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Publications de Gilbert Czuly-Msczanowski (273)

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Joyeux Noël !

Joyeuses fêtes de fin d'année autour du sapin et bonne année 2014. Merci pour tous les partages tellement  divers et de si grand intérêt. Longue vie à ce réseau d'amis,  à ses cadres sans oublier son fondateur  bien sûr qui lui confèrent  sérieux et qualité quotidiennes.Amitiés de Périgueux. Joyeux réveillon !

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Quand le fils attaque sa mère !



Pourquoi le fils attaque-t-il  quelquefois sa mère ? Il n’est qu’à observer l’attachement viscéral, charnel, ombilical d’un fils à sa mère quand il est petit pour comprendre immédiatement la raison qui va pousser le fils à attaquer sa mère plus tard.

Les garçons sont plus sensibles que les filles. Les chiffres montrent  plus de désarrois chez les garçons en cas de rupture amoureuse que chez les filles.On aurait pu penser le contraire de prime abord. Ce n’est donc pas parce que les garçons se cachent derrière des trains électriques, des arcs et des flèches, des révolvers ou autres signes “virils” au vu desquels on a cette tendance à les ranger dans un masculin “barbu”, insensible, guerrier ou que sais-je encore qu’ils n’auraient pas une sensibilité profonde et même supérieure à celle de la gent féminine ? Au passage notons que les jouets qu’on leur offre partent de l’idée qu’il faut faire d’eux des hommes et que, comme tout enfant d’ailleurs, ils se mettent à coller à l’image qu’on leur présente. Bref,  les garçons au fil du temps, modelés par les clichés sociaux et parentaux voient s’éloigner les jupes de leurs mères, ces doux refuges qu’ils ont palpés, enveloppés de leurs petites mains, dans lesquels ils se sont tapis pour se protéger de ceux qui auraient voulu leur dérober ce havre de paix et de sécurité  que pour rien au monde ils n’auraient cédé.

Mais voilà, progressivement, les petits garçons “à leur maman ” vont devoir assumer un destin que les grands leur ont concocté ! La maman va y prendre sa part et va nourrir, malgé elle, le ressentiment que tout être humain peut avoir à l’égard de celui qui nous repousse gentiment en arguant que c’est pour notre bien !

Le garçon va prendre conscience  qu’en grandissant il n’est pas “correct” de toucher sa mère. Alors qu’auparavant elle lui témoignait de l’encouragement aux embrassades à n’en plus finir, aux calins éternels;  maintenant elle lui enseigne la distance, le respect, le savoir-vivre et le devoir en société. L’incompréhension et l’hostilité vont alors prendre la place de l’amour. L’abandon est consumé, il persistera, prendra divers visages mais ne sera jamais tout à fait effacé et ni  même parfois complètement pardonné .

Mamans, n’oubliez jamais !

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Voici l'hiver !

galets

Un voile de brume recouvre la vallée d’un frisson léger ;
Au théâtre enchanté du soleil les couleurs entrent en scène :
Brunes, jaunes, rouges ou vertes en sommeil qui viennent jouer
Et chatouiller le regard émerveillé de l’hiver sur la plaine.

L’étang figé n’ondule plus guère car devenu patinoire ;
Des cris de gamins emmitouflés éclatent le miroir pétrifié.
Et ainsi qu’aiment à jouer les jouvenceaux à la belle histoire,
Se faufilent puis glissent à travers les roseaux comme pour les défier.

Surpris par le brusque assaut de cette blancheur inattendue,
Un cheval aux naseaux fumants échauffe son corps à la clôture.
Des bruissements d’ailes de mésanges ou de fauvettes fourbues
Piaillent quelque tendre salut à la givrante froidure.

Sous les chaudes tuiles et ardoises bleues revêtues de glace,
Le paysan étourdi ranime le feu, y dépose du bois.
Le chien turbulent au souffle frais du seuil ne tient pas en place
Et guette à la porte de l’hiver trois coups une nouvelle fois !

Village de Marsaneix en Périgord
Peinture à l’huile-Martine czuly

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Rêve


Aux portes du sommeil quand se ferment les paupières,
Voici l’invitation que dessine la fée des chaumières
A entrer pour un court moment au pays de son rêve,
Abandonnant tout tourment pour cette fugue si brève.

