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Publications de Julien Boulier (153)

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Estuaire before : Calme sous les platanes

Calme sous les platanes.

 

Dites-vous qu’en approchant de votre cœur,

 

soudain l’âme apparaît, s’élance, s’établit.

 

En voulant dessiner, à peine les ampoules allumées,

 

les crayons se mettent à chanter le nom de lieux sauvages,

 

de personnages secrets.

 

Ils croquent des portraits intimistes

 

au milieu de paysages et de coteaux anglais.

 

Rivières étonnantes. Arpèges de couleurs.

 

Les arbres et leurs racines.

 

Nous marchons sur les pas de ces croquis,

 

sur les chemins de nos esquisses.

 

Quelques jours sans les assauts tourmentés des torrents.

 

Julien Boulier   le 03 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436555511

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Les toits des dunes, le lendemain de nos vies,

 

seront toujours présents.

 

Leurs lignes, de notre vivant, nous les apprécions.

 

L’été, nos pieds s’enfoncent dans le sable chaud.

 

Bientôt les nuits apparaissent, étoilées.

 

La quiétude tu recherches.

 

Tu sèmes les graines dans les jardins.

 

C’est comme si la pluie et le vent se lovaient

 

dans l’espace des rayons solaires ;

 

Nous voyons défiler le printemps, neige fondue, tempêtes ou canicules.

 

N’en déplaise aux intempéries, abrités dans nos demeures,

 

nous prenons notre crayon pour arpenter les pages d’un grand cahier,

 

puis nous lisons avec simplicité quelques livres bien choisis.

 

Julien Boulier   le 02 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436509011

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Pierres, arbres, fleurs des fossés, les passants observent vos courbes.

 

Leur cœur est devenu pour un instant royaume.

 

Aujourd’hui n’hésite pas à parcourir ces paysages.

 

Le crayon dessine à sa façon des lignes franches, simples ou complexes.

 

Poursuites du temps et des espaces.

 

Assumons infiniment l’archer et la flèche, l’écriture et sa diffusion.

 

Ancrés dans le présent, dessinons l’œil, la lumière et nos ébats.

 

Composons les pages en marge.

 

Divaguons. Proposons.

 

Imagine cette parabole, ce ciel et ces rebords.

 

L’ombre le long de la rive.

 

La jetée et ses départs.

 

Ce soir, au-dessus des talus, le vent s’apaise.

 

Julien Boulier   le 01 avril 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436479711 

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Devant la fenêtre, des bribes de souvenirs, couleur de sable.

 

Toi qui m’emportes au bout du monde,

 

dans l’atmosphère de multiples solitudes.

 

Et puis ces rencontres,

 

tu te souviens.

 

C’est la musique qui nous réunit.

 

Pas même en hiver

 

je ne manquerais de laisser

 

mon cœur voler vers ces champs,

 

planer vers la côte.

 

Alors, toute la force des vagues

 

égrènera nos vertiges,

 

douleurs, joies ou transports poétiques.

 

Julien Boulier    le 29 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3436406811

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Dans la lumière, leurs doigts s’assemblent

 

pour sculpter la force et les lignes élancées.

 

Observer et écrire ces mots.

 

Feuilles, sous l’ombre vous tremblez.

 

En silence tes mains frolent l’espace de nos vies.

 

Tout cela, comme un nuage incertain,

 

sert d’escale à nos journées.

 

Chansons, arpèges, jusqu’aux légendes adorées.

 

Ys. 

 

Vous êtes les messages

 

de nos nuits.

 

Libertés et demeures  en forme d’étoiles,

 

je vous rencontre sur chaque chemin parcouru.

 

Julien Boulier    la 28 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436391911 

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Envol. Nos pieds ne touchent plus terre.

 

Nous sommes oiseaux pour quelques temps.

 

Voici tout en bas

 

les routes et les champs parfaitement découpés.

 

Merveilleux chemin que celui des airs.

 

Au retour, la marche sur les chemins nous recueillera.

 

Marche, observe et ressens

 

tout ce qui t’environne.

 

Rayonnante, chaque heure t’apparaît

 

à nouveau comme inépuisable.

 

Cherchant à parcourir d’autres sentiers,

 

préparant le prochain itinéraire sur quelques cartes.

