé, son repenti, 

Geste acté, décrit sans alibi..

De la peine du petit, …fait de pin                                    

Qu’on sait, doux en bois caramel   

                                

Le cygne vit, lucide, les notes,

Que le bel instrument Chuchote

Bémols, dièses, compris de tous !                               

Tous, qui murmurent en bel unisson,

Avec lui, l’émotion belle et douce 

Voulant consoler, ils chanteront 

Unis en un seul corps, lèveront,

Les mains, … ensemble, ils l’applaudiront

Valses, de vraies salves d’Odéon

Salves, de valses pures émotions

 

Lire la suite...

Poésie dédiée - Chanson sans musique

 

La Première fois.

 

Ta blondeur éparpillée

Sur l’oreiller chiffonné,

Couvre d’un baume doux

Le feu qui ceint mon cou.

Dans tes yeux étonnés,

C’est ton cœur bousculé,

Qui s’interroge, … Affolé.

Est-ce là la réalité ?

 

Souris-moi, montres tes yeux.

Dis- moi, j’ai froid,… Pour deux.

Dis-moi, J’y crois, … C’est toi.

Viens toi, …Viens près de moi.

 

Les bougies sont mortes.

La nuit est notre abri.

Ne plus voir, qu’ importe !

Nos cœur, des yeux attendris,

Ont prit le dernier relais,

Pour voir ce que l’on sait.

Je sens ton odeur,

Et j’entends ton cœur.

 

Souris-moi montre tes mains.

Dis-moi, c’est notre destin.

Mets-moi, contre ton sein,

Serres–moi, bien contre toi.

 

Je sens comme tu es belle,

Tes parfums m’appellent.

Tu souris, ton nom j’épelle.

Dans mon âme le cèle.

Au rythme de tes soupirs

Se nourrissent mes désirs.

Tendrement,  je hisse le drap

Recouvre un peu tes bras

Reste comme ça, …Je suis bien

Contre toi,… Je suis tien.

 

 

Robert,   Artee Pee.

 

16/01/2011

Lire la suite...

Un Dur moment de vie

Voila, le jour tant redouté, est arrivé….

 

Nos yeux rivés les uns aux uns

Se sont parlé d’amour sans fin, sans mots.

Ils ont reparlé de nos souvenirs,

Fait de  câlins, joies, ou petits bonheurs

Se sont redit, comme on s’aimait bien

Puis, les tiens se sont tus, … doucement

Ne laissant que ton sourire, …ténu

Me murmurer encore, ton amour infini.

J’ai posé ma bouche sur ton front

Je t’ai embrassé, infiniment, tendrement

Pour que tu entendes, je t’aime, maman

Que tu sentes, mon cœur battre pour toi

Toi, qui lui a donné la vie et l’amour.

Je suis resté ainsi, respirant ton parfum

M’en remplissant les souvenirs, de demain

Je suis resté ainsi, collé, au plus près de toi

Jusqu’à ce que ton âme s’envole, … Soudain,

Ta main, c’est faite morte, dans la mienne,

Chaude encore, mais étrangement, si légère.

Tes doigts ne serrent plus les miens.

Ils me lâchent, me rendent à ma vie

Je me redresse, ton visage sourit encore

Ton regard bleu, étrange, libère ses lucioles

Chacune tient un petit coté de ton âme, pour

Sur la vague de ton ultime souffle, s’envoler.

Je les vois emmener ton âme vers là bas, où,

Pour l’éternité, je le sais, tu m’attendras !

Sur ma joue, les larmes longtemps contenues

Se sont misent à couler, lourdes, et pleines

De douleurs vives, atroces, comme une brûlure

Tes yeux se vident, doucement, de leurs éclats

Comme une bougie, qui manque de cire

Ils me regardent encore … Tes yeux

Ils sont resté ainsi, figés, par ta dernière volonté

Comme quand ils parlaient encore.

Qu’ils disaient, je t’aime mon fils,

Pardonne-moi de partir maintenant !

Mais tes paupières ne battent plus,

Tu viens de finir le livre de ta vie.

Après un dernier baiser d’amour

Déposé sur chacun, autrefois si bleu.

Doucement, j’ai fermé tes yeux, par une caresse

La dernière tendresse d’un petit, pour sa maman

Qui ………

Te laisse aller, vers le Bon Dieu, là, qui te tends la main.

