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Publications de Rébecca Terniak (265)

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La musique KLEZMER est  en lien avec le Courant du Baal  Shem Tov,

celui du Hassidisme Kabbaliste  fondé par lui qui fut profondément mystique et humain, social

(rien à voir avec ces pantins sombres qui veulent reprendre leur nom ! ) -

 

Il faut comprendre de quelle histoire, quel contexte est issue cette musique Klezmer et ses beaux accents de joie

si particuliers  qui vont faire danser toute l'assemblée de la communauté, lors des fêtes et des mariages,

les cérémonies religieuses, les bras et mains ouverts vers le ciel.

Il faut imaginer cette musique issue de ces Cours religieuses et Mystiques de l'Est de l'Europe,

de ce courant extatique des Hassidiques authentiques.

Leur but est de chanter et  célébrer, danser leur foi et amour de Dieu dans la joie la plus grande,

Nul n'est besoin de paroles, juste des sonorités.

C'est la dévotion totale, le cœur et la foi qui s'expriment, le vécu dans l'abandon en Dieu.

Cela peut bien avoir une ressemblance à la sensibilité des Suffis quand ils dansent en tournoyant

pour atteindre l'extase en Dieu tout autant.

Ce courant des Sages issu du Baal Shem Tov (bien heureux du nom) a une grande liberté de pensée, et porte en lui

une démarche active et personnelle : Le disciple développe sa propre pensée, en toute liberté intérieure, sans copier

le maître. 

Le Hassidisme s'oppose et se sépare du sévère courant Talmudique studieux qui coupe les cheveux en quatre

et étudie et pense tellement qu'il oublie d'être en lien avec Dieu.

Ils iront jusqu'à se quereller, se combattre entre eux très fort.

 

Si les romans d'Isaak Bashevi Singer sont empreints de ce contexte, leur courant fut surtout décrit magnifiquement

tout spécialement par Martin Bubber : 

Et le BAAL SHEM TOV,  si bien évoqué par lui, est ce grand saint qui eut par son charisme un

rayonnement tellement unanime et immense, - bien qu'au départ, les mondains rabbis le mirent à l'écart - .

Selon la légende, bien que modeste retiré kabbaliste et guérisseur, si humain et social

rejeté de son beau-père huppé, "il se révéla par une immense lumière visible de loin" à Brodi - Galitzie

et fut reconnu par tous enfin. Il apporta tous ses dons et nourriture spirituelle à un peuple assoiffé. 

 

Mon grand père maternel, qui dans sa jeunesse émigra à Vienne, moderne d'esprit mais très mystique aussi,

étant né dans ce monde là et la ville de Brody ,sus-nommée, appelée la petite Jérusalem de la Galitzie Ukraine ...

j'imagine qu'il a baigné dans cet univers et que cela se ressent lorsqu'il avait ses visions du prophète Eli

et ses rêves prémonitoires.

Le film culte LE DIBUK - tiré de la célèbre pièce de théâtre qui fit le tour du monde -  est d'une telle qualité artistique

incroyable qui n'a pas pris une ride. Il nous donne un aperçu de cet univers vivant dans une profonde foi et poésie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dibbouk

Pour ma part, ce qui me frappe ce sont les points communs de cet ancien courant kabbaliste ésotérique

judaïque avec l'ancien merveilleux courant secret chrétien de la Rose Croix  (pas l'actuel qui n'a plus rien à voir)

 

Les deux courant ont des buts communs : guérir par les plantes, par les contes et la poésie,

par la foi et dévotion en Dieu.

A mes yeux, c'est comme si dans les forces de vie rayonnantes (de la présence du Christ dans les Nuées)

propres à ces terres slaves, l'âme juive par ses grands justes et saints avait reçu une étincelle particulière et inspirée

des plus profondes valeurs humaines de compassion et dévotion exprimées dans la plus grande simplicité.

 

Il faut aussi réaliser que si des millions de ces gens de mon peuple ne sont pas morts dans le désespoir

le plus noir mais en chantant leur foi par la prière du "Shema Israël", s'ils ont pu tenir malgré tout debout

et plus qu'il n'est compréhensible face à l'horreur et à la barbarie qui les anéantissait, c'est parce qu'ils furent nourris

intérieurement très intensément par ce courant Mystique dévotionnel puissant et la joie transcendante de la musique

Klezmer qui vivait là dans ce contexte.

 

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Martin Buber, Je et Tu: la vie dialogale

http://www.akadem.org/medias/documents/2_Je-Tu-4.pdf

« toute vie réelle est une rencontre »

où l’homme et Dieu (le Tu éternel) occupent une place centrale et singulière.

 

« Lorsque, placé en face d’un homme, qui est mon Tu , je lui dis le mot fondamental :

je-tu , il n’est plus une chose entre les choses, il ne se compose pas de choses.

Il n’est pas il ou elle, limité par d’autres ils ou elles, un point détaché de l’espace et

 du temps et fixé dans le réseau de l’univers ; Il n’est pas un mode de l’être, perceptible,

descriptible, un faisceau lâche de qualités définies.

Mais, sans voisin et hors de toute connexion, il est le tu et remplit l’horizon.

Non qu’il n’existe rien en dehors de lui, mais tout le reste vit dans sa lumière. »

« L’homme devient je tact du tu. »

« Je m’accomplis au contact du tu, je deviens je en disant tu.

Toute vie réelle est une rencontre. »

« Chaque tu individuel ouvre une perspective sur le Tu éternel.

Cette fonction médiatrice du tu de tous les êtres permet aux relations entre les êtres

de s’accomplir mais entrave aussi l’accomplissement de ces relations.

Le tu inné se réalise en chacun et ne se parachève en aucun.

Il ne se réalise parfaitement que dans la relation immédiate avec le seul Tu

qui par essence ne puisse jamais devenir un cela. »

 

Sources : Extraits de Martin Buber, Je et Tu, empruntés à Pamela Vermes,

Martin Buber, Albin Michel, 1992, chapitre « Je et Tu », p. 90-115.

Martin Buber Je et Tu : la vie dialogale Petit livre par son volume,

Je et Tu, paru dans sa première édition en 1922, et enrichi postérieurement,

est l’ouvrage majeur de Martin Buber. Le philosophe pour qui « toute vie

réelle est une rencontre » y développe le concept de la « vie dialogale »

où l’homme et Dieu (le Tu éternel) occupent une place centrale et singulière.

Œuvres

  • Moïse, trad., Presses universitaires de France, 1957, coll. « Sources d'Israël »
  • Les Contes de Rabbi Nachman, Stock, 1981
  • Les Récits hassidiques, trad., Éditions du Rocher, 1985, coll. « Gnose », (ISBN 2-268-00018-4)
  • Judaïsme, trad., Gallimard, 1986, coll. « Tel »
  • Deux types de foi (1950), trad., Cerf, 1991, coll. « Patrimoines », (ISBN 978-2-204-04081-5)
  • Je et Tu (1935), trad., Aubier-Montaigne, 1992, (ISBN 2-7007-3088-7)
  • La Légende du Baal-Shem (Baal Shem Tov) , trad., Éditions du Rocher, 1993, coll. « Les grands textes spirituels », (ISBN 2268016218)
  • Un pays, Deux peuples.
  • Lettres choisies de Martin Buber : 1899-1965 (introduction, traduction et notes, Dominique Bourel et Florence Heymann),  éd. du CNRS, coll. « Les cahiers du CRFJ. Hommes et sociétés », 2004. - 317 p., 24 cm. (ISBN 2-271-06258-6).
  • Le chemin de l'homme, Éditions du Rocher, coll. « Les grands textes spirituels ».
  • Utopie et socialisme, Paris, Aubier-Montaigne, 1977.