A celle ou à celui revient par cette entremise
Le souvenir d’une histoire de promis ou de promise,
Enfoui secrètement sous les longues pages de son temps,
Illuminer la voûte craquelée de son firmament.

Voilà qu’une étoile filante traversant le bleu azur
Un millième de seconde nous fige et nous rassure.
Rien n’a changé, le rêve en témoigne assurément,
Ni les couleurs, ni de chers visages restés vivants.

Des bras ouverts se tendent, des sourires attendent
Au sublime théâtre qui maintenant nous demande.
Et nous voilà devenus rois et reines, enfin premiers,
D’une grande cour recevant aussi les petits valets !

Ainsi de bonds en bonds, nous sautons bien furibonds,
Légers comme le vent d’été, tels des vagabonds
Portés par l’indicible fuite de notre vie
Sur les marches toujours blanches des rêves de la nuit.

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Sur la route


Sur la route il y a des papillons bleus,
Des nuages blancs qui jouent à cache-cache,
Des soleils qui brillent dans nos yeux amoureux,
Des mains, des regards, des espoirs qui s’attachent.

Sur la route au détour de ce long chemin
On découvre la terre et ses figures
Où dort la pierre des allées de jardin
Et vieilles voûtes chargées d’aventures.

Un sentier secret puis une lueur au bout,
La rosée des bois qui mouille nos cheveux,
Des sourires se croisent qui viennent vers nous,
Des êtres gambadent plus libres et joyeux.

Sur la route rien ne se ressemble
La parcourir nous ouvre l’horizon
Point de doute elle nous rassemble
La gravir c’est le bonheur à foison !

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Tous pauvres bientôt ?


C’est curieux ce qui se passe aujourd’hui. Il y a comme du poil à gratter dans l’air, une musique qui revient sans cesse, un énervement palpable, un désarroi qui s’installe, une lumière qui tarde à venir, un emballement des esprits, un désir de ” maintenant tout de suite ” comme s’il n’y avait plus de place pour un”  plus tard” , une attente insupportable pour une vérité que l’on nous tarde à dévoiler, un aveuglement que l’on veut passager, quelque chose qui ne va pas et que l’on a du mal à qualifier !

Ce quelque chose n’aurait-il pas de rapport avec un retour en arrière programmé dont la visée intelligente serait une vie plus équilibrée, plus belle en somme ? Car les choses vont mal pour beaucoup de monde. Il n’y a qu’à écouter les sociologues, les statisticiens, les philosophes, les scientifiques, les juristes, les politiques, économistes, journalistes, religieux, entrepreneurs… tous nous disent que nous sommes malades d’un monde qui ne tourne pas comme il devrait.

Evidemment si l’on ne se parle pas entre gens de bonne compagnie, si l’on ne fait que défendre des intérêts particuliers et à court terme, inévitablement nous allons tous dans le mur. C’est la loi du : tout seul, je ne peux rien. Chacun se cramponnant désespérément au peu qu’il gagne chaque jour pour sa survie ou protège tout aussi désespérément ce qu’il a acquis. Ces convictions de pensée deviendront forcément inutiles face à l’inéluctable qui flotte dans l’air.

La solution à nos maux est programmée : nous serons tous pauvres bientôt et deviendrons comme cela est toujours vérifié dans l’Histoire en pareilles circonstances désormais solidaires dans le comblement des manques qui s’installeront progressivement.

Tous pauvres, oui, pas ceux qui le sont déjà ni ceux qui ne le seront jamais, mais nous, les “moyens “, qui n’avons ni trop  ni trop peu, qui avons bâti une petite vie tranquille sur des rêves possibles, encore possibles ! Nous, les nostalgiques du code du travail maintenant désuet, de l’Etat protecteur riche à souhaits, de la caisse de retraite abondante aux vieux jours, de la reconnaissance pour le travail accompli, du respect aux plus âgés. C’est nous qui allons  basculer dans l’anarchie du travail, l’absence d’une gouvernance prévoyante soumise à des lois de plus en plus dures, dans des caisses et tiroirs vides, bref dans ” le sauve qui peut ” généralisé !

Les crises de foie suivent toujours l’abondance. Les sociétés industrialisées, avancées, développées comme on les nomme ont mangé leur pain blanc. Il va falloir se serrer la ceinture. Bon appétit  !