 

 

Tadeusz, Robert, Pirschel                                                Neupré le 19/04/2013

 

 

 

 

 

 

Lire la suite...

Le saut à l'élastique une émotion forte.

Le Saut à l’Elastique, Emotions Fortes.

 

D’avoir vu la cuisse de la pucelle

Je voudrais en câliner la fleur.

J’ai vu l’élastique de la jarretelle.

Je voudrais m’y lier le cœur.

 

Puis en oser le jeu,

Et me laisser tomber

En criant que je veux

Autre chose qu’un baiser.

 

Cueillir la fleur de sa vie.

Crever les ciels du désir.

Nous amener au plaisir,

En Goûter toutes folies.

 

Allumer, les rouges, aux noirs

Jouir, encore, puis, par coeur

S’assouvir dans la douceur,

L’imprimer, dans nos mémoires

 

Enfin, « demain, » après les « Roses »

Quand nos humeurs seront, câlines

Au coin d’un feu, relire ces lignes,

Se rappeler, l’élastique,

Le jeu fou, la prise de risque !

Nos rires en apothéose …

Les yeux aux cieux, nos couches en feu.

Corps légers, embués, émus d’eux

Âmes écloses aux temps des roses.

Lire la suite...

Doit on "taire" un "tu" pour un "vous"

 Doit-on "taire" un tu?

Le "tu", le "non dit",  Accouche, ... Du vous, ...Vous,

Un Majestif bien correct,  pour un tu, quasi-délit.

Or, de taire un vrai tu, est comme, user d'un passe-partout 

Le vous, non pluriel, qui plait tant au gens d'habits,

A-t-il en lui, ... Cette, ... belle franchise, celle, du tu d'un gabelous

Reste la politesse, l'éducation en français, notre acquis

Ayant aussi goûté au,  you vous, you tu, au you tu, vous

Mon choix sera, de vous dire tu, à tous, du tu à vous, mes amis!  

Désire "à la franquette" qui m'épargnera, je crois, votre courroux!

 

Avec tout ma sympathie et mon amitié.

  

Tadeusz, Robert, Pirschel 10/04/13.

Lire la suite...

 

Maman vient de fêter ses 90 ans. Je lui ai composé cette chanson.12272885853?profile=original

 

 

 

 

C’est une chanson pour ma maman, … çà

Une chanson pour pas longtemps

Il lui reste si peu de temps, … là

Si peu de temps, à rester là

Et tous jours elle nous attend, …là

Elle prie l’bon Dieu, qui est absent

Qui s’occupe d’un autre partant

Y a trop vieux dans cette pension, ci

Qui demandent un peu d’attention

Maman s’obstine et prie quand même,

Ce serait le cadeau que j’aime, dit

Protège mes petits, mes enfants, dit

Moi qui n’ai plus que mes ennuis

Mes souvenirs et peu de vie.

 

Elle vient de sonner la sienne

C’était là, sa nonantième

Un tintement d’une chanson

De celle jouée au carillon.

Une chanson qui va vantant

Sa vie de femme et de maman.

Bon anniversaire  ma mère

Tous ici, fruit de ta chaire

Chargé en fleurs, en compliments

Et baisers les plus ardents.

 

Une fête ça fatigue,

Met la tête en vertige

En  craignant  son gâteau

Elle souriait à nos propos

Ta main douce me regarde

Elle glisse sur ma barbe,

Contourne mes yeux que je ferme

Se glisse dans mes cheveux bouclés

Mon beau P’ti fils, mon grand chéri.

Recouche moi donc, dans mon lit

 

 

Tes yeux que la nuit ravage

C’est pour toi le vrai dommage

Jours et nuits restent différents

Mais tu ne « sais » plus tes enfants

Alors ton cœur nous redessine

Tels que tes yeux à leur printemps

Faisaient de nous de beaux enfants.

Moi j’ai mes sandales brunes

Une paire de haut bas prune

Un tablier en beau vichy

Que tu cousais sans un gâchis.

 

 

 

Et puis elle s’endort la mère,

Sur Trenet, chantant La Mer,

Et puis, elle rêve ma maman, … là

Sont ils toujours beaux mes amours

Ma vie, pour les revoir, UN jour

Comment sont ils en cheveux blancs ?

Qu’ont-ils gardé d’leurs traits d’enfant ?