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Incarnation - Descente cosmique

Deux expériences de nuit récurrentes

sont venu ponctuer les nuits de mon enfance et m'éveiller.

A quel rythme ?

Je ne saurais le dire mais de façon suffisamment régulière pour que je m'en rappelle.

Pas si souvent mais fidèlement.

Si le deuxième vécu touchait l'enfer sur terre,

la première expérience touchait le ciel d'où je venais et était de nature cosmique très bénéfique.

Et voilà à peu prés comment c'était, je m'efforcerai d'être le plus fidèle :

Toujours mon âme ou plutôt ma conscience claire et éveillée

comme une AILE IMMENSE, UN IMMENSE RESPIRE

planait au-dessus et partout, remplissant tout l'espace,

immense respiration remplie dans et par le Verbe créateur,

qui est caresse veloutée d'Amour et de paix.*

Elle se vivait dans sa nature immense infinie

touchant les bords du monde

sans aucune limite et s'y confondant,

pourtant avec une conscience individuelle unique et claire.

La qualité ressentie - puisqu'il faut mettre des mots à l'ineffable -

était totale félicité, béatitude, infinitude.

Eveil et paix, comblée d'amour ....

tout cela ensemble.

Et puis

sans que rien ne change pourtant de cette intérieure perception dans sa qualité précise

de parfaite félicité et ressentie

et de vécu du Verbe, Respire immense d'aile de paix,

la grande aile du Verbe que j'étais se mis à se sentir enserrée, 

de plus en plus progressivement limitée jusqu'à être réduite,

puis confinée de plus en plus dans une sorte d'étau,

à la fin je m'éveillais avec le goût du plomb dans la bouche.

(ce que je ne fus en état de reconnaître que très très tard comme goût)

Et toujours demeurait la même qualité de conscience intérieure décrite.

Incarnation --

Et puis à l'âge de 33 ans, en priant Marie lors d'une grande douleur,

l'expérience s'est inversée de la fin au début partant du plomb pour arriver à ce bonheur et félicité.

Désincarnation-

* Enfant et adolescente, j'ai toujours vécu des expériences mystiques.

  Mais ce sont celles que j'ai faites depuis mes 26 ans, (laissées depuis un chemin avec plus de conscience)

  les méditations orientales de yoga avec ouverture des chakras du haut, qui m'ont permise de retrouver

  des aspects similaires de cette expérience là et reconnaître le vécu du Verbe en soi.
 

Alors pour une petite quasi-orpheline vivant l'abandon  involontaire de sa mère.

on peut bien s'imaginer que cela a bien dû me donner la pêche d'enfer que j'avais

et cette joie incompréhensible dans ma situation familiale catastrophique  ...

Si ce n'est que bien que sans racine basique de parents, mes racines semblent avoir été plantées au ciel,

chez les anges protecteurs - que j'ai sentis toute enfant me protéger avec chaleur comme une cape

d'amour tout autour de mon corps, lors de grands dangers, seule dans la nuit ....

Et bien, il me fallait descendre de mon ciel et sortir de mon Temple intérieur

et souffrir et tomber pour comprendre et prendre en moi la misère du monde

et ne plus juger  en Lily-Lys pur et dur, l'imperfection et le péché.

Et comme je ne fais rien à moitié, je me suis choisi comme destin la bonne dose

pour être sur d'avancer et développer la COMPASSION, et un brin d'humilité

sollicitée devant mon impuissance parfois à gérer.

Moralité et humilité pourtant

car

Les plus hauts sommets ou états de grâce reçus ne nous dispensent certes pas

des combats intérieurs et de tous les écueils. Bref rien n'est dans la facilité pour autant.

Et malgré la certitude de notre vraie nature ancrée, une foi intérieure, un désir de servir,

nous ne sommes pas pour autant plus doués pour apprendre et souffrir.

Nous nous trouvons comme tous devant la difficulté de gérer, la nécessité de se transformer,

de mourir et renaître de notre ancienne personnalité.

J'ai souvent arrêté, coupé court à mes plus belles expériences mystiques de béatitude dans la lumière

et à des Samadhi par réflexe brusque et pur de vérité

car je trouvais que je ne m'étais pas encore transformée et ne méritais pas de vivre telle béatitude.

Je me renvoyais en bas.

NB -

L'état cosmique décrit

d'arrivée de la patrie céleste

est propre à tous les humains.

La différence était peut être que de nuit,

il m'était fait cadeau de le revivre bien clair

pour avoir la FORCE de tenir dans ma résilience amorcée

et traverser les écueils sans jamais me faire plomber.

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Ce que disent les fleurs par George Sand, Extrait de "Contes d'une grand'mère" (1875)

Billet de  Valériane d'Alizée du 1er  juillet 2013

 

Dédicacé à Valériane …

En écho à ton magnifique apport littéraire, véritable  cadeau très précieux pour entrer en communion avec les fleurs.

 

Ton apport m’éveille aussitôt mes expériences d’enfant que je souhaitais toujours contées tant elles sont belles

et transcendantes.

Comme je vous le dit de temps en temps,  si je n’ai pas eu de parents et la chaleur d’un foyer, le ciel

de biens d’autres dons et surprises m’a comblée, à commencer par la joie de vivre et danser,  

sans pourtant avoir la sécurité,  ni avoir de racine,  ni être de façon suivie protégée.

J’ai reçu comme cadeau précieux la NATURE merveilleuse et l’art et la culture ….

déjà pour commencer.

 

Imaginez la petite Lily (Rébecca)* qui vivait dans le bonheur complet quand elle entrait au paradis de Gaïa,

dans le merveilleux parc de nature du fameux Château de Combault – home d’enfants,

libre de ses mouvements, libre de communier d'emblée simplement avec Mère Nature et ses beautés,

libre de la rencontrer, elle et son Menu Peuple pour avec lui danser au pied des arbres, en paix,

sans être toujours suivie et surveillée, appelée, dérangée, donc en petite sauvage et solitaire,

comme et quand elle le voulait, pour vivre le Mystère de Déméter et recevoir les secrets révélés aux

petits enfants qui sont réceptifs et contemplatifs.

Elle ne pourra jamais oublier le monde enchanté qui lui fut donné et comme elle recevait

la grâce d'entendre le monde floral chanter :

Cela arrivait lorsque se trouvant toute seule, ses immenses yeux bleus toujours écarquillés ne se lassaient

jamais d'admirer la beauté du monde et de s'émerveiller et qu'ils détaillaient enchantés les formes tant

diversifiés du monde végétal, et recevaient avec bonheur le geste des fleurs et leurs couleurs

et,

Aussitôt, le monde s'élargissait et l'enfant était en extase transportée dans le chant des fleurs

qui s’étendait partout à la ronde et montait, s'ouvrait dans tout l'espace.

En lui, ce chant irradiait et rayonnait la Présence d'amour et de grâce céleste du Créateur.

Et petite Lily la ressentait en elle, elle était immergée dans cette présence du Verbe montant

de la terre et des fleurs, habitant tout l'espace à l'infini, le monde où partout elle régnait.

Règne merveilleux chantant et lumineux de la Divinité, du Créateur.

Tout était couleurs, formes parfaites et beauté dans la Présence veloutée d’amour,

 

"Verbe chantant d'amour et d'harmonie

irradiant la Présence

s'élevant du floral paradis ..."

Voilà comment je décrirais l'ineffable en mots brefs aujourd'hui,

alors que j'entrais dedans avec naturel, sans souci

de "l'autre côté du miroir"

dans ces jeunes âges de ma vie,

sans recul, ni concept pré-établi.

