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Publications de Julien Boulier (153)

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A travers le grésil,

 

j’aurais attrapé toutes sortes de formes.

 

Chutes d’eau et averses.

 

Comment, le sais-tu, tout cela deviendra immortel ?

 

Un blanc étonnant. Ta silhouette est en mouvement.

 

Des nuages s’évaporent doucement

 

sur les collines.

 

Sur une route de pierres bordée de jonquilles.

 

Tu te souviens.

 

Elle passe ses mains dans les hautes herbes.

 

Je t’imagine et autour de toi les plantes s’animent.

 

Elles répondent à tes paroles et à ta voix.

 

Puis s’ensuit un règne de silence.

 

Julien Boulier     le 03 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435404711

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Elle s’en vient à l’orée de la nuit, funambule ;

 

sa robe blanche quitte enfin ses limites.

 

La fraîcheur de sa chevelure dans ces ciels égarés ;

 

Aux yeux de certains, comme dans un long sommeil,

 

nous vivions alors sous sa protection.

 

Nos lèvres pouvaient la toucher,

 

ses flocons projetés par le vent

 

contre le visage. Et le son des pas

 

sur son manteau silencieux.

 

Lorsque nous arrivions à la lisière de la forêt,

 

accompagnés de certitudes et de doutes,

 

nous passions notre chemin, ici-même,

 

en composant cette chanson.

 

Julien Boulier        le 01 mars 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3435338611

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Qui ne souffle mot sur ces branches ?

 

Je ne sais si, par la fenêtre,

 

le regard porté sur ces arbres les fera,

 

tout comme hier, toucher les étoiles.

 

Vois-tu, maintenant, le cœur chante sa complainte,

 

rempli d’illusions et d’espérances.

 

Nous serons invisibles.

 

Et l’écharpe d’une bourrasque apportera

 

les premiers flocons de l’hiver.

 

L’image est flottante, perchée en l’air

 

et éblouit bientôt nos yeux.

 

Sur un chemin, l’herbe et les jonquilles sauvages.

 

La fraîcheur d’un soir.

 

Julien Boulier le 28 février 2018

 
poème déposé Sacem code oeuvre 3435296411

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En attendant

 

de revoir ce ruisseau,

 

de passer le gué

 

par le pas du japonais.

 

Quelques mots

 

flottent au vent.

 

Les idées, à l’improviste,

 

courent se cacher dans les arbres

 

puis sortent de leur chrysalide.

 

Musique et espace.

 

Gravité et apesanteur.

 

Les racines vers le sol

 

Et les branches vers le ciel.

 

Julien Boulier    le 27 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3435251811 

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En toi, le bateau a franchi l’espace. Il s’est ensuite amarré

                     

à son arrivée aux lointains horizons de ton passé.

 

De jours en jours, en te penchant sur ces images resurgies,

 

tu as senti que tes yeux revoyaient à travers le temps.

 

Comme lorsque les mots traversent le livre et font revivre

 

les voyages de leurs auteurs, imaginaires ou réels.

 

Les rivières apparaissent, on les touche du bout des doigts.

 

Le soleil se lève et éclaire le paragraphe qui l’a fait apparaître.

 

Les films de vies antérieures te sont dévoilés au détour de ces pages.

 

Au gré des chemins, feuilletant de livres en livres,

 

films de mots, mots qui glissent sous le crayon.

 

Des lignes et des phrases. De longs cheveux dansant autour de silhouettes

 

qui reprennent vie à chaque nouvelle lecture.

 

Julien Boulier   le 26 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3435185711

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Avec un peu de ces légendes,

 

vas-tu renaître de tes disparitions ?

 

Devenues invisibles, les lumières

 

de sa silhouette te hantent.

 

Oui, la naissance de pensées que l’on perçoit d’abord diffuses,

 

rapproche ton cœur de son âme.

 

Bientôt le jour reviendra où,

 

habillée en tenue d’été, cette sensation renaîtra,

 

comme une danse prolongée.

 

Pour l’heure, ce sont ces silhouettes qui vacillent

 

en contre-jour tout au bout des vagues,

 

Emmitoufflées,

 

dans ce froid soleil d’hiver.

 

Julien Boulier   le 25 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435152311 

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Les phénomènes qui animent les tableaux imaginaires.

 

Beaucoup sont éclosion, soupirs, hivers et tressaillements de la pensée,

 

en suspens derrière l’écriture des mots.

 

Ceux qui brisent le cœur ou sont les naufrages du passé.

 

Loin devant les dernières volutes bleutées

 

d’un soir d’été ou ancrés dans le présent

 

d’un instant assoupi. Au ralenti,

 

sous une feuille tombée au sol ou observée en plein vol.

 

L’eau offerte, assoiffée de phrases mêlées,

 

choquée de les avoir entre ses yeux, devenue vent, terre, feu,

 

s’anime dans ton esprit au fil des découvertes,

 

petits films associés à tes pensées,

 

en regard des mots écrits sur la page.

 

Julien Boulier  le 25 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435138411

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La côte sauvage confectionne sur ses épaules

 

d’ innombrables foulards de couleurs.

 

Belles envolées. Des journées en équilibre

 

sur ses lignes élancées, ses courbes suspendues.

 

Cette sensation de danser et de voler un peu avec elle.

 

Le très vieil arbre et ses jeunes pousses,

 

les anciennes forêts où l’on retourne s’abriter,

 

où l’on sort de l’ombre dans des clairières parsemées.

 

Rien que les rochers appuyés sur les dunes

 

et les bancs de sable.

 

Les brumes. Les soleils du matin.