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Le forgeron

Le forgeron martèle le fer toute la journée :
Ce travail, on le sait, est dur et le fait beaucoup suer
A la musique sourde de la frappe de son marteau
Sur la fonte encore brûlant sortie du fourneau.

Le forgeron ne cesse de marteler la matière,
Il cherche la forme à donner comme la rivière
Qui creuse son lit, emmène multiples petits cailloux,
Trace une route invisible à des yeux voyoux !

Le forgeron est un homme dur au mal comme l'on dit ;
Dans cet enfer de Dante, Dieu seul sait ce qu'il y bâtit.
Tenace ce marathonien des brûlantes entrailles
Qui façonne jour et nuit cette cuisante ferraille !

Le forgeron est tout de même un homme qui surprend.
Resté caché près d'un feu qu'il n'a jamais voulu éteint,
Il traverse les siècles, chut ! , une masse à la main,
Forgeant le vierge métal qu'avec patience il étend !

Nul n'est dupe qui n'aurait pas saisi comme un enfant
Que ce vaillant forgeron qui assourdit les enclumes
Sellant, ferrant, enfièvrant des chevaux aux naseaux qui fument
Ne gardât  la nostalgie des brumes acres d'antan !

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Automne

Le vent a mis son manteau de pluie
A la saison finie
L'arbre éparpille ses dernières fleurs
Jaunes et rouges
Chatoyantes couleurs
Tourbillons et valses tombées
Plus rien ne bouge
Aux  heures soudain figées.

Puis se lève au vent doux le tapis
Au bel été qui finit
Virevoltent au pied du souffle moqueur
Les feuilles ocrées
L'automne des senteurs
Boules piquantes des chataigniers
Ecorces corsées
Aux bâtons meurtriers.

Le ciel aussi revêt des camaïeux
Des rouges, des éclairs dans ses cieux
Tonnerre qui gronde, pluie qui bat
Parapluies de sortie déjà
A la ronde du temps qui vient, qui va ...

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Nécessité oblige-t-elle ?

Est-elle nécessaire la route meurtrière
Pour la planche façonnée
Où s’accroche l’arbre millénaire
D’une salle à manger ?

L’avion qui vole aux affaires,
Qui vole l’atmosphère ;
Un palais de mille mètres carrés
Sur le sable doré ?

Des lumières sur d’infinis rubans
Au brouillard de la nuit qui descend
Où frissonnent des gens qui reviennent
Vers les cages qui les tiennent ?

Est-il nécessaire de courir tout le temps
C’est à rire, dit-on,pour le pouvoir et l’argent
Pour l’or dans la vitrine
Au cou des âmes coquines ?

Et puis parler, parler tout le temps
Dans la petite boîte aux lumières
A la vitesse de la lumière
Comme pour tuer le temps !

Est-il nécessaire d’apprendre, de savoir
De transmettre, d’aimer, de croire
Au final toujours entendre l’histoire
Des mêmes histoires ?

Il fait beau, demain il va pleuvoir
Tiens, il pleut déjà
Voyez, c’est comme celà
Encore une belle histoire !

Des vapeurs joyeuses et divines
Tant qu’il en reste
A gonfler ma poitrine
Pardonnez si je me presse !

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Bilan


” Suis-je profondément bon “, voilà la bonne question
Qu’il faudra bien un jour se poser
Lorsque toutes les courses auront cessé
Et quand des signes de fatigue apparaîtront ?

Il faut admettre en définitive qu’on le veuille ou non
Que vu la durée bien courte de nos actions,
Cette interrogation deviendra inévitable
Et sonnera comme un glas inarrêtable.

Soudainement à un instant précis voici que l’homme
Qui a trahi, menti, usurpé, dérobé, tout raté en somme,
Rien compris à ce qu’il pouvait apporter d’exemplaire,
Corrompu, donc coupable de faiblesse ordurière
Se réveille de son long sommeil de prétendu adulte
Pour tomber à genoux devant une statue froide et inculte !

Lui, si fort, si confiant, si sûr de lui-même
Invoque tous les saints, Dieu lui-même
Ne croyant guère vraiment qu’ils l’écoutent
Mais après tout, eux seuls, pense-t-il, restent sur sa route !

Que va- t-il devenir maintenant sur le point d’être raide
Raide comme la justice, cette fois présente à son aide ?
Voilà qu’il tremble, mais oui, c’est la peur qui le gagne.
Tout abandonner aux autres, toute cette vie de bagne !
Il a tout oublié et crie partout qu’il fut sans reproches
Qu’il a donné aux pauvres, prié , même vidé ses poches.