 

Or ces vécus furent si forts

que je peux les décrire encore

même s'il faut chercher les mots

et que cela demande efforts

mais dire ne sera jamais aussi beau.

Car d'une autre dimension, la magie

Il faut la vivre pleine de Vie.

Que ce fut en paix et douceur,

assise au parterre des fleurs

ou brusquement en courant,

vers un buisson d'églantines trop belles,

saisie par un choc de parfaite beauté

le souffle coupé

et qu'alors j'étais transportée haut dans le ciel

dans une extase chantante qui me paraissait éternelle.

Comment jamais oublier de telles cadeaux et grâces de l'ineffable beauté,

quand telle que Krisna, l'amoureux du divin, je m'y suis pâmée.

Mon médecin holistique me disait que je n'était pas constituée comme les autres,

vu la spéciale construction de mes corps subtils dans l'enfance et qu'en eux,

je restais à percevoir comme les enfants - que je suis un peu restée ...

Je n'ai pas tout bien compris.

Ce qui est sûr est que jusqu'à 35 ans et non 7 ans ou 9 ans, j'ai perçu encore des présences nostalgiques

dans les branches des arbres.

 

Pour ce texte ... refait et refait ...

J'ai dû tâtonner maintes fois pour décrire le ressenti de ce vécu et ce n'est même pas sûr

que j'en sois satisfaite encore aujourd'hui.

Quelle gageure de prétendre vouloir mettre en boite l'infini et l'ineffable !

(*si petite,  les adultes ne me donnaient pas encore mon premier nom de Rébecca ou Rivka

ni ma mère qui dans la Shoah avait perdu la sienne du même nom.

Et c'était heureux car dans l'inconscient je m'étais suffisamment identifiée à ma grand mère Rébekkah pour être

persuadée que je ne vivrais pas plus qu'à 40 ans et fus toute surprise de les dépasser)

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Ouvrez, ouvrez LA CAGE à l’Oiselle

Son chant libre s'élance vers le ciel !

 En écho à un jeu de Valériane d'Alizée,

sur un poème adapté de Prévert

Pour elle ...

et pour lui, l'Amour

Au milieu d'un si impressionnant parcours

De talents dont les bonnes fées t'ont parée

Pour frère animal et Gaïa, pleine d'amour,

Et alors que de tant d'épines acérées

Royale rose, ta route fut hérissée ...

Tu m'invoques parmi tes marraines-fées, pour un peu jouer

Et requiers ma présence pour belle chance te porter,

Car tu sais qu'à leur exemple, je te suis bienfaisante,

Belle dame dont les œuvres fleuries sont charmantes.

C'est heureux que dans le rire et le jeu,

De nos travaux sérieux,

Nous puissions un peu

Nous rafraichir

Et nous régénérer,

Butiner du rire  !

Nous les lutines

Dames Enfantines

Des aériens gémeaux

Qui nous sommes trouvées

Pour chanter la Lyre d'Orphée

Dans ce joli Réseau, tantôt :

Dame d'Alizée  et  l'Oiselle de la Lyre d'Alizé,

Portant un même nom pour sur les vents légers

Rêver, s'alléger, s'envoler, s'inspirer !

Je te pardonne, mutine, de m'arracher une plume irisée

Car on pourrait bien dire que c'est justement celle

Qui, au cœur, tant d'années,

Si injuste et cruelle,

Dans ma confiante naïveté

M'a par surprise, tétanisée,

Si ingratement lésée, blessée ...

Tant elle fut de destruction, rivalité,

Et maladive jalousie, toute empoisonnée.

 

Mais j'ai compassion et profonde pitié

Du malheureux qui ne peut s'aimer et aimer,

Du faux jumeau sous le même jour né

A qui ce quart de vie offert, fut tant maltraité.

Oui, pour l'enfant de ce sacrifice fait,

Et avant ma naissance prévu, programmé,

J'ai compris le sens, guérie et accepté.

 

Mais saches bien, chère coquine

Que jamais en cage on ne me met

Car je suis claustrophobe fille de liberté.

Et pour ma part aussi, je l'ai expérimenté.

De toutes les cages dorées,

Que je m'étais forgées,

Au final, j'ai bien dû m'extraire et sortir,

Sous peine d'asphyxie et de bien vite mourir 

Pour ne pas bloquer mon A-venir.

 

Car je suis née sous le signe de la pure liberté 

Et à ma flèche intérieure, je ne saurais mentir.

Mon chemin toujours spontanément me tire

Plus loin en avant pour m'accomplir

Et tous mes trésors offrir.

Mais il ne me faut demander aucune sécurité

Et m'abandonner en confiance, sans regret

Dans ce destin libre au Ciel adonné.

Toutes les belles cages dorées, 

- …. même si ce fut à grand regret …. -

Une à une, j'ai dû abandonner    ...

Telles que sans limite, mais pour exemple donner :

- De fresque de couleurs si bien décorée

Et par mes soins à neuf, toute refaite,

L'harmonieuse et douce cage sur l'Ile verte

De Chatou en lumière sur ma Seine, ouverte

avec l'enfant, je me sentais si bien lovée.
Elle aussi,
avec mon Paris, il me fallut quitter

Pour aller en Helvéthie, vers ma destinée ...

Celle de L'Oiseau Lyre, où pour me protéger de lui,

Je me tuais à la tâche et m'enfermais jour et nuit,

- Une fois la longue phase de pionnier achevée -,

Avec mille bons motifs plausibles, pour me sacrifier  

Et mourir à ma propre vie

Tandis que mon désespoir enfoui,

Pour poursuivre ma résilience,

Et faire patienter l'A-venir, l'espérance

J'opérais mon  plus grand Déni.

-  Et celle de mon passé dépassé, de fausses sécurités

Car toutes les peurs, une à une, j'ai dû faire finalement sauter

Sous peine de mourir dans mon cœur et mon corps tout-à-fait,

Perdue au final au bonheur et à ma liberté,

A jamais.

Mais saches bien, chère coquine

Dame mutine

Qu'en cage on ne me met

Mais UNE seule exception, il est :

Une seule cage me sied  .....

Alors, quelle est-elle ?

Demanderas-tu à l’Oiselle …

Patience, je te le dirais :

Elle est de même nom et couleur que la fleur rouge oranger

Qui pousse pour notre joie en mon Lyre Jardinet.

La seule cage où je ne saurais m'enfuir, ni m'étioler

Ni même en rien me trahir

Mais au contraire si bien m'épanouir

Sera la CAGE D'AMOUR si haut, si grand, tendre et entier.

Et ses barreaux seront transparents, éthérés

Si doux, que je ne saurais les sentir

Et de leur caresse, encore moins souffrir.

Car amour véritable ne possède, ni ne limite

Mais élargit le monde quand il s'invite

Et en lui l'espace est vaste, libre, aérien

C'est pourquoi en rien je ne le crains.

Jamais Amour ne m'empêchera de respirer

Le vent du large de l'Esprit qui viendra m'inspirer

Car il en sera lui-même, l'insufflé, l'inspiré.

Amour s'adonne et ne peut que par amour créer.

Car l'Amour est une gestuelle

Et sa danse est immense

Reliant la terre au ciel.

