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Publications de Rébecca Terniak (265)

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Les plaisirs … inoubliables

En réponse à Suzanne

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/les-retomb-es-du-plaisir?xg_source=activity

Tous les humains plaisirs

Ne sont pas des désirs

Volatiles et fugaces

Vite dissipés dans l’espace.

J’en connais certains

Qui ne sont ni vains,

Ni consommables …

Encore moins

Achetables ou jetables,

Passagers ou volages.

Ceux-là ne sont pas futiles voyages.

Leur essence est inoubliable.

Il est des plaisirs transcendants et suaves

Ardents, qui jamais de notre être s’effacent

Ils restent ancrés dans la chair de notre âme.

Ceux- là ne s’évaporent pas dans l’espace

Fugitifs, volatiles et fugaces.

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LA SOLITUDE APPRIVOISEE - En écho à Suzanne,

En écho à Suzanne -

 

*

La solitude avec Soi est essentielle.

C'est le bien le plus précieux

Pour se retrouver le mieux,

Écouter la Voix intérieure

Qui nous garde de tout leurre

Et nous relie à notre Ciel.

 

Notre siècle d'agitation et de brouhaha

Nous brouille le contact avec l'Ange

Et nous laisse étourdi, tiré à hue et à dia

Son chaos nous fait tomber dans la fange.

Écouter en soi émerger la vie intérieure

Nous ouvre de notre vie les heures.

 

La perte du recueillement, du silence

Nous fait déchoir de notre Moi

Déséquilibrer notre balance

Perdre de notre être le Mas.

Accueillir ce qui de Soi veut naître

Nous requiert d’écouter pour Être.

 

*

Votre poème essentiel d'intériorité,

Si gracieusement exprimé,

Je l'avais beaucoup aimé.

Et écouté si joliment chanter

Si vrai, sa douce mélopée.

 

Sans solitude pas de ressenti de paix, 

Ni quiétude devant le monde et ses beautés,

Pas de retrouvailles avec Soi

Ni d'écoute de ce qui veut naître là,

Grandir de l'Avenir vers moi.

 

Et lorsque l'on doit construire et créer,

Rassembler toutes ses capacités,

Pour agir et se concentrer

Jour après jour, dans la durée

Rien ne saurait se faire sans s'isoler.

 

Seulement moi

Qui au surcroit

De solitude ai trop longtemps goûtée

Pour à la fin m'y retrancher, protéger

Et certes, ai dû un peu trop abusée

Poussée par la nécessité ...

 

Maintenant que de maux je suis délivrée,

J'ai vraiment à cœur de bien l'équilibrer

Par un grand mouvement dansant

D'aller-retour dehors-dedans

Où je m'épanouis en chantant.

 

 


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A Suzanne et aux Muses du verbe chantant

 

La musique du verbe, poésie

Qui vous habite et vous nourrit

Et nous ravit tous aussi,

Vous l’offrez chère amie

En chant de verbe ondoyant.

Et ce verbe de chant ondulant

Voyez comme il émane directement

De la caresse du céleste Verbe aimant

- Velouté d'amour chantant

Derrière notre Respire, tapi -.

Et ce mélodieux chant de poésie,

De Verbe à verbe inspiré, transmis,

Il est issu du Cœur de l'éternelle Vie,

Du Verbe créateur grandiose et béni

Qui dans le monde tout anime par Lui,

En essence de joie, couleurs, lumière,

Mélodieux chant des Sphères.

Et partout, dans l'univers

Il luit, tourbillonne, resplendit !

 

 

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La Muse de la poésie est Musique

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/un-mot-pafois-devient-po-me

Second partenariat d'autrefois - 28 janvier 2012 de Lily-Rivka

 

Hommage à la poétesse,

A Suzanne au bord de l’eau

                  

Oui, la Muse de la poésie est musique

Et c'est flagrant qu'elle vous habite.

Elle chante en vous comme de l'eau.

Elle vous surprend, elle vous invite.

Elle vous tire par un mot,

Un pan de son long manteau.

Elle est là, insiste et persiste,

Elle vous rentre dans la peau

Et vous attire à sa suite

Pour de votre âme, très vite

Exprimer le chant le plus beau !

 

 

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https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/un-conditionnement-r-ussi

A Suzanne

L'écoute de vos vers  !

La même musique douce,

Un murmure sur la mousse,

Est un ravissement

Un pur enchantement

Qui ne peut que nous plaire

Et comme je vous comprends !

Moi, c'est tout le contraire,

Mon destin est de fer :

Comme je l'écris tantôt,

J'ai dû quitter mon ciel,

Plier - un peu - mes ailes.

Mais avec mes lutins,

Les charmants chérubins,

On est toujours là-haut,

Dans les légères sphères

Pour les dons de mère terre

Aimer et remercier

Les danser et chanter.

Je ne peux reposer,

Suis toujours sur la brèche,

De responsabilités

Le dos chargé,

Me saisis comme une flèche

Pour n'être submergée.

Mes écrits sont mes rêves

Qui sont chantés, dansés

Et mes livres imagées

Pour l'enfance dédiés.

Cette vie, crois compenser

La grande facilité

Dont j'ai tant profitée

Quand au Quatro Cento,

Les arts, je protégeais,

Une perle en larme au front

Et d'une cour entourée,

Près de Léonardo.

Se reposer, agir,

L'expérience engranger,

Prépare notre à-venir,

Tout bien maturé.

Chaque fois, l'ouvrage est différent

Choisi pour notre avancement !

Rébecca - 22 janvier 2012

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12272907675?profile=original

Chez le roi soleil, au sommet de la montagne

12272908271?profile=originalEnfant,voici ta balle !

12272908881?profile=originalAttends, fileuse, je vais t'éclairer !

http://www.lalyredalize.org/la-petite-fille-a-la-lanterne.html

 

http://www.lalyredalize.org/les-livres.html

 

Qu'on se le dise !

et pour un partage

 

Agrandissant sa famille et sa ribambelle d'enfants,

mon site édition La Lyre d'Alizé

accueille  la petite dernière née :

La petite fille à la lanterne avec un choix d'images

qui défilent et s'agrandissent.

Sur les deux côtés  de la présentation et dans la page livres :

- A droite : les couvertures

- A gauche dans le rond du lutin : un choix intérieur

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Comment ai-je pu de Paris me départir ?

Ces mélopées chantant Paris me déchirent

Rendent mélancolique et éperdue mon âme

Qui vibre à sa vie, son souvenir,

L’évoque en maints tableaux, soupire.

Ne sais pas comment me suis extraite de mon Panam

Comment j'ai fait pour brusquement partir.

 

Inconcevable quand vous savez

Qu’à son Paris,

Le titi parisien a le cœur  vrillé

Et qui loin de lui

Dans une autre vie

Ne peut s'imaginer.

C’est évident pour lui :

Paris c’est le nombril du monde !

Il ne veut s’exiler

Dans la France profonde.

Rien n’est mieux

Mais ennui

Et banlieue

Partout à la ronde.

Loin de lui,

Sa peine est profonde.

Et partout ailleurs,

Il se languit,

Se meurt.

 

Mais il y eut ce chantage sans appel,

Quand je voulus reprendre activité,

D'abandonner Paris

Sans délai !

Et de quitter toute ma vie,

Mes parents, mes amis,

Ma capitale si belle.

Alors je voulus à tout prix

Protéger et donner à ma fille,

Lui sauver notre drôle de fantôme et flottante famille

Après tout ce qu’elle avait déjà enduré sur terre pour venir.

Elle, qui dès le départ avait failli mourir.

Veiller à ne plus la léser ni la faire encore souffrir

Avec son paternel qui ne faisait qu’aller et venir,

Ne voulant lui-même décrocher de son Occitanie, sa terre

Et ne pouvait "couper le cordon" d’avec sa mère

Ne faisant qu’à moitié se donner, venir et puis partir.

 

Après tous ceux refusés par l'Exigeant,

Et de toutes les directions émergeant,

Quand vint du Destin l'Appel

De la petite école de Neuchâtel

J’y sentis le signe lumineux du Ciel.

Et eus l'intuition de laisser reposer la nuit

En questionnant mon Ange pour guider mon salut

Au lieu de me bloquer dans la peur, le refus.

Était-ce le signe qu’il fallait à mon passé mourir ?

