Rai de lumière dissipé.
Ce qui ne nous appartient plus,
Que nous n'avons pas possédé ;
Si peu, de paille le fétu :
Rai de lumière dissipé.
Nous serions faits, pour construire
Jusqu'à l'illusoire, tenus ;
Quand le temps vient tout détruire,
Déliquescent, sans retenue.
Même les saisons futures
Adhèrent à cette cécité,
Venant en réduire la lecture :
Au-delà tout va s'écrouler.
Grands rêves et espérances,
En quête d'authenticité,
reprennent leur transhumance,
Y glaneraient leurs Vérités.
Alors, les possibles épuisés,
ils s'inclinent devant des fleurs :
Ces reines de toute beauté
Qui apaisent l'esprit, le cœur.
Ce qui ne nous appartient plus,
Que nous n'avons pas possédé ;
Si peu :de paille le fétu,
Rai de lumière dissipé.
Pierre WATTEBLED- le 20 novembre 2018.