Par lui est  transcendance,

Tout aux autres adonné :

UN + UN, par Sa Présence

En TROIS est changé

Rivka Lily

dite par Valériane L'Oiselle

ou La Liliacée

 

le 1er juillet 2013

*********************

 En référence à cet apport mutin de Valériane :

 Pour faire le portrait d'une oiselle

Peindre d'abord une cage
avec une porte ouverte
peindre ensuite
quelque chose de joli

quelque chose de simple
quelque chose de beau
quelque chose d'utile
pour l'oiselle
placer ensuite la toile contre un arbre
dans un jardin
dans un bois
ou dans une forêt
se cacher derrière l'arbre
sans rien dire
sans bouger...
Parfois l'oiselle arrive vite
mais elle peut aussi bien mettre de longues années
avant de se décider
Ne pas se décourager
attendre
attendre s'il faut pendant des années
la vitesse ou la lenteur de l'arrivée de l'oiselle
n'ayant aucun rapport
avec la réussite du tableau
Quand l'oiselle arrive
si elle arrive
observer le plus profond silence
attendre que l'oiselle entre dans la cage
et quand elle est entrée
fermer doucement la porte avec le pinceau
puis
effacer un à un tous les barreaux
en ayant soin de ne toucher aucune des plumes de l'oiselle
Faire ensuite le portrait de l'arbre
en choisissant la plus belle de ses branches
pour l'oiselle
peindre aussi le vert feuillage et la fraîcheur du vent
la poussière du soleil
et le bruit des bêtes de l'herbe dans la chaleur de l'été
et puis attendre que l'oiselle se décide à chanter
Si l'oiselle ne chante pas
c'est mauvais signe
signe que le tableau est mauvais
mais si elle chante c'est bon signe
signe que vous pouvez signer
Alors vous arrachez tout doucement
une des plumes de l'oiselle
et vous écrivez votre nom dans un coin du tableau.

Adaptation féminine du poème de Jacques PRÉVERT
Oeuvre usant de métaphore...Comprenne qui pourra !!!

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/portrait-ou-parcours-artistique-de-val-riane-d-aliz-e

 

 

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Bartolini Lionel

Rodolphe, comte de Neuchâtel et poète

http://www.alphil.com/index.php/edition-alphil/collections/images-e...

Le Sud de la France a vu naître la magnifique éclosion de l’amour courtois et des Troubadours

Ils ont donné leur impulsion primordiale de civilisation, dans cette Occitanie qui tenait haut le flambeau

de la culture dans toute l'Europe.

Imaginez que bien loin de ce royaume du sud, au XIIème siècle,

le Comte Rodolphe de Neuchâtel, était troubadour et minnesänger !

http://www.alphil.com/index.php/domaines/musees/rodolphe.html

Il composait sa poésie en Occitan (on la retrouve jusque dans les archives de la bibliothèque de Marseille)

et cette langue était parlée jusque dans les plus grandes Cours d'Europe.

Rudolf Steiner a parlé de la Mission  passée de la France consistant à développer l'âme de cœur et de raison :

qu'il appelle "'âme d'entendement" formée de ces deux aspects complémentaires réunis.

Et l'on peut ressentir comment c'est la région du Sud et de l'Occitanie qui a commencé à développer cette

âme de cœur par la belle impulsion des Troubadours apportant l'amour courtois destiné à la Belle et noble Dame.

- Cf Cour du Château de Puitvert ...

Ce fut le commencement du développement d'une intériorité préfigurée par les jardins d'amour, jardins intérieurs

au sens figuré et artistique, psychologique qui furent aussi dans la réalité des jardins d'amour fleuris.

Plus tard, fut développée l'âme de raison par les régions du Nord de la France portée par les philosophes et écrivains

français de ce temps.

Hélas par les évènements historiques de guerre, domination et scission, le royaume du Nord envahissant le Sud

par convoitise et jalousie afin de s'emparer des terres et richesses, du Royaume du Comte de Toulouse,

cela fit que cette âme d'entendement - qui devait s'équilibrer entre ses deux polarités complémentaires de cœur et

raison, resta coupée en deux et que la langue vigoureuse de l’Occitanie fut supplantée par une langue française

pointue qui devint de plus en plus intellectuelle, plate et froide, et perdit sa force, sa vigueur de sonorité.

.

LE CODEX  MANESSE D'HEIDELBERGER

Le codex Manesse, aussi appelé Manessische Handschrift (« manuscrit Manesse »), Große Heidelberger Liederhandschrift (« grand manuscrit de poésie lyrique de Heidelberg ») et parfois aussi Pariser Handschrift (« manuscrit de Paris ») est un manuscrit de poésie lyrique enluminé ayant la forme d'un codex. Il est le plus grand et somptueux des recueils du Minnesang allemand.

Le codex est composé de 426 folios. Il contient, sur plus de 700 pages (certains folio ne sont remplis que d'un seul côté), les textes de chansons d'amour courtois composées en allemand médiéval (Mittelhochdeutsch) par près de 140 Minnesänger (qui sont, sous certains aspects, les équivalents et les continuateurs allemands des troubadours et trouvères).

Le codex a été compilé et illustré vers 1310, avec des compléments jusqu'en 1340, probablement à la demande de la famille Manesse, patriciens de Zurich. Le manuscrit fait maintenant partie des collections de la bibliothèque de l'université de Heidelberg.

Planche 249v : Page du seigneur Konrad von Altstetten (de). Au dessus du couple d'amoureux, l'écusson et le heaume du seigneur.

Planche 64r : Le seigneur Dietmar von Aist (de), avec une mule, symbole du voyageur. L'écusson contient une licorne.

http://scriptoriumdemathilde.over-blog.com/article-19164180.html

 

 

 

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Approche biodynamique

Prométerre – Les Promesses de la Terre

Anne-Laure et Bruno Weiller

St Auriol – 11220 LAGRASSE

Corbières – Aude - Pyrénées

Tel: 06 70 11 87 40 – 06 81 99 04 45

mail: prometerre@wanadoo.fr

http://www.prometerre.com/wp-content/uploads/2012/05/botanique-goetheenne.pdf

12272906473?profile=originalAnne-Laure Weiller est biologiste de formation (docteur es Sciences)

et forme des stagiaires à la connaissance et à l’utilisation des plantes sauvages et médicinales.

Ils sont tous les deux animés d’une même passion : la connaissance de la nature et sa valorisation.

Ensemble, ils forment aussi les agriculteurs à une agriculture naturelle: la biodynamie.

Ainsi, à St Auriol même, Anne-Laure propose des journées d’observation et d’étude des propriétés de la flore locale : toxique, alimentaire ou médicinale, chacun vient pour apprendre en observant de manière approfondie ce que les plantes veulent nous dire. Mais les stages proposés sont souvent plus longs et organisés sur le même thème, de l’Ile de Ré à la Guadeloupe : Anne-Laure forme toute personne concernée par l’utilisation des plantes à usage médicinal, tant au niveau professionnel que familial ou personnel.

Une formation sur 3 ans est proposée dans un cadre de formation professionnelle.

Relier les savoirs populaires(Anne-Laure est ethnobotaniste) et les connaissances scientifiques modernes est au centre de ses occupations.

 

 

 

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LARGEUR DU CHŒUR - COULEURS - COULEURS COULEURS !

LIEU BIENFAISANT

OÛ L'ON RESSENT LES FORCES DU CŒUR

ET OÙ IL FAIT BON ÉCOUTER UN MUSICAL CHŒUR -

L’Église Saint Michel d'Espéraza - Haute Vallée de l'Aude - Début des Pyrénées orientales

est tellement chaleureuse, toute décorée et peinte

mais surtout

SON CHŒUR EST TOUT OUVERT !

ELLE EST TOUTE EN LARGEUR, ACCUEILLANTE.

Imaginez comme nous pouvons nous sentir bien au niveau de la respiration et du cœur

dans de telles proportions qui laissent s'épanouir la partie médiane de notre être, notre poitrine,

siège de nos ressenti-sentiment-émotion !

