Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Publications de Daniel Bastié (25)

Trier par

Emmanuelle : un prénom davantage qu'un visage

12273420073?profile=original

Il faut du talent pour faire rire, du talent pour faire pleurer. Il en faut tout autant pour écrire de la littérature érotique. Le désir ne naît pas d’une pleine exposition de la chose désirée, mais bien au contraire d’un chemin qui répète, à chaque étape, que la chose traquée est dissimulée, inatteignable. Il est curieux de voir à quel point dans son article, Daniel Bastié souligne que l’identité de l’autrice Emmanuelle Arsan se conforme au schéma même de la littérature érotique. Qui était-elle ? Était-ce vraiment elle ? Un jeu érotique de l’identité qu’elle a – ou qu’ils ont – su mener toute sa vie, sans jamais que la lumière se fasse complètement, afin que la demi-teinte prolonge indéfiniment le désir de savoir.
Le cinéma est aussi de la partie. Rien de plus direct que les projecteurs, que l’œil de la caméra et pourtant la lumière reste diffuse, l’homme et la femme confondent leurs rôles. Puis, la confiance étrange en ce genre dans une époque qui ne l’accepte pas encore, qui aime encore avancer dans la certitude de A = A et qui ne fait que confirmer sa future disparition. Car au lieu de mettre aux marges la littérature érotique, le comportement des chastes se prête à elle, se fait l’objet avec lequel elle joue comme un chat avec la souris, trouvant son plaisir à attiser ce feu qui veut se faire eau.

Edition Lamiroy

ISBN : 978-2-87595-609-5 

Lire la suite...

QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES VOLUME 3


12273375270?profile=original

QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES - VOLUME 3

Auteur ; Daniel Bastié

Editions Ménadès - 166 pages

Quinze personnalités artistiques, toutes différentes et uniques, et un regard sur leur manière de procéder. Qu’ils soient écrivains, compositeurs ou peintres. Il s’agit de rencontres qui présentent succinctement les activités de chacun au rythme de questions-réponses conviviales et participatives. Les quinze artistes sélectionnés apparaissent par ordre alphabétique.

Bien entendu, à l’ère d’Internet, on ne peut que vous inviter à découvrir davantage de leur production par le biais d’un ordinateur. Bandes musicales, panorama de dessins et couvertures de livres foisonnent sur la toile. En quelques clics de souris, vous pouvez les atteindre via des sites personnels, Youtube, Amazon, Babelio, etc.

Voici un ouvrage sans autre prétention que celle de faire partager des coups de cœur et des élans d’amitié. Surtout, ne vous privez pas de plonger dans leur vie de plain-pied, faisant mentir le dicton qui clame que personne n’est prophète dans son pays !

Au menu de cet opus : Federico Ariu, Marie-Céline Bondue, Hamsi Boubeker, Bénédicte Chabot, Jerry Delfosse, Sophie Dubois, Nicolas Géal, Marcel Ghigny, Salvadore Gucciardo, Georges Lebouc, Jean Lhassa, Sarah Lounici, Victor Ntacorigira, Nipanki Orei et Fernando Pampliega.

Lire la suite...

Daniel Bastié : QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES - volume 212273361260?profile=original

Quinze personnalités artistiques, toutes différentes et uniques, et un regard sur leur manière de procéder. Qu’ils soient écrivains, compositeurs ou peintres. Il s’agit de rencontres effectuées pour la revue « Bruxelles Culture » et qui présentent succinctement les activités de chacun au rythme de questions-réponses conviviales et participatives. Les quinze artistes sélectionnés apparaissent par ordre alphabétique.
Bien entendu, à l’ère d’Internet, je ne peux que vous inviter à découvrir davantage de leur production par le biais d’un ordinateur. Bandes musicales, panorama de dessins et couvertures de livres foisonnent sur la toile en quelques clics de souris via des sites personnels, Youtube, Amazon, Babelio, etc.
Voici un ouvrage sans autre prétention que celle de faire partager des coups de cœur et des élans d’amitié. Surtout, ne vous privez pas de plonger dans leur vie de plain-pied, faisant mentir le dicton qui clame que personne n’est prophète dans son pays !
Au menu de cet opus : Myriam Buscema, Marc Brees, Christian Dalimier, Viviane Decuypere, Michel Dircken, Michael Loncin, Joske Maelbeek, Kate Milie, Silvana Minchella, Mythic, Cécile Parent, Huguette Van Dyck et, entre autres, Me’asa Weyo.
Editions Ménadès - 174 pages

En ventre toujours via Amazon.fr

Lire la suite...

GIL WYNANDS : APOCALYPSE 20

GIL WYNANDS : APOCALYPSE 2012273362872?profile=original

Une plongée au cœur du premier confinement d'un professeur à la retraite, dynamique et bon vivant, qui comme l'ensemble de ses compatriotes voit son quotidien bouleversé par les restrictions, l'ennui et la communication chancelante des décideurs, tandis qu'au même moment se dessine une histoire d'amour entre deux autres protagonistes.
Inspiré par une période aussi inédite que marquante de notre histoire commune, Apocalypse 20 constitue un texte prenant susceptible de faire écho à l'expérience de chacun, servi par une galerie de protagonistes sincères et attachants, offrant, malgré le chaos ambiant, une vision légère et positive d'une crise qui n'en finit pas de bouleverser notre vie.
Le regard d'un homme libre et probe.
Le regard de deux êtres dans une vie en devenir.

Ed. Ménadès - 244 pages

Lire la suite...

LUCKY MINCH : GAME OVER ... PLAY AGAIN 8

LUCKY MINCH : GAME OVER ... PLAY AGAIN !

12273362084?profile=original

Lucky Minch est naturellement un pseudonyme. Derrière cette identité se tient un homme qui a fréquenté le monde des truands, qui a payé pour ses erreurs et qui s’est remis en accord avec la société, entouré par l’amour de son fils, de sa belle-fille et de ses petites-filles. Jamais, il ne s’agit ici de faire l’apologie du crime ou de la délinquance, mais de démontrer que la rédemption existe, que chacun est capable d’y accéder et que chaque homme possède en lui une part de bonté et de violence. L’expérience consiste à faire la part des choses et à ne pas se dérober lorsqu’il se confronte à des choix. Ce livre peut également être lu comme le témoignage d’une époque.

Editions Ménadès - 154 pages

Lire la suite...

Daniel Bastié : Edgar Allan Poe revisité par le cinéma de Roger Corman

Malgré des efforts répétés, le septième art a rarement bénéficié à Poe, n’ajoutant peu ou prou de lustre à sa réputation d’enfant terrible et de chrétien non pratiquant, perverti par des addictions dangereuses. A sa manière, Roger Corman a enclavé l’écrivain dans une série de poncifs pour engendrer des chocs visuels, passant de personnages décadents à la matérialisation d’angoisses métaphysiques, sans omettre le motif iconique du chat noir. D’une façon réductrice, on peut également retenir que le cinéaste a joué avec le thème de la culpabilité pour justifier les agissements de ses protagonistes, ramenant du coup le récit à un niveau de compréhension beaucoup plus accessible que l’apparition de Morella ou de Ligeia dont on-ne-sait-pas-trop-où ?

 

Avec son cycle de sept longs métrages, Roger Corman s’est targué de devenir l’ambassadeur de l’écrivain et il est vrai qu’il a réussi à sceller d’une pierre blanche le souvenir de ce dernier dans la mémoire collective, en poussant le public à découvrir chacune de ses réalisations et à attendre la suivante. Ni mieux réalisés ni moins bien mis en chantier que la production ordinaire des sixties, « La chute de la maison Usher », « La chambre des tortures », « L’enterré vivant », « L’empire de la terreur », « Le corbeau », « Le masque de la Mort rouge » et « La tombe de Ligeia » s’inscrivent dans le circuit commercial, ayant tout un temps réussi à épouser les attentes des spectateurs avant de resserrer son périmètre. Au demeurant, des longs métrages qu’on revoit avec nostalgie. Ah, le cinéma de papa !

Editions Ménadès - 238 pages

12273345293?profile=original

Lire la suite...

QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES

12273344271?profile=original

QUINZE RENCONTRES ARTISTIQUES

Daniel Bastié -103 Pages - Editions Ménadès

Quinze personnalités artistiques, toutes différentes et uniques, et un regard sur leur manière de procéder. Qu’ils soient écrivains, compositeurs ou peintres. Il s’agit de rencontres effectuées pour la revue « Bruxelles Culture » et qui présentent succinctement les activités de chacun au rythme de questions-réponses conviviales et participatives. Les quinze artistes sélectionnés apparaissent par ordre alphabétique. Bien entendu, à l’ère d’Internet, on ne peut que vous inviter à découvrir davantage de leur production par le biais d’un ordinateur. Bandes musicales, panorama de dessins et couvertures de livres foisonnent sur la toile en quelques clics de souris via des sites personnels, Youtube, Amazon, Babelio, etc. Focus sur Jean-Louis Aerts, Frank Andriat, Ariane Bosquet, Jeannine Burny, Héléna Darcq, José Duchant, Sabiha El Youssfi, Maurice Frydman, Fabrice Gardin, Hugues Henry, Corinne Hoex, Joël Jabbour, Clément Martinery, Maria Palatine et Henri Seroka.

Un volume II est annoncé d'ici la fin de l'année !

En vente en librairie et via Amazon

Lire la suite...

LES CHEMINS INTERDITS

12273346688?profile=original

LES CHEMINS INTERDITS

Gus Rongy - Editions Ménadès - 284 pages 

Une partie de ce récit est autobiographique et s’inspire pour certains faits de la réalité politique, notamment des actions terroristes survenues dans les années 80, dont les auteurs étaient un groupe d’extrême-gauche.Le héros a neuf ans au début de la guerre et assiste à la mort brutale de sa mère.Il est recueilli par une tante et un oncle pudibonds et dévots, qui l’élèvent dans la crainte de Dieu et l’horreur du péché.Dès son adolescence, il est mis en garde contre les plaisirs malsains, notamment les mystères de la chair, de manière que son existence se déroule à l’abri des tentations et ne s’engage pas dans les chemins interdits. Jusqu’au jour où, devenu professeur, il rencontrera la Femme, voluptueuse, une et multiple qui, comme chacun sait, est un des innombrables pièges du Démon. D’enchantement en désillusion, il sera le jouet d’un destin absurde qui laissera sa vie suspendue à un fil.

Ouvrage en vente chez les libraires et via Amazon.fr

Lire la suite...

La faille

12273345890?profile=original

La faille - Gus Rongy - Editions Ménadès - 183 pages 

Dans ces trois nouvelles, l’auteur rompt avec ses habitudes.

En général, il est rare qu’une histoire ne comporte aucun trait d’humour, soit dans le développement, soit dans la conclusion, souvent inattendue.

Ici, au contraire, les trois récits baignent dans le drame.

Le premier, où il est fait référence au fantastique, se déroule dans une grande surface, dont la description évoque à s’y méprendre le défunt grand magasin de la rue Neuve, l’Innovation, tragiquement détruit dans un incendie en 1967. Même cadre, même architecture, même disposition des rayons.

Le personnage central du deuxième récit est la victime d’un grave accident de moto dont les conséquences sont physiquement désastreuses. Pourtant, dans son malheur, tout espoir ne lui est pas entièrement retiré : il arrive encore à s’accommoder de son état.

Quant au troisième, il s’agit d’un drame de la trahison amoureuse dont la conclusion est particulièrement sordide.

Voilà le lecteur prévenu.

Ouvrage en vente dans les bonnes librairies et via amazon

Lire la suite...

GEORGES GARVARENTZ ET LA MUSIQUE DE FILM

12273314470?profile=originalPARUTION DE MON DERNIER LIVRE AUX EDITIONS MENADES

174 PAGES

Il existe peu de littérature à propos du compositeur Georges Garvarentz, musicien hyper doué qui a mis son inspiration au service de la variété avant de se lancer dans la musique de film et devenir le témoin privilégié d’une époque, reflet des modes et des créateurs qui s’y sont produits avec talent. « Les plaisirs démodés », « Retiens la nuit », « Daniela », « La plus belle pour aller danser » … voilà le sommet de l’iceberg !

A la recherche d’un compositeur, le réalisateur Denys de La Patellière s’est laissé convaincre par l’un de ses acteurs principaux (Charles Aznavour) d’engager Georges Garvarentz pour musicaliser « Un taxi pour Tobrouk » (1960). Comme le score serait orchestré et dirigé par Paul Mauriat, qui pourrait éventuellement redresser l’une ou l’autre chose qui n’irait pas, il a fini par capituler. Au pire, il ferait écrire en dernière minute une nouvelle partition par un musicien maison ou demanderait à ce dernier quelques raccords destinés à resserrer la bande originale.

Pour l’artiste à peine âgé de trente ans, le tapis rouge a pris une allure de success story, encouragée par des louanges venues de toutes parts. Il s’est désormais aussi bien impliqué pour ses amis du show-business que pour les patrons des studios cinématographiques.

Il s’agit ici du premier livre consacré au compositeur.

 

Daniel Bastié n’a pas souhaité tracer une bibliographie de Georges Garvarentz, mais une nomenclature de son travail pour l’écran, sorte de catalogue chronologique qui analyse les films qui se sont succédé autant que les disques (45 et 33 tours) apparus dans les bacs des disquaires. En amont, l’objectif est clair : ne pas oublier un compositeur majeur du septième art et un peu éclipsé par certains de ses collègues.

Daniel Bastié a longtemps travaillé dans la presse écrite avant de se lancer dans la rédaction de fictions (Med comme Mehdi, Le viol, Rue Vogler, Prof story, Un bonheur fragile, etc.) et d’essais sur le cinéma (Les mondes cannibales du cinéma italien, Jess Franco : l’homme aux deux cents films, Jean Rollin et ses vampires cinématographiques, Philippe Sarde : des notes pour l’écran, etc.), tout en se consacrant à l’enseignement.

Lire la suite...

ON NE SORT PAS AVEC UN PROF !

ON NE SORT PAS AVEC UN PROF ! (roman)

12273300066?profile=original

Monsieur Dumont est assis à la même place, le front dressé vers le plafond et le regard vide. Un peu de buée sur les vitres empêche de me concentrer sur une image nette. Il ne faut pas non plus que mon idée tourne à la déraison. Je veux bien être un peu dingue. Avec certaines réserves. En aucun cas, je ne souhaite devenir une pauvre fille capable de penser n’importe quoi pour donner un sens à sa vie, puis de passer à l’acte presque sans m’en rendre compte. Simplement pour suivre une obsession qui n’a forcément pas grand-chose de rationnel. Assez curieusement et à cause du froid, je sens ma motivation fléchir. Pour me rassurer, je ne peux pas m’empêcher de formuler : « Je ne suis pas folle ! L’amour n’a rien de fou ! J’ai dix-huit ans ou presque et je veux vivre ! » D’ailleurs, je ne fais aucun mal. Ni à moi ni à personne. Je serais presque fière d’avouer tous les efforts que je mets en œuvre. J’entends déjà les copines : « On ne sort pas avec un prof ! Cela ne se fait pas. Pense aux conséquences. » Puis, qu’irais-je raconter à un homme qui sait à peine que j’existe, qui a consulté mon dossier scolaire et qui se contente de lire mon nom et mon prénom sur les copies qu’il corrige dans le confort douillet de son fauteuil et à l’instant où il retranscrit les points dans le bulletin trimestriel. Pour lui, je reste une élève parmi toutes celles qu’il croise dans les couloirs, qui l’observe en classe et qui lève le doigt pour poser une question sur la matière du jour. Comment pourrait-il imaginer ? Simplement se douter ?

Daniel Bastié a longtemps travaillé dans la presse écrite avant de se lancer dans la rédaction de fictions (Med comme Mehdi, Le viol, Rue Vogler, Prof story, Un bonheur fragile, etc.) et d’essais sur le cinéma (Les mondes cannibales du cinéma italien, Jess Franco : l’homme aux deux cents films, Jean Rollin et ses vampires cinématographiques, Philippe Sarde : des notes pour l’écran, etc.), tout en se consacrant à l’enseignement. De son expérience, il tire des souvenirs qui émaillent ses récits, alliant fiction et anecdotes authentiques. Avec « On ne sort pas avec un prof ! », il signe la chronique féroce d’une certaine jeunesse en proie à de valses hésitations, tout en remaniant le sujet éternel qu’est la passion amoureuse. S’éprendre d’un enseignant, soit ! Mais sans franchir le pas décisif, qui fait partie des tabous connus de tous. Fatalement, la transgression engendre la sanction. Alors, comment s’y prendre ? De quelle manière manœuvrer ?

Ed. Ménadès - 169 pages

(En vente notamment via Amazon)

Lire la suite...

FRANÇOIS DE ROUBAIX - 15 ANS DE MUSIQUE POUR L'ECRAN

Véritable pépinière de talents, le court-métrage a permis à une kyrielle de compositeurs de fourbir leurs armes avant de s’attaquer au format long. Il est bien sûr inutile de revenir sur les bandes musicales de François de Roubaix composées pour les Films du Centaure et pour ses amis Robert Enrico et José Giovanni, qui lui ont servi de carte de visite avant aborder de nouvelles collaborations.

Après le succès phénoménal de « Les grandes gueules » (1965), François de Roubaix est passé de l’anonymat à une relative notoriété, suscitant la curiosité des professionnels du septième art qui se sont mis à s’interroger sur l’homme et ses potentialités à régénérer l’univers assez hermétique des studios. Si le jazz avait fait son apparition dans le cinéma américain et qu’il avait enclenché l’adhésion des cinéastes de la Nouvelle Vague, il n’a vécu que quelques belles années à l’écran, bridé par un retour en force des symphonistes. Alors, un talent aussi personnel que celui de François de Roubaix ne pouvait qu’attirer l’attention des producteurs et des cinéastes. Quelques longs métrages plus tard, les stars venaient à lui et sollicitaient des solutions pour aérer certaines histoires trop compactes ou pour souligner le suspense autrement que par des grincements de cordes ou des mugissements de cuivres.

Edition Grand Angle – 227 pages

 12273199465?profile=original

Lire la suite...

VIKINGS, L'EROTISME VENU DU NORD

  VIKINGS, L'EROTISME VENU DU NORD

Et si c’était au Nord qu’on trouvait les amants les plus chauds ?
Terribles barbares aux barbes hirsutes et aux larges épaules, les Vikings n’en finissent pas de déchaîner nos fantasmes. Cinq auteurs à la plume émoustillante revisitent la thématique nordique en livrant leur vision de l’érotisme viking. Des plaines glacées de Norvège aux rivages de la Méditerranée, ils vous invitent à un sulfureux voyage à travers le temps et l’espace… Embarquez, vous ne le regretterez pas ! Daniel Bastié, Cédric Lemaire, Marine Gautier, Giaggiola Degli Spiriti et Pierre de Rosette proposent chacun une nouvelle pour un collectif publié par La Musardine.

Ed. La Musardine - 51 pages

12273200077?profile=original

Lire la suite...

Philippe Sarde : Des notes pour l'écran

12273092665?profile=original

Philippe Sarde : Des notes pour l'écran 

Daniel Bastié

Il est difficile d’aborder le cinéma français depuis les années 70 sans se pencher sur le travail de Philippe Sarde, né à l’écran avec « Les choses de la vie » de Claude Sautet. En quatre ou cinq films, il est devenu le compositeur que tout le monde s’arrachait, fort de sa jeunesse et des nombreuses idées qui germaient lorsqu’il découvrait le film dans la salle de montage ou quand il discutait de la marche à suivre avec le metteur en scène. Considéré comme le plus cinéphile des musiciens européens, il est toujours parvenu à susciter l’originalité en s’inféodant au récit. Choisir Philippe Sarde impliquait d’abandonner les recettes traditionnelles et d’accepter des métissages et des formules inédites. On a tenu beaucoup de discours sur l’homme et sa musique. Il a fourni au cinéma des partitions devenues des classiques (« Vincent, François, Paul et les autres », « Le choix des armes »,  « Fort Saganne », « La guerre du feu »). Depuis la disparition de ses cinéastes de prédilection, il s’est fait de plus en plus rare, attendant sans doute un projet d’envergure à la hauteur de son talent.  

 

Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, Daniel Bastié s’est toujours passionné pour le cinéma en général et la musique de films en particulier. Infatigable collectionneur, il a souvent mis sa plume au service de revues et de magazines spécialisés (Cinéscope, Soundtrack, Les Fiches belges du Cinéