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Publications de Pirschel Robert (57)

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Souvenirs, faisant surface
Brouillent mes yeux mouillés
Images crues inoubliées !
Vrais miroirs à la grimace
Déportés de l’histoire
Vivre, votre seul espoir
Toi papa étudiant,
L'autre maçon, paysan
Tous humains outragés
Hommes presque libérés
D'une lampe, d'un pic, équipé
Après les camps de mort
Un autre mauvais sort
Nouvelle aberration
Contre une libération
Creuser le charbon.
Avaleurs de fin poison,
Sniffeurs de gaz siliciés,
Jamais ne flanchiez.
Ouvragiez sans laurier
Pères, la mort à vos talons
Quittiez l' trou bien trop tôt
Pour un creux juste clos
Vous pensiez rester
Etre aimé, nous aimer
Peut-être, nous aider
Vivre ou vous reposer
Goutter à votre dû
Conter vos rêves perdus
Du temps de vos, 18 ans.
En la maison de, vos parents.
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Convulsé d’halètements
Me tenant la main,
Affectueusement
Tu oublies ton destin.
Vie sans vergogne
Débutée en Pologne
Transportée en Belgique
La Belle et, . . . Magique.
Toi mon vieux,
Tes yeux dans mes yeux,
Me redis l’amertume
Ce parcours sans fortune
Mauvaises passes liées,
Chapelets de grains brûlés,
Guerre, Camps, Mines, Rages,
Peines, douleurs, en bagage.
En cherchant l’air
Pour mieux parler
Oxygéner tes chaires
Tes poumons lacérés
L’air du dehors,
Qui sauve le corps.
L'oeil oblique regardant
Ce sale truc angoissant
Ses signaux égrainés
Crispent ton ventre décharné
Tu serres mes doigts
Je sens ton effroi
Te battre tu l’as fait
Avec force et envie.
Vaincre, gagner la vie,
Ne jamais être défait.
Hélas un mal s'arroge
Un droit, il te ronge
Avale tes minutes de vie.
Avec une folle frénésie.
Tenté de résister
Vaincu, tu as plié
Je t’ai vu fatigué,
Usé, tu as pleuré.
Pour une première fois
Tu pleurais devant moi.
Larmes-prières pour Marie
Aux miennes réunies.
Juin 86...sombre mois
Murmurant quelques rimées
Elle est venue à toi.
La Camarade acharnée
Implacable, cruelle,
Laide mais réelle,
Elle mit sa main glacée,
Sur ta bouche émaciée
Lutter, la tenir ouverte,
Laisser l'air entrer.
Sans pitié pour toi,
Ignorante de mon désarroi
Elle t'arrachait la vie.
Sans empressement
Laissant juste l’exuvie.
Ton plus jeune fils, Robert Tadeusz.
Tu avais juste soixante deux ans.
Je voudrais tant Papa
Que tu reviennes vers moi,
Pour, encore une fois,
Sans penser à demain
Te tenir la main,
Elle qui m'a tout appris,
Une poigne qui m’a nourri,
La caresser, comme tu aimais
La serrer aussi, à jamais
Tes yeux, vers moi se tourneraient
Tendrement, je te regarderais
Affectueusement dans les yeux,
Je chuchoterais au mieux
Les mots vrais de mon coeur
Ceux qui naissent du bonheur
Les plus beaux, pour ce nom, "Papa"!
Mais, des mots me restent.
Les voici, juste pour toi :
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Tes yeux Maman

Tes yeux petite maman...

Tes yeux si beaux si bleus
Tes yeux qui m'ont admiré,
qui m'ont épié,
observé, protégé. 
Tes yeux si bleus, intensément
sévères, ou souriants, 
interrogatifs, ou menaçants.
Toujours des yeux de maman.
Des yeux azurés, merveilleux 
Des yeux qui m'ont cherché,
Des jours et nuits durant.
Des yeux qui m'ont pleuré.
Des yeux aussi, désespérés. 
Qui m'ont vu mourir doucement!
Des yeux alors mouillants
Tournés vers l'Infiniment Grand
Tu as prier, supplier
De ne pas prendre encore,
Encore un de tes enfants.
Les autres on t'en a prit tant.
Tes yeux tu les as troqué
Contre la vie de ton petit.
Un garnement de pas huit ans.
Tes yeux ont pleuré des mots
À remuer même, les plus sots.
Le contrat a été passé
contre tes yeux, ton bébé.
Avec tes pleurs, tu as signé,
gouttes après gouttes, sur le papier.
Le document de ce marché. 
Ruinée, tu as dit : "Merci".
Repris dans tes bras ton tout petit.
Tes yeux alors m'ont aimé plus fort
Ils m’ont adoré, cajolé, mémorisé.
Dieu t'a concédé trente ans
d'une déclinantes visions en bleu.
Du bleu clair au bleu nuit, puis,
puis le noir profond, infini.
Depuis longtemps tu ne voyais plus
Sinon avec les mains,
Grâce à tes doigts menus.
Je me souviens de ce jour là
Sur ton lit de peine 
Où je m’assis à tes cotés.
De ta main vaillante, de tes doigts agiles
De tes yeux tactiles, tu as lu mon visage
En les promenant sur mes joues,
En cernant les contours de mes yeux
Où tu mis naguère un soupçon de bleu.
Ta main aussi sur mes cheveux
Toute étonnée, avec un grand sourire,
Tu disais ta vision de ma pilosité ! 
- Tu es redevenu bouclé, tout crollé* ?
- Tout bouclé, mais aussi tout gris, maman 
- C'est vrai? Tout gris tout gris ?
- Tout gris, et blanc, maman
- Ca te va bien mon fils, c'est beau.
Comme je suis heureuse mon petit.
Je suis si heureuse de te "voir"!
Ca me fait tellement de bien
Je suis si contente quand tu viens.

Une nuit pourtant petite maman, 
"J'étais alors à cent lieux"
Comme toujours à ta façon
Tu as remplis un dernier baluchon. 
Entre deux clignements d'yeux.

Tu as écouté ton coeur ralentir. 
Sans peur et sans frémir.
En t'endormant tu as gardé ouverts 
Tes magnifiques yeux bleus.
Pour mieux voir, ceux du Bon Dieu ?
Après nous avoir tant aimé 
Une chose difficile tu m'as laissé.
Hier, j'ai du fermer tes yeux
restés si bleus, et merveilleux.
Mes yeux à leur tour mouillants,
Ont pus effacer, goutte à goutte
Ce document d'un marché ancien
Qui liait ton coeur au mien.
Je sais qu'ainsi ta vue t'a été rendue.
Tu recommences déjà à m'épier
me surveiller, et aussi me consoler,
- Robert mon tout petit regarde
- Regardes donc où tu mets les pieds.

Pour Maman. Née: Irène Muszynska .
Son tout petit. Robert Pirschel

*Crollé = frisé, expression liégeoise.

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Un ange m'a dit .

Un ange m’a dit

 

Cette nuit un ange est venu


Il m’a dit : C’est  "LUI" qui m’envoie.

Robert poses là tes valises !

 

Non, il n’y a pas méprise

Tu as aimé, tu as grandi,

Tu as pleuré, et ri aussi

Ton temps ici c’est accompli

Tu vas recommencer ta vie.

 

Visites ta famille, tes amis, amies

Aime  tes chiens qui eux ont comprit

Le cycle de la vie et son infini

Nourri Luna encore une fois

La petite longtemps te miaulera

 

Bien avant que tu ne la revois

Un peu de temps passera

Le temps d‘un claquement de doigt

Elle sera de nouveau dans tes bras.

 

Là où tu vas, tout le monde y vient

Tu le sais,  "Elle" m’a  raconté,

Que là, tu as déjà voulu rester.

 

Derrière ce miroir nous allons passer

Tu sais, tous tes rêves sacrifiés

Te seront rendus, tu vas enfin les réaliser.

 

Robert

 

 

 

 

 

 

 

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Ais je trop cru à notre Amour.

Je croyais trop à notre amour

En ais-je trop exigé à chaque jour

Etait ce par vanité, ma faute

Oser, une "paroi" trop haute.

 

Enivré, des arômes de nos printemps

Grisé, par la profondeur de tes yeux

J'ignorais le danger latent

L'érosion sournoise de nos jeux.

 

Le rythme des saisons

Cadence nos raisons.

Et l'amour insouciant

Gai comme un enfant

Ignore les aiguilles

Du cadran, qui brillent.

Qui éclairent le temps

Temps fuyant, de nos printemps.

L'été silencieux, quasi sournois

Se fait cap bel infini

Franchir le cap, de nos tant d’ans

Arrive alors le temps de l'avent

Climats quelques fois

Trop froid pour l’amant

Si tu avais eu grosse fortune

Ailleurs te serais envolée

 

Saper la passion, noyer la foi

Saborder l'amour, d’ hier, déjà

Le faire voguer, cahin-caha !

L'amour ! ... La fleur des fleurs,

Le sentiment ultime, sublime,

Nourri de tous les mots intimes

Des chants duos de nos coeurs.

Perdent contre le temps qui coule

Vois notre  bel été qui s'écroule.

 

De mes "je t'aime"

J'essayais de protéger

L'amour de nos vies...

De baisers même

Je couvrais apeuré 

Nos cœurs en maladie...

 

Où donc, me suis je trompé ?

La fleur, l'ais je brûlé ?

Ais je trop peu nourri

Le sentiment infini ?

Est  ce là mon erreur

Ais je mal ouï mon cœur?

 

Devant nous l'automne est gris

Je m'en étonne j'ai pas compris

Comment faire pour avancer

Quand on s’est mit à douter ?

 

Ais je trop cru en notre amour ?

En ais je trop exiger chaque jour ?

Était ce ça mon délit .... Mon péché ?

D'avoir voulu, trop haut, te porter !

Robert Pirschel.

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C’est si bon d’ ... AimeR !

Un petit verbe de cinq lettres
Débute sur un, … Haa
Finis sur l’… Air
Provoque ébats
Parfume l’air.

C’est si bon d’aimer
Et de le Chanter

Aimer le prononcer
Adorer le pratiquer
Aimer sous les nuages
Couchés sur la plage
Aimer sous le soleil
Fatigués au réveil.

C’est si bon d’aimer
Et « Là » de le graver

Toujours ainsi,
Jour ou nuit
Aimer… Comme ça
Sans gage
C’est partage.
On donne… On reçoit

C’est si bon d’aimer
Pour demain se rappeler.

Me berces… T’embrasse
Te caresse… M’enlaces
Étreintes aimées
Commencées par … Aaah
Finies dans l’ …air.

C’est si bon d’aimer
Et de le chanter
C’est si bon d’aimer
Et là, de le graver
C’est si bon d’aimer
Pour demain se rappeler 
Qu’il était si bon d’aimer.

 

Robert Pirschel

 

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Etoiles d'hiver.

Pour toi pour moi pour nous

Je cueillerai des étoiles d’hiver

Les plus belles qui sont sur le noir

Qui brillent fort rivent le regard

Dès les temps d’y a longtemps à ce soir

Puis dans tes yeux diamants noirs

Je poserai ces feux ardents

Ferai de ton regard mon firmament

M’y noierai  pour être ton amant

Avec toi consommer le Divin Présent

Ce délice volé aux Dieux d’antan

Puis de nos cœurs n’en faire qu’un

Dès maintenant et pour la fin des temps

 

Pitaro.

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Tante Lydia.

Lydia,

 

Elle s’est éteinte

Désespérément seule

Sans plus d’étreinte                           

Sur le chevet son tilleul

 

Elle s’est endormie    

A quoi rêvait elle ?

Revoyait elle à sa vie ?

Sa lointaine famille ?

 

Elle s’est éteinte.

J’ai perdu une "amie".

Mon âme est atteinte

Comme à l’agonie

 

Ҫa me fait une cicatrice

Au cœur et à jamais

Un amer goût d’injustice

Oh Dieu que je l’aimais

 

Elle s’est éteinte

Lumière guide de ma vie

Reste ses empreintes

Mon âme en est garnie

 

Vas en paix, Tantine

Découvre dans l’infini

D’autres belles collines

A toi s’ouvre le Paradis. 

 

Lydia, la jeune sœur d’Irène, "Irka" ma maman 

T. Pirschel

 

 

 

 

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Je le sens qui m’épie

Je le sens qui m’épie il rôde entêté rapace,
Autours de mon être je renifle, parfois fugaces
Ses fragrances de Valériane, de Digitale ou de Muguet 
Tels des fantômes invisibles mais bien là aux aguets

Il se dit Narcisse, Angélique, du Sceau de Salomon. 
Il n’est que traîtrise et fourberie. Un vrai démon.
Certains s’en accommodent s’en font même un frère. 
Un confident dans leur folie. Un faux ami un pervers

Je le sais pathologie grave, en fait, un ennemi. 
Qui vous tisse des cordes de chanvre ! C’est gratuit.
Vous indique les chemins « à éviter ». Les mal empierrés
Sentes piégeuses aux mille trous pour vous y pousser.

Il est un remède connu des trolls, des fées magiciennes
Le philtre "pétales de roses rouges" marc à l’ancienne.
De ces belles fleurs rubis, symbole de l’Amour 
Ce beau et pur sentiment, doux comme velours.

Aussi si, je trouve un Cœur pour m'assouvir de cette liqueur
Guérir de l’Ennui détestable maladie, je serai le vainqueur.
L'Amour dont on a tant envie, aura raison des abattements
De l'importune atonie dans mon âme en dérangement

Robert, 
7/03/15 à Neupré.

 

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Belle Maman

 

 

Belle Maman

 

Ce n’est pas ma maman

C’est la sienne

Ma main passe tendrement

Et caresse ses cheveux blancs

Jak się czujesz Babcia ?  * 
Ça va moje dziecko,  * ça va

Elle me regarde un moment

Se rattache à mon monde

Pour un instant de vie commune

Dans le présent, et souriante

Elle me dit quelques mots

Et nous nous comprenons

Puis d’une phrase incohérente

Elle retourne chez elle

Terre inconnue, où courent les lutins

Monde de ses trépassés errants

Fait d’images, d’un vécu

Souvenirs confus

Rarement amusants

Souvent douloureux.

Pour preuve je veux

Vous dire les larmes

Aux coins de ses yeux.

 

 

Pitaro.  (Pirschel. Tadeusz. Robert.)

 

*Comment te sens-tu grand-mère ?

  * Mon enfant

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J'aime "Barbara"

Moi, … J’aime Barbara.

 

Barbara où es tu ?

Barbara, de là me vois tu ?

Barbara m’entends tu, 

Barbara me comprends  tu?


Barbara c’est une prière sacrée,

Toi la muse de tant d’humain

Par te bonté de femme outragée

Allume en moi une flamme d’airain

 

Offre moi d’être des preux

Fait moi la grâce de ton âme

Fais moi l’ombre de ta vérité.

Rends moi vertueux

 

Que les mots que j’invente

Soient ceux que tu aimes

Ceux dont tu te contentes

Qui pour toi, sont amour et poèmes.

 

  1. Pirschel
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Hé, Bonjour la Mort ...

- Hé bonjour la mort, comment vas-tu ?
Tu m'as dans tes bras déjà tenu !
Souviens toi, j'avais huit ans.
Tu m’as offert le ravissement
D'un univers prodigieux, flamboyant. 

Ces images dans le cœur d’un enfant
Font que là maintenant si tu veux
Je t'autorise à me reconduire aux "cieux" !

 

Repose moi sur un  « Arc en Ciel »

Pour une glisse qui, ascensionnelle

Me reconduira face à la Dame en blanc,

Son cœur d’amour, ses beaux yeux

La font belle comme ma maman.

La rencontrer a été un émerveillement

Sa main frôlant mes cheveux,

De sa main douce et tendrement

Elle me freina dans mon élan

 

Où coures tu aussi vite Robert ?

Par là, Madame, où c’est ouvert

- Non mon petit, retourne t’en,

 Ce n’est pas là déjà ton temps !

- Pourtant là mon envie me pousse

- Cesse ces grimaces de frimousse

Son sourire me faisait barrage

- Va, sur le sort prends avantage.

Entêté, cabochard et petit boudeur

J’insistais quémandeur, batailleur

 

M’obstinais, suppliais, voulais passer

Petit enfant mais grand entêté.

- Non Robert  ce n’est pas ton temps.

 Soutenait la Dame, doucement.

- Va chez toi j’y serai avec toi

Te préserverai des désarrois

Tu as encore à bâtir une tour.

A donner la vie, aussi l’amour

Délicatement, m’interdisant le ciel.

- Va, je le referai ton Arc en Ciel. 

 

- Madame, ici tout est beau et doux.

Ces voix, ces rires ... Là … Au bout 

- Pas maintenant petit enfant !

Tu dois attendre, devenir grand.

- Devrais je encore souffrir autant ?

- Me donnera t on d’autres coups

 Des gifles ou la tresse de bambou ?
- Vous êtes sûre que je ne peux rester ?

 

- Je serai avec toi et te promets

 Le facile usage de cliquets secrets

 Qui isoleront maux et douleurs

- Crois moi, va et sois sans  peur.

- D’accord, Madame, je rentre chez moi,

 Comme le dit papa,  c’est sous son toit

- Madame ! Pourrais je toujours  "voler " ?

- Rien ni personne ne t’empêche de rêver

 

- Belle Dame je fais cela, et plus encore,

Je retourne, près de ceux qui "m’aiment".

Montrez moi la terre, j’y serai moi-même.

Pour vous parce que vous êtes gentille

Je rentre chez moi dans ma famille

Mais pour qui d’autres encore ?

 

Pirschel R ;

 

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Les Fleurs de l'Amour

Les roses, fleurs des amours 

 

Les roses, fleurs des amours

Alors qu'approche la fin de mon temps, 
Qui s’écoule, s’essouffle à petits vents,
Ma vie nourrie de profondes saveurs
Cherchait souvent l'amour, ses ardeurs.
J’avais le goût d’animer mon corps
Le faire danser en dedans et en dehors

J'aurais bu à gouleyantes gorgées,
Vins, vinasses et élixirs de la vie.
J'aurais goûté à grosses gobées
Moult friandises volées aux filles.
Consommant les plaisirs de ce temps 
Goûtant à l’envi les saveurs du moment

J'ai bu la vie, comme liqueur bachique.
Jus de treille aristocratiques 
Qui ont mûri donnant grands crus 
Vinifiant la jouissance en fut.
Voluptés mises en mille bouteilles,
Contenants aux contenus vermeilles

Que l'on ouvre Magnum
Pour nous les hommes
Que l’on ouvre…Dame-Jeanne
Pour vous les femmes
Servez mousseux, et vins alléchants …
Philtres doux et gouleyants

Élixirs aidant les bien aimés
A mieux rire et chanter
A refuser aux cieux,
Que s’éteignent leurs feux
Que se fanent les atours
De la saison des roses amours


Hélas les roses se doivent de faner
Je dois bien m’y résoudre
Accepter de voir se dissoudre
Les conjugaisons du verbe aimer
Accepter enfin, le cœur calme et repu
De conter tous les souvenirs d’un vécu.

Robert Pirschel,

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L'anniversaire du vieux solitaire

Le client,

 

Grisonnant, bien coiffé, 
Encore élégant, distingué 
Omega Seamaster au poignet 
Sous un veston de lin écru,
La chemise couleur prune
Atténue la présence d’un marcel. 
Il prend son temps, mais …
S’offre moult vingt blancs.

Rien ne prête à croire 
Qu’il fête ses nonante ans
Ses chaussures marron, nettes,
Coiffent des chaussettes beiges
Assorties à l’ocre de son pantalon,
Elles enserrent des chevilles 
Gonflée par le temps
Et usées par les chemins.

Esprit d’urbanité 
Il n’omet pas de dire 
Vingt fois, … À votre santé.
Parle t il à ses fantômes ?
Confère t il avec son Ego ?
Je ne pouvais que penser
Serait il le dernier d’une lignée ?

Puis enfin il leva le regard
Se vit dans le miroir du comptoir
Y reconnu, un ami du passé, perdu 
De ma mémoire, enfin vous voila revenu
Agréé que je vous salue, Cher Ami.
Vous me manquiez dans mes ennuis
Je n’ai pas la mémoire des noms
Comment donc vous nommait on ?
Pirschel Robert est mon nom 
Mais souvent je signe ainsi

Pitaro

L’image contient peut-être : personnes assises et intérieur

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Passion reniée

Demander l’euthanasie d'un Amour fleuri
Passion désirée qui se pouvait être embellie 
Devenue en mon coeur, profondes et violentes aigreurs
Mon âme d'homme ignoré, banni, vit de douleurs

L'idylle est fractionnée et peu présente 


Au port, l’aimer collés, au large, l’aimer en mer ?
Même amant, de la femme ou de la mère
Me reste seul le goût profond d'amers relents

Banni, éjecté de sa vie dans un courant fou
Les rocs viennent à moi, donnent les  coups.


Dans les déluges assassins de sinueux remous 
Glacés, colorés à la lueur de lune des fous

Avancer dans un enfer oublié de Fréya   **
Un désert sans fleur, fleurs d'Amour
Le coeur en douleur dans la Berezina

Trouverais-je l'oasis, l'asile du secours ?

 

Tant de fleurs toutes coupées, charmes perdus.
Est-il encore fleur qui aimerait se donner
À l'amant jeté en douleur sous l'arbre du pendu
Moi qui ne voit plus que la Fin à me donner

 

Existe-t- elle la fleur qui me ferait encore
Une ultime fois, croquer la pomme du « Jardin » ?

Dois je quitter les terres de « Valentin » ?

Oublier ses roses, ses parfums multiflores !

