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Publications de MORIN (21)

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AUTRE SONNET A SINOPE

SONNET A SINOPE


Si les nuages
Si les nuages, mignonne
Avaient ton âge
J’irai au balcon
Et te cueillir
Et m’engourdir
Si les nuages
Si les nuages ma belle Sinope
Avaient ton âge
Ton regard serait-il
Plus fluide et moins étourdissant
Sinope, dis-moi si les nuages avaient ton âge
Verrais-tu clair dans mon jeu
Si les nuages avaient mon âge
Oserais -tu venir me voir sur mon balcon
Avec ton ténébreux regard
Dont je suis tombé amoureux
Sinope si ton regard avait mon âge
Connaitrais-tu la douleur
De t’avoir trouvée
Ma belle Sinope
Tout là- haut dans les nuages
Sinope si ton visage
Avait ma rage saurais-tu
Prendre le chemin qui mène
À mon nuage, dis Sinope
Engage-moi engage moi
À t’offrir un nuage
Un courageux nuage
Qui brille la nuit dans le ciel
Près de son oreiller qui a ton âge

lyonel

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le PUTOIS QUI AIMAIT

LARMES
A Valériane

Je vous aurais aimer
Car je vous ai pleurée

Vous souvenez-vous
La salle des albums
Des verres à pied qui pétille
Un liquide ambre et festif
Des lumières bruyantes
Et de vos enfants sages

Vous souvenez-vous
De cette salle d’occasion
Pour vous lire le serment
D’un putois qui tient ses
Promesses et fait ses prouesses
Dans les égouts occasionnels

Vous souvenez-vous, moi
Comme un prince habillé
Moi qui ne fréquente que le terrain
Des bas-fonds où prolifère le ragondin

Assis là ! Participant à la fête
Qu’engendrent les miracles de la lecture
Et des images d’Epinal de toutes les couleurs
Et qui font reluire mon enfance perdue ou gâchée
Avec les yeux de l’émerveillement que causent seules, les lucioles
Et les éclairs de Lune dans mon assiduité d’adulte
Vous ne vous souvenez-vous pas bien qu’ayant choisi
L’histoire du Putois qui lui seul ne pouvait m’aimer,
Puisque vous ne le pouviez pas, juste à sa façon !

Lyonel

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Quand la poésie tape
A votre fenêtre
Alors ouvrez !
Ce matin l’épicier
Est fermé pour cause de chaleur
Mais le boulanger
Est Ouvert
J’ai acheté deux bouteilles d’eau
Au marchand de croissants

Puis l’ennui a passé
C’est encore l’été
Mais pour moi s’est terminé

Soudain un papillon aux ailes
D’’ipomée a frappé la vitre
Je l’ai fait entrer
Et dans les pièces
Il a remué le parfum
De mes songes enfermés
J’ai posé mon 59
Sur ma tête
J’ai enfilé l’attelle
Avant que je ne ferme
Le papillon a pris ses ailes
Pour profiter du grand soleil

Après j’ai pris le chemin du lépidoptère
Et je suis arrivé au jardin
A l’ombre d’un cèdre
Je me suis assis
Les ombres des arbres
Font des tâches d’encre
Delperrier a dessiné un
Sourire sur le visage de Ronsard
Qui posait près d’un
Grand chien bavant de joie
J’ai fait un cliché
Un souvenir de bonheur
Est sorti d’un oubli
J’ai manqué de courage
J’ai souri au chien
Il a aboyé
Rue Estelle
Il y a des ombres sur le macadam
Celle d’une ouverture de porte est
Un arc de cercle
Celle d’une cheminée
Est à cette époque
Celle d’un bandit
Aux épaules carrées

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qui suis-je

Qui suis je
Je coule comme un long fleuve tranquille
Je tourne comme la mayonnaise
J'efface les faits en les oubliant
On se laisse pardonner grâce à moi
Je vais et je viens comme dans la chanson
Je passe dans les salles des pas perdus
Je peux troubler la conscience
Je peux rester suspendu à la langue
Je pense que parfois je pourrais faire une pause
D'ailleurs qui vous dit que je n'en fait pas
Mais le plus souvent on dit de moi que je file ou que je m'enfuis
Car oui JE SUIS LE TEMPS

