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Publications de Gilbert Czuly-Msczanowski (270)

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Quel avenir ?


Dans l'aube de l'enfance, insouciante et douce,
Nous dansions dans les prés, ignorant le poids des choses.
Mais le monde est devenu cruel, lourd fardeau,
Chaque pas devient peine, chaque rêve, écho.

La société, glaciale, nous broie sans pitié,
Chacun pour soi, le cœur las, l'âme effarée.
L'argent règne en tyran, écrasant nos vœux,
Et nos ambitions, brisées, s'envolent vers les cieux.

Dans le fracas des guerres, le ciel gronde,
Les avions, oiseaux de malheur, répandent la fronde.
Nos désirs, flambeaux de misère et de douleur,
Nous conduisent à l'abîme, loin du bonheur.

Regrets amers, regrets sans fin,
Dans ce monde où le destin s'acharne en vain.
Mais malgré tout, gardons espoir, gardons foi,
Qu'un jour, la paix viendra, enfin, sur notre toit.

GCM-27/04/2024
Ecrit avec l'aide de l'IA

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Fétu de paille


La Paille symbolisme

Fétu de paille tu nais parmi les blés d'or,
A peine le vent peut-il te toucher,
Fragile au bon temps déjà sera ton sort,
Quand la haute muraille viendra à tomber.

Tu batifoles léger quand vient la brise,
Te courbes et rebondis sous le moucheron,
Te prélasses au chaud rayon qui te grise,
Mais retiens ton souffle dès le vol d'un bourdon !

Celui-là hors d'être un fétu paisible,
N'a pas la couleur et les parfums où tu dors,
Mais t'effraie d'une senteur moins loisible,
Celle d'un volcan ailé grondant et qui mord !

Fétu de paille tu dors parmi les blés d'or,
Mais le vent qui souffle viendra te réveiller,
Vois-tu celui qui énerve le mauvais sort,
Venir agiter ses ailes pour te piquer !


GCM-24/04/2024

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La boîte à idées


L'homme des cavernes" vivait à ciel ouvert - Science et vie


La boîte à idées est étonnante,
Elle paraît au demeurant silencieuse,
Pour qui chercherait une preuve  flagrante,
Scrutant au dehors son âme si curieuse.

C'est dedans qu'il faut voir ses multiples ressorts,
Les mots qu'elle contient et qu'elle dispose,
Toujours prête à fournir des milliers d'efforts,
A répondre aux questions que l'on se pose.

Au commencement cette " boîte cranienne ",
Car c'est le mot donné par les scientifiques,
Sonnait creux telle une urne ancienne,
Et grimpait aux arbres pour seule pratique !

Mais la lumière pénétra son regard creux,
Quand une lueur vint d'un rayon de soleil,
Brûler un fétu, forger un fer belliqueux,
Pour l'emplir d'un savoir à nul autre pareil !

Pensée du jour-GCM-25:03:2024

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Le Jardin des Plantes

Jardin des Plantes in Paris - Paris' Oldest Botanical Garden – Go Guides

Avez-vous traversé le Jardin des Plantes,
Là, se côtoient de multiples espèces,
Arbres centenaires, bosquets, amaranthes,
Bouquets odorants tranquillement y paissent ?

Des chênes légendaires aux troncs imposants,
Spectateurs silencieux des siècles qui passent,
Comptent les pas de rois mais aussi d'indigents,
Aujourd'hui penchent sur des passants en masse !

Des parfums venus d'Asie et d'Afrique,
Chatouillent nos narines curieuses d'ailleurs,
Entremêlent des pensées si magiques,
Qu'on devine sautants des zèbres en tailleurs !

Un écureuil avec le vif regard qui court,
Ne craindra pas votre naîve présence,
Ici plantes, bêtes ou visiteurs d'un jour,
Créent un jardin aux rêves d'insouciance !

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Un beau jardin



Un jardin au naturel | Particuliers | Agir pour la transition écologique |  ADEME

Afin de réussir un beau et bon jardin,
Il faut investir du temps et de la raison,
Trouver où le soleil chérira le terrain,
Pluie, gel, vent doux pour la ronde des saisons.

Alors il faut ôter chardons et orties,
Qui blessent parfois nos mains innocentes,
Y semer d’un air satisfait nos envies,
Mais confier au temps ses humeurs changeantes.

Dame Nature et ses humeurs maussades,
Comme elle nous tient par la barbichette !
Un jour nous augure de belles salades,
Le lendemain ne récoltons que tripette !

L’homme et le jardin, vous l’avez deviné,
Sont pareils, point n’est besoin de le démontrer,
Ils rêvent de lumière, de fruits magiques,
Un coup de vent et s’écroule la boutique !

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La fée du soir


Fée — Wikipédia

Souvent le soir dans ma chambre quand tout s’éteint,
Et que de pâles lueurs au loin déclinent,
Il me semble voir à la cime des pins,
Danser une âme blanche en mousseline.

Alors dans mes bras tendrement je t’enlace,
Sur un manège aux mille fééries,
C’est une valse de joie qui m’embrasse,
Au son des années si vite parties.

Je frôle tes boucles noires parfumées,
Sur ton visage qui m’apparaît familier,
J’y dépose honteusement mille baisers,
Comme tant de pardons méchamment oubliés.

Je ne te retiens pas, peut-être à demain,
Tu me souris, alors la nuit sera belle,
Toutes les fois, chaque soir, je prendrai ta main,
Et gommerai la larme qui te rappelle.

.

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La planète brûle !




La terre n’est plus cet immense point d’interrogation d’il y a quelques siècles .Ce temps où l’on croyait cette dernière plate jusqu’à ce que certains voyageurs intrépides démontrèrent qu’elle est bien ronde et qu’on ne tombait pas à son extrémité ! Maintenant la terre on la connaît bien. Elle est petite, on en fait vite le tour, nous sommes nombreux dessus et elle est en piteux état. Celui qui abandonne sa bouteille en forêt, ses cartons graisseux dans les buissons ne peut plus ignorer sa contribution à la défaire ainsi qu’à chaque tour de clef le nuage noir qu’il envoie sur ses propres enfants. Et s’il se dissipe à ses yeux il vient tout la haut s’ajouter à tous les nuages noirs qui bientôt nous recouvrirons tous, êtres et plantes. Y verrons-nous quelque chose ? Y respirerons-nous encore le parfum du printemps, de l’automne, du blé et des vendanges. Non, tout sera noir, couleur charbon et la moindre étincelle enflammera le charbon. C’est donc la chaleur qui s’est emparée de la terre et de nous qui sommes en surchauffe de tout connaître, de tout avoir, traqués par le besoin d’arpenter villes, villages, musées, statues, vallées et montagnes afin d’emporter en nos tiroirs des parcelles de bien commun. Et oui, elle est bien petite la terre et bien fragile ! Maintenant qu’on le sait on ne jettera plus sa bouteille de champagne à la mer, ni pour jouir de nos derniers instants allumer un barbecue en pleine forêt, bref comprendre enfin que périr au milieu des flammes n'est pas pour nous tous la plus belle des fins !

Pensée du jour à plus de 40°, volets fermés !
GCM- 22-08-2023

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LA FETE FORAINE


Résultat de recherche d'images pour "dessin de manege" | Carousel, Horse coloring, Illustration


Quand les forains ont sur la place débarqué,

Avec roulottes, jouets et loteries,
S’attroupent autour du bruit comme envoûtés,
Petits et grands par la grande colonie.

Des pays lointains aux belles caravanes,
Viennent pour quelques jours semer des étoiles,
Aux yeux joyeux des bambins desquels émanent,
Des ports magiques où l’on hisse des voiles !

Alors chaque chaumière pour l’évènement,
Affaire qui pour une fois l’an se produit,
Qui unit tant de monde en si peu de temps,
Reluit de mille feux et chasse son ennui !

Costumes, chapeaux et robes chatoyantes,
Se laisseront griser par d’alléchants discours,
Afin de gagner aux baraques bruyantes,
Peluches futiles, pacotilles d’un jour.

Et tournent les joyeux gamins sur les vélos,
Manèges de voitures qui ne roulent pas,
Parmi l’odeur des frites, gaufres et sirops,
Un pompon s’agite et chante : ” Je suis là ! ”

Mais ces rêves aux musiques endiablées,
Au matin comme un orage qui disparaît,
Quittent le port aux voiles appareillées,
Et la fête foraine dans la tête tourner !

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TRAIN-TRAIN




Rien n’est pire que l’abominable train-train,

Le cahot qui nous berce et puis nous endort,
Sans cesse nous retrouve tous les lendemains,
Tel le marin fidèle rivé à son port.

Train-train, comme le bébé rivé à son pot,
Sera plus tard l’aventurier de son boulot,
Ou la dame parée de son beau chapeau,
Surprise des années depuis le berceau !

Train-train engagé à rester,
Sans fenêtre et sans soleil,
Ou fenêtre refermée,
Sur tous les lendemains pareils.

Le train-train c’est le dernier train,
Avant la nuit qui tombe,
Qui s’éloigne au loin,
Comme un rêve qu’il plombe.

Train-train, attention c’est danger !
Immobile navire qui sombre,
Las d’attendre et voyager,
Le voilà pâle comme son ombre.

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L'artiste et le faux critique





Ces deux là peinent bien souvent à s’entendre,

L’un cherche au plus profond de la matière,
L’autre vise à en saisir les méandres,
En dérouler le vide de ses lumières !

Ce critique là qui croit tout savoir sur tout,
N’est pas un peintre, un sculpteur, un écrivain,
Non, c’est un flâneur, se pense homme de goût,
Fier de lui. Enfin, il ne verra rien de bien !

Ce critique quand il parcourt les allées,
Se délecte pour un court instant d’être vu,
Comme un prince, un roi que l’on vient flatter,
Armé du regard sournois d’un fat parvenu !

Mesdames, messieurs les artistes, écrivains,
Qui arpentez la piste bien tôt le matin,
Qui répondez mille et mille fois en vain,
Voyez le sot passer qui se frotte les mains !

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LE VOYAGEUR



Salut à cette âme illuminée,
Qui a montré la route, dompté les sommets.
Ami aventurier, de ceux qui font rêver,
Héros de nos livres bravant tous les dangers.

Venu sur la terre, curieux de chaque coin,
De on ne sait où, de on ne sait quel destin,
L’on te croise , si l’on te frôle un instant,
Comme l’ombre, tu disparais soudainement !

Une seule halte est lourde à porter,
Quand ton audace est de toujours s’échapper,
Et découvrir en permanence le monde,
Qui dans ton esprit sans cesse vagabonde !

Dis-nous d’où te viennent tes folles envies,
Avais-tu lors de ta naissance enfouis,
Des carnets ou des cartes de mers immenses,
Des voiliers, des déserts, des montagnes blanches ?

Sous un rocher à Saint-Malo, près de la mer,
C’est ici que tu te reposes sans un mot.
Sous la pierre qui couvre des pages sans fin,
Un voyageur se repose comme pour demain !

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Le Pharaon




Quand le pharaon bâtit son mausolée,

Ses sujets transportent de lourds blocs de pierre,
Y parcourent un chemin vers sa lumière,
S’y traînent en sottes fourmis aveuglées !

Car le maître du jeu du trône haut perché,
S’est mis à rêver au ciel, on ne sait pourquoi,
Contemplant gravement ces visages courbés,
Les convie au monument dédié au Roi.

Souvent quand l’édifice est terminé,
Après des années de longues souffrances,
Le Pharaon s’ennuie à le contempler,
Et arme son peuple pour sa bienveillance !

Quand le Pharaon rêve de pyramide,
Appelant à l’aide les sujets fous du Roi,
Les champs se couvrent de visages livides,
Regardant le ciel et se demandant pourquoi ?

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Le cloître




C’est ici le long de couloirs silencieux,

Où, à peine quelques langueurs sont perçues,
Quelques ombres sur des pavés moyenâgeux,
Arpentent le cloître qui les a reçues.

C’est ici qu’il n’existe pas de musique,
La pensée seule est une symphonie,
Ses accents ont la pureté angélique,
Ses notes, un concert bercé d’harmonie.

C’est ici que l’on peut goûter à l’éternel,
Car rien ne change toujours à chaque instant.
La promenade, un voyage hors du temps,
Son jardin et ses parfums presque irréels.

C’est ici que des êtres semblent à l’arrêt,
Ils étonnent souvent mais attirent aussi.
Le cloître n’est pas une prison, en effet,
Il veut être sur terre un vrai paradis !

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Deux pigeons




Deux pigeons dans la fleur de l’âge roucoulent,

Pendus au bras de l’autre, roulés en boule,
Tels deux prisonniers égarés aux alentours,
Hument l’air libre enfin des belles amours !

Oh ! des tempêtes ils en avaient traversées,
Tant de conquêtes ils en avaient gagnées,
Cherchant au hasard des refuges faciles,
Mais simples nids aux espoirs futiles !

Les voilà en ce jour de Noël retrouvés,
Sous un arbre vert simple un peu décoré,
Deux pigeons au silence de cette fête,
Rêvent de voyages en tête-à-tête !

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Quand vient le temps de l'EHPAD !




Voici venu le temps de l’EHPAD redouté,
Là où sont logés les gens âgés bichonnés,
Qui revivent leur enfance avec des jeux,
Là où le travail est maintenant derrière eux !

- “ Dis ce qui te plairait dans ce genre d’endroit ?
- Une fenêtre, car j’aime la lumière,
La vue sur un jardin ou un petit bois,
Un décor, vois-tu, campagne forestière !
Aussi que l’on ne me réveille pas trop tôt,
Que ceux qui nous préparent et nous parfument
Soient doux et gentils mais ne badinent pas trop,
Car à l’hôtel on est discret, c’est la coutume !
Enfin, hormis qu’il ne me déplaît d’être à l’heure,
C’est vrai aussi que j’ai les papilles fines,
Surtout je hais la cuisine fade, sans odeur,
Celle des hôpitaux que fuient nos narines !

- Vous aurez un banc dans la cour pour converser
Sous le platane, à l’heure des visites ;
En cas de pluie vous pourrez aussi chanter,
Mais jamais au-delà de l’heure limite !

- Alors donc c’est ici que la vie s’arrête !
Je vois sur votre visage un air pensif,
Et ce masque dans le couloir qui me scrute,
Est-ce le camarade de mes jours festifs ?

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Le penseur, l'orateur et le bâtisseur




Trois individus qu’ils soient hommes ou femmes,

Avançant sur leur chemin tels des étrangers,
Comme des nageurs en des couloirs séparés,
Se querellent sur la valeur de leur âme.

” - Je suis au départ de toute création.
Comme inspirée par une voix divine,
Ma pensée vers le nouveau s’achemine
Et tisse la toile de toutes inventions !

- Vrai ! mais que seraient-elles sans la parole,
Sans elle, ne pouvant être révélées,
Ne seraient-elles pas telles des idoles
Vouées à n’être que par soi encensées ? ”

Quant au bâtisseur, l’homme du bout de chaîne,
Si le penseur a pensé pour lui tel projet,
Si l’orateur a parlé pour qu’il comprenne,
Il pleure pour un clou qu’il ne peut enfoncer !

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Le triste sire et le bon vivant




Ces deux-là, vous le verrez, n’ont rien en commun :

L’un étant pincé comme un gardien de prison,
L’autre qu’on appelle un bon épicurien,
Bref, chacun chez lui accroché à sa raison !

” - Je vois que rien ne vous fait perdre l’appétit,
Que des guerres ensanglantent la planète,
Que des enfants creusent pour un pauvre penny,
Ne vous gêne et vous mène à la diète ! ”

- ” Je ne suis pas à l’affut de la misère,
De nature gaie la vie m’émerveille,
Je glane ma petite part de la terre
Avant que sous elle je trouve le sommeil ! ”

Nos deux sbires ne se mettront jamais d’accord,
C’est ainsi depuis que le monde est monde.
Le triste sire plaindra les malheurs de tous bords,
L’autre dégustera les bons vins à la ronde !

