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Publications de Pirschel Robert (57)

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Noël et nouvel an

Voici venus les deux semaines dans les plus importantes de l'année. Ces semaines qui quelques fois même durant les guerres atroces, ont vu des miracles ! En fait des gestes inattendus, voir inespérés, posés par les hommes! Comme en 14/18 se souhaiter un Joyeux noël d'une tranchée à l'autre! 

Comme je voudrais tant que des miracles pareils se produisent à l'infini.

C'est pourquoi, du fond de mon coeur, j'adresse à tous les DIEUX des hommes de leur accorder de s'entendre, et de si pas de s'aimer, au moins de se tolérer les uns les autres.

Bien entendu, à vous tous aussi, ici présents sur cette page fabuleuse que nous devons à, MONSIEUR,  Robert Paul, je souhaite des fêtes heureuses pleines de joies et de bonheurs afin que ces jours deviennent pour chacun des moments à immortaliser.

Avec toute mon amitié et ma sympathie.

Joyeux Noël et Bonne année à tous.

Robert .

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Ultime émotion terrestre.

 

Ultime émotion terrestre.

 

Quand vacillera ma flamme

Quand mon temps sera échu

Contre toi, toi, ma Dame           

Et de tes bras revêtu

 

J’aimerai, ultime voeux

Que ce soit en me fondant

Là où tu me fis ton Tristan

Dans l’eau claire de tes yeux

 

Pour y voir les couleurs de l’amour

Celles aux quelles tu donnas vie

Par Amour, pour notre Amour.

Qui  seul su relier nos vies

 

Quand vacillera ma flamme

Quand mon temps sera échu

Contre toi, toi, ma Dame           

Et de tes bras revêtu

 

J’essayerai, … ma chérie,

Si il m’en reste, … la force

Un beau sourire, … à ma jolie

Te dirai, … une fois encore

Et, …Très intensément

Comme, … le dit un amant

Même, si mes mots, gourds

Sont morts, ou moi muets,

Je t’aime tant, … Mon Amour!

Je t’aime, …  Petit muguet de mai

 

Je t’aime, et à jamais.

Même, si, souvent imparfait,

Il aura toujours été, vrai

L’amour que je te donnais

 

 

Quand vacillera ma flamme

Quand mon temps sera échu

Contre toi, toi, ma Dame           

Et de tes bras revêtu

 

Je partirai, confus, ému

Par tes bras soutenu

Serrant dans la main,

Fermée tel un écrin

Un morceau de ton cœur.

Enrobé de ta douceur

 

 

Je poserai dans tes larmes

Un morceau du mien.

Le reste de son charme

L’Amoureux qui est tien

 

Quand s’éteindra ma flamme

Quand le temps sera venu

Loin, de toi, toi, ma Dame           

Alors de tes bras, ... dévêtu

 

J’irai,  là-bas, ma tendre

Au-delà du monde connu,

Où tout est superflu

Où rien n’est à vendre

 

J’y bâtirai pour  nous

Un petit Palais d’Amour  

Nous seuls en aurons la clé

Seuls nos cœurs sauront entrer

Tout y sera très doux

Nous y serons velours

 

Cette clé de l’infini bonheur,

Sera faite, des morceaux du cœur

De chacun, par l’autre reçu

Réuni en un, et plus jamais rompu.

 

 

Robert ((Arteepee))

 

À Neuville, le 25 juin 2012.

 

 

 

 

 

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La Nuit, le Poète et Moi.

 

 

La Nuit, le Poète et Moi,

 

 La nuit s’étend, calme et silencieuse,

Seulement troublée du scintillement

D’une myriade d’étoiles, joyeuses,

De montrer l’infini du firmament. 

 

La nuit enrobe, paisible, secrète,

La ville tapie sous ses couvertures

De brumes, elle respire et rêve, muette

Elle répare, du jour, les meurtrissures.

 

La nuit s’écoule, feutrée, mystérieuse

Seulement vécue par le poète,

Dans la petite chambre studieuse,

Elle l’aide à faire, des mots, la conquête. 

 

La nuit s’achève, lent ballet nocturne,

Des éléments, terre, eau, vie et vents.