Ne plus m’y accrocher mais au futur m’ouvrir ?

Or, la nuit présenta l’ouverture d’une grande clarté

Qui me poussait pour aller vers ma destinée.

Et lorsque j’arrivais au-dessus du lac de Neuchâtel,

Je pus voir rayonner cette immense clarté.

Sa luminosité à l’infini tout l’horizon ouvrait,

Sa lumière chantait comme promesse dans le ciel.

 

Une seule fois, en ce premier 1993 été

Puis plus jamais, avec regret

Sur mon passé me suis retournée :

A presque 1 500 mètres sur le sommet,

Près du Louverain, tout-en-haut, j’étais arrivée

Et voyais s’étendre à l'infini la paisible contrée,

Tout en bas de mon Geneveys-sur, petit Village

Qui à 900 mètres en dessous se tenait.

C’était  beau ! Mais immense, illimité !

Un tel choc inconnu ce nouveau paysage.

Je fus soudain complètement dépaysée.

La peur panique me prit.

Où était toute ma vie,

Mes amis, mon Paris ?

Le bord de ma Seine, mon doux rivage

Et la Tour Eiffel

Qui au loin se détachait dans mon ciel ?

Non ici, c’était la chaîne des Alpes immaculée

Un magnifique décor de rêve qui en face s’offrait.

 

Même si j’étais la plupart du temps

Avec ma petite enfant de 5 à 8 ans,

Esseulée.

Et tout autant

Que les deux-trois précédentes années,

J’étais si heureuse d’avoir ma place retrouvée

Et avec les petits enfants de vivre et œuvrer.

C'est là, depuis Neuchâtel

Que se sont épanouis et développés

Tous les potentiels de ma créativité,

Un flot de dons du ciel.

Non seulement, l'école je portais,

Ses réunions et ses fêtes très gaies,

Mais dans l'enthousiasme, je remplissais 

De belles et riches doubles journées.

Avec passion, durant des jours entiers

Des décors de fêtes féériques je créais

Qui les petits et grands émerveillaient.

Jamais autant que dans ce rude hiver premier,

Dans la solitude des soirs, inspirée,

Concentrée, j’ai si bien créé et écrit :

Toutes les "rondes de saison gestuelles" en poésie

Qu'avec les enfants nous avons pu vivre et danser

Avec bonheur et joie tout au long de l'année.

 

Puis soudain tout a basculé,

L'équilibre s'est fragilisé

De notre mini pédagogique communauté

Son existence fut menacée

durant de rudes années

Jusqu'à devoir clore, fermer.

La confiance fut trahie, abusée.

Tout devint chaotique et désespéré,

Se déchaînèrent folie et méchanceté.

Alors ne pouvant plus vivre, respirer

Je voulus à tout prix partir

A l'autre bout du monde fuir,

Échapper aux forces destructrices, sorcières.

Dans les pires épreuves me soutint la lumière.

Douloureux au possible mais nourrie de sublime clarté,

Je rêvais que j’étais contrainte, attachée par le pied

-       Et de ma destinée-sacrifice ne pouvais déroger -

Je servais un "celtique" initié dans la clairière,

Sans le voir, mais toute environnée,

Soutenue de sa grande lumière.

En haut, dans la montagne tout prés,

Où dans son creux notre village se blottissait.

Il devait certes notre petite école protéger.

Qui sait, en être l'âme, l'inspirateur sacré.

 

A Neuchâtel, si tant et trop, j’ai souffert

La force j’ai développée pour un édifice fonder.

Et ce riche apport poétique pour les enfants offert

Tous les jours m’apporte encore joie et lumière.

Alors Paris,

Si tu m’appelles encore dans tes bras,

Si émue, je t'aime et te revois

Et craque encore si fort pour toi ...

Sache que je ne te reviendrai pas.

J’aime trop la vie que j’ai créée là

Et mon cœur ici

Revit et s’épanouit.

 

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LE LEMAN


Le lac Léman qui m'émerveille

Ruisselant de lumière au soleil

De ce qu’il offre et sa présence,

Éveil à transcendance,

Je ne peux me passer.

Il m’appelle et j’accours comme en transe

Remplie de joyeuse juvénile impatience.

Il me faut le recevoir, l’admirer, l’’écouter

Chanter sa douce éternelle mélopée.

 

Bonheur simple et pur de venir goûter

Sa douce incommensurable calme beauté,

Toutes ses nuances de couleurs irisées.

Je m’ouvre à son appel

D'horizon illimité,

Libérée, grande aile,

A l'infini me laisse porter,

Au cœur le Verbe velouté,

Caresse illimitée.

 

Ce monde élémentaire d'eau et fluidité

Me comble et m'apaise,

Me remplit de félicité et d'aise,

M'harmonise et m'apporte sérénité.

S'il fait trop chaud,

Que  le feu solaire brûle trop,

Je vais visiter les rêveuses naïades

Admirer les reflets par myriades

Qui par le soleil ondulent sur les flots.

Comment jamais se lasser d'admirer ?

Ce lac bleu profond se lover

Du côté des montagnes, offert

Et, vers Genève,  bleu clair argenté

A l'infini ouvert !

Gratitude et bienfait,

L'âme peut se régénérer, ressourcer....

S'étendre au large, libre, respirer

Et aimer à l’infini, aimer !

Rêver et encore rêver…

 

 

 

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                                                                             L’Hymne Cathare en occitan

 

Exorcisme du passé

Par brève replongée

En apnée  ....

Car ce temps est passé -

 

Parce que du Grand Mani,

"Fils de la Veuve",

Comme Osiris aussi,

Ils furent inspirés parmi …

Les revenus bonshommes, les Parfaits,

Les ai accompagnés, en fidélité,

A Carcassonne ou Toulouse,

La ville du Partage, la rouge,

Avec tous les amis,

Les revenus Cathares, "fils de la veuve"

Les ex sacrifiés et brûlés

Portant cette profonde et lourde nostalgie

Du « Dans 800 années,

Quand le laurier reverdira" ...,

 

Ce bel hymne triste, je l'ai tant chanté.

Et trop longtemps ai portée

Plus de vingt années,

En écoute-compassion ai supportée

Leur lourde mélancolie

De ce fardeau qui ne m’appartient pas

Par solidarité,

Fidélité de vie

Jusqu'à la lie !

Je m’en suis défaite depuis

Pleine de joie, je revis.

 

Mais fidèle, je reste et suis

Pour toujours

A l'éternel opérant Manou, Manes, Mani

Le premier du Christ serviteur

Qui éveille le cœur de douceur.

Le Maître des maîtres, béni

Et Messager d’amour

Qui la duale guerre guérit

En donnant à manger

A la haine de l’Ennemi

La pure lumière

Radieuse des sphères.

Celle dont est fait et nourri

L’humain tout autant créé

Et tissé d’ombre et de lumière.

 

Toi,  mystérieux serviteur, primordial Mani

Qui, les 12 rayons du central Christ-Solaire

Moi cosmique, les 12 grands maîtres inspira :

Zarathousra, Boudha, Christian Rose-Croix ....

En Christ guide nous, guide moi

Pour traverser la proche Nuit

Et apprendre à cultiver la lumière

Du cœur qui s'offre et ne se protège pas.

 

Si par le Sacrifice tu t'es adonné

Et vaincu, démuni, impuissant apparait ...

Le Méchant jubile, certain que tu perds.

Or, si en amour désintéressé tu t'es offert,

Absorbée, mangée est son Ombre dans ta lumière 

Et elle diminuera ainsi jusqu'à se retourner.

Voici de la mission de Mani le subtil secret :

Dans le suprême Don de ton être fait

La haine en amour est métamorphosée, changée.

 

Pas d’autre voie pour notre humanité sauver

Car guerre répond toujours à la guerre

Et de trop de sang est gorgée notre Terre

Faire lever un autre pain de fraternité

De partage, douceur et beauté

Sera notre but, notre espoir à jamais.

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http://vivrevouivre.over-blog.com/article-mani-ou-manes-prophete-perse-du-manicheisme-au-iiieme-siecle-qui-fut-martyrise-mais-aussi-condam-74023703.html

 

L’Hymne Cathare en occitan

Chant du silence faisant chanter l'écho

au- dessus de Montségur -

Un refrain - Chant de pures voyelles qui invoquent et résonnent des étoiles du Zodiac

«  A !     Ê !    I !   O !    OU ! »

« Quand le bouvier (étoile du bouvier) revient du laboure

Il plante son aiguillade,

Trouve sa femme tout près du feu

Toute inconsolable (l'église cathare qui se meurt) ...