 

D’emblée cette profondeur donne corps à nos journées.

 

Julien Boulier     le 25 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436237011 

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Enseveli sous les ondes sonores,

 

entre chacun des vacillements,

 

les plis de ta robe.

 

La force des lignes apparaît.

 

Juste être là, infini regard jouant

 

en chemin les rêves de nos vies.

 

Exacte image au petit jour.

 

Gracieuses paupières et ces sillages sur l’océan.

 

Epreuve d’un élan tourné

 

vers un monde à part.

 

Cette vie si présente et le village au loin,

 

avec la nuit qui tombe,

 

hallucinée.

 

Julien Boulier    le 24 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436219511 

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Chacun son mystère , qu’il soit étrange ou musical,

 

sous les branches du grand saule ou au sommet des montagnes.

 

A le regarder de plus près,

 

il devient l’odeur des embruns

 

qui se camoufle dans un épais brouillard.

 

Le son d’une harpe sur des falaises d’Irlande.

 

En dansant, il se dévoile

 

et éclot le matin sur les pages d’un vieux grimoire.

 

Le papier jauni porte en lui les paroles d’une sombre mélopée

 

ou d’une ancienne histoire que nous racontait nos ancêtres de vive voix.

 

Il est aussi ce que nous disons au moment où on l’attend le moins.

 

Une déclaration, un souhait, une métamorphose,

 

ou simplement un chemin sinueux à travers nos paysages favoris.

 

Julien Boulier    le 23 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436170111 

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Tu pourrais être celle qui, à nos yeux, nous emporte.

 

Bienfaitrice, tes cheveux ramassés sous le vent,

 

tu es la houle qui effleure les rochers.

 

Parée de longs manteaux,

 

tu es l’étoile au cœur de l’hiver

 

quand nos regards se prolongent

 

jusqu’aux formes des constellations.

 

Très chère, tu es d’emblée la terre lointaine,

 

le delta de nos espérances.

 

Tu apparais ce jour,

 

et tu demeures au cœur de nos mains,

 

cette eau qui scintille devant tes yeux.

 

Julien Boulier   le 22 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436142411

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Poètes et peintres,

 

à l’origine de notre langue qui sait,

 

vous dites ce que les mots attisent,

 

et de la comparaison,

 

ne subsiste que l’écho,

 

entre ombre et lumière.

 

Le chant du sphinx,

 

comme des rêves endormis,

 

au bord de l’eau, entiers, silencieux.

 

La recherche de l’inertie.

 

Que la couleur des reflets

 

parsème le regard

 

et s’évapore après l’averse.

 

Julien Boulier     le 20 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3436029411

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Ton regard fut reconnu hier.

 

C’était l’été.

 

La légende d’un espace

 

où même le vent des saules

 

n’atteindra pas ce qui naquit

 

lorsque nous nous sommes aperçus.

 

Tu étais en train de danser sous cet arbre.

 

J’ai suivi ce qui me semblait être le bon itinéraire.

 

Où sont les mirages de tes yeux

 

si ce n’est calés dans les miens ?

 

Ses yeux, les cils, en toutes saisons.

 

un corps de plumes

 

sous les violettes.

 

Julien Boulier   le 19 mars 2918

poème déposé Sacem code oeuvre 3436021311

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Regardez ces fleurs coupées.

 

L’été est encore dans l’ombre.

 

Les nuages défilent.

 

Imagine nos forêts.

 

Dans cette maison

 

où l’on peut lire à côté de la cheminée,

 

les yeux d’un chat,

 

proches de la faible lueur,

 

promènent leur regard

 

toute la matinée.

 

Comme un oiseau,

 

avec la vue sur notre soleil.

 

Julien Boulier    le 18 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435964811 

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Comme des yeux qui nous regardent. Le jour et la nuit.

 

Les chemins de nos rêves, l’été ou l’hiver,

 

passent aux carrefours du temps.

 

Espaces imaginaires qui, toute la vie,

 

nous serrent dans leurs bras.

 

Tous les ciels, à toute heure venus,

 

illuminent les montagnes de nos souvenirs.

 

Ombres intérieures. Eblouissements.