Non, faux, il n’avait pas la moindre monnaie
Au bienheureux mendiant lui souhaitant la bonne journée !
Et ne se souvient plus ce qu’il disait à son sujet ;
Lui rappeler, dans son état, ce serait l’achever !
” Suis-je profondément bon ” ? Voilà qu’il se demande
Si un paradis tout exprès, tel une ” commande ”
L’accueillera au son des trompettes de gloire
Pour son après-vie rêvée comme une belle histoire !

Vite, appelez un commissaire du Ciel
Il va tout dire, tout avouer au Père Eternel !
Confession ultime à celui occupé à des tâches grandioses
Qui n’avait pas averti ce quidam de son bilan morose.

Il est bien tard de maquiller la façade.
Tromper les autres n’est qu’une ballade.
Se tromper soi-même, voilà le piège à éviter
De cette angoisse finale peu à peu accumulée.

A l’heure du bilan chacun sait qu’il n’est plus temps
De retenir les choses ni les gens.
Et que l’horloge qui a fait son tour de cadran
Pour l’homme profondément bon sonne la fin de ses tourments.


6 Mai 2011

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Le diable et le Bon Dieu

Le diable c'est nous. Inutile de peindre des fresques gigantesques et terrifiantes représentant des êtres cornus aux queues fourchues, aux visages grinçants, rôtissant aux flammes d'un enfer dans un au-delà horriblement éternel alimentant ainsi notre pauvre vie de peurs quotidiennes , pas la peine, ces diables n'existent en réalité qu'en nous. Faire croire qu'ils seraient ailleurs pour nous disculper de nos fautes tient de chimères on ne peut plus moyen-âgeuses.

Qui détruit cette merveilleuse planète, accident ou pas de la création, lui jette à la face ses détritus, combine des atomes et des gaz, enterre des déchets sur lesquels courront nos petits enfants comme ceux de Tchernobyl et de Fukushima, envoie dans l'air précieux des gaz toxiques qui réchauffent un merveilleux climat si diversifié, bouleverse le cycle des saisons apportant des déluges, ouragans, cyclones, balayant tant de misérables sur son passage ? Qui prend la mer pour une poubelle et considère son niveau anormal pour l'augmenter et noyer les populations ? Qui, pour notre bien, défigure la terre pour que nous n'ayons plus que des autoroutes, des panneaux, des lampadaires, des toilettes publiques crasseuses, des  cages à lapins le long des littorals, des sommets de montagnes sans neige parsemés de canettes de bière et de sachets de plastique ?

Qui ne cherche plus que l'angoissant cheminj du lendemain et vient dérober dans la poche du voisin, tout aussi trouée que la sienne, la miette de sa survivance ? Pas le diable de la peinture en tout cas !

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L'amour, toujours l'amour !

Ne pas s'y tromper, c'est la phrase du naïf, de l'ado, du bébé à sa maman ou l'inverse. Non, c'est plutôt l'argent, toujours l'argent !Dans les yeux de la belle dort la dot, dans les yeux du beau dort le pot ! Le pot plein de bonheurs à venir :une belle demeure aux meubles lourds, aux miroirs ciselés, aux dorures de vases sur la cheminée en marbre de Carare, de fauteuils aux velours cloutés, de tapis de Perse brossés à la main de la main attentive et aimante d'une servante au plumeau délicat parlant la langue de Voltaire au coup de sonnette de l'ennui, le tout sortant de la lampe magique d'Aladin. Dans le pot courent des chiens élancés et joueurs sur un gazon anglais à l'herbe soigneusement peignée et dont l'intelligence de ce jardin aux sources éparses, aux cygnes gracieux, aux essences d'Afrique confère cette noblesse toute naturelle aux chiens de race.

Au travers des vitraux aux ciselures délicates rappelant les plus belles cathédrales deux visages contemplent la rue. Dieu que le coeur est chaud quand le rêve de la nuit hante encore les regards perdus et hagards des beaux et des belles de jour !

"Quand on n'a que l'amour ... "

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lettre à ma mère

Quel bonheur d'aller et venir tous deux toujours
Courir, marcher la main dans la main, qui le voit ?
Maintenant je vais et parle avec ta voix
Notre attente a cessé, à nous les beaux jours !