Comme ce le fut pour nous en ces temps d'Ascension, lors de la Manifestation "Artistes à Suivre",

Imaginez le bonheur d'entendre un chorale de qualité en ces beaux lieux chaleureux tout décorés !

Il faut réaliser que nous somme là dans la partie Sud de la France où les Troubadours

ont donné leur impulsion primordiale de civilisation, dans cette Occitanie

qui tenait haut le flambeau de la culture jusqu'en Europe.

Imaginez que bien loin de ce royaume du sud, au XIIème siècle,

le Comte Rodolphe de Neuchâtel, était troubadour et minnesänger !

http://www.alphil.com/index.php/domaines/musees/rodolphe.html

Il composait sa poésie en Occitan (on la retrouve jusque dans les archives de la bibliothèque de Marseille)

et cette langue était parlée jusque dans les plus grandes Cours d'Europe.

Rudolf Steiner a parlé de la Mission  passée de la France consistant à développer l'âme de cœur et de raison :

qu'il appelle "'âme d'entendement" aussi apportée par les philosophes de ce temps-

Et l'on peut ressentir comment c'est la région du Sud et de l'Occitanie qui a commencé à développer cette

âme de cœur par cette impulsion des Troubadours apportant l'amour courtois destiné à la Belle et noble Dame.

- Cf Cour de Puitvert ...

Commencement du développement d'une intériorité - jardins intérieurs au sens figuré et artistique,

psychologique et au sens réels jardins d'amour fleuris.

Et plus tard, fut développé l'âme de raison par les régions du Nord de la France.

Hélas par les évènements historiques de guerre, domination et scission,

le royaume du Nord envahissant le Sud par jalousie afin de s'emparer des terres et richesses,

du Royaume du Comte de Toulouse,

cela fit que cette âme d'entendement - qui devait s'équilibrer entre ses deux polarités complémentaires

de cœur et raison, - resta coupée en deux.

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Chaque année, Denis et Michel viennent en Europe pour animer des  ateliers et donner des conférences

passionnantes. Les connaissant de mes ateliers parisiens, cette année, j'ai eu le grand intérêt de participer

aux deux conférences et aux ateliers biographique et astrosophique ci-dessus dans une ambiance

chaleureuse et artistique typiquement canadienne avec le concours de plusieurs amis.

1      - Stage de questionnement biographique

Mort métamorphose et résurrection


De mes rôles, idéaux et pouvoir de création pendant le cours de ma vie

Denis Schneider et Michel Bourassa

À l'Atelier du Fontenay, Yverdon-les-Bains.

Vendredi 31 mai 18h00-22h00;

à 20h00 – Conférence -

Denis Schneider

La vie de Anne Keller - De l'obscurité à la lumière

Biographie et jeu des constellations planétaires chez les âmes sœurs

qui se donnent mutuellement le goût de vivre.

L'apport indispensable de Laura Bridgman et Samuel Howe,

précurseur de Keller-Sullivan.

À l'Atelier du Fontenay, Yverdon-les-Bains.

 Et

Samedi 1 juin 8h30-12h00 et 13h30-19h00;

Dimanche 2 juin 2013 8h30-12h00 et 13h30-17h00.

2  - Stage d'introduction à l'astrosophie

Quelle lumière faire jaillir de l'autre qui me fait de l'ombre ?

Les coups de Mars peuvent nous fortifier ou nous faire tomber,

les soins de Vénus peuvent nous réconforter ou nous porter à l'indolance.

Nous avons besoin de la qualité de ces deux sphères pour relever nos défis.
Souvent nos ennemis nous aident en nous révélant les qualités

que nous ne pouvons acquérir qu'à leurs contact.

Exploration des grands combats de notre vie sous les regards de Mars et de Vénus.

Denis Schneider et Michel Bourassa

À l'Atelier du Fontenay, Yverdon-les-Bains.

Vendredi 7 juin 18h00-22h00;

à 20h00 - Conférence -

L'épreuve initiatique de Nicolas Fouquet

L'homme du monde qui fut coupé du monde

Denis Schneider

Les constellations planétaires et l'apport des étoiles fixes accompagnant le drame social

autour de la disgrâce de Nicolas Fouquet (1605-1680).

Ce dernier fut emprisonné pendant 19 ans par Louis XIV.

Rôle de Colbert et de Mazarin.

À l'Atelier du Fontenay, Yverdon-les-Bains.

 

Samedi 8 juin 8h30-12h00 et 13h30-19h00;

Dimanche 9 juin 2013 8h30-12h00 et 13h30-17h00.

 

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1 - La démarche scientifique de Goethe

livre de  Henri Bortoft,

À la différence de la science d’aujourd’hui qui ne s’occupe que de l’aspect quantitatif des phénomènes, Goethe cultiva une science de la qualité. Ses recherches suscitent de plus en plus d’intérêt à une époque où l’on a perdu l’« unité » du monde.

Pour comprendre la manière d’observer de Goethe, il faut en faire soi-même l’expérience. En prenant appui sur l’apparition des couleurs, la métamorphose de la plante et la morphologie animale, Bortoft montre ici comment on peut découvrir le « tout » dans la « partie ». Il s’agit, avant tout, d’une mise en mouvement du regard et d’une transformation de la conscience.

Sommaire de l’ouvrage

- Les expériences de Newton
- Le phénomène primordial de la couleur
- La conscience scientifique de Goethe
- L’unité de la plante
- L’unité de l’organisation animale
- La connaissance scientifique
- Le penser organique de Goethe.

http://www.editions-triades.com/livres/nature-et-sciences/la-demarche-scientifique-de-goethe-art197.html

2 - ARTICLE DE PATRICK ROUSSEL

Un exemple de d'artiste scientifique
Johann Wolfgang von Goethe

 

Un artiste profondément savant  Un savant étonnamment artiste

1749 - 1832

La science goethéenne

 

Une science est dite goethéenne quand elle est approchée selon l'esprit de Goethe, selon sa façon d'observer et de se lier à la "chose" observée. Si une telle science s'applique avec magnificence aux sciences du vivant, elle reste aussi une démarche intéressante dans la sphère physique, matérielle.


L'absence d'image dans cette page se justifie par la nécessité d'expérimenter soi-même et de ne pas se borner à suivre une représentation.
Goethe parlait de discernement intuitif à propos de sa démarche cognitive.
L'intellect actif dans le domaine de la réflexion scientifique telle qu'elle est vulgarisée pour le grand public ne fait appel qu'à l'aspect extérieur du phénomène.
Goethe a eu d'une certaine manière l'outrecuidance de laisser parler aussi ce qu'il ressentait face au phénomène. Disons qu'il introduisit un caractère subjectif au côté du caractère objectif de la démarche scientifique classique, laissant de côté toute théorie, toute synthèse mathématique.


"Ce ne sont pas les sens qui trompent mais le jugement." dit ce grand savant, mettant ainsi de côté tout ce qui peut venir d'une théorie pour laisser parler avant tout les sens.
"Les animaux sont instruits par leurs organes disaient les anciens ; j'ajoute, les hommes aussi; ils ont toutefois le privilège de pouvoir à leur tour instruire leurs organes." Que rajouter, pour donner l'esprit de Goethe?