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Je suis bohême


Je suis slave et je le sais,

Bohême, j'aime voyager,
Très jeune, né et vivant en France,
Mon esprit n'eut de cesse d'être dans l'errance,
Mon nom m'apparut toujours différent,
Et devoir expliquer toujours fatigant :
Epelez s'il vous plait, vous n'êtes pas d'ici ?
Il sourit quand je lui réponds que si !
Mais il sait où il doit me loger,
Dans quelle unité m'incorporer,
Celle qui est réservée à mon nom,
Sur une liste à part d'autres noms.
Alors la route devient caillouteuse,
Elle est pour la vie rocailleuse.
Par ici, là où nul ne veut aller,
J'y vais, mon avenir est tracé ;
Je suis bohême et rêvait d'Amérique,
Mais mon Ukraine est un pays fantastique !

GCM- Pensée du jour-6/3/2022

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Monsieur Duliège et monsieur Leplomb



Monsieur Duliège et monsieur Leplomb rentraient à la maison;

Deux messieurs comme on en voit tant après leur journée
Manger du trottoir, rêver aux belles récréations,
L'un léger, l'autre les semelles chargées.

Deux amis qui revenaient à la maison,
Et allaient y retrouver le plaisir d'un cocon.
Ces deux-là avaient des noms prédestinés
Comme Dufour, Dumoulin ou Boulanger.

Monsieur Duliège à l'usine fabriquait des bouchons
L'autre dans les dents versait du plomb.
Attendant le tramway ils papotaient sur leurs boulots
Chacun dans son domaine y allant en expert ;
Duliège et ses écorces aux tailles des goulots,
Leplomb aux trous à ne pas combler de travers !

Peut-on croire qu'on puisse être prédestiné
Par le simple fait du nom qui nous est donné ?
Si Duliège fait des bouchons comme Leplomb son métier
Triste serait alors Boulanger si la farine venait à manquer !

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Sommes nous obsédés ?

Dès notre réveil matinal nous nous demandons que faire de notre journée ? Pour certains cette question n'a pas lieu d'être puisque l'engrenage dans lequel ils sont emprisonnés ne leur laisse pas la liberté de décider. Parfois ils sont même qualifiés de courageux par tout les autres tout aussi obsédés qu'eux. Mais obsédés par quoi ? On peut voir deux catégories qui se dessinent. La première rassemble les produits estampillés de la société dite moderne, celle qui travaille pour rembourser des prêts immobiliers souvent importants, des prêts liés aux automobiles qui permettent d'aller au travail et d'autres prêts largement consentis pour l'ameublement et autres inutilités qui tapent à l'œil et la confortent dans l'aisance superflue. Même les vacances sont à crédit ! Cette vie-là gravite autour du crédit octroyé sur la base d'un travail qui le rembourse. Travail devenu si précaire qu'il conduit tout naturellement à l'obsession de tout perdre et de finir à la rue. Cette première catégorie s'inscrit dans le "toujours plus" où tout sens du raisonnable semble avoir disparu. Les pauvres craignent de devenir encore plus pauvres et les riches de tout perdre. Ils sont pareils. Ils ont perdu toute mesure du nécessaire, du " juste assez ". C'est le ravin qui s'approche et hante les rêves nocturnes les plus sombres. La seconde catégorie qui nous touche tous est celle de la mémoire. La mémoire est une obsession perpétuelle. Elle nous fait nous souvenir de nos instants passés. Elle nous rend gais parfois et tristes aussi. Elle engendre par un mécanisme secret des travers indomptables. Nous aimons la faire vivre comme une réalité et lui permettons de prendre le chemin comme un guide de nos jours. A son extinction, il semble bien que la paix revienne et que toutes les obsessions, hormis la dernière sans doute, s'évadent avec elle laissant place à un immense désert. Nous naviguons donc parmi nos obsessions occultes comme nous aimons le chant du petit oiseau dans sa cage où nous l'y avons enfermé afin de le protéger du vilain chat !

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