Comme entre nous ne rien craindre c'était promis
Souvent tu l'as fait alors je peux le faire.
Nos échanges mystérieux sont l'affaire
De deux enfants pour l'éternité réunis.

Et puis tu le vois, près de toi, je suis debout
Il reste fièrement ce que tu m'as donné
La force et aussi la joie de pardonner.

Aimer et sourire autant que je le peux
A ceux qui me voient comme toi un peu plus vieux
Et me croient le courage d'aller au bout.

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Vive l'Amour !

Pourquoi les hommes cherchent-ils tant à devenir riches et puissants, ce qui leur confère une prestance voisine de la bravoure alors qu'elle n'est qu'apparente et superficielle. Il n'est qu'à voir le triste tableau du "héros" déchu , ruiné, abandonné de tous, poursuivi par tous, conduit à l'isolement ou à la corde, baisser la tête comme un enfant honteux d'être démasqué à voler un bonbon interdit !

Sans doute est- ce désir de plaire aux femmes qui ne sont pas insensibles aux décorations, au confort que leur procure l'argent, aux jolies robes et bijoux dont elles rêvent quand elles sont petites filles. Se mettre dans la peau du prince charmant, voilà ce que l'homme entreprend afin de séduire la faible nature rêveuse et insouciante qui habite la femme. Cette démonstration de force sociale a pour objet de conquérir celle que l'on n'aurait pu conquérir faute de ces armes fallacieuses. Et oui mesdames, vous plaire pour vous conquérir en vous aveuglant de promesses, de diners aux chandelles, de robes éblouissantes, de virginité d'un jour, celui du mariage rêvé pour toute la vie appuyé sur cette épaule solide et aimante d'un homme qui aurait cessé une fois pour toutes d'arborer ses artifices et n'accepterait que de vous servir jusqu'à la mort ! Ce futur père de vos chers enfants auxquels rien ne manquera sauf le souvenir peut-être d'une ombre de passage rapidement dissipée.

Mais allez-vous me dire : " Mon vieux, vous avez vécu dans les écuries du roi ? " Ben non précisément ! Car dans les écuries parfois de passage, j'ai croisé des écuyers qui bâtissaient des chateaux dans la paille, qui se moquaient des riches et des puissants et qui, dans l'illusion de leurs rêves béats plongeaient des yeux énamourés dans des visages tout aussi crédules. Non, ce n'est pas dans ces écuries- là que j'y ai vu des chevaliers blancs casqués chez BMW, armurés Hechter, parfumés Guerlain, peignés Dessange ou Ray-bannés à Knokke; à Saint-Trop. ou Venise ou autres destinations pour la triste apparence d'aujourd'hui. Que nenni, que nenni. Ces chevaliers-là n'aiment pas l'odeur de la paille. Oh, il leur arrive parfois de "culbuter" une ingénue sur le ballot, mais juste pour lui faire honneur sans plus. Peut-être s'en amuseront-ils autour d'une coupe à une garden-party ? Pas sûr. Non, ce qu'ils recherchent c'est le perroquet aux jolies plumes, bien élevé, de bonne naissance qu'ils pourront exhiber sans craindre pour leur perchoir. Celui qui, bienheureuse créature, découvrira le lit de soie avant de finir à la laverie du coin !

Heureusement qu'il y a l'amour !

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La vérité

A l'hôpital une grand-mère va mourir
Jadis, qui a enfanté dans la douleur
Qui a affronté et vaincu tant de malheurs
Est là, si fière, jusqu'au bout à en frémir.

Proche d'elle à travers ce beau sourire
J'y vois une beauté restée entière
Celle qui traverse mes joies et mes rires
Et me souviens soudainement de ma mère.

Elle me paraît si belle au temps passé
Je la vois coquette, peignée, joyeuse
Et puis danser ma bonne vieille amoureuse.

Maintenant l'heure tardive est venue
Une vérité approche claire et nue
Une mourante me parle de volonté.

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Personne ne restera !