 

Saisons qui traversent le sommeil.

 

Voyages en altitude.

 

Mystiques parcours des étoiles

 

venues nous saluer de très haut.

 

Passons l’hiver.

 

Julien Boulier    le 17 mars 2018

poème déposé Sacem  : code oeuvre 3435947211

 

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Jeu des cœurs. Pour le moment, je me souviens.

 

C’est l’heure où je devine les ciels.

 

Là où se trouvent les sources lumineuses.

 

Ainsi, lorsque tout est prêt, ces terres boisées renaissent,

 

Vaporeuses, très précises aussi.

 

D’autres fois, ce sont les âmes des arbres

 

qui réveillent une mémoire instantanée.

 

Elle raconte l’instantanéité d’une page du passé qui,

 

bien qu’enfouie dans les méandres de la mémoire,

 

peut désormais se peindre,

 

telle une toile jamais tout à fait terminée.

 

Comme une étoile.

 

Julien Boulier  le 16 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435908911

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Entre ciel et terre, caractères, typographie et lignes de destinée.

 

Qui sait si, sur cette plage de village,

 

l’eau et les fontaines apparaîtront de nouveau

 

dans nos mémoires.

 

Ces pierres plantées en haut des collines du mont Lozère.

 

Itinéraires qui, aussi, de ville en ville,

 

nous mènent en passagers de nos vies.

 

Nous fûmes passants dans ces rues, ces ruelles et ces places.

 

Grandes capitales et petites bourgades.

 

Un frémissement entre les toits, les vagues de souvenirs

 

sont comme une mélopée.

 

Laissons-les vivre et nous faire signe.

 

L’aurore et les ailes du temps qui peuvent alors se déployer.

 

Julien Boulier    le 15 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435875911 

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Ainsi ai-je longé rivières

 

chemins et estuaires.

 

On retrouve presque

 

dans ces pages de musique

 

le visage

 

de ces souvenirs.

 

Nous peignons

 

la musique.

 

En nous, maintenant.

 

C’est là que la nature

 

contemple le ciel

 

avec ses regards

 

remplis de liberté.

 

Julien Boulier    le 14 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435837711 

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Approche-toi du côté visible. Puis détache-toi.

 

Où est l’envers du décors,  ce qui est caché ?

 

Destin . toi qui, dans des nuits prolongées, t’affubles de ces couleurs.

 

Profondeurs sous-marines. Enracinements du passé et mélopées du futur.

 

Songeons à tenir le présent, entre voyelles et consonnes.

 

Glaciers, arbres et nuages. Les ciels apparaissent alors

 

au milieu des notes de musique. Inspire cet air qui t’attend dehors.

 

Une main amie t’es tendue par le milieu végétal.

 

La route est sous nos pas, parfois enneigée, parfois ensoleillée.

 

Le chemin sinueux passe à travers des enchevêtrements,

 

Serpente et propose ses embranchements.

 

Choisissons nos itinéraires. Croisons nos vies.

 

Julien Boulier    le 13 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435784711

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La feuille, diras-tu, brillait sous la lumière.

 

Aujourd’hui, c’est la pluie qui répond.

 

Nulle floraison encore. Juste comme un rêve.

 

De l’aurore qui boit son visage. L’éclosion de la fleur.

 

Ton souffle avec toute la musique des mots.

 

Allons, continuons nos routes et nos découvertes.

 

La terre et ses giboulées. Toujours marchons.

 

Alors le soleil, l’océan, leurs forces et leurs coups de vent.

 

Appelons-les de nos vœux.

 

Nature, prépare tes couleurs, tes nuances et tes contrastes.

 

Voici le temps venu de récolter tes saveurs.

 

Julien Boulier   le 12 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435731111 

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Rue des souvenirs.

 

Ces gestes qui participent

 

de la géographie des lieux.

 

Tu t’en souviens,

 

Nous en avions parlé

 

Au détour d’un chemin,

 

Le long de cette rivière

 

où quelquefois

 

Nous aimons marcher.

 

Géographie du futur.

 

Ces lieux

 

où nous aimons marcher.

 

De Julien Boulier le 05 mars 2018

 

poème déposé Sacem code oeuvre 3435459211 

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