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ORAISON

A SA MAMAN
Elle était montée sur quatre pattes
elle était rousse comme une biscotte
elle avait été sauvagement par un mois de juin extraite d'un car hollandais
nous l'avons accueilli et elle ne voulait que se soient nous uniquement
Elle méprisait les souris et les lézards des murs lézardés
elle avait sa place à table sur les genoux de ma fille
elle connaissait les croquettes enrichies en sélénium
elle était notre reine notre belle Biscotte
Si le chat du voisin lui faisait du gringue elle le bastonnait
saligaud qui pensait faire partager sa pitance
maquereaux de gouttières elle lui mettait une baigne
et il filait doux ces andouilles de peur des griffes acérées de ma Biscotte
Elle aidait ma fille dans ses devoirs et elle ronronnait quand je lui lisais mes bouquins tout en lissant son pelage
un jour de potage j'ai disparue comme un loup
je revenais mais elle savait que je repartirais comme le héros de Hesse
...…......………...
Dimanche, Biscotte m'a invité elle s'est allongée sur la table
je l'ai laissé faire et même un petit morceau de rillons, tiens
Biscotte avait les poils rasés contre la souffrante saisonnière des hommes de progrès
j'ai constaté une lente et sifflante respiration son corps doucement heureux émettait un souffle paisible
nous avons débarrassé nous trois avons fait la bise à l'innocence
je suis allé dans la bibliothèque qu'elle affectionnait tant
le fauteuil vert émeraude était vide
j'ai pris ma sacoche je vous ai embrassé j'allais voir la musique préférais de MINET que MINETTE (alias madame de Berny) donnait comme sobriquet à H BALZAC
J’arrive en avance, je parcours la cathédrale, la psallette est encore fermée, pour ma fille je mets une bougie à Saint-Joseph entourait de son bœuf
je contemple Marie-Madeleine, ses cheveux blonds comme ceux de Vénus reposants sur le corps du Christ, je fais une prière
Le mercredi ma fille est seule, elle prépare les cours des lycéens
Biscotte émet un cri anormale
-Biscotte Biscotte mon bébé ! BISCOTTE TOMBE ELLE EST MORTE ELLE QUI AIMAIT TANT LE SOLEIL D'Hiver
- Rose, ne paiera pas un véto vétérinaire
elle met son bébé dans une boite à chaussure
dehors il fait gris comme tous les chats en deuils
elle creuse un trou prépare une croix elle dépose la boîte dans le trou la tombe elle jette une Rose sur la boite blanche elle parle à Saint-Joseph, elle pousse un juron aux saligauds alentours
Elle dort mais plus jamais Biscotte ne viendra dormir près d'elle la boule de poil rousse est morte !

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le Temps fout le camp

Le silence se balance entre deux aiguilles
Comme le vide pouvait mesurer la vacuité
C’est une salle où nous attendons tous
Seul le Temps passe si je dois le personnifier
Et je ne pense pas qu’il se mesure
L’espace et le temps en mon esprit restent infinis
Les attendus se causent et leur conversation disparait
Il faut avoir de la patience dit ma conscience
Enlevez les murs de plâtre et l’horloge de l’inexactitude
Alors vous n’attendraient plus votre pensée sera toujours
Un champ de fleurs qui ne parle que d’amour


Et mes rêves la nuit ne sont pas artificiels
Je les punaise le matin à ma table de chevet
Le soir j’allume ma lampe
J’avale l’équivalent de trois songes
J’éteins la lumière
Les draps couvrent mon sommeil
J’entends marcher la table de chevet
C’est préoccupant

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la memoire et la mer

a mémoire et la mort
ce sont les mouettes qui font la mer
des marées basses jusqu'aux marées hautes
ce sont les mouettes aperçues dans des jardins perdus
comme les mendiants mendiant les yeux de Claire
il n'y a plus aucun doute
ce sont les mouettes qui cherche la mort
jusqu'à la mer ce sont les mouettes qui retrouveront la mer
dans les yeux sombres de ma star à la lèvre je me pends
puisque que les mouettes ont perdu leur ombre
comme un mendiant mendiant l'amer aimée tant aimer

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JOURNAL DE NUIT

JOURNAL DU 26 JUIN 2019

 

Ce matin le soleil entre par effraction dans la cuisine, je regarde la vitre. Il faut laver le carreau, je n’y ai jamais pensé avant. Encore moins à Genillé, je ne vois pas se que j’irai faire dans ce bled paumé.

J’y suis pourtant passé à Genillé, en allant sur les lieux du salariat, rien à voir à Genillé c’est perdre son temps. Il était pourtant 6-h un matin d’hiver. Je n’ai pas de GPS, alors je roule à la carte ! Michelin fait des cartes de géographie pour aller dans des bleds inconnus d’où on envoie justement des cartes postales pour dire que tout va bien à Saint-Germain en L’Herm, puisque la patronne, oui LA, elle m’envoyé les ordonnances avec son pied. Tenez des os à préparer pour que mon mari m’emmène à Venise.

Il faut être disposer à recevoir des humiliations pour devenir un homme foutu. C’est une loi libérale puisque nous avons été libérés par Michel Sardou§

Mon moral est aujourd’hui bien disposé à recevoir les insultes. Ceux qui chantent dans un violon vous disent « casse-toi pôvre con, t’es un pouilleux, t’es pas du milieu, »

Je suis même prêt à m’insulter en public avec la bénédiction des gendarmes de la ligue des droits humains de la libre pensée du parti communiste français des strasbourgeois et de celles qui monnayent leur cul etc… LA liste est longue et même devant les psychiatres pour déculpabiliser leur mythomanie, et leur façon de se prendre pour Sophocle

Je suis resté devant l’ordonnateur, j’apprends à écrire des invectives, des lettres d’amour, mais j’ai horreur des lettres d’administration. J’ai envie d’écrire à la femme du maire pendant qu’il est occupé à baiser les secrétaires.

Par quoi commencer la lettre,

Chérie,

Auriez vous une demi-journée à m’accorder pour prendre ma revanche et vous foutre etc…. (Lisez le Dictionnaires des œuvres érotiques de Pascal PIA, c’est mieux qu’un livre de cuisine bio, car ici effectivement tout est bio)

Ou mieux accordez moi cette danse, (et tiens tiens tiens salope roule ta bille)

 

Je ne sais pas parler aux femmes.

Vous souriez ? Mais comment avez-vous connu votre épouse ?

Réponse : je suis maladroit je lui ai monté sur le pied, car j’avez gardé mes sabots qui furent employés à la mutualiste qui je vous le rappelle ont été essayés sur Marie, la femme à l’amant, ou à la menthe, ah

Et sur Christine avec laquelle je parlais le langage des mouettes (des muets bien sûr) Comment demander la main à une muette, en l’invitant dans un endroit sombre, habité par des rats mm mm donne-moi la main !

Elle m’entoure de ses bras !

A-t-elle peur ?

DE QUOI ? DE QUI, ?

Tiens je te donne un patin mais lâche-moi donc la grappe

 

 

Je frappe le clavier, clavier porte la racine de clavicule. Je le soutiens. MON majeur avec qui j’écris me donne mal à l’épaule droite.

 

J’ai écrit une lettre à Roseline.

 

Pas à Valériane, communication interdite. RIRE AIMER PLAISANTER EST désormais défendu, comme en Arabie Saoudite, on ne parle pas aux femmes sans permis.

 

Casse-toi de la pôvre con espèce de dégénéré, harceleur menteur, (curieuse association) fumier, et même que non seulement, JE SUIS FORCEMENT ASPERGER mais sur la toile certaines de mes initiales donnent LSD. Alors, ah, Ba, on s’en doutait ! C’est comme ça les discours, les locutions sans moyens, faut bien que le voisin soit drogué, malade, ou qu’ils fassent parti d’une secte satanique comme on l’a déclaré sur Facebook. Celle qui m’a dit ça, c’est de la famille à Valérie, certainement pas à Valériane.

On se croirait revenu chez Calvin, en Suisses, tiens. Ba justement elle est de Lausanne, et mange de la soupe d’orties. Et elle croit en STEINER.

Mais il parait que…Pire qu’un mythomane sont les nymphomanes.

J’ai rencontré une nymphomane, j’étais encore vierge ou puceau. Elle me dit, » jeune homme qui avait l’air intelligent, est-ce que vous pourriez tâter ma poitrine, pour savoir si je n’ai pas de boulle »

Il a bien fallu que je tâte.