Le sang de Ra empourpre la turne,

Rougi les heures affichées au cadran. 

 

La nuit douce se couche, lentement.

Du jour déjà, il perçoit les accents.

Son antre s’éclaire, reprend du volume

Moi, je vais me cacher, dans mes plumes. 

 

Artee Pee 

Neupré le 21/01/2011

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L'amour est il musique, ...?

AmouRapsodie (Petit essai en écriture sur réaliste)


 Après avoir vainement tenté, seule, une danse de l'existence, sans support, comme une sourde pour qui aurait joué un violon sans corde. Après avoir pleuré tout le souffle de son être, une autre existence,
une petite lumière, luit à travers « Lui ».

La lueur l'a nourrie, mieux, elle lui rend la vie

Et, elle le regarde, Lui, l'Inconnu. Il se tient là, il est beau, il est fier, il sourit, Il est d’airain.

Immobile, encore indécis, comme le clair et l'obscur, mélangés dans les proportions d'un équilibre émouvant, comme un David de marbre blanc.

Et cet aplomb fragile lui plu.

Elle su alors que c'était pour lui qu'elle dansait ainsi depuis … longtemps.

Il sera les cordes du violon, la musique dont elle avait besoin.

Elle sent qu'elle l'aimera, elle le sait, elle en est certaine, mais elle est incapable de dire pourquoi.

Vers elle il s’est avancé. Magique.

A chaque fois que bouge son Inconnu, elle bouge de même, S'accorde à Lui.

Comme la ballerine à son danseur, tout à la fois son ombre et son soleil, son partenaire ou son rival, dans l'art de bien poser ses pas de danse.

L'Etoile nourri l'Etoile, et ils se le rendent bien, sans donner d'explication, simplement parce qu'il doit en être ainsi.

Autrement, le ballet ne serait plus ce que le poète aurait voulu qu'il fut.

Voilà, enfin, le violon cordé et accordé, ils se le partagent et ils jouent, pianissimo ou fortissimo.

Ils s'enrichissent de toutes les notes, ils dièsent ils bémolent, ils jouent fort, toujours plus fort, mais toujours plus beau.

Ils jouent tant que, ….les voilà, qu'ils deviennent quatuor.

Deux corps et deux âmes.

Quatuor d'abord, mais ils grandissent encore, et voila deux corps, deux âmes, deux coeurs, et leurs ombres.

Ils sont deux, on en compte huit.

L’un, à l’autre offrant chaque fois le tout. L’autre, pour l’un fait de même.

Ils grandissent encore, ils croissent tant, entre les concerti, qu'ils en deviennent des doubles eux même doublés, et font ainsi fleurir deux fois les instruments d’ensembles philharmoniques, capables de pouvoir faire mieux encore.

Après les concertos, on devine qu'ils s'apprêtent à faire jouer, aux deux orchestres qu'ils rassemblent, toute une symphonie. Une œuvre écrite d'amour, une partition pour la vie.

Alors, comme dans un tableau champêtre de (*) Rêves-Roses", qui serait peint entre deux miroirs, on pourra c'est sûr, apprécier d'entendre et de voir, l'image du merveilleux se transcender d'un miroir dans l'autre, la musique
grandir d'écho en écho, et les deux se multiplier à l'infini en une symétrie
d'abîmes gigantesques, vertigineux, troublants et grisants.

Symétrie réelle, mimant une demeure virtuelle et abyssale, colorée des camaïeux d’une gamme océane, deux palettes de couleurs partant du diamant blanc bleu au diamant noir intense, explosant toutes deux en
arcs en ciel majestueux. Une demeure, une oasis sonorisée de mélodies
sensuelles.

Celles qui font la magie des mers profondes, ou des palais imaginaires que l'on convoite.

Là, sous un ciel de lit, leur ciel, leur paradis, ils pourront enfin danser, jouer, vivre d'amour et de poésie, à l'infini.


 


 


 


 


 


T. R. Pirschel alias Arteepee.


 


(*) Rêves-Roses: Village imaginé par un dessinateur de Spirou.

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C'est quoi l' "Amour"

Petit moment de lecture si la vie vous en en laisse le temps ?

Amitiés à tous,

Robert.