Si tu es malade, dis- le moi, je te ferai une soupe …  »

 

Deux niveaux de lecture

  • L’ordinaire du sens propre
  • et le caché du symbole figuré

- surtout après 2 siècles et plus de persécutions -.

C'est l'église chrétienne Cathare qui se meurt, l'église mystique de la parole de St Jean,
Celle qui en révolte contre l’église pervertie de Rome eut l’outrecuidance
d’avoir la vision du Christ uniquement existant sous son aspect cosmique.

Hommage à MANI

 

Mani, ou Manès, prophète de la paix,

  de la non-violence et de l'Unité

   né en Perse au IIIème siècle, mort martyr,

et dont l'Enseignement a été défiguré

par les calomnies des religions établies :
 

 

 

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   L'offrande du livre (scène du Béma),

miniature manichéenne.

© Illustration communiquée par François Favre.

 

 

Les Jardins de lumière conte la vie de Mani : « Lorsqu'on emploie les mots "manichéen" ou "manichéisme", on songe rarement à Mani, peintre, médecin et philosophe oriental du IIIe siècle, que les Chinois nommaient "le Bouddha de lumière" et les Égyptiens "l'apôtre de Jésus". Bien loin des jugements tranchés et sans appel auxquels on l'associe, sa philosophie tolérante et humaniste visa à concilier les religions de son temps. Elle lui valut les persécutions, le supplice, la haine. Mille ans après, l'accusation de manichéisme conduisait encore les Albigeois au bûcher... Nul mieux que l'auteur de Léon l'Africain, de Samarcande et du Rocher de Tanios, né dans un Liban déchiré par les fanatismes, ne pouvait raconter l'aventure de cette existence. »

(Amin Maalouf, Les Jardins de Lumière, éditions J.-C. Lattès, 1991.)

 

Mani1.JPG

  Portrait supposé de Mani suivi de ses disciples,

miniature manichéenne.

© Illustration communiquée par François Favre.

 

***

 

François Favre est l'auteur de

 

"Mani, Christ d'Orient,

  Bouddha d'Occident"

 

 

Couverture Mani 640x480 copie 3 

 aux éditions du Septenaire.

 MainiFF1

  ManèsFF2

 

http://mani.blogspirit.com/

 

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 Mani enseignant un prince perse,  

miniature persane.

© Illustration communiquée par François Favre.

    

***

 

Amin Maalouf conte dans son roman

  Les jardins de lumière 

la vie de Mani : 

 

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Il conclut :

    

« De ses livres, objets d’art et de ferveur, de sa foi généreuse, de sa quête passionnée, de son message d’harmonie entre les hommes, la nature et la divinité, il ne reste rien. De sa religion de beauté, de sa subtile religion du clair-obscur, nous n’avons gardé que ces mots, “manichéen”, “manichéisme”, devenus dans nos bouches des insultes. Car tous les inquisiteurs de Rome et de Perse se sont ligués pour défigurer Mani, pour l’éteindre. En quoi était-il si dangereux qu’il ait fallu le pourchasser jusque dans notre mémoire ?

 

“Je suis venu du pays de Babel, disait-il, pour faire retentir un cri à travers le monde.”

 

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 Martyre de Mani,

miniature persane.

© Illustration communiquée par François Favre.

 

 

 

Pendant mille ans, son cri fut entendu. En Egypte, on l’appelait “l’apôtre de Jésus” ; en Chine, on le surnommait “le Bouddha de Lumière” ; son espoir fleurissait au bord des trois océans. Mais bientôt ce fut la haine, ce fut l’acharnement. Les princes de ce monde le maudirent, pour eux il devint “le démon menteur”, “le récipient gorgé de mal” et, dans leur humour rageur, “le maniaque” ; sa voix, “un perfide enchantement” ; son message, “l’ignoble superstition”, “la pestilentielle hérésie”. Puis les bûchers firent leur œuvre, consumant dans un même feu ténébreux ses écrits, ses icônes, les plus parfaits de ses disciples, et ces femmes altières qui refusaient de cracher sur son nom. »

 

Amin Maalouf, Les Jardins de Lumière, éditions J.-C. Lattès, 1991, p.338.

 

  Les bogomiles de Bulgarie, de Serbie et de Bosnie qui influencèrent les Balkans au Xème siècle furent aussi éradiqués par l’Inquisition de l’Eglise catholique romaine au point que l’on ne connaît presque rien de leur enseignement en dehors des dénonciations pour hérésie. Les cathares en France virent leurs 800 églises disparaître sous le coup des croisades et de l’Inquisition au XIIème siècle par cette même Eglise.

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La troupe Eurythméum de la grande  artiste Elsa Klink de Stuttgart

 

Quelle merveille !!!

Voir lorsque la musique commence, cet art porté par une exceptionnelle belle qualité !

La troupe d'Elsa Klink est la plus réputée au monde parmi les anciennes et hyper professionnelle.

En vrai, ce doit être à pleurer ... d'émotion devant cette beauté car déjà j'en suis bouleversée.

 

Les mouvements sont splendides et pleins, les danseuses vraiment habitées par la musique

la font chanter dans tous leurs corps et au-delà en étant y adonnées et non accrochées à leur égo :

Notre prof nous disait qu'on devrait pouvoir faire l'eurythmie avec un chiffon sur la tête pour s'oublier

soi-même et servir l'art.

Après provenant d'Amérique Latine, j'ai vu de telles merveilles venir à Vevey : c'était à tomber à la renverse

et une créativité : on se croyait au paradis  ... du grand art ... mais impossible d'en trouver trace sur Youtube.

 

Un art nouveau encore méconnu -

Depuis le temps que je suis parmi vous, je ne vous ai pas encore montré des extraits de spectacles de cet art du mouvement.

Comme je faisais partie de la première volée de la première école d’Eurythmie française à Paris-Chatou : L'Eurythmée, et y fus formée à plein temps, dans ma première jeunesse, que cela fait partie de ma vie, je pense qu'il est temps de vous introduire à cet art assez complet, original et tout à fait nouveau par rapport à la danse, perçu parfois comme une méditation en mouvement. Ce soir j'ai envie de partager cette beauté avec vous.

Pour ma part, je ne pratique actuellement en pédagogie que l'Eurythmie de la parole-poésie avec les petits enfants, tous les jours. Ils vont la vivre et reproduire de façon ludique naturelle et simple en rentrant dans l'histoire, la poésie avec moi.

Essai d'introduction à l'Eurythmie -

A l'aide des voiles colorés qui rendent le phénomène plus visible, l'Eurythmie est une façon de sculpter l'espace à l'aide de l'instrument de son corps en mouvement résonnant comme un véritable instrument de musique ou comme l’interprète sensible de la vie du langage et des sonorités pour la poésie :

- soit pour rendre visibles les sonorités du langage, comme si le larynx se déployait à l'extérieur et emplissait l'espace des formes de ses sonorités avec le caractère d'âme de la poésie.

- soit de rendre visibles la musique et chaque instrument diversifié par les notes (et toute les nuances de la partition, mineur-majeur, quarte, intervalle, hauteur de son. etc.....) exprimées par tout le corps mais spécialement par les bras et les mains aussi qui portent la musique, les notes etc… de façon précise.

Imaginez que ce ne sont pas des improvisations. Et il y a bien création dans l'interprétation quand chaque geste des bras et des mains n'est pas là pour décorer de manière arbitraire mais vit exactement dans ses moindres détails la partition musicale dans tous ses aspects. Les différents instruments et voix sont visibles par les différents groupes de danseurs et couleurs de leurs robes, le partage de la chorégraphie donne la cohésion du groupe par un mouvement au sol horizontal et dans l'espace.

La musique est censée chanter par tout le corps. Les pieds sont très actifs à vivre la chorégraphie dans l'espace. Le corps est tout entier l’expression visible de l’instrument musical interprété en gestuel.

Dans cet exemple, les quartes sont très visibles dans les mains qui se resserrent tout le temps.