L’un, était blond comme les blés,

Le P’ti,  c’était,  charbon mouillé

Et ma petite, mélange des deux

Chevelure brune ornée d‘un nœud

Que je tressais tous les matins

Avant d’lui faire de gros câlins

Je m’assurais qu’ils étaient beaux

Même sans être de gros costauds,

Puis je serrais fort mes garçons

Allez, ouste,  l’école, pour les leçons !

 

Arteepee

 

Tadeusz, Robert,  Pirschel

 

Neuville en Condroz, le 21 mars 2013.

 

 

 

 

Lire la suite...

Exister, mais ne pas vivre !

Inspiré par : « La Fanette »  de Brell.

 

La Frontière de l’Âge, … ou, … Exister, mais ne pas Vivre

 

 

Nous étions à un âge « différent » et la Dame m’aimait.

Ses épaules découvertes, fleuraient bon le mois de mai.

Si mes amis s’en souviennent, Chacun vous le dira,

Comment pour la Dame, mon cœur s’enflamma.

 

Venu là, pour apprendre des mots neufs,

J’engrangeais de l’amour, et un cœur tout neuf.

Si mes amis s’en rappellent, ils pourront vous dire

Que la Dame et moi, n’étions plus qu’un sourire.

 

Nous vivions mal unis, et nos cœurs le savaient,

Eperdu, par la fenêtre notre amour s’évadait

Si mes amis s’en souviennent, chacun vous le dirait

Comment sur un tapis d’air volant, Nos corps s’enlaçaient.

 

Ces yeux rieurs rivés aux miens, ou était ce le contraire

Mon cœur accordé au sien, sur son la entonnait le même air

Si mes copains avaient chanté la chanson d’un ami

C’eut été: Allons, raconte nous … Tu nous l’avait promis !

 

Nous aurions du, La jeune Dame, et, moi qui l’aimais

A en souffrir,  féconder notre Amour, le vrai, qui pleurait

Oui, vous mes amis qui n’avez rien pu, l’Amour parfois,

L’Amour, le vrai, perd face à la vie, amis dites moi : Pourquoi !

 

Arteepee,  le 20/02/2013

Lire la suite...

Dialogue avec la Mort.

- Bonjour, la mort, que me veux-tu ?
Tu m'as, dans tes bras, déjà tenu !
Souviens toi, j'avais huit ans.
Tu m'instruisis le ravissement
D'un univers, très flamboyant.
- Ces images, de mon cœur, l'aliment
Font que, là, maintenant, si tu veux,
je t'autorise à me reconduire aux "cieux" !
- Repose moi sur un « Arc en Ciel »
Pour qu’une glisse ascensionnelle
Me remette face à la Dame Blanche,
L’Être d’amour, si lumineux,
Ma maman, celle des « dimanches » … !
Qui,… Sa main frôlant mes cheveux,
M’appris le nom « bonheur » !
Et, de sa voix, son doux et capiteux,
M’instruit du sens « douceur » !
- Va mon petit, retourne t’en,
Ce n’est pas, là, déjà ton temps !
- Et sur le sort, prends ta revanche.
Entêté, cabochard ou petit boudeur
J’insistais, quémandeur, batailleur
Je refusais, voulais passer,
- Petit enfant, grand obstiné.
Retourne, ce n’est pas ton temps.
Insistait la Fée, doucement.
- Va, j’y serai avec toi,
T’épargnant les effrois
- Tu as encore, à bâtir, une tour.
- A donner, la vie, aussi l’amour
Sa voix, si douce, me barrait le « ciel » !
- Va, je referais ton « ton Arc en Ciel »
- Madame, ici, tout est beau et doux.
Puis, ces voix, ces rires ! Là, au bout ?
- Pas maintenant, petit enfant !
Tu dois attendre, devenir grand.
- Devrais je, encore, autant saigner ?
Et, je pourrai, toujours voler ?
- Recevrais-je toujours, les coups ?
Ici les mains, là le bambou ?
- Je serai avec toi, et te promet
« Cliquets secrets et guillemets »
Qui cerneront maux et effrois
- Crois moi, sans dire, pourquoi.
- Belle Dame je fais cela, et plus encore,
Je retourne en Enfer, prés de ceux qui « m’aiment ».
Montrez moi, la terre, j’y serai encore moi-même.
Pour vous, j’y serai, mais pour d'autres, qui encore ?

arteepee 15/02/2013

Lire la suite...