L’autre, tu seras mignon

Je ne sens rien

Alors viens chez moi, moi aussi j’habite ave de la République. A coté de la caserne des pompiers

C’est où

Là-bas nigaud, j’avais 16 ans, de l’acné, et une chevelure comme Angela Devis

 

On reviendra à Calvin plus tard, il fait trop chaud ! au moins 300 degrés Kelvin ou mieux 8O degré Fahrenheit

 

Alors à 11H30 l’air de rien, je suis descendu, c’est sûr aujourd’hui je vais voir mon BALZAC, il n’insulte pas mon BALZAC, il peut faire pleurer les femmes il parait, c’est lui qui sera à l’origine d’un suicide d’une gazelle après la lecture de la duchesse de LANGEAIS ;

Ah TIENS ! LAURENCE ET PATRICIA ; j’ai bien discuté avec Lizon-Croze, elle est au bout du téléphone mais ne réponds pas de moi.

 

J’arrive au resto des jeunes travailleurs. Je mange une sirène avec des zharicots beurre et des frites.

Je mange, je lis, je désespère, je m’enfuis.

J’ai poiroté une plombe dans le jardin des Beaux-Arts, j’ai regardé la statue de MARTINE-MARTINE. Il y a un groupe d’anglais, d’anglaises qui discutent de la communication. Je prête l’oreille. Sur le web c’est artificiel, il faut renoncement de règles. Des règles qui veillent de moi ou d’en dehors de moi. Je suis incorrect avec les règles imposées.

Comme à la CPAM deux coup de fil, « laissez-moi parler monsieur Morin, je vous dis que nous ne pouvons pas sortir des règles de la législation

Pourquoi ?

Car se serait un délit,

Et mon numéro de téléphone

Et bien, je ne comprends pas

Mais si rendez-le-moi ou donnez-moi le vôtre chérie

Monsieur Morin, il n’en est pas question

Pourquoi chérie

Monsieur Morin, pitié de grâce appelez le 3646

Oui chérie

 

A force de regarder le bronze de MARTINE-MARTINE, je comprends quelque chose. Si vous regardez la statue, la femme de sa main droite donne l’impression de caresser quelque-chose. Depuis RODIN CAMILLE CLAUDEL (qui ne peut que revendiquer ce nom) Paul étant un franquiste qu’il reste à sa place et d’ailleurs il y est très bien, PAUL et PAUL TU INTERNES LES GENS ESPECE DE SALAUD

Et c’est à moi que l’on dit CASSE TOI PAUVRE CON

UN POETE ASSASSINE NE PEUT PAS ETRE L’ASSASSIN

Les sculpteurs de fin de siècle dernier, ils ont sculpté le vide. UN DESIR UNE IMPLORATION UN GESTE D’AMOUR ce sont bien des intentions non ?

 

CE QUI EST INVISIBLE PEUT ETRE PERCU ALLEZ DIRE CELA A VALERIANE QUI AIME TANT SAINT EXUPERY QUI DIT L’INVISIBLE EST ESSENTIELLE

 

Mais dites donc, VALERIANE n’a pas d’hallucinations j’espère. De tout de façon elle ne peut plus avoir d’enfant.

J’entre, je pénètre dans les lieux de la civilisation. Une civilisation sans ART n’existe pas forcément !

J’explique mon état, je suis chômeur, invalide, retraité, handicapé bon à cuire pour quelques-uns, licenciés mais très diplômé, vous savez monsieur, j’ai passé 16 DPC en un an, c’est exagéré il parait, je suis séparé, en instance de suicide mais j’ai mon portable, pensionné des guerres d’antan, baptisé aussi, mais pas syndicalisé surtout pas au sud, je suis solitaire estropié, insatisfait surtout, car je pense que j’aurais mieux fait que Martine Martine ah et puis aussi je suis en congé d’une maladie répandue, et parfois je suis fatigué, alors j’aime de façon irraisonnée …

Oui alors vous montez, et puis vous descendez dans la deuxième aile

 

Et mon BALZAC est là, il m’attend,

Alors qu’est-ce que tu fais

Je lis immodérément

J’aime autant que toi

Et je mourrais plus tard que toi tu peux en être assuré

Qu’est-ce donc il se passe chez le Curé

Zont mis des voitures

Ah bon

Mais je préfère le café tu sais sans vouloir te fâcher je te lis au café avec un café

C’est bien

 

Et je prends des photos de face de profil comme sur les quais elles iront aux sommiers rejoindre les demi-sel

 

Une Italienne en robe de soirée vers moi s’avance, je lui prends la main, Le Beau Danube Bleu se fait entendre, et à travers les sculptures nous valsons comme à Vienne.