Par ailleurs, cet art comporte plusieurs volets en lui-même, dont voici des exemples non exhaustifs :

  • des exercices de cannes et lancée de cannes, seul et à plusieurs, très structurants pour s'incarner dans sa propre corporéité et géométrie des os  et vivre les différentes directions et dimensions de l'espace
  • des exercices de déplacement dans des formes géométriques ou autres dans l'espace en groupe, exercices sociaux
  • des exercices des différences formes souples et spécifiques liées aux 4 éléments (terre, eau, air, feu) et aux êtres élémentaires qui les incarnent
  • des exercices liés à l'expression par le geste des qualités intérieures des couleurs,
  • ceux exprimant les différents états psychiques et gestes de l'âme dans toutes leurs nuances
  • des exercices liés au Zodiac et ses qualités méditatives en lien aux diverses sonorités
  • des pratiques des différents rythmes grecs, et leurs qualités dans des danses comme celles pratiquées dans les anciens temples des Mystères.
  • et pour la musique, tous les exercices nécessaires pour exprimer les compostions de la musique : rythme, hauteur de son, mineur-majeur, intervalles ...

 

Des spectacles d'Eurythmie -

  • Beethoven 7th Symphony 1st Movement Eurythmy

          https://www.youtube.com/watch?v=B3EU8rnzIVA&NR=1

 

 

 

 

 

D'autres présentations de l'Eurythmie .

Étymologiquement en grec : Le rythme juste :

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A propos de cette discussion sur la liberté de l'enseignement ...

Je répondais :

... Quant au propos honteux de ce ministre qui vendrait la culture et l'indépendance saine et salutaire de l'éducation

et de la culture au profit jamais assouvi de la sphère vampire de l'Economicus ......... nous ne sommes pas étonnée et

savons bien dans quel règne nous sommes rentrés...

Pour un temps seulement, il faut bien le voir car toute civilisation décadente porte en elle le germe avancé de sa

propre auto-destruction.

Ce n'est pas pour rien que la première impulsion d'un être clairvoyant, tel que Rudolf Steiner,

de ce que l'avenir nous apporterait (de pire),

fut, avant même celle des écoles, où l'art est maître en tout, jusqu'à l'art d'enseigner ...

ce n'est pas pour rien qu'en premier et dans une lutte acharnée, il voulut mettre sur pied

la Triple Organisation Sociale avec les trois sphères qui restent indépendantes les unes des autres et ne

s'aliènent pas mutuellement, ne prennent pas pouvoir sur l'autre, pour éviter d'arriver à ce que nous voyons

se manifester en masse maintenant comme anarchie destructrice  :

  • le spirituel et culturel  lié  à  la sphère de l'esprit et la tête  . correspondant à la zone de liberté (de créer
    exprimer ses aptitudes et potentialités)
    Indépendance absolue requise pour la vie et gestion des écoles et universités par rapport autant :
    -  à la zone de l'idéologie (communisme)
    -  que celle de l'économique et ses intérêts.
  • le juridique  -         lié à la sphère du coeur ........................... correspondant et garantissant l'égalité de droits
    Cette sphère pouvant seule pénétrer les deux autres pour les gérer en toute impartialité pour garantir leur indépendance et liberté mais pas à l'excès pour celle de la créativité afin de la laisser vivre et respirer.
  • l'économique -      lié à la sphère du métabolique ................  correspond au besoin de fraternité
    Elle devrait garantir à tous les humains leurs besoins fondamentaux
    et ne pas se faire manipuler par la sphère de l'idéologie qu'elle soit communiste, dictatoriale ou capitaliste
    ultra-libérale...

 Références pour se documenter -

La triarticulation sociale selon Nicanor Perlaz

Thèse en doctorat de Michel Joseph

Chapitre IV - NOUVELLES IMPULSIONS SOCIALES LA TRIPLE ORGANISATION
DE LA VIE EN SOCIETE

La Triarticulation sociale

 

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Lien d'amour sacré des Sphériens aux Terriens

pour claudine quertinmont

En écho à « SPLEEN »

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blog/show?id=3501272%3ABlogPost%3A1024307&commentId=3501272%3AComment%3A1024543&xg_source=activity

Que les tendres mains des anges du temps

Viennent sans cesse adoucir tout mal récurent,

Peine de profonde mélancolie

Et apporter en ton cœur meurtri

La plénitude de paix

De ce qui fut partagé

En toute harmonie

Et générosité.

 

Ni du tout maudits,

Encore moins interdits

Mais bénis

Et seuls opérants et vrais

Sont les liens sacrés d'amour

Qui relient pour toujours

Les Sphériens aériens

Aux esseulés Terriens

Pour les soutenir

Et leur dispenser la force de continuer,

De plus loin avancer.

 

Quand s'apaise un peu le lourd chagrin,

La chaleur d’amour au plexus ouvre le chemin

De la présence par-delà le voile de réalité

Et donne confiance au partage d'éternité

Que tout ce qui a été, EST.

 

Sacré est l'Amour et seul sacré

Qui inclut la Présence du Ressuscité.

Et toujours des hauteurs,

Il va nous guider au cœur

Pour nous faire « au nouveau » renaître, re-créer

Dans sa largesse et générosité

Qui veut notre félicité.

 

Le Seigneur d'Amour ensaigneur

Et il-ou-elle ne nous veulent  … dans l’éternelle douleur

Mais nous voir renaître  …

Le Jardin de Vie paître,

Et nous murmurent cette requête :

« Il y a de nombreuses maisons dans la demeure de mon Père. ».

 

 

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  •  Paris sur Seine la bouclée ?

Paris est prise dans les boucles de la Seine.
La Cité et l’Ile Saint Louis
Et toute la région parisienne,
telle que Chatou des impressionnistes

COMME UN SERPENT... LA SEINE

Sequana, « semblable à un serpent » La Seine doit son nom à une déesse romaine qui fut adorée à la source du fleuve, au plateau de Langres, il y a plus de 2000 ans. En effet, le fleuve qui mesure776 kilomètres, présente en aval de Paris une succession de méandres qui traversent la Champagne, les côtes de l'Ile de France, la Brie. Alternance de berges boisées, de coteaux crayeux, de rives abruptes et de rives plates. Si la Seine coule en pente douce (26 mètres de dénivellation entre Paris et la mer), son débit peut varier de 30 m³/s en année sèche à 2400 m³/s comme ce fut le cas lors de la crue historique de 1910. Durant les étés secs, il arrive que le fleuve soit tari jusqu'à Châtillon-sur-Seine. La mise en service, en 1966, du barrage-réservoir « Seine » permet la régularisation du fleuve et de ses affluents en amont de Paris. Il restitue les eaux au débit maximal de 35 m³/s et joint l'utile à l'agréable entre production hydroélectrique, nautisme, pêche et tourisme.

  •  Chemin vert

La station de métro est ouverte en 1931. Elle porte le nom de la rue du Chemin-Vert qui fut construite sur l’emplacement d’un sentier qui cheminait au milieu des cultures maraîchères. En 1868, la rue du Chemin-Vert fut prolongée de la rue des Amandiers laquelle aboutissait à la barrière des Amandiers du mur des Fermiers généraux.

  • Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris

Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris sur la place Louis-Lépine.
Le Marché aux fleurs et aux oiseaux de Paris, dans le 4e arrondissement de Paris, est situé depuis 1808 sur l’île de la Cité, place Louis-Lépine et quai de la Corse en bordure de la Seine1. Elle est entourée par le bâtiment abritant le tribunal de commerce longé par la rue Aubé à l'ouest, celui de la Préfecture de Police bordé par la rue de Lutèce au sud et l’Hôtel-Dieu séparé par la rue de la Cité à l'est. Au sud-ouest de ce marché, se trouve l'entrée de la station de métro Cité, la seule qui dessert l'île.

Le marché aux fleurs s’abrite sous des pavillons métalliques disposés de part et d'autre d'allées bordées d'arbres. Elle propose une importante offre de fleurs, de plantes et d’arbustes. Il est ouvert tous les jours de 8h à 19h. Le marché aux oiseaux ouvre le dimanche et propose une grande variété d’oiseaux dont certains rares, des cages, des graines et autres accessoires.