Ce ressenti dans la perception du phénomène permet une toute autre approche que l'approche scientifique classique. Si l'on admet que nous ne sommes pas propriétaires de nos pensées mais que notre cerveau agit comme un simple miroir capable de réfléchir la pensée disons organisatrice du phénomène observé, on détient alors la clé pour faire un pas de géant dans chaque science, voire dans chaque étude de processus quelconque (social, économie, ...) :  ce ressenti met en relation la pensée intérieure propre de l'observateur avec la pensée propre qui soutient le phénomène observé. Tout l'art consistant à plonger dans un arrière plan sans tomber dans la métaphysique ou la tautologie.
Goethe parlait alors de sensible-supasensible et il disait très sérieusement qu'il voyait l'idée de la chose en même temps que la chose, mais là nous entrons dans un espace trop large pour de l'info sur internet.

" Le beau rend manifeste des lois secrètes de la nature qui,
sans cette révélation, demeureraient éternellement cachées. "


Exemple d'approche dans le domaine de l'optique:

 

Sur la

 Nature des Couleurs

Goethe fit une expérience remarquable dans le monde la couleur qui laisse entrevoir la valeur d'une telle science :

  • Isaac Newton (1642 - 1727) avait déjà diffusé le résultat de ses recherches sur la nature de la lumière en 1669.
  • Goethe, friand de nouveauté, s'en alla réclamer cet appareil à travers lequel Newton avait pu contempler un monde de couleur là où ne s'exprimait qu'un fade blanc...

Ainsi Goethe reçut un simple prisme de la part d'un certain Büttner (conseiller d'état).Très occupé par ailleurs, il laissa l'objet en quarantaine jusqu'à ce que son propriètaire le réclamât.


Dès cet instant le monde tourna,

ou plutôt, malheureusement, le monde faillit tourner. Goethe prit le prisme.
Goethe regarda à travers le prisme,
dirigeant son regard vers le mur tristement blanc de son bureau.
Et, Goethe vit ce que chacun peut voir :
un mur blanc !


 

Déception, tout était comme avant, aussi blanc, et même sans doute moins intéressant car moins net.

  • Heureusement l'œil phénomélogique du savant artiste allemand ne manqua pas de remarquer le phénomème d'"arc en ciel" à la frange des objets, à la limite des choses.

Lorsqu'il tourna son regard (toujours à travers le prisme) vers la croisée de sa fenêtre, l'appareil fit merveille et séduisit alors l'expérimentateur passionné.

Débauche de couleur. Fantaisies lumineuses.

  • Le résultat attendu remplit certainement Goethe de joie.
  • Mais nouvelle déception ! l'arc en ciel annoncé par l'éminent Newton (sur qui la science fonde ses théories les plus fiables...)  n'apparaît pas !!!

Faites l'expérience.

L'arc en ciel se vêt de sa parure si hautement et chèrement symbolique, seulement, oserai-je dire, dans un cas très, trop précis pour bâtir une science vraie sur laquelle pourrait s'appuyer l'humanité pour faire le pas de géant qui la propulserait loin du monde stérile dans lequel elle s'installe lentement, incidieusement.
Seules, une frange lumineuse qui va du rouge au blanc en passant par le jaune d'un côté et une frange qui va du bleu très pâle au noir de l'autre côté, apparaissent quand on visualise un objet sombre sur fond clair ou le contraire !

C'est déjà beau mais le vert est totalement absent.

L'éminent Newton a tiré une conclusion quelque peu hâtive sur le phénomène.Il a menti par ommision ou par excés de recherche d'une satisfaction personnelle; cédons-lui sur ce point, ce serait plus beau avec l'arc en ciel car plus harmonieux, et puis, les 7 couleurs, c'est magique non? Le chiffre 7 surtout !

Point de sarcasme inutile de ma part car c'est un drâme en quelque sorte qui suit l'événement.
Et les expériences de Goethe n'y vont rien changer, la science plonge derrière l'auguste savant anglais et assène à tous les peuples sous l'emprise de quelque mysticisme occulte (que la science s'octroie volontiers) que la lumière est composée des 7 couleurs de l'arc en ciel.

C'est beau, cela fait rèver mais c'est presque un mensonge puisque ce n'est pas une vérité !
C'est au plus une vérité extrêmement partielle.

Errare humanum est bien sûr, mais perséverer dans l'erreur est une faute grave quand la lumière (!...) est faite sur le sujet.
Le Traité sur la couleur de Goethe n'aura qu'un très faible écho dans le monde des sciences optiques et pourtant ce qu'il propose pourrait permettre un pas en avant très sérieux dans la compréhension de ce que représente la couleur (et qui est paut-être plus intéressant que de ce limiter à une longueur d'onde). Evidemment ce traité ne recèle aucune formule mathématique, ni autre élubration théorique.

L'expérience

  • Il suffit de faire une expérience très simple et l'on comprendra que, c'est vrai, c'est plus satisfaisant avec l'arc en ciel.

Au lieu de regarder la lumière passant à travers une fente étroite et que l'on fait diffuser à travers le prisme, agrandissez la fente ou rétrecissez-la encore plus.
Dans le premier cas (fente large), le vert disparait laissant la place à du blanc si l'écran est blanc...
Dans le second cas (fente étroite), le vert disparait et des teintes nouvelles appraissent dans les tons de violet, si l'écran est blanc...

Le vert est un leurre dans cette expérience,

il est le chevauchement du jaune et du bleu

qui sont aux limites de l'image

et qui se mèlent

quand la largeur de la fente est bien choisie...

 

Tout est dit et si vous voulez en avoir la preuve, regardez dans le prisme (tout verre taillé avec des faces formant des angles peut convenir, il suffit de coller son oeil dessus et de regarder le paysage...).

Il y a de forte chance que cela ressemble à ce qui était plus haut ou alors à cela (en moins étiré bien sûr) :

 - La couleur telle qu'on la perçoit après le passage de la lumière au travers d'un prisme se comprend par l'expérience goethéenne comme une "lutte" de l'ombre avec la lumière.

Avant de tirer des conclusions du genre de ce qui vient d'être formulé, la démarche goethéenne doit avoir considéré aussi la façon dont notre oeil réagit à la lumière. Et Goethe a fait pour cela des expériences facilement reproductibles par tout un chacun.
Ces expériences sont connues mais on étudie alors l'oeil (les phosphènes par exemples). Les choses OEIL et COULEUR sont dissociées. Goethe les rassemble et l'élément qui arrive dans sa démarche est à proprement parlé l'élément de discernement intuitif pour aboutir à ce qui, à défaut de conclusion, peut être un élément de compréhension. On peut ressentir le caractère très "objectif" du travail de Goethe (il considère et poursuit son investigation avec le point de vue le plus large possible : l'objet (ici le prisme) et l'oeil du sujet (ici, élément de perception des phénomènes colorés)).
 

 

Par la suite tout s'ouvre, là où le savant ne fait que formuler des hypothèses jusqu'à ce qu'elle soient infirmées par d'autres hypothéses, Goethe pousse la chose jusque dans la poésie. (Et je suis désolé d'affirmer ici l'empirisme de nos sciences qui échaffaudent de bien belles théories sur les bases bien fragiles d'hypothèses théoriques ou de théories hypothétiques....)
Et Goethe a compris le bleu du ciel, et les rouges du levant et du couchant sans avoir a "hypothétiser" une certaine dimension du rayon lumineux traversant un air grossier qui ne laisserait passer que ce qu'il veut ou peut.
Et pourquoi l'ombre violette sur la neige?
Et les couleurs complémentaires?

Goethe est allé plus loin que Newton, très loin même, et il a donné ses résultats, et personne ne l'a écouté bien que les expériences soient manifestes.

Je vous laisse à l'énorme documentation qu'il nous a laissé mais parfois indisponible en français pour la plupart (Traité des couleurs * (traduit) pour le sujet abordé ici très succinctement en tant qu'exemple).
Que nous reste-t-il de tout le travail de ce savant poète? Des écrits sur lesquels s'appuient certains de nos scientifiques qui timidement sans doute n'osent pas faire trop de bruit autour du sujet. Car Goethe amène dans son sillage un courant où souffle l'Esprit.