Non. Je ne peux m'y résoudre 
On ne peut être tant maudit 
Se voir de bonheur interdit
Je dois revivre un coup de foudre

Être Amant fidèle, pas simple bon coup
Alors d’une Reine Aimante je garnirai le cou
De baisers rubis, de diamants velours.
Tendrement en son coeur j’y choierai l'amour.

 

Robert   23-03-18

 

**Fréya est la déesse de l'amour, dans la mythologie scandinave.

 

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Je ceuillerai des étoiles

Pour toi pour moi pour nous
Je cueillerai des étoiles d’hiver
Les plus belles qui sont sur le noir
Qui brillent fort, rivent le regard,
Dès les temps d’y a longtemps à ce soir

Puis dans tes yeux diamants noirs
Je poserai ces feux ardents
Ferai de ton regard mon firmament
M’y noierai pour être ton amant 
Avec toi consommer le Divin Présent
Ce délice volé aux Dieux d’antan
Pour de nos cœurs n’en faire qu’un
Dès maintenant et pour la fin des temps

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Je cueillerai des étoiles

Pour toi pour moi pour nous
Je cueillerai des étoiles d’hiver
Les plus belles qui sont sur le noir
Qui brillent fort, rivent le regard,
Dès les temps d’y a longtemps à ce soir

Puis dans tes yeux diamants noirs
Je poserai ces feux ardents
Ferai de ton regard mon firmament
M’y noierai pour être ton amant 
Avec toi consommer le Divin Présent
Ce délice volé aux Dieux d’antan
Pour de nos cœurs n’en faire qu’un
Dès maintenant et pour la fin des temps

 

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Le vieil amant.

Nous étions à un âge « différent » et la Dame m’aimait.
Ses épaules découvertes, fleuraient bon le mois de mai.
Si mes amis s’en souviennent, Chacun vous le dira,
Comment pour la Dame, mon cœur s’enflamma.

Venu là, pour apprendre des mots neufs,
J’engrangeais de l’amour, et un cœur tout neuf.
Si mes amis s’en rappellent, ils pourront vous dire
Que la Dame et moi, n’étions plus qu'un sourire.

Nous vivions mal unis, et nos cœurs le savaient,
Eperdu, par les fenêtres notre amour s’évadait
Si mes amis s’en souvenaient chacun vous le dirait
Comment sur un tapis d’amour volant, nos corps s’enlaçaient.

Ses yeux rieurs rivés aux miens disaient "Je vous aime".
Mon cœur accordé au sien, répliquait de même
Si mes amis avaient su chanté ils auraient entonné
Allez, raconte nous ! Tu nous as promis ... toute la"vérité"

Nous aurions du La jeune Dame et moi qui l’aimais
Nous montrer, féconder cette passion la seule vraie, 
Vous mes amis impuissants avez vu que l’Amour parfois,
Le vrai, se fourvoie se corrompt à la vie ! Amis dites moi pourquoi ?

 

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Rien que des aboiements

Rien que des aboiements : 


Oui, je voudrais tant, que tendrement, il me dise encore,
Ses wouas, qui en mon âme seraient réconfort.
Des wouas si chauds et o combien réconfortants,
J'en voudrais tant et plus, et tout mon comptant.
Tant qu'entendre je peux encore et si fort goutter 
Le bonheur de l'entendre aboyer,
Ensembles de petits bruits fins associées
Qui vibrent en tonalités léchées.
Posées sur mon coeur et qui me diraient :


"Pleure plus Maîtresse, je suis bien ici
J'ai plein de nouveaux amis"
Je ne t'oublies pas, je reste aussi là,
Regarde bien à coté de toi
Couché à tes pieds pour l'éternité.


Ton Chien.

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Vent de mon rêve

Que fait ce Vent?

Quand seul déserté de raison j'attends,
Un spleen souvent me prend.
Alors je flâne ... Avec le vent,
Alors ému ... Ta voix j'entends.

Ce n'est que l'onde d'un doux zéphyr
Qui me fait croire en tes soupirs.
Ce sont des "plaintes" j'en veux mourir,
Voila, c'est mieux, il dit: ...Désirs.

Je suis là qui t'invite et qui t'aime.
Tu viens avec la nuit, tu frémis, tu es blême,
Je le sens ce vent qui t'amène
Alizé changeant retient celle que j'aime.

Me la laisse voir encore... Se gonfle.... S'emporte et fuit.
Toi avec lui, soumise, te retournes et le suis.
Je dis à la nuit "Sois plus lente"! ... Elle sourit
Je l'accroche. ... Je m'éveille. ...Vois, je te pleure et je prie.

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