Vous êtes d’où ?

.. Conservatrice

AH

 

Le charme est rompu, il y a sur les murs des portraits de Valériane.  Sur celui-là, elle porte une robe blanche et un chapeau de paille. Sur celui-ci une combinaison verte, et là elle est, à la chasse. Elle est nue comme Diane ! je fais une photo en contrejour, c’est foutu, la photo est foutue, je ne vais pas en dormir.

Je l’aime car comme dans Le Livre, je dis AMEN

 

 

Oui amen, cela signifie fidélité, force, …

 

Je suis arrivé à l’appart’ il fait chaud, je téléphone à Bretonneau au service spécialisé

Il n’y a personne, juste un médecin psychiatre, allez donc voir votre généraliste.

 

Il fait chaud et moi je n’aurais jamais LE CUL A NICE   

 

 

 

 

 

 

 

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BOH7ME

J’ai reçu un jour

D’une parole fraternelle

Un bon conseil

-Pour avancer il faut reculer beaucoup

(Non ce n’était pas formulé de cette façon)

Plutôt

-Pour gagner beaucoup, il faut perdre davantage

Autrement dit davantage que beaucoup

C’est perdre superlativement

 

Et la remarque est juste

Pour gagner il faut perdre

C’est une pensée qui se trouve dans un livre

Dont personne n’est l’auteur

Il parait que des inconnus

Pour nous éveiller auraient écrit cette pensée sibylline

 

 

Et c’est aussi avec du recul que j’avance

Qu’il me faut descendre pour monter

Qu’il faut s’en prendre aux étoiles pour attraper la Lune

Et que le ralentissement est source d’accélération

Que la richesse est dans la ruine

La construction dans la destruction

La vérité dans le mensonge

Le courage dans la couardise

Le vrai dans le faux

La mort se trouve en pleine vie

La négation dans l’affirmation étayée

Le progrès dans le râteau du jardinier seulement

L’humanité est bestiale

Un nombre négatif est néanmoins positif en valeur absolue

L’état de vapeur est aussi l’état solide d’une particule

L’infini cependant limité possède la valeur de l’éternité

L’imagination ne connais aucune frontière

Le mouvement est la meilleure preuve de l’immobilité

La joie est contagieuse mais davantage qu’une grippe ibérique

La beauté est un rêve qui n’a jamais sommeil

Aimer c’est haïr souvent un peu à s’en détester

La naissance est plus fréquente que la mort

La tristesse est une larme

Comme un coquelicot

Une solitude

 

Une solitude

Fait la foule

Des foules entonnent des chants

Des champs de coquelicot font le vent

Le vent fait des vagues dans tes cheveux et dans les champs de blés

Le blé cueille les bras des étoiles

Et d’une nuit d’été je perds les abus d’un automne qui revient

 

 

Qui

……..

Les hommes possèdent trois grandes qualités, ils avancent en reculant certes, leurs limites permettent l’accès à l’infini, et leur ignorance est un vaste continent mouvant où ils avancent dans une position immobile souvent bien calés dans leur fauteuil.

 

 

 

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LA BOUTEILLE A LA MER

J’ai jeté une bouteille à la mer

 

 

J’ai jeté une bouteille à la Loire

Dans la bouteille il y a un message

C’est une mésange

Qu’il m’a dicté le message

 

 

Si vous avez ramassé la bouteille, au bord de telle plage

C’est à vous que s’adresse mon message

Aux  oiseaux d’ici, et d’ailleurs, d’ailleurs

On leur gâche leur bonheur

 

Vos promoteurs z’ ont mis du béton et des armes dans le béton

Ceux qui ont construit vos maisons on le front en dessous du menton

En automne ils se recueilleront sur nos vies en sourdine

Ils ont des queues de maquereaux et les bouches pleines de sardines

 

Et puis ils ressemblent tous à vos patrons

Ils ont coulé du pétrole dans votre raison

Y’a plus d’herbe pour nos nids seulement leur paillasson

Y’a plus d’arbres pour nos pattes que leur fil pour y déposer leurs caleçons

 

Y’a des graines c’est du poison

Dans la Loire y’a plus de Poisson

Z’ont perdu la raison les tyrans sans raison

Ils sont branchés aux électrons à leur façon

 