 

Le vent et la musique des silencieuses étendues.

 

Julien Boulier   le 25 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435136411 

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Le temps où tu voyais

 

en te penchant sur ce tableau,

 

tous les âges de ta vie.

 

Ce temps où s’émerveille le regard

 

devant la splendeur sonore des parchemins.

 

Ton carnet se remplit,

 

face à la houle,

 

le miroir de ton visage enfoui en-dedans ;

 

Jamais il ne s’enfuit.

 

En un clin d’œil il resplendit,

 

traversant le corps et les éclairs de ta voix.

 

Intime. Prévoyant. Sous les nuages blancs.

 

Tu regardes ailleurs et il te rejoint.

 

Julien boulier   le 24 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3435107911 

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Comme une citation qui s’estompe avec le temps.

 

Elle tourne, remplacée petit à petit par

 

des traces de pas le long d’un chemin.

 

Puis une halte. Inouïe. Susceptible d’inviter l’âme

 

à l’ombre des arbres en été,

 

avec un regard sur les toits de la ville.

 

De l’autre côté, la route vers les collines.

 

Le départ d’une autre phrase,

 

le tracé d’une autre randonnée.

 

A la lumière d’une autre saison,

 

les yeux souriant à chaque nouveau détour.

 

Julien Boulier  le 22 février 2018

code oeuvre Sacem 3435034311

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Comme une citation qui s'estompe avec le temps

Comme une citation qui s’estompe avec le temps.

 

Elle tourne, remplacée petit à petit par

 

des traces de pas le long d’un chemin.

 

Puis une halte. Inouïe. Susceptible d’inviter l’âme

 

à l’ombre des arbres en été,

 

avec un regard sur les toits de la ville.

 

De l’autre côté, la route vers les collines.

 

Le départ d’une autre phrase,

 

le tracé d’une autre randonnée.

 

A la lumière d’une autre saison,

 

les yeux souriant à chaque nouveau détour.

 

Julien Boulier  le 22 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3435034311

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Le mélange d’une chanson et d’une vallée.

 

J’avais entendu sa voix, le rythme de sa respiration,

 

perçu ses couleurs aussi.

 

Puis l’océan , calme ou sauvage.

 

Le thé pris lentement,

 

véritable instant où se mêlent statues et visages

 

autour des parfums.

 

Le crayon alors sillonne sur sur le papier.

 

Les tableaux s’animent à travers les mots et les phrases.

 

Poussière et ombre. Déserts et plaines.

 

Montagnes et rivières. Crucial.

 

L’oreille tendue.

 

Des mois, des jours et des semaines.

 

Julien Boulier   le 20 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434944911 

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Cette force que nous trouvons chaque jour.

Etranges moments qui la font apparaître.

Notre sommeil, jardin de nos rêves,

et les mots dévoilés qui l’encerclent.

Affleure alors le souffle

d’une phrase, dans un long soupir.

Puis lorsqu’au point du jour,

les bras tendus vers toi,

reviennent la faim et le désir,

les nuages octroient

à tes yeux ombres et lumières,

jours et nuits,

étoiles et empires verts.

Julien Boulier le 20 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434930911

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Sur le parvis de la maison,

 

une rivière, seule,

 

et le lière frissonne.

 

Jour après jour, assise déjà devant la sculpture,

 

l’herbe se déploie.

 

Et ton rôle apparait.

 

Rêver, jusqu’au village,

 

Le chapeau vissé sur la tête,

 

le jour déclinant à peine,

 

sous une myriade de lumières.

 

Leurs variations abreuvent la caméra.

 

Vides nous sommes

 

sans ces royaumes végétaux.

 

Julien Boulier   le 18 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434857311

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Ne sont pas si loin ceux qui,

par leur main, ont dessiné

le crépuscule, celui des cathédrales

ou celui des femmes oiseaux.

La pluie cinglant, entrez !

A la lisière des forêts,

jusqu’au bout de leurs feuilles.

Qui peut-être nous précède ?

Accrochez à l’entrée

le tableau de ces silhouettes.

Julien Boulier le 15 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434786911

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Voile de lumière,

passé toujours présent,

tu es là, inoubliable

Attendre que le regard s’éparpille, ici. 

Une fenêtre de sable, un profond sommeil.

Invisibles chemins qui nous mènent, vacillants, à l’envers du monde.

Et désormais, sans mot dire, à chaque pas, l’âme plonge plus loin.

Julien Boulier   le 20 juin 2008

poème déposé Sacem code oeuvre 3434787511 

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Arbre, tes branches chantent l’abandon et la sagesse.

Et pourtant tu sèmes la beauté de ces visions argentées.

Si éloigné et si proche.

O toi qui bats des ailes

aux différentes variations du vent et des lumières.

Les voiles gonflées, tu suis ton chemin, comme des notes jouées

les unes après les autres,

chacune ayant son importance par rapport aux autres.

Merci pour ta neutralité.

Tu joues une partition ou une mélopée improvisée

comme un chant porté par le jour,

emporté par la nuit.

Julien Boulier le 15 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434775011

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Le rêveur croyait avoir perdu ton sourire.

Je dirais qu’assis là, Il acceptait le fait

de ne plus pouvoir s’en souvenir.

Impressionnante patience.

S’adonner alors

à tout autre cheminement de l’âme,

toutes sortes de lectures,

activités et insondables rapprochements,

le mena à ce dénouement qui fut,

à ceci près, un trait de dessin

le représentant au figuré

au détour d’un croquis

esquissé sur feuille d’un de ses précieux carnets.

Julien Boulier le 13 février 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3434704311

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