Deux citations en exemple :

"Il lui convient (à l'Esprit) de mouvoir le monde de l'intérieur,
De cacher la nature en lui et de se cacher dans la nature.
Afin qu'à tout ce qui vit, travaille et existe en lui
Ne manque jamais sa force et son esprit."

 

"L'âme humaine est semblable à l'eau,
Qui descend du ciel,
Puis remonte au ciel,
Et redescend encore sur la Terre,
Selon un rythme éternel."

 

On voit tout de suite le gouffre immense qui existe entre le promoteur d'une nouvelle démarche scientifique et la démarche toujours actuelle et l'on peut comprendre aussi pourquoi on a tant de réticence à mettre ce grand savant plus souvent à l'honneur dans les sciences qu'on ne le met à propos de littérature. Mais il est temps que cela bouge car on arrive dans une impasse, une limite qu'on ne sait pas vraiment comment la franchir.

POURQUOI


un poète n'a-t-il pas droit de cité
dans l'espace " étriqué " d'une science frigide
incapable de s'unir à l'être intérieur de l'homme ?


La science d'aujourd'hui semble omettre l'importance du vécu intérieur de l'expérimentateur.
Or ce vécu fait partie intégrante de l'expérience. Le physicien Pauli eut le mérite d'évoquer une telle idée sur la fin de sa vie, après des années de travail et d'expérience ! Bien mal lui en prit, il fut alors dénigré par ces confrères...

Un objet tombant dans le désert doit faire du bruit même si aucune oreille n'est là pour le révéler au reste du monde, mais si une oreille l'entend, l'expérience continue avec sa cohorte de questions : pourquoi ce bruit pourquoi unbruit comment ce bruit comment un bruit ...

Même si peut-être des milliers d'applications fonctionnent sur la théorie de Newton, cela ne veut pas discréditer Goethe. L'expérience de Goethe inclut celle de Newton. Mais en agrandissant la fente on élargit les oeillères, d'autres découvertes intéressantes pourraient voir le jour...

Si cela n'ébranle pas un peu vos certitudes, tournez-vous vers la science dite autoritairement exacte (!) et demandez-lui :

  • comment il y a deux arcs-en-ciel l'un au-dessus de l'autre, avec une inversion des teintes pour le 2e ?
  • comment le ciel est bleu le jour, rouge le soir, violet avant la nuit ?
  • comment la nuit, en ville les ombres sont de toutes les couleurs ?
  • comment certaines personnes visualisent-elles inconsciemment et spontanément les couleurs complémentaires
  • ...

Et demandez bien toujours "comment ?" et non "pourquoi ?".


Si les réponses que vous obtiendrez vous satisfont,
si l'histoire de la grosseur des rayons qui ne peuvent pénêtrer la couche d'air vous enchante,
si les longueurs d'ondes suffisent à vous convaincre que ce que vous voyez ne réside que par le jeu de votre âme dont l'existence n'est pas prouvée comme une réalité,
alors soit, je n'ai plus rien à dire !


Sinon, pourrions-nous dire :

Malheureux qui ne possède que la Science et veut la vérité

Il reste au dehors des choses,

Etranger au monde qu'il est.

Malheureux qui ne possède que l'Art et désire la vérité

Il reste au dedans des choses,

Etranger au monde qu'il regarde.

 

Celui qui possède l'Art et la Science établira la Religion,
la Vérité viendra vers lui
.

 

Patrick ROUSSEL


 

 

 

 

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https://www.youtube.com/watch?v=iedI75JynDg

Un peu d'humour, cela ne décoiffe pas trop !

C'est aussi une vision binaire, donc exagérée à souhait

et nous savons que bien des hommes sensibles et/ou artistes

sont étrangers et à des années lumière de cette amusante mais grotesque caricature,

à commencer par tous les artistes de notre réseau, c'est évident.

Ouf ! J'ai sauvé l'harmonie hommes-femmes entre nous

et ne me ferais aucun ennemi.

Il coule de source que nos amis-compagnons de vie ne sauraient être autrement

plus fins et complexes que ce qui est  décrit !!

Ceci dit, nous sommes quand même différents et complémentaires

comme le jour et la nuit, la lune et le soleil, le Yin et le Yang et toutes ces évidences

remises en cause de nos jours.

En effet,Il m'apparait qu'une volonté de bouleversement de société tente de façon occulte de tout uniformiser,

d'éliminer nos valeurs essentielles pour faire table rase de nos références de base

afin de forger un bon consommateur esclave malléable à souhait.

 

Je suis désolée de toucher un tabou et de ne pas être politiquement correcte,

ni à la mode de la masse qui se laisse pensée, pour rester fidèle à mon éthique,

puisque je pense comme la Royale Ségolène que les mariages actuels de même sexe

devraient plutôt s'appeler Unions et non Mariage, ceci pour ne pas faire table rase de nos bases, de la famille.

Cela n'enlèverait rien du tout au respect de la différence ni aux droits identiques, au contraire

mais je trouve dangereux de tout gommer sous prétexte de faire place à la différence

sans réflexion et sans nuances.

Pour moi,  " Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain"

et l'appellation cache plus qu'on ne croit derrière elle de projets inavouables sur les naissances et le transgénique.

En tout cas pour poursuivre dans l'humour

mais cette fois présentant plus une réalité différenciée masculin-féminin reconnaissable,

j'aimerais parler du thème "les hommes viennent de mars et les femmes de vénus",

qui révèle la question profonde d'un mode de fonctionnement intérieur autant qu'extérieur en  polarité.

En livre de  John Gray,

l'enseignement explicité ne m'avait pas  fait TILT vraiment en 1996,

mais il y a quelques années, découvert joué en théâtre humoristique, même si parfois trivial,

par le belge Paul Dewandre, ce concept là  fut une révélation,

par sa mise en scène ludique, imagée et claire.

Le fait m'apparut avéré et très juste dans cette observation du quotidien qui en devient hilarante

dans la description de ces deux pays intérieurs si différents et si complémentaires.

Cette mise en évidence m'apparait comme une clef pour aider à construire l'harmonie des couples

dans le respect grâce à la compréhension de leurs différences de fonctionnement évident même

pour les hommes les plus fins, délicats et artistes, se rapprochant d'un idéal en équilibre, comme Novalis.

Il faut dépasser l'aspect anecdotique au raz du quotidien pour voir se dégager les concepts de base

car ceux-ci intégrés peuvent opérer la métamorphose de notre manière de voir, uniforme et catastrophique

dans ses demandes non adaptées dan un cas comme dans l'autre.

https://www.youtube.com/watch?v=R8UIWCHj23c

https://www.youtube.com/watch?v=oTvADJ7qnrE

https://www.youtube.com/watch?v=oTvADJ7qnrE

https://www.youtube.com/watch?v=Z0ExgXrY4Y0

https://www.youtube.com/watch?v=RyAtsEOpJrI

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"Vous dites :

C'est fatigant de fréquenter les enfants.

Vous avez raison.

Vous ajoutez :

Parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit.

Là vous avez tort.

Ce n'est pas cela qui fatigue le plus.

C'est plutôt le fait d'être obligé de s'élever jusqu'à la hauteur de leurs sentiments.

De s'étirer, de s'allonger, de se hisser sur la pointe des pieds.

Pour ne pas les blesser."

Voici la seule parole de vérité que je place sur les panneaux d'affichages pour les familles

et cette poésie demeure tandis que les autres informations défilent.