L’Amour ? Ou alors, simplement le besoin de parler, de vider mon cœur…

C’est quoi l’amour ?

Parmi les mots mystérieux, Je relève le mot amour.

Il est pour moi comme un nom « indéfini » !

Une destination aventureuse vers une contrée imaginaire comme le pays de « Rêves-roses », un pays où tout serait possible.

Comment cela se découvre-t-il, l’amour ?

Quand donc commence son apprentissage ?

Avec le premier sourire de la maman ?

Avec les gestes d’affection que l’on prodigue au bébé, ce petit bout d’homme encore incapable de répondre à cette question,… C’est quoi l’amour ?

J’en connais pas mal, je crois, des « amours » !

Il y a, l’amour simple, sans complication, l’amour jeune, celui qui fait dire : C’est qui ton amoureux ?

Il y a, à l’opposé, l’amour vieux, celui qui ne parle plus beaucoup, sinon, avec les yeux.

L’amour très vieux, qui fait dire : T’as prit tes cachets ? Et, tes gouttes pour les yeux ?

Un amour blanc !

L’amour d’un enfant, est-ce, du sentiment de l’enfant, dont on parle, ou d’un sentiment à son égard ?

Et l’amour « rare » Ah oui, le rare, c’est quoi ?

L’amour noir ! La haine, je crois que c’est son nom.

L’amour seul !

L’amour unique. L’inespéré, l’inattendu, le plus merveilleux, le plus rare, le plus sublime,

Le plus pur, celui que l’on dit, platonique.

L’amour des autres, de soi, de Dieu, des enfants, voir « des choses ».

C’est quoi l’amour ? Qui vous l’apprend, qui vous explique les différences, ses différences ou ses nuances ?

L’amour d’une nuit, l’amour gratuit :

Moi, je ne fais pas payer quand j’aime.

L’amour de soi. En ai-je parlé ?

Et celui que l’on dit ; l’amour inconnu. Il n’a pas sa tombe, ou son monument, celui là.

Dernièrement, j’ai même entendu dire, l’amour des mots. Pourquoi pas, puisque de toute façon je ne sais toujours pas dire, c’est quoi l’amour, ou, ce qu’est l’amour ?

L’amour de, ou pour, ma fille, vaut-il l’amour que je porte, à ma fille ?

Amour !

C’est fou ce qu’il y en a des amours, comment peut-on les classer, et par lequel faut-il commencer ?

Je ne suis même pas sûr d’oser dire si ce mot est beau, quelconque, ou banal, peut-être.

Pourtant je l’aime ce « mot » !

Je crois penser même, que je lui voue un culte sectaire….

Comme pour tout questionnement il faut bien tenter de donner une réponse, …

La sienne au minimum.

Voici donc ce que j’en crois.

L’AMOUR !

Pour moi est sentiment proche de celui que l’on appelle l’amitié, mais avec un degré d’importance en plus.

L’amitié c’est comme le « grand frère ». Celui que l’on se choisi, auquel on se lie à vie. Celui pour qui on peut tout renier, tout modifier du déroulement d’une vie, et faire en sorte de répondre à son appel !

Que son appel soit, soit un cri de désespoir, de frayeur, ou un besoin de crier ensemble, sa joie ou son bonheur.

Pour un ami on répond, je suis là mec. Que veux tu ami, …

Que veux tu que je fasse pour toi ?

Qu’en est il de l’amour alors ?

Lui, l’amour, il est, je pense, pareil et différent, un peu comme « le petit frère adoré, (une sorte de « rêve inaccessible, inimaginable ») que l’on espère parfois tout une vie sans jamais que celui-ci n’arrive, parce que la vie, parfois, vous le refuse.

L’Amour c’est un sentiment, comme l’amitié, presque! Mais c’est aussi un sentiment beaucoup plus « coûteux » que l’amitié.

C’est aussi un très beau et très noble sentiment, mais qui exige, un don de soi, total, absolu, inconditionnel.

C’est un sentiment auquel on adhère librement, mais qui, une fois le « contrat signé », vous prend tout ce qui fait ce que étiez jusque là, tout ce qui faisait votre être !

Votre cœur, votre âme, votre vie, tout est donné à la personne élue, à la personne que l’on choisi d’aimer, et pour elle, on ne s’autorise aucune concession.

Le cœur qui bat en vous n’a plus pour fonction, que de faire en sorte de se remuer, pour que celle que l’on aime puisse vivre.

L’âme qui est en nous, se met, pour l’infini, en prière avec les tous Dieux, afin que celle que vous aimez, puisse être couverte de toutes les grâces divines qui la rendront heureuse.

Ces souffles d’air qui entrent en vous, qui vous font vivre, n’existent plus que pour vous donner la force de porter celle que vous aimez dans vos bras.

Que vous puissiez lui tenir la main, là où le danger menace ! Lui offrir votre vie, pour qu’elle survive.

La tirer vers « là haut », pour qu’elle puisse mieux voir combien le monde est beau à l’entoure de ce que vous créez pour elle.

Elle est devenue, votre vie, et, elle sera votre mort.

Parce que, je crois, et il faut le savoir, quand on choisi d’aimer d’amour, on ne survit pas à la mort de « son Amour ».

Notre amour ignore la raison. Puisque l’amour n’a de raison que celle de l’autre, de celui que l’on aime.

L’amour n’est pas un « partage » comme l’amitié, c’est une « fusion de deux êtres » en une seule chose vivante, et qui porte le nom d’Amour.

L’amour, c’est la lumière, des arcs en ciel, des explosions de bonheurs absolus, des moments vécus de façon fusionnelle. Des extases, qu’il est difficile d’expliquer, parce que les mots que nous connaissons sont trop peu intenses, trop « pauvres ».

L’amour c’est si beau, que très rares sont ceux qui peuvent en parler avec précisions, car seuls, ceux qui ont eu l’ultime bonheur de le connaître, le connaître vraiment, dans sa réalité, pourraient tenter de le décrire.

Et, moi, je ne suis pas sûr, d’avoir eu ce bonheur là.

C’est pour cette raison que les mots que j’ai écris jusqu’ici sont, me semble-t-il, si peu ardents, manquant de puissance, et paraissent d’une banalité affligeante.

Alors je vous demande pardon, d’en avoir si mal parlé.

Pourtant je vous le promets, j’ai essayé d’être honnête avec les mots que j’ai employés.

Mais comme personne n’a jamais voulu m’expliquer ce sentiment que vous appelez « l’amour », j’ai agis comme un autodidacte. J’ai dis ce que crois, moi, être juste.

A, et, pour tous les amoureux du monde.

Robert.

Avec mes meilleurs sentiments.

Ceux qui arrivent à naître dans le cœur d’un « enfant battu » !

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Aimer, …. a…r

Un petit verbe de cinq lettres

Débute sur un, … Haaa

Finis sur l’… Air

Provoque ébats

Envoie en l’air.

Aimer le prononcer

Adorer le pratiquer

Aimer sous les nuages

Couché sur la plage

Aimer sous le soleil

Fatigué au réveil.

Ainsi

Comme ça

Sans gage

C’est pareil.

Je donne

Je reçois

Jour ou nuit

Me berces, j’embrasse

Te caresse, m’enlaces

Etreintes aimées

Commencées par … Haaa

Finies dans l’ …Air.

Robert Tadeusz Pirschel

19/08/2010

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Chanson 3

Pour Fabienne Coppens, enfin si elle en veut!


J'ai aimé souvent (Do-do re-mi fa)
d"amour très ardent (Do-do-re-mi-fa)
Galant et fière ( Fa si la si do)
Et toujours sincère (fa si la si fa)

Je disais mon coeur
Et le verbe aimer
Avec toutes les fleurs
En panier doré
Posées tendrement
Sur mes sentiments

J'ai aimé tellement
D'amour si galant
Ardent et sincère
plaisir et mystère

Quelques maladresses
Enrobées tendresses
Près de trèfles blanc
Sur le vert d'un banc
Dans les blés couchés
En coeur d'orges dorés
qu'importait le lit
L'amour s'écrivait.

J'aimais tout le temps
Des amours comptant
Poésie des coeurs
Coeurs unis en fleur

Effacer frayeurs
Aux parfums des fleur
Inventer des rires
Vivre des délires
C'était ça me vie
Vous étiez "ma Mie"
Reste les souvenirs
Qui me font sourire

J'ai aimé souvent
D'amours très ardent
Ardent et sincère
Plaisir sans mystère.

Las quand certains soirs
De n'en plus avoir
Je me dis ainsi
Amours c'est fini
Je n'en aurai plus
des corps à corps nus.
Que je ne serai plus
Amant que je fus

J'ai aimé tellement
D'amour si galant
Ardent et sincère
plaisir et mystère

J'ai vécu souvent
Des amours ardents
Ardents et sincères
Offert sans mystère.

J'ai aimé souvent
D'amours très ardent
Ardent et sincère
Plaisir sans mystère.

J'aimais tout le temps
Des amours comptant
Poésie des coeurs
Coeurs unis en fleur

Sur le vert d'un banc
Dans les blés couchés
Qu'importait le lit
L'amour s'écrivait.

La la la la la
La la la la la



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T'embrasser.

Tous les jours
Quand je m'éveille
Je te regarde
Chaque fois pareille
Tu es si belle,
Je m'émerveille
Et vient l'envie
De t'embrasser

Refrain
Alors je baise tes yeux
J'embrasse ta bouche
Nos corps se touchent
Nous on se veut;

Tous les jours
Quand tu t'éveilles
Tu me regardes
Te regarder
Tu es si belle
Si désirable
Et oui je sais
L' "irraisonnable"

Refrain
Alors je baise tes seins
J'embrasse tes mains
Nos corps se touchent
Nous, et puis nos bouches.

L'irraisonnable
Besoin d'aimer
Ton corps d'or, en sommeil
Coeur d'amour, en autel
L'envie d'aimer
S'empare des coeurs
Nous fait brûler
D'amour et de bonheur;

Refrain
Alors j'embrasse tes reins
Et marie mes mains
Aux galbes tendres
De ta tendresse
Aux doux méandres
De ta jeunesse.
Baigné d'ivresse
Je vais me rendre.
Et sur ton corps
Ou sous le tien
Je dirais encore
Et reprendrai ton corps.

Refrain
Alors je baise tes yeux,
Alors je baise tes seins
Alors j'embrasse tes reins
Alors j'embrasse pour deux!

Tu dis je t'aime
Je dis de même
Comme en écho
Ils disent je t'aime
Ils disent de même
Qu'aimer c'est beau.


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Chanson sans musique.

Le Vieux du coin.

Enraciné dans son coin, par tous les temps
Habillé de froid et caressé de vent,
Si ce n'étaient ses yeux qui mendiaient
ses yeux vitreux et déplaisant
Son regard creux et dérangeant
C'était ses mains qui se tendaient.
Refrain
Toujours là, assis dans son coin
Toujours seul, las d'avoir faim,
Il me peinait, comme, un copain
Ce vieux qu'avait plus rien.

A tous les temps ses lèvres mandaient
De qui un quignon, de l'autre un don.
M'dames, M'sieurs, M'dames pardon...
M'sieurs Dames, s'il vous plait, ...
Les doigts serrés, en moignons
Il espérait du chaland le pognon
Tous l'on entendu, peu ont répondu,
Facile à dire, ... "Moi, ... Je l'ai pas vu"!
Refrain

Oui, si c'est yeux sont devenus vitreux,
C'est qu'il a toujours cru en Dieu,
Qui ne voulait lui révéler vos richesses.
Le vieux en eu pleuré sans cesse
Et c' eut été trop douloureux
De voir la vie comme font vos yeux.
Refrain

Puis un jour est venue une "compagne",
Une laborieuse, sereine devant l'éternel
Ni méchante, ni gentille, pour la gagne.
Elle lui a donné un peu de pain, du miel.
Lui a versé quelques rasades de bon vin frais.
Elle s'est payé des quelques sous qu'il avait.
Lui a rendu la vue pour pas qu'il trébuche
Sur le chemin de vers une vie sans embûche.

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Comme un "repas"?

Alors qu'approche l'ultime souffle du cycle d'un temps,
Qui coule et souffle à petits vents,
Temps que j'ai vécu, à profondes saveurs,
Cherchant, un peu d'amour sous ardeurs.

J'aurais bu, à gouleyantes gorgées
Vins, vinasses et élixirs de la vie.
J'aurais goûté à grosses gobées,
Moult plaisirs, volés aux filles.
Consommant le temps,
Goûtant les instants.

J'ai avalé la vie, comme liqueur bachique.
Un jus de treille, aristocratique
Qui a prit peine, le temps vécut,
De celer jouissances au fut,
Pour donner les dives bouteilles
Contenants, aux contenus vermeilles
Que l'on ouvre...
Que l'on ouvre,
Pour faire les amants,
Pour en mieux rire et puis chanter
Oublier, que fuit le temps,
Ne pas voir, la rose se faner.

Réaliser, enfin, l'âme calme et repue
Que la fin de son temps, est venue
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Mon nom c'est "Flora cortada"

Devinette

Qui se rappelle mon nom d'antan?
Mais si, vous le connaissez! ...
Allons, c'est simple ... Vous savez,
Oui, ...Je réponds au nom d'enfant,

Comme celui-là, là, votre marmot.
J'ai muri, je crois, à huit ans,
En devenant grand comme mon flingot
Toujours candide, et pas méchant

Gamin piégé dans corps ruiné
Mon coeur froid s'est figé
mon âme libre, s'est envolée
Le fusil lui, est ré -enrôlé

Qui se rappelle mon nom d'enfant,
Ce nom que me chantait maman?
Je suis "fleur coupée" , passée dans l'oubli.
Vous lecteur, dites, ... Où suis je enfoui?

Robert.
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Je ne peinds pas, donc je pense.

Pour un coeur que j'ai blessé;

Minuit dix huit, Neupré achève de s'endormir, doucement, et moi je rêve.
Une petite femme, aux yeux bleus, non verts plutôt, nourri mes songes.
Pourtant je ne dors pas encore, et je sens mon coeur battre.
Il saccade le rythme de ma rêverie, il me serre à la gorge.
Minuit est loin, le village dort, je crois, et moi je rêve.
Son sourire n'a pas changé, il est doux , il est chaud, dans ma rêverie je me replonge.
Ses cheveux toujours aussi tendres, soyeux, ma main va s'y ébattre.
Un foulard de soie, richement coloré, camoufle sa gorge.
Très loin de minuit, je suis seul à ne pas dormir, je rêve,
Je dénoue son foulard, et, doucement, dans un nid d'amour je l'allonge.
La couvre de tendresse...
Ne va-t-elle pas me combattre, me repousser,
Me brûler le coeur au fer rouge, me punir par le feu de sa forge?
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La Dame en noir , une "Icône"

Madame,

Pour vous vêtir, madame,
Ne souffrez que deux "tons",
Le Rouge, et puis le noir.
Mariez les avec raison.
Puis, regardez votre miroir,
Et comprenez mon état d'âme.

Tant que ne se fane le corps,
Offrez vous à votre amant
Comme on se donne aux Dieux,
Vêtue au cou d'un diamant.
Puis unissez vous aux sept cieux,
Et découvrez le grand "trésor".

Enfin, pour vous garder sa flamme,
N'aimez que l'authentique,
L' Amour et la Sagesse,
Fondez les en un classique
Concerto de tendresse (pour piano)
Les notes du bonheur, ... Madame
La seule, vraie, mélodie des coeurs.
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Que fait ce Vent?

Quand seul, déserté de raison, j'attends,
Un spleen souvent me prend.
Alors, je flâne ... Avec le vent,
Alors ému, ... Ta voix j'entends.

Ce n'est que l'onde, d'un doux zéphyr
Qui me fait croire en tes soupirs.
Ce sont des plaintes, j'en veux mourir,
Voila, c'est mieux, il dit: ...Désirs.

Je suis là, qui t'invite et qui t'aime,
Tu viens avec la nuit, tu frémis, tu es blême,
Je le sens, ce vent qui t'amène
Alizé changeant, tient celle que j'aime.

Me la laisse voir encore, se gonfle, s'emporte et fuit.
Toi avec lui, soumise, te retournes et le suis.
Je dis à la nuit, "Sois plus lente"! ... Elle sourit,
Je m'accroche, ... Je m'éveille, ...Vois, je pleure et je prie.


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