  • La Commune de Paris
  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29
  2. Culture  Un livre- Commune de Paris : la semaine capitale –

la Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat

Critique Le dessinateur Eloi Valat fait revivre, jour par jour, la sanglante répression des barricades du 21 au 28 mai 1871.Par BÉATRICE VALLAEYS

«Soixante-cinq balles de papier goudron à 100 kg environ, cinq pioches, quatre pelles et six fortes pierres pour l’établissement des barricades de la rue d’Allemagne.» Cet «ordre de réquisition», daté du 23 mai 1871, est extrait d’un livre d’une grande beauté et d’une vive intelligence, tout juste sorti en librairies et qui vient clore deux autres albums d’égale qualité, consacrés à la Commune de Paris. Au moment où il se dit qu’au lycée le niveau baisse en histoire-géographie, cette trilogie a de quoi réconforter : la Semaine sanglante de la Commune de Paris, qui vient après le Journal de la Commune et l’Enterrement de Jules Vallès, est la formidable démonstration que la passion reste la meilleure inspiration.

Eloi Valat est littéralement emporté par cet épisode de l’histoire de France, assez mal connu même s’il est incarné par des figures inoubliables, tels Jules Vallès ou l’anarchiste Louise Michel. En trois volumes, le dessinateur s’attache à décrire, dans les moindres détails, l’insurrection populaire qui conduisit à la proclamation de la Commune de Paris, le 28 mars 1871, pour s’achever dans le sang le 29 mai. Deux mois et demi de fol espoir, de vraie utopie, de courage et de lâcheté, de morts, bref d’une révolution socialiste et républicaine, singulière car proche de l’autogestion et de l’anarchie.

Eloi Valat n’est pas un historien. Alors il a eu l’excellente idée de s’immerger dans les archives, de sortir des documents du Journal officiel, des extraits de journaux, des petites histoires qui disent le quotidien dans ce Paris insurgé. Il a accompagné ces textes d’images saisissantes qu’il a dessinées, pas seulement en guise d’illustrations mais pour restituer l’ampleur de la Commune. Le résultat est à la hauteur du propos, de cette histoire inouïe qui, même perdue par les révolutionnaires, laissera des traces indélébiles.

On peut lire chacun des ouvrages sans forcément passer par les précédents, même si c’est dommage. Et si Louise Michel n’y apparaît jamais, peut-être sera-t-elle l’héroïne d’un épisode à venir, que Valat mijoterait secrètement. Dernier paru, la Semaine sanglante de la Commune de Paris obéit au même système : textes d’archives et dessins pleines pages pour raconter comment, du 21 au 28 mai 1871, les Versaillais sont entrés dans Paris, ont détruit chaque barricade, emporté les positions des insurgés et «écrasé cette faction détestable» selon l’expression d’Adolphe Thiers, commandant en chef des anticommunards.

«Les Versaillais viennent de forcer l’entrée… Comme une nappe de silence ! Cela a duré le temps pour chacun de faire ses adieux à la vie !» écrit Jules Vallès sur le dimanche 21 mai dans l’Insurgé. On suit, jour après jour, cette semaine sanglante de guerre civile où furent fusillés 17 000 communards selon le rapport officiel de la justice militaire, sans doute entre 20 000 et 30 000, semaine qui fit 38 568 prisonniers et fournit l’occasion à quelques centaines de milliers de délateurs d’envoyer à la police pas moins de 390 000 lettres de dénonciation… «Habitants de Paris, l’armée de la France est venue vous sauver, Paris est délivré […] Aujourd’hui, la lutte est terminée : l’ordre, le travail et la sécurité vont renaître. Au quartier général, le 28 mai 1871.» Signé «le maréchal de France, commandant en chef, Maréchal Mac Mahon, duc de Magenta».

La Semaine sanglante de la Commune de Paris d’Eloi Valat Bleu autour, 158 pp., 28 €.

  • Clément des Cerises

Le poète Jean-Baptiste Clément qui chante « le temps des Cerises »

 

Ici, chantée par Yves Montand puis Nana Mouskouri

  1. https://www.youtube.com/watch?v=ncs4WlWfIZo
  2. https://www.youtube.com/watch?v=ayYKtriID80

« Le Temps des cerises est une chanson dont les paroles furent écrites en 1866 par Jean-Baptiste Clément et la musique composée par Antoine Renard en 18681. Cette chanson est fortement associée à la Commune de Paris de 1871, l'auteur étant lui-même un communard ayant combattu pendant la Semaine sanglante. Le Temps des cerises fut dédié par l'auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante, longtemps après la rédaction de la chanson. 

Une raison stylistique explique cette assimilation du Temps des cerises au souvenir de la Commune de Paris : son texte suffisamment imprécis qui parle d'une plaie ouverte, d'un souvenir que je garde au cœur, de cerises d'amour […] tombant [...] en gouttes de sang. Ces mots peuvent aussi bien évoquer une révolution qui a échoué qu'un amour perdu. On est facilement tenté de voir là une métaphore poétique parlant d'une révolution en évitant de l'évoquer directement, les cerises représentant les impacts de balles ; balles auxquelles il est fait aussi allusion sous l'image des « belles » qu'il vaut mieux éviter. La coïncidence chronologique fait aussi que la Semaine sanglante fin mai 1871 se déroule justement durant la saison, le temps des cerises. Mais le simple examen de la date de composition (1866) montre qu'il s'agit d'une extrapolation postérieure. Il s'agit en fait d'une chanson évoquant simplement le printemps, et l'amour (particulièrement un chagrin d'amour, évoqué dans la dernière strophe). Les cerises renvoient aussi au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule à la fois une certaine nostalgie et une certaine idée de gaité populaire. »

Pas moins de 46 interprètes pour cette chanson !

Source http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Temps_des_cerises_%28chanson%29

 

 

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L'âme de Paris - PARIS ma rose d' Henri Gougaud

Paroles : Henri Gougaud

Musique : José Cana, Henri Gougaud

La chanson « Paris ma rose » crée par Henri Gougaud fut interprétée par lui
et apparaît sur l'album À Carcassonne (1964) -

Serge Reggiani a aussi chanté cette belle chanson de l’âme de Paris.

Paroles de la chanson  -

Où est passée Paris ma rose
Paris sur Seine la bouclée ?
Sont partis emportant la clé
Les nonchalants du long des quais
Paris ma rose

Où sont-ils passés Villon et ses filles ?
Où est-il passé Jenin l'Avenu ?
Et le chemin vert, qu'est-il devenu
Lui qui serpentait près de la Bastille ?

Où est passée Paris la grise
Paris sur brume, la mouillée ?
L'est partie Paris l'oubliée
Partie sur la pointe des pieds
Paris la grise

Le vent d'aujourd'hui, le vent des deux rives
Ne s'arrête plus au marché aux fleurs
Il s'en est allé, le joyeux farceur
Emportant les cris des filles naïves

[Où sont-ils passés ceux qui fraternisent
Avec les murailles et les graffitis ?
Ces soleils de craie, où sont-ils partis
Qui faisaient l'amour aux murs des églises ?]

Où est passée Paris la rouge ?
La Commune des sans-souliers ?
S'est perdue vers Aubervilliers
Ou vers Nanterre l'embourbée
Paris la rouge

Où est-il passé Clément des Cerises ?
Est-elle fermée la longue douleur
Du temps où les gars avaient si grand cœur
Qu'on n'voyait que lui aux trous des chemises ?

Où est passée Paris que j'aime ?
Paris que j'aime et qui n'est plus.

 

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"Douce étoile, quittant sa patrie solaire,

S'annonça revêtue de force et lumière."

En référence à ma belle expérience de vision d'aura éclatante de lumière relatée fin mai, je ne peux occulter le double fait marquant de deux autres expériences de vision d'aura de lumière différentes car elles ont concerné ma fille bébé dans des moments cruciaux de sa venue sur terre dans la joie puis douleur mêlées :

  •  La première expérience de lumière fut un cadeau qui m'aida à tenir par la suite et advint lors de la naissance de mon enfant -
    C'était mi janvier 1988, trois mois trop tôt, alors que toute sonnée, j'étais désolée de n'avoir pu prolonger son séjour maternel encore plus longtemps que le  mois gagné depuis la rupture de la poche des eaux, le mois précédant.
    En effet, trop de contractions étaient devenues certainement pénibles au plus au point pour l’enfant malmenée et entraîné le fait de son coup de pied fatidique.

Ma fille venait donc naître bien trop tôt mais apparemment à son heure quand même, et si minuscule avec un petit kg, cependant elle était si fine et gracieuse.

Et,
lorsqu'on nous la présenta devant nous, ce fut magnifique : elle apparut toute environnée d'une vive lumière glorieuse de force et joie et avec elle me parvint ce message porteur :

"Je suis heureuse d'être là pour vous et vous pour moi." 

Comme c'était si beau et incroyable, très enthousiasmant aussi, j'ai questionné son père pour savoir ce qu'il en était de sa perception de ce message et il assura qu'il  était de même nature, lui si méfiant sur ces domaines d’ordinaire, mais il ne reçu pas la vision de lumière. (Par contre, il ressentit plusieurs fois à distance en lui, tout comme moi, l’état critique de son enfant).

Et aussitôt, il cessa de me faire barrage concernant le nom que j'avais entendu pour elle chantonner au-dessus de moi des mois auparavant : "Marroussia, Mariouchka, pour s'arrêter sur Marienka" et dit "Oui c'est bien Marienka". Alors elle prit nom Marienka, Ella-Flora …

  • La deuxième expérience de lumière fut d’autant plus remarquable, surprenante et même incroyablement p a r a d o x a l e  puisqu’elle advint cette fois dans un contexte tragique, en cette même année, un mois plus tard.

Par une erreur de lait donné par une stagiaire, un autre que le mien, les intestins de mon enfant, pesant alors 2 kg, se mirent à se nécroser dangereusement  et elle fut conduite en urgence dans le service chirurgie d’un autre hôpital parisien en réanimation. Elle se trouvait ainsi plusieurs jours entre la vie et la mort durant tout le temps de l'infection aiguë.
Une fois, j'arrivais pendant cette phase éprouvante pour la visiter avec un ami responsable de la pédagogie curative Waldorf en France.

Et nous trouvions Marienka soutenue et entourée de toute une machinerie de secours, avec un tube respiratoire dans le nez, un autre dans la bouche qu'elle tétait allégrement et, vision difficile à supporter,  son si petit ventre énormément gonflé à en devenir transparent. Ce pouvait être la veille d'une opération pour enlever la partie nécrosée d'intestins, si l'infection se calmait et si elle tenait le coup.

Et dans cette situation critique, je vis la tête et le visage de ma fille - qui tétait allégrement son tube alimentaire - entourés d'une vive lumière, une lumière tellement pétillante d'intelligence, trépidante de vie, de joie, de rire que cela en était vraiment époustouflant surtout dans une telle situation dramatique, c’était une vision à vous couper le souffle et se demander si vous halluciniez !

Cette fois encore je questionnais l'ami accompagnateur qui me dit avoir vu la même vision de lumière dans cette qualité, émerveillé.

Marienka fut une petite fille qui traversa ces épreuves victorieusement et ne  fut plus malade. Elle fut effectivement pétillante de vie, d'intelligence, d’originalité et créativité, de joie et de rire.

Plusieurs personnes l'ont surnommée "la petite étoile"  ...  et c'est moi ICI qui en suis décorée !

Ces deux visions d'AURA DE LUMIERE je les ai reçues comme des CADEAU qui m’ont portée et soutenue quand je craignais jour et nuit pour sa vie. Mais depuis deux ans avant sa naissance, bien d’autres phénomènes et expériences vécus surtout par mon entourage étaient venus l’annoncer un peu magiquement et ceux-ci aussi m’apparaissaient comme des signes de VIE !

 

 

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La merveilleuse SAINT JEAN de cette année

http://www.loiseaulyre.ch/garderie.php?pageN=saisons-et-fetes/saint-jean-d-ete

en attendant les photos de cette année

Fête de la Saint Jean 

Ce vendredi tout l'après midi et la soirée

par un temps doux et ensoleillé

- bien heureusement d'une semaine reportée

vu le temps -  en ce 2013, 4 juillet.

Quelle très belle fête si réussie

dans la détente, le bonheur, l'harmonie

au sein du parc de L'Oiseau Lyre

ouvert à nos émois, nos plaisirs, nos délires !

Après tout un temps de Kermesse et de jeux,

Nous avons pris tous les enfants,

les frères et sœurs, les parents 

dans notre musicale dansée-chantée grande Ronde

-  qui invite tout le Menu Peuple et les chants du feu

à la ronde -

pour célébrer la Saint Jean

Et tout le monde était heureux.

Puis autour des tables, nous sommes régalés

des bons petits plats et spécialités

des douceurs préparées

de tous les coins du monde.

Joyeusement nous sommes rencontrés.

Les enfants bien vite envolés

ont été au parc de jeux jouer

Tandis que le grand feu se préparait.

Puis vint le vrai moment attendu

et tous n'y tenaient plus

vers le grand feu accouraient.

Alors les enfants et familles, j'ai fait tourner,

tourbillonner et allégrement danser,

très longtemps dans des Passerelles

et diverses  joyeuses ritournelles.

Puis seuls les adultes ai sollicités.

Tandis que le feu s'abaissait

Pour ne plus nous brûler.

Quelle explosion d'enthousiasme et gaieté !

Que de rires, cris joyeux sous la feuillée

Sans cesse de toutes parts fusaient !

Quelle "pêche" d'enfer je tenais !

Pour tout ce joli monde entraîner.

Une diablesse en vérité !

A cœur de toujours porter et fêter

sans jamais me fatiguer,ni lasser

par les chants symboliques appropriés

le passage par dessus le feu sacré

comme un baptême d'esprit

qui nous ouvre un paradis :

"Qui nous passera sur " l'autre rive",

sur l'autre rive ... "

et surtout

"Feu, feu Joli Feu

...................... (nom d'enfant)  a bien sauté le feu

Feu, feu, joli feu

Il l'a bien sauté !"

Et je devais recommencer de tous les faire danser,

Sauter tout autour des arbres, jamais lassés.

Nous ne pouvions plus nous quitter ...

Et les enfants ne pouvaient s'arrêter

de sauter le feu et encore et toujours sauter

par deux adultes dans le ciel transportés.

Les papas et mamans à leur tour aussi

bien des fois  à nouveau s'y sont mis.

Tout ce magnifique vécu de sitôt ne s'oubliera pas

et restera toujours dans nos cœurs gravé.

C'est une bénédiction de pouvoir partager

Une telle apothéose de vie et de Joie !

 

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La solitude apprivoisée

https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/la-douce-solitude-1

A Suzanne,

Votre poème essentiel d'intériorité,

Si gracieusement exprimé,

Je l'avais beaucoup aimé.

Et écouté si joliment chanter

Si vrai sa douce mélopée.

Sans solitude pas de ressenti de paix, 

Ni quiétude devant le monde et ses beautés,

Pas de retrouvailles avec Soi

Ni d'écoute de ce qui veut naître là,

Grandir de l'Avenir vers moi.

Et lorsque l'on doit construire et créer,

Rassembler toutes ses capacités,

Pour agir et se concentrer

Jour après jour, dans la durée

Rien ne saurait se faire sans s'isoler.

Seulement moi

Qui au surcroit

De solitude ai trop longtemps goûtée

Pour à la fin m'y retrancher, protéger

Et certes, ai dû un peu trop abusée

Poussée par la nécessité ...

Maintenant que de maux je suis délivrée,

J'ai vraiment à cœur de bien l'équilibrer

Par un grand mouvement dansant

D'aller retour dehors-dedans

Où je m'épanouis en chantant.

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Contexte -

En 1999, notre pédagogie fut menacée en France

par la calomnie d'un politique dont le dossier juridique s'avéra vide (un blanc selon le jargon) et au final, nous

gagnâmes le procès ... http://www.steiner-waldorf.org/archives_actu/010906_cp.html

De ce fait, dans toutes nos écoles de France, une descente d'inspecteurs fut organisée le même jour à la même

heure de façon despotique et traumatisante, digne des plus sombres heures de l'inquisition.

J'en fus très touchée ayant souci pour la santé d'un proche, responsable de nos écoles en ce pays qui devait porter

une telle situation lourde et éprouvante.  Mon sens mercuriel le mis en contact avec un ami responsable de cette

pédagogie au plan mondial, proche ami aussi. Ils unirent leurs efforts pour trouver appui et soutien et furent très

créatifs et me demandèrent de continuer de faire le lien.

L'appel ALBERT JACQUARD

fut le nom donnée à notre action d'appel au soutien par des personnalités

puisque celui-ci en pris l'initiative.  Ces témoignages en sont un extrait.

Les grands témoins

« Le mouvement Steiner est un mouvement très inventif qui a beaucoup contribué, différemment, mais dans un esprit qui n’est pas éloigné du mouvement Freinet, à faire bouger l’école et j’espère que dans l’école future dont nous parlons aujourd’hui, ces mouvements de réflexion sur la pédagogie seront beaucoup plus présents dans le système officiel. »
Jack Lang, ancien Ministre de l'Éducation


Biographie de Nancy Huston

Sa bibliographie chez Actes Sud

Voilà presque exactement quarante ans, ma vie a basculé.

Mai 1968 : déçu par son emploi de professeur titularisé à l'université de Calgary, mon père prend la décision (apparemment insensée, pour un père de six enfants !) d'en partir. Il fait un immense périple à travers le continent nord-américain, visite plusieurs écoles et universités, reçoit trois offres d'emploi, réfléchit, discute avec ma belle-mère, et prend sa décision : ce sera la High Mowing School, près du petit village de Wilton dans le New Hampshire, soit... à plus de trois mille kilomètres de Calgary ! Puisque cette école est un lycée et que j'entre cet automne-là en Première, j'y serai inscrite à titre gracieux en tant que fille d'enseignant (sans cela, les frais d'inscription eussent été dissuasifs...).

Je suis catastrophée. J'ai 14 ans et demi et, pour moi comme pour tous les adolescents, ce qui compte le plus c'est d'être acceptée par mes pairs. Là, je vais perdre tous mes amis, sans parler de mon statut durement gagné dans la hiérarchie de popularité de mon école... "Tu as pensé à moi?" demandé-je à mon père pendant le voyage, en pleurant... Et, encore aujourd'hui, je me souviens de sa réponse : "A vrai dire, oui : en visitant cette école et en pesant le pour et le contre, j'ai justement pensé à toi, et j'ai pensé que ça serait bien pour toi."

Difficile pourtant d'imaginer contraste plus violent.

Je quitte une grande école publique, située au milieu d'une ville de plusieurs centaines de milliers d'habitants - une école où j'essaie de faire oublier mes notes scintillantes en apprenant par cœur la dernière chanson des Beatles, en me maquillant de façon outrancière, en fréquentant les rayons "mode" des grands magasins et en fumant des cigarettes en cachette.... J'intègre une école au milieu de la forêt, une pension où habitent... 80 élèves en tout en pour tout, pour quatre promotions ! Dans la mesure où, fille d'enseignant, je continue de vivre au sein de ma famille, mon expérience de la High Mowing School n'est pas tout à fait typique. N'empêche que les deux années que j'y passe vont me transformer en profondeur.

Au bout de quelques jours, on m'explique que High Mowing est une "Waldorf School" ou "école Rudolf Steiner", mais - respectant en cela les principes du maître lui-même - on ne nous enseigne jamais directement sa philosophie (l'anthroposophie, j'aimais bien le mot) ; plutôt, on l'applique dans la manière d'aborder de toutes les matières. Concrètement, cela veut dire que les élèves sont amenés à comprendre l'intérêt et la beauté de tous les domaines de savoir, depuis les mathématiques jusqu'à l'Histoire en passant par le théâtre, la botanique, les langues, la poterie et l'eurythmie. On nous suit individuellement, on se réjouit de nos progrès, on nous écoute. On nous encourage à se respecter - chacun soi-même et les uns les autres. On nous apprend à être curieux. On nous incite à chercher l'équilibre, l'harmonie entre l'esprit et le corps.

Alors que j'ai oublié depuis belle lurette les noms de mes profs du collège et de l'université, je me souviens de chaque professeur de High Mowing sans exception.

Gene Miller, qui nous faisaient écrire des haïkus en atelier d'écriture ! Frank Waterman, qui a décortiqué avec nous, trois heures durant, dix lignes d'une tirade de Macbeth. Sabina Nordoff, superbe léonine quinquagénaire – inoubliable prof d'eurythmie et future amie. Pascale Sarkésian, qui m'a fait aimer la langue française à travers des chansons et des pièces de théâtre contemporaines. Steve Eberhardt, qui a mis le feu au plafond du laboratoire scientifique en voulant nous montrer les étonnantes propriétés du phospore. Je n'oublierai pas non plus les cours d'histoire de l'art prodigués par Beulah Emmett la directrice de l'école (alors septuagénaire), ni sa façon de nous lire à voix haute, à raison d'une heure par semaine, en terminale – à nous une vingtaine de hippies aux cheveux longs et aux jeans déchirés ! – la Divine Comédie de Dante. Médusés, nous étions ! Et durablement marqués.

C'étaient des personnalités fortes, généreuses, haut en couleur. Des gens passionnés et passionnants. Du coup, nous nous accordions nous aussi le droit d'être passionnés. Au lieu de nous lancer dans la course aux bonnes notes, il nous invitaient à nous émerveiller devant la complexité du monde et l'éclosion de nos propres forces.

Mon histoire entre 1968 et 1970 ressemble un peu au conte du vilain petit canard. L'adolescente coincée, angoissée, stressée, perpétuellement en marge, souffrante, complexée... se transforme progressivement en "cygne". Elle noue de vraies amitiés pour la première fois de sa vie, prend confiance en elle, se détend, s'ouvre, s'épanouit.... Ma deuxième et dernière année à High Mowing, je serai déléguée de classe puis "présidente" de tous les élèves, je jouerai du piano à toutes les cérémonies et fêtes, tiendrai des rôles importants dans des pièces de théâtre, cesserai enfin de vivre mon intelligence comme un handicap !

L'expérience ineffaçable de la High Mowing School m'a aidée à vouloir des choses pour moi-même, et à réfléchir aux valeurs. Je ne remercierai jamais assez l'université de Calgary pour les mauvais traitements qu'elle a infligés à mon père....

Nancy Huston, écrivaine, musicienne


« Accueillir chaque enfant comme une personne unique, établir avec lui une relation de confiance réciproque et lui permettre ainsi de découvrir, de déployer et de mettre en valeur ses capacités et ses potentialités, voilà le rôle de l'école. C'est en tout cas ainsi que le conçoit le Mouvement international des écoles Waldorf qui rejoint, ce faisant, la réflexion et l'action que l'Unesco mène en matière d'éducation. »
Federico Mayor, ancien directeur général de l'Unesco




« J'apprends que les écoles Steiner sont menacées. Je constate que les méthodes pédagogiques qui y sont employées sont dans le droit fil des réflexions que j'essaie de diffuser par tous mes livres : la finalité du système éducatif est de métamorphoser un individu fait par la nature en une personne faite par la société. Cette métamorphose nécessite avant tout les rencontres : l'école est le lieu où l'on apprend l'art de la rencontre. Comment accepter que, par des tracasseries administratives ou par des accusations sans fondement, le magnifique élan apporté par les écoles Steiner soit mis en péril ?
J'appelle tous ceux qui sont passionnés par les problèmes de l'éducation à manifester leur soutien. »
Albert Jacquard, généticien


« Je crois profondément au bien fondé des méthodes éducatives mises en œuvre dans ces écoles et m'inquiète très vivement des suspicions dont elles peuvent être l'objet. Profondément attaché à l'Éducation nationale au sein de laquelle j'ai fait toute ma carrière, je ne vois que des avantages au maintien et à la défense du pluralisme scolaire qui, à mes yeux, ne doit en aucune manière être remis en cause. »
Jean-Marie Pelt, biologiste

« Je connais bien la pédagogie Steiner pour l'avoir étudiée au cours de mes recherches en ethnologie de l'éducation. Je la considère comme la plus complète et la plus équilibrée de celles qu'il m'a été donné de connaître. Ce serait une honte pour notre pays si elle venait à être menacée. »
Pierre Erny, ethnologue

« J'invite tous ceux qui sont pour le respect de chacun à se mobiliser pour une noble cause. Les écoles Steiner sont des exemples. Leur enseignement est digne d'une humanité à la recherche de son idéal et de ses racines. »
Jacqueline Bousquet, biologiste, biophysicienne

« Je connais la pédagogie des écoles Steiner et j'adhère aux idées développées dans l'appel d'Albert Jacquard. »
Henri Bourlès, professeur titulaire de chaire au CNAM

« En tant que praticienne j'ai eu très souvent à m'occuper d'enfants qui étaient dans les écoles Steiner et je n'ai jamais eu le sentiment que ces enfants étaient manipulés. Les écoles Steiner ont le mérite d'apporter à certains enfants des choses qu'on ne trouve nulle part ailleurs. »
Dr Catherine Dolto

« Rares sont les lieux d'éducation où, au-delà de la transmission d'un savoir et d'un savoir faire, il est offert aux enfants un apprentissage ouvert au savoir être. J'imagine que le procès d'intention qui est fait actuellement aux écoles Steiner s'inscrit dans un des malentendus les plus fréquents pour tout ce qui touche à l'épanouissement de la personne. »
Jacques Salomé, écrivain

« La liberté de conscience et de conviction est un principe inaliénable de la République, auquel on n'a le droit de toucher sous aucun prétexte. La pluralité pédagogique doit être rigoureusement respectée. La démocratie ne consiste pas dans le faux consensus d'une pensée unique mais bien dans le « libre jeu » et la « confrontation » d'opinions et de pratiques différentes. »
Michel Cazenave, écrivain

« J'éprouve le plus grand respect pour ceux qui ont conçu et pour ceux qui appliquent cet enseignement. Je suis donc indigné par les tracasseries et les calomnies dont les écoles Steiner sont victimes et je suis tout à fait solidaire de leur lutte pour leur survie ».
Henri Gougaud, écrivain

« J'ai vécu de longues années tant en Suisse qu'en Allemagne et en Autriche où les écoles Steiner sont respectées pour leur haute qualité pédagogique et humaine. L'enfant y est convié à explorer le monde et à entrer en relation avec le vivant sous toutes ses formes. »
Christiane Singer, écrivain

« Je m'engage personnellement à soutenir et à défendre les écoles Steiner qui, dans le monde entier, ont prouvé le succès d'une forme d'enseignement qui devrait servir d'exemple. On apprend par la comparaison. Chaque système a des valeurs nécessaires au développement des autres. Le harcèlement actuel dirigé contre les écoles Steiner n'est pas digne d'une démocratie. »
Tomi Ungerer, artiste, écrivain

« J'ai apprécié en son temps l'éducation scolaire donné à un de mes fils à l'école Steiner de Verrières-le-Buisson. En cette matière d'éducation, tout ce qui ressort d'une pensée exclusive, unique, peut être qualifié de sectaire. Et ceci est d'une personne par ailleurs attachée à l'école publique. »
Roger Gicquel, journaliste

« Ma femme et moi avons choisi cet établissement et cette filière d'école pour leur qualité pédagogique, leur esprit d'ouverture et leur approche globale du savoir à transmettre aux enfants. Nous en sommes très satisfaits sous tous les aspects et notre enfant s'y sent très bien. »
Rudolf Berger, ex-directeur du Volksoper de Vienne

« Mon enfant a effectué une partie de sa scolarité à l'école Steiner de Verrières-le-Buisson. Je suis profondément scandalisé de l'attitude actuelle des services de l'État envers cette pédagogie, totalement intégrée par ailleurs dans les autres pays de l'Union européenne. »
Michel Swierczewski, chef d'orchestre

« Nous avons tout lieu aujourd'hui d'être fiers de l'éducation de notre fille qui a suivi sa scolarité dans une école Steiner. »
Marc Soustrot, chef d'orchestre

« Nous ne connaissons pas d'écoles où les rencontres entre les enseignants et les parents sont aussi fréquentes, où les élèves sont aussi heureux de nous présenter leurs travaux, où l'énergie des uns et des autres est aussi généreusement dispensée, transparente et désintéressée. »
Claude Mathieu, sociétaire de la Comédie française et Nicolas Vassiliev, compositeur

« Les méthodes pédagogiques des écoles Steiner devraient non seulement être défendues mais donner lieu à de nouvelles réflexions sur l'école dans la société. »
Jacques Bonnaffé, comédien

« Si un jour j'ai la chance d'avoir des enfants, j'aimerais qu'ils puissent eux aussi profiter de cet enseignement. »
Sophie Forte, comédienne

« Je m'associe à l'appel d'Albert Jacquard en faveur des écoles Steiner-Waldorf. »
Renaud, auteur, compositeur, interprète

« En ce qui concerne les écoles Steiner, j'ai eu l'occasion de constater, dans le cadre de mes fonctions au sein du Conseil de l'Europe, de 1985 à 1991, l'opinion favorable dont elles jouissaient, notamment en Allemagne, aussi bien auprès des autorités académiques que des milieux enseignants. J'ai entendu louer leur désintéressement et leur attachement aux valeurs d'autonomie personnelle, ainsi que leur recherche de tout ce qui pouvait contribuer au développement de la personnalité de leurs élèves dans une perspective de liberté et de solidarité, aux antipodes donc des pratiques sectaires. »
José Vidal-Beneyto, professeur d'université, ancien directeur de l'Éducation, la Culture et le Sport au Conseil de l'Europe

« Toute forme d'expression a le droit absolu d'exister. L'école Steiner est une vraie ouverture d'esprit, une option fondamentale au système ... National de l'enseignement. Vive la différence qui fait de nous des citoyens moins ordinaires. »
Charlotte Rampling, actrice

« Si j'avais un enfant d'âge scolaire, je l'inscrirais dans une école Waldorf. »
Saul Bellow, Prix Nobel de littérature

« Les travaux de Rudolf Steiner en faveur des enfants apportent une contribution décisive au XXe siècle et méritent le soutien de tous ceux qui réfléchissent et aiment la liberté. »
Bruno Walter, chef d'orchestre

« Les Ecoles Steiner, de tout temps, ont cherché a donner des outils aux enfants pour qu'ils deviennent eux-même, pour qu'ils marchent dans leurs propres souliers et sur leur propre route, au lieu de devenir copie conforme, duplicata. Chaque oiseau chante comme son bec est fait, il me semble que la mission d'une école, c'est aider un enfant a devenir qui il est et non quelqu'un d'autre, est-ce utile qu'un enfant devienne un banal enfonceur de portes ouvertes, un suiveur ?

Si chaque enfant devenait lui même, le chômage n'existerait plus, on verrait apparaître une foule d'inventeurs nouveaux, de créateurs qui enrichiraient leur pays et le monde grâce à leur génie personnel.

"L'Ecole cathodique" (La télévision souvent dictatoriale au nom du pèse et du fisc et du saint bénéfice) ne met-elle pas déja en péril l'avènement des êtres originaux dont l'humanité a le plus besoin ?

L'univers est en expansion nous disent les savants pourquoi l'homme est-il en rétraction ?

Dans mon pays, il y a de plus en plus de contrôleurs et pour contrôler les contrôleurs, d'autres contrôleurs qui a leur tour devront être contrôlés par d'autres contrôleurs, il n'y a que dans le contrôle qu'il n'y a pas de chômage. Il n'y aura bientôt plus de travailleurs, il en restera peut-être un, contrôlé par tout un peuple, par tout un pays de contrôleurs. »
Tourinnes-La-Grosse le 10/06/01
Julos Beaucarne, chanteur, écrivain

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Ces témoignages ne sont pas exhaustifs ni cités au complet car ils seraient trop nombreux.

De plus, je me souviens que des artistes réputés nous ont confié autrefois leurs enfants, tels que

Marie Laforêt concernant l'ecole Waldorf Steiner de Genève et Serge Régiani celle de Verrières le Buisson,

au sud de Paris.

Dernièrement,  Noomi Rapace, l'actrice suédoise de Millénium a aussi fréquenté l'Ecole Steiner de Jarna,

je suppose puisque c'est dans ce grand centre culturel que sa famille a vécu.

(Jarna qui a mis sur pied un grand des système d'épuration des eaux dans l'esprit des flow forms et fontaines Wirbella.)

http://www.lexpress.fr/culture/cinema/noomi-rapace-je-suis-la-pour-jouer-raser-ma-tete-et-faire-semblant-de-me-faire-sodomiser-comme-dans-millenium_1111179.html

Liste des personnalités issues de l'école Steiner Waldorf dans le monde

www.diewaldorfs.waldorf.net

http://www.diewaldorfs.waldorf.net/list.html

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