Il me semble que c'est pour cette raison simple que les individus sont si vilains les uns envers les autres. Convaincus qu'ils tomberont dans l'oubli sous l'épaisse dalle, les plaques " nous ne t'oublierons jamais " et les montagnes de fleurs qu'ils se dépêchent de nuire comme ils le peuvent à leur prochain et à la terre qui les a vu naître ! Alors la vengeance, la rancune donc le mal-être les anime plus que l'amour, la compassion ou la fraternité.Les calculs les absorbent sans cesse car ils craignent la pauvreté et son dénuement, cette pauvreté qui fait son lit de plus en plus large du fait de leurs calculs précisément. Et leur petite personne qu'ils flattent à coup de satisfactions inutiles aux autres, ces plaisirs égoïstes inventés par de petits malins plus malins qu'eux s'asseyant sur la brillance de leur esprit ! 

Mais de qui s'agit-il ? Des hommes d'affaires qui se cachent et se justifient à l'abri de leurs bilans désastreux, des politiques derrière leur narcissique image, des prêcheurs de bonne aventure qui croient connaître l'ultime vérité , des maîtres en tout genre qui professent leurs connaissances assaisonnées à leur goût ou encore les foules qui s'entre-tuent avec les visages de leurs idoles brandies à bout de bras ? Allez savoir.

Nos enfants et petits enfants naviguent parmi de vaseuses promesses non tenues, sans doute est-ce pour cela, n'étant pas dupes, qu'ils choisissent si tôt cette route "pavée de mauvaises intentions" qu'on leur reproche tant ! L'homme serait-il calculateur par désarroi ?

Le petit marché du matin !

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Avec le temps ...

                                                                       Avec le temps les chagrins se font plus lointains, moins présents, moins obsédants. Et voilà qu'un matin les voilà presque évanouis. On se réveille au chant d'un oiseau, comme redevenu enfant qui ne pense qu'à jouer, la conscience redevenue légère. Des souvenirs affleurent à sa périphérie, entourés d'un halo de lumière. Curieusement ils ne font plus souffrir mais sont perçus comme une évidence absolue. Il paraît normal à ce moment qu'ils existassent, que le vide soit difficile à atteindre car l'esprit n'a pas pour objet de rester inactif. Mais la relation entre l'esprit et sa perception est vaste. Ne dit-on pas à propos d'un tableau qu'il est affaire de goût et de couleurs ! La souffrance nous vient donc de l'interprétation du monde ambiant, de l'influence que ce dernier exerce sur notre sensibilité, notre capacité à nous émouvoir, à ressentir les ondes vibratoires des objets et des êtres qui nous entourent.

                                                                        Un chagrin d'amour nous affecte de par sa brutalité, de par l'inattendu de sa survenance, de la destruction des plans élaborés avec une intensité toute personnelle. Mais les chagrins d'amour sont légion dans la vie humaine. Ils ne se limitent pas qu'à de banales ruptures entre deux personnes. Même si il ne faut en rien négliger l'importance de ces dernières. Elles conduisent souvent à de nouvelles prises de conscience, de " nouveaux départs " qui ne sont au final qu'un roman propre à chacun. Nous avons cette fichue manie de tout ramener à ce que nous aimons et à ce que nous soyons aimés. Ne soyons donc pas étonnés d'être en permanence malheureux : perte d'un emploi, d'un poisson rouge, d'une fleur, angoisse devant le miroir, sans oublier le phénomène du siècle qui nous place quotidiennement devant la misère du monde entier. Nous aimerions vivre dans un monde parfait et bien non, c'est tout le contraire !

                                                                           Rassurons nous, nous n'avons rien demandé, à commencer par notre naissance qui nous a été imposée. Bien pris en mains par nos aînés, ces derniers nous ont indiqué le chemin du bonheur, celui qu'ils avaient eux-mêmes découvert et ainsi de suite ! ...La roue incessante des contrariétés au bonheur naturel auquel aspire l'individu demande à être freinée. Puisqu'il n'est guère possible de la faire tourner à l'envers, cessons donc de nous étonner en permanence et de nous chagriner pour un rien souvent. Le bonheur est à ce prix. Nous n'avons rien demandé. Tout nous a été imposé. " Imposé ", n'est-ce pas ce dont on nous parle tous les jours ?



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Les fourmis de la gloire



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La petite fourmi, force exceptionnelle de la nature
Bâtit sous terre son impensable structure.
Elle choisit l’abri d’une pierre lui semblant convenir
Que cent d’entre elles ne puissent à la bouger y parvenir.
Sotte qu’elle est  puisqu’elle ramène à ce qu’elle sait
Des capacités qu’elle croit seule posséder.
Mais sous cet abri qu’elle pense sûr, elle installe son savoir-faire,
Déploie son intelligence et sa force légendaire,
Elle construit un château aux multiples cambuses,
S’épuise en portant pléthore de fardeaux qui l’amusent,
Court de salle en salle et relaie des rumeurs,
Plaît au Roi qui lui mande mille faveurs,
Dort peu, car dévouée et fidèle, éternellement disponible,
Elle craint qu’une soeur en son sommeil ne le lui rende pénible.
Pauvre fourmi qui ainsi son temps et son énergie gaspille
Voit tout autour mille fourmis qui fourmillent,
La surveillent, attendent qu’elle défaille,
Préparent un panthéon qui pour elles leur aille
Avant qu’un curieux au jardin qui prépare sa terre
Ne bouscule ce rideau de gloire niché sous une pierre

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Gardons le sourire !

Je suis absolument convaincu que la crise est voulue. L’économie n’étant pas une science exacte mais une science de l’homme qu’il a inventée, il la manipule donc à sa guise. On peut la comparer aux prévisions météorologiques qui bougent sans cesse au gré du vent, des nuages, des dépressions, des anticyclones qui tendent bien souvent à nous les faire confondre avec la réalité du temps ! Arrêtons donc de nous tourmenter à cause de ces informations qui visent principalement à nous contenir dans la peur et l’aigreur. Exemple : le remboursement de la dette, le déficit, les 3 % du PIB, l’Union Européenne, la zone euro,   la courbe du chômage etc, etc.. J’en passe et des meilleures. Toutes ces expressions savantes sont des inventions à nous désenchanter de la vie. Elles ont forcément des conséquences sur nos comportements, notre pensée et c’est le but recherché. Des compteurs installés dans la rue qui indiquent l’augmentation colossale à la seconde près d’une dette- dont on ne sait si soudainement d’où elle provient ni vers où elle mène - n’ont pas été placés là par hasard si ce n’est pour accroître notre angoisse au quotidien. ” Courez, jamais vous ne la rattraperez ” chantait Guy Béart dans l’Eau  Vive. Nous courons donc dans l’arène du temps et de l’espace comme à l’époque des gladiateurs avec aujourd’hui le progrès sur le dos, rêvant de l’affranchissement au sortir du combat, cherchant l’issue de secours désespérément introuvable et avec aussi le soleil qui se met singulièrement à jouer avec nos nerfs.

Bon dimanche à tous et…gardons le sourire !

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La crise est-elle voulue ?


Nul n’ignore plus ce mot. Les journaux, les radios, la télévision, l’internet, le commerçant du coin qui s’en plaint, le salarié qui va perdre ou a perdu son travail, les politiques évidemment au premier plan qui se débattent dans leurs contradictions, sans oublier les économistes qui rivalisent de solutions toutes propres à nous faire saisir l’importance de la chose : que la piste à prendre évoquée par certains est la bonne mais catastrophique pour d’autres. Et patati et patata. Elle est dans la chaumière comme une fièvre qui tarde à guérir, plutôt comme une fièvre qui nous paraît durablement installée et qui engendre déjà certains comportements que l’on pressent durables et irréversibles. Et si cette crise, pondue comme un oeuf à Pâques était voulue, savamment orchestrée à l’échelle mondiale, issue de ces réunions qui nous glacent le sang au vu des visages fermés des “grands” de ce monde ? Je me le demande.

Et si  elle était moralement installée par ces derniers, qui sont eux-mêmes pères de famille, parfois grand-pères, encore plus sages donc, sous la pression bienveillante et désintéressée des scientifiques ou écologistes de tous bords qui agitent la sonnette d’alarme et auraient cette fois-ci historiquement le dernier mot dans la politique à mener pour la préservation de l’humanité ?  Si quelques avancées ont vu le jour et se poursuivent, cela paraît vrai, force est de constater qu’on est loin du compte : enfouissement de déchets radio-actifs, la mer grande déchetterie, le réchauffement climatique, la couche d’ozone…Le ralentissement des économies que l’on ressent en Europe ne paraît pas concrétiser une très grande volonté d’observance de l’environnement . A un détail près : la peur de l’amplification de la crise nous amène tout doucement à redécouvrir les vertus du jardinage ou du compostage ! Bref un repli bien naturel alors que des cheminées dans le monde ” tournent à plein gaz”. L’écologie est donc de la poudre aux yeux mais continuons à trier futé quand même !

Alors pourquoi la crise si ce n’est pas pour sauver la planète ? Réfléchissons. Voilà j’y suis. Le ralentissement des économies européennes serait voulu car nous sommes trop nantis et que nous devons porter secours aux pays  émergents comme on les nomme . Ils ont besoin de croissance pour améliorer leur quotidien. Cela paraît concevable si l’on occulte un instant les conditions dans lesquelles ce rééquilibrage se fait. Nous aimerions ne plus voir ces images de famine et d’immense précarité qui touchent les enfants notamment, images qui nous arrivent toujours au moment des repas. C’est vrai aussi que les associations caritatives ne peuvent pas tout ce qui expliquerait notre décroissance imposée en vue de l’aide aux plus démunis.Bien ,  si l’on prend Haïti, autant qu’il nous souvienne, le plein de dons a saturé les ordinateurs ;  pourtant au vu des aides sur le terrain on peut s’interroger sur leur véritable destination A éponger la dette du pays, peut-être ? Mystère. De ce côté là également la crise qui vise à devenir plus généreux, plus partageur en favorisant la croissance des plus démunis semble tout autant un écran de fumée puisque rien n’est fait ou presque.

Décidément, poudre aux yeux, écran de fumée, j’ai un vague sentiment d’illusion, de magie, de tour de passe-passe. Mais à qui donc profite-t-elle cette crise ? Il faudrait être naïvement enfantin pour éluder la notion d’intérêt ou de profit. Incrustée dans l’âme humaine depuis la nuit des temps, langage universel ne nécessitant aucun traducteur, elle puise tout banalement son fondement dans la survie de l’espèce. La survie des pauvres c’est le pain, la survie des riches c’est l’argent. Ne soyons pas outré, le pauvre qui gagne à la loterie était au fond un riche sans argent ! Un riche potentiel qui n’a besoin d’aucun conseil pour endosser le costume du riche. Il montrera sa générosité devant la caméra pour être vu, goûtera à tous les excès de la chair du fait d’être soudainement “aimé”, disons convoité et sera la plupart du temps méprisant à l’égard de ceux qui n’ont pas eu la même chance que lui. L’argent corrompt, cela au moins n’est pas un mystère. C’est donc peut-être de ce côté qu’il faille trouver la raison de la crise. Du côté de l’argent.Plus tard du côté de la guerre, mais avant, du côté de l’argent.

Oui l’argent reste la tentation première. Il permet, ce que l’on croit, de se faire la vie belle. La course à en obtenir est devenue un jeu mondial. Les enfants qui naissent aujourd’hui viennent au monde dans un casino. Ils découvrent progressivement les règles. Soit ils peuvent jouer soit ils sont les enjeux. En tout état de cause la vie est devenue un jeu avec des gagnants et des perdants. Les perdants sont de plus en plus nombreux face aux gagnants et donc  la colère gronde. Les gagnants sentent bien qu’à ce rythme là ils vont cesser de gagner plus et doivent donc imaginer une autre stratégie, la présente étant à bout de souffle, celle qui consiste bien entendu à alimenter la caisse du casino.

L’autre stratégie qui arrive fera croire aux petits joueurs, en leur donnant un peu plus de jetons ,qu’ils peuvent retrouver l’espoir de gagner. C’est l’inflation. La reprise de la confiance par le volume. L’inflation c’est l’euphorie retrouvée. Du travail pour le plus grand nombre. De l’argent qui coule à flots. Des prix qui grimpent dans l’allégresse et l’aveuglement. La spirale qui s’emballe et qui aura son temps comme tout le reste !

L’inflation est une illusion de richesse car les épargnes, contenues pendant l’austérité des salaires et des prix vont fondre comme neige au soleil. Qui se souvient avoir tapissé sa chambre avec des billets de banque, pas les jeunes d’aujourd’hui. Ils n’ont pas connu cette période. Je me souviens d’avoir entendu parler d’une grand-mère qui allait acheter son pain avec un sac de billets de banque. Ce que nous vivons aujourd’hui  ne serait-il pas un avant-goût de ce qui nous attend demain ? Mais c’était hier, c’était avant que …l’inflation ne connaisse, elle aussi, son heure de gloire.


(Interro. du jour )

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