(et aussi perdure une carte d'Einstein a vélo qui nous dit : "Ne pédale pas plus vite que ton ange !")

Janusz Korczak est une personnalité très attachante.

Il était médecin pédiatre et un pédagogue inovant très célèbre et génial, respecté et connu mondialement.

Il faisait des émissions de radio très appréciées par tous également. (Voyez la vidéo de témoignages directs).

Il avait créé un orphelinat israélite de sa confession d'origine et un orphelinat chrétien.

Et il s'est occupé de ces deux structures aux différents moments de sa vie.

Il a développé toute une pédagogie de pointe, de fraternité et liberté :

"la République des enfants" qui vécut activement dans ses orphelinats et ce

avec des concepts de droits et devoirs très pointus, exigeants et d'un respect total de l'enfant

jamais connu auparavant et ce, dans l'implication volontaire au jour le jour, il animait des forums

d'échanges et réflexions avec les enfants. Il était très en avance pour son temps.

Il était venu se former dans sa jeunesse en Suisse à la pédagogie de Pestalozzi ...

Et voici ce que je réalise pour mon vécu :

Dans notre home d'enfants du Château de Combault de Madame Sans Gène

où j'ai grandi, je constate que nous vivions dans l'ambiance

d'UNE REPUBLIQUE DES ENFANTS très exigeante.

Les éducateurs-artistes que nous avions nous aimaient et nous respectaient.

Ils nous enseignaient les arts, les travaux manuels, la musique, le théâtre, le chant et les danses

aussi bien folkloriques qu'israéliennes et cela n'est pas limitatif, mais surtout l'écoute et l'affection.

Je n'ai jamais vu un enfant maltraité ni verbalement et encore moins physiquement.

Une très belle protection pour les enfants provenant directement de la Shoah pour nos ainés

ou pour ceux nés de plus jeunes parents brisés par la Shoah, comme ce fut mon cas.

Pour connaitre sa vie, "Janusz Korczak, le roi des enfants",

biographie par Betty Jean Lifton, édition Robert Laffont

Janusz Korczak

Description de cette image, également commentée ci-après

Janusz Korczak, vers 1930

Nom de naissanceHenryk Goldszmit
Naissance12 juillet 1878/1879 ?  VarsovieRoyaume de Pologne

Décès

5 août 1942 (à 64 ans) - Treblinka
Nationalitépolonais
Pays de résidencePologne
DiplômeMédecin
Profession

Écrivain pour enfants, médecin-pédiatre

Autres activités

il est médecin, pédagogue et pédiatre écrivain
Monument en hommage à Janusz Korczak au mémorial de Yad Vashem
L'orphelinat de Korczak à Varsovie
L'orphelinat de Korczak à Varsovie existe toujours aujourd'hui
Monument (Cénotaphe) de Janusz Korczak au Cimetière juif de Varsovie

Janusz Korczak (né le 22 juillet 1878 ou 1879, mort le 6 août 1942), de son vrai nom Henryk Goldszmit1, est un médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l'enfance les plus réputées.

Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d'être déporté vers Treblinka avec les enfants juifs du ghetto de Varsovie dont il s'occupait dans un orphelinat (voir le film d'Andrzej Wajda : Korczak, 1989).

« Le fait que Korczak ait volontairement renoncé à sa vie pour ses convictions parle pour la grandeur de l’homme. Mais cela est sans importance comparé à la force de son message », disait Bruno Bettelheim.

Reconnaissance de choc -

C'était, dans les années 1985... à Chatou-Paris, pour une fois, j'avais acquise une petite télé noir et blanc

et l'avais ouverte par une impulsion de hasard ... (Le hasard c'est Dieu qui vient incognito ...Einstein)

Apparait alors un documentaire tout juste découvert de la dernière guerre et préservé par miracle face aux

destructions des nazis.

Je vois apparaitre un petit homme bienveillant aux cheveux blancs : il marche avec une colonne d'enfants

polonais tout blonds et bouclés très beaux et dignes qui chantent des hymnes, apparition angélique très

émouvante.

Choc au coeur et souffle retenu

car immédiatement  je devine par intuition, je reconnais de l'intérieur -  sans l'avoir encore vu, la belle

personnalité de Janusz Korczak en train de vivre ses derniers instants... de liberté et de vie.

Voilà que les S.S. nazis polonais l'arrêtent et lui disent avec un grand respect, voulant l'empêcher de

poursuivre son chemin :

"Pas vous monsieur !" mais il persiste et accompagne les enfants juifs jusque dans le camp

d'extermination de Tréblinka et jusqu'à leurs derniers instants, il restera auprès d'eux,

les accompagnera de son soutien et mourra avec eux

afin de ne pas laisser ces beaux enfants passer seuls le seuil de l'autre monde dans le désespoir. 

Triste humour de voir cette blondeur soit disant propre aux purs Aryens chez "ces petits youpins" qui

pour leur race impur et brune devaient mourir !

Et aussi au sein de notre famille Ukrainienne-polonaise

où tous sont blonds sauf ma grand mère Rébekkah, un peu de type tzigane de qui je tiens.

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-champ-libre-11-%C2%AB-janusz-korczak-la-parole-est-aux-enfants-%C2%BB-2013-04-25

"Janusz Korczak, de son vrai nom Henryk Goldszmit, naît en 1878 dans une famille juive libérale de Varsovie. Celui que tout le monde appellera plus tard, « le vieux docteur », est médecin-pédiatre, éducateur et écrivain. Nous sommes dans les années 1920 à Varsovie. Il consacre sa vie sans répit aux enfants pour que l’enfant soit reconnu et respecté, quelles que soient les circonstances et son appartenance religieuse

Créateur et animateur d’orphelinats, il instaure dans chaque établissement une société démocratique pour les petits pensionnaires. Elle est organisée selon les principes de justice et d’égalité en droit avec des obligations pour tous. La « République des enfants » est née. Elle possède son tribunal et son parlement. Elle connaît un véritable succès."

https://www.google.ch/search?q=Janusz+Korczak&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a

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 Présentation du livre

CANCER ET SENS DE LA VIE

par Dr Clare G.  Munday et Sylvie Blanchon

En soutien au livre à deux et au travail thérapeutique de Sylvie Blanchon, amie eurythmiste
devenue cueilleuse de récits de vie, accompagnatrice lors de maladies lourdes

UN LIVRE A DÉCOUVRIR

https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash4/485750_420599468047709_41899406_n.jpg

UN ÉVÉNEMENT

https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/931324_420592638048392_513978270_n.jpg

 

https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/p480x480/923370_493396290732745_942616042_n.jpg

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"Exercice de Style"

Raymond Queneau,
"Exercices de style : Anglicismes"

Un dai vers middai, je tèque le beusse
et je sie un jeugne manne avec un grète nèque
et un hatte avec une quainnde de lèsse tressés.
Soudainement, ce jeugne manne bi-queumze crézé et acquiouse
un respectable seur de lui trider sur les toses.
Puis il reunna vers un site eunoccupé.

A une lète aoure je le sie egaine ;
il vouoquait eupe et daoune devant la Ceinte Lazare stécheunne.
Un beau lui guivait un advice à propos de beutone.
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Oui, mais vivre sans humour ...

Non, non, non, non,

Il n'en est pas question !

Rencontre entre Charlie Chaplin et Albert Einstein


— Ce que j’admire le plus dans votre art,

dit Albert Eins­tein c’est son universalité.

Vous ne dites pas un mot, et pourtant le monde entier vous comprend.


— C’est vrai, réplique Chaplin.

Mais votre gloire est plus grande encore :

le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend.»

avec Albert Einstein

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