Disent que le progrès est dans le Béton

C’est faux il est à l’horizon

L’horizon c’est horizontal

Leur béton c’est comme le macadam c’est vertical

Pour nous les oiseaux ce sont des idiots vos tyrans 

Comme nous les animaux ils n’ont jamais été enfants

 

Connaissent que le progrès

Les avions les fusées

Faut que ça fuse

Faut que ça s’use

 

On aime mieux nos ailes bleues et noires

Qui se reflètent dans les eaux nos miroirs

Dans les feuilles des plantes et des oreilles de lapin

Dans la verdure des poils de nos amis les sereins

 

 

 

 

J’ai ramassé une bouteille sur la plage

A l’intérieur il y d’une mésange un message

Des oiseaux en colère contre leur nid de béton à gogo

Et de tous les animaux qui meurent dans les zoos

 

 

 

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OUI JE T'AIME

Je l’aime pour ses chaussettes

Et ses lunettes de secrétaire

Je l’aime avec sa fourrure de renard

Je l’aime sous l’arbre de ses charmes

Pour ses pigeons cachés

Le premier du mois

Et ses défauts dont elle ignore l‘éclat

Je l’aime un marteau

A la main

Je l’aime remplit de décision

A tout casser

A briser le béton

Et toutes les fréquences

Pour ne connaître que ses périodes

Et ses indispositions

A briser l’acier inquiet

A presser une pomme de terre

Pour lui offrir en diamant

Je l’aime à détourner les arts mineurs

Et lui présenter le fleuve Amour à ses pieds

Je l’aime pour le majeur cérébral

Qui rime avec mon clavier musical

Où s’écrit mon journal

Pour les fleurs qui jaillissent de terre

En germinal et lui offrir en floréal

Pour lui donner l’illusion d’être

Par un fou tout court imaginé

Désiré un premier avril

Jour du charme sous lequel elle brille

Je l’’aime, pour ses pieds ancrés

Dans l’argile de ses certitudes

D’où je suis exclu puisque je pleure

J’ai désormais le marteau et un filet

Belle sirène aux trois voyelles féminines

Je l’aime pour offenser ses instruments de mesures

Dont je suis le seul étalon

 

Vénus aux bras retrouvés déclare à ta cour

Que l’Amour se lève

Qu’il vient briser tes conventions

En pleine turbulence car  

Je t’aime pour la fragilité qui tient le marteau

Et la quérulence de ton parti pris

Mépris permis dont les attributs

Couvrent la fragilité d’un fil de tungstène 

Je t’aime puisque je te vole au vent admirable

Passionnément je te dérobe à la tempête

Intrépide. Je t’aime à te voler

Je t’aime à te voler 

A te faire guili guili

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le temps

LE TEMPS

 

M’engage à descendre

Le temps est triste

Je suis plus triste que lui

Je donnerai des cheveux blancs

De porcelaine au Temps

Deux aiguilles flirtent avec le Temps

Le temps n’aime que les aiguilles tournantes

Il déteste les tables rondes

Elles usurpent ses pouvoirs

Quand je me mets à table

Je voyage j’ai rencontré Tristan

Dans un triste temps

J’ai rencontré Tristan, triste sir

Il portait des lunettes astronomiques

Pour voir Iseult

Portant des lentilles

Elle avait des cheveux teint du temps

Les lentilles d’Iseult

Ont été poncées par Baruch

Dans un cristal de neige

Triste Tristan

Il a donné le temps

A boire

A Iseult

Maintenant Iseult elle porte une vigne

Sur sa tête

Et Tristan a bu à sa grappe

Des aiguilles hantent mes rêves

Et courent sur le mur de ma chambre

Fatiguées elles s’allongent sur la table ronde

Elles y jouissent d’une vue surprenante

Sur mon avenir

Plus triste plus triste tant je suis mélancoliquement parcouru

Par un sang d’encre

L’encre n’est pas noire elle est bleue comme

La culotte de celle que j’aime

Celle que j’aime usurpe les attributs du Temps

Elle a deux pigeons sur la poitrine

Celle que j’aime fuit le temps et la folie

Elle m’a dit de cesser mon manège et de faire le ménage

Au cas où ma tête tournerait trop

Celle que j’aime

Me fait tourner la tête dans le sens inverse

Des aiguilles du Temps

Les aiguilles du temps ont fait un cœur

Sur ma table, deux aiguilles ont écrit 2 lettres géométriques

Le Temps usurpe les dimensions de l’espace

Ma tête tourne dans

L’espace et le temps

Je m’allonge sur

La table tournante qui usurpe les qualités de l’Espace et du Temps

 

Lyonel

 

 

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là-haut

Là-haut

 

 

C’est en bas

Là-bas, c’est en bas

Qu’elles sont

Nous restons en haut

Avec nos bas

Et pourquoi n’allons-nous pas

En haut sans bas

Vous n’y pensez pas

Je préfère le haut moi

Autant que leur bas sans bas

Vous nous parlez de quoi

Mais c’est vous qui nous dites qu’en bas, elles sont là-bas

J’en déduis qu’elles y sont sans bas, sans blagues

Sans le haut non plus sans haut ni bas quoi

On y va

 

 

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7 AVRIL 1983

 

 

Et tu me haïras car je t'aurais aimé

 

7 avril 1983, jour d’audace

 

Toujours

 

Tu hanteras mes rêveries mes silences

Des années se balancent

A l’horloge des salles d’attente

Des pays des régions nous séparent

Des idées m’éloignent

S’enfuient vers des pays de cocagne

Je t’y rattrape

Nous sommes là 

Sous le soleil éclatant

Malgré tes indispositions

Et tes élucubrations raisonnables

 

Et

Vois-tu

S’enfler

Se tendre

Se crisper

Craquer éclater exploser

Dans mon cœur

Oh mémoire palpitante

Cette foultitude de souvenirs

Qui me ramène

A ce sentiment unique et pur

Enfoui dans les strates de l’esprit

D’où nulle raison 

Tu entends tu comprends

Qu’aucune église

Qu’aucune science

Ne pourra

Evacuer

 

 

J’ai la lame aiguisée du suicide

Et l’âme désespérée

Qui ne quitte plus mon malheur

Car plutôt

  La Mort

Que vivre dans un bonheur inquiet

Toujours à te regretter

Ma liberté est de ne jamais cesser de t’aimer

La mort est son tarif

Car la Liberté, seule, fonde la vie

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pardonne-moi

 

 

Pardonne-moi ne m’oublie pas

 

 

Je pars je fuis je disparais à jamais

Pour les éclats de verre envoyés

A toutes vos mesures policières

Je n’ai plus de voix contre vos lettres ordurières

 

Pardonne-moi, ne m’oublie pas

 

Je crache le feu sur la folie

A laquelle depuis trop longtemps j’obéis

Vous avez en mon esprit déposé des immondices

Je n’oublie rien je vous les donnerais en supplices

 

 

Pardonne-moi, ne m’oublie pas

 

Mais toi,

Si je dois parcourir la terre

Mon courage suivra ton sillage

Si je dois m’oublier téméraire

Aux orties je jette mon âge

 

Pardonne-moi, ne m’oublie pas

 

J’incendierai les chemins de ma passion

Je cueillerai les fruits de ton sommeil

Pour ton repos je résonnerai en déraison

J’irais dérober le salaire de ton soleil

 

Pardonne-moi ne m’oublie pas

 

Avant !

Je ne te donne pas même la moitié d’un manteau 

Je suis nu je te couvre de mon entière laideur

Mon visage n’est pas le mien il t’appartient sitôt

Je reste là immobile devant toi dans ma raideur

 

Pardonne-moi ne m’oublie pas

 

D’abord !

Je mets ma statue à genoux

Et tu prends le vent et tu ris au vent

Je m’envole dans un cri

C’est fini ici, tout est fini

 

Mais pardonne-moi ne m’oublie pas

 

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PAPILLON

Toi tu es moi

 

 

J’’ai d’abord dessiné tes yeux

Ils ont pris l’allure d’un regard

Puis j’ai taillé tes lèvres

Et elles font la moue

J’ai façonné tes épaules

A la poitrine j’ai

Ajouté deux pigeons

J’ai creusé ton ventre

J’ai courbé tes hanches

J’ai fleuri le sexe

D’un glaïeul

Tes jambes

Je les ai fuselées

Tes pieds sont soignés

Hydratés au carbone de ton âge

J’ai enjolivé ta silhouette

D’une   rivière de cheveux

D’une chevelure d’Ebène,

Qui se meut, s’émeut devant mes yeux,

Et que j’aime

Ta silhouette est la mienne idéale

Car j’en suis le sculpteur

Le rêveur

Ta silhouette est mon bonheur

Et pour te séduire, je t’ai offert tous mes Désirs

Que tu tiens entre tes mains

Comme un bouquet de souvenirs

Et le miracle s’est accomplit

Tu es femme-fleur

Je reste humble papillon

 

 

lyonel

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le vide

DE QUOI LE VIDE EST-IL L’ABSENCE ?

Le vide je l’aime, il est votre absence non justifiée

Absence douloureuse de celle et de celui qui nous manquent

Car celle et celui qui manquent qu’ils soient aimés

J’aime le vide, j’en connais sa vacuité moléculaire

Vacuité de mes ennuis je t’étudie,

Apparence d’un brancard vide.

D’une chambre blanchie par la folie

Elle nous invite dans le labyrinthe de la mélancolie

Pensez-vous aux vacances ? C’est à son apparence que vous songez

Elle vous appelle, vous êtes devenu son amant, sa maîtresse

La vacuité je l’aime, elle n’existe, tellement présente

Elle couche avec mes jours la nuit cependant

Oui, là vous ne voyez pas

C’est elle ! déesse imaginaire et pensive

Soupirant d’aise dans son confort vacant

Quand je sors de mes apparences inquiètes

Je réquisitionne la vacuité partie en vacances

Je la prends par la main. Où sont tes autres lits que tu investis

Geste vague sur la ville, allons-y migrants

La place est vide la vacuité est avec nous

Voici la vacuité, c’est la vérité sortant du vide

Elle est avec nous elle est la Terre sous le Ciel

Elle est l’étoile de la lumière

Elle sera toujours celle que l’on aime  

lyonel

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ESCULAPE

J’AI LA FIEVRE

Pour la fièvre

Qui brûle ma cervelle

Pour la douleur les vertiges de la vacuité

Je plonge dans le gouffre

Où mes tumultueux désirs s’enflent

Et je saute dans les abysses où brûlent mes outrages

 

Tant que mes pensées

Brilleront pour ton éclat

Rien ne saurait me détourner de toi

A la vie à la mort rien ne m’empêchera

D’avoir mes rêves déclarés à l’URSSAF

Elaborés dans un champ de graminées

Chantées par un soleil tapageur au mois de juillet

 

Tant que les Pensées fleuriront

Je cueillerais en secret des poèmes

Verts conjugués sous le regard amusé

D’Esculape étonné par ma pharmacopée

 

Tant que les fleurs fleuriront sous les pastels de l’aube

Me viendra l’envie de te baigner de rosée

De libérer tes pigeons de leurs armures de bakélite

Et de plonger mon regard licencieux dans tes yeux graves

Jusqu’à ton sexe rutilant d’où jaillit ton mystère

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elle vient

LA MORT

A domino

 

 

 

 

Quand les larmes sont les dernières paroles, et que des yeux roulent la détresse inutile

Quand la bouche balbutie des ambivalences

Quand les mains posées sur la table restent de marbre

Quand les mots n’arrivent plus sur les lèvres, et que les idées pauvres et noires sont celles du désespoir

Quand le visage reste figé dans le silence et l’Esprit dans les mailles du Temps

Quand il n’y a personne ici et nulle part ailleurs

Quand l’amour et l’amitié sont indéclinables

Quand il n’y a rien à dire alors que le vide et le silence sont les seuls propos de la solitude

Quand le réveil est plus misérable que le coucher

Quand l’humeur ne répond plus au soleil qui inonde de ses raies joyeuses la terre

Quand l’Etre n’est plus que pleurs et cendres dans un dernier soubresaut nerveux, alors

Qu’elle vienne

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tes ,ongles

TES ONGLES

 

JE veux être ta main,

Car tu possèdes des ongles

Je veux être ton visage

Et le parfum de tes cheveux

Je veux être ta bouche

Car je manque de baisers

Parfumés et purpurins

Je suis ton visage tu es le mien

Tu es ma fleur mon Lilas

Il fleurira pour toi

Pour ton âge présumé innocent

D’âge tu n’en portes aucun

Je te le dis, joli poème

Mon âge est le tien

Un passage par le chas du Temps

Qui coule à mes tempes

Dont je me protège

Au resvératrol de ta vigne

Un élixir de nuages

Où je plante mes ongles

Rongés d’orgueil

Et de convalescence

La solitude est une manucure

Elle possède les yeux de la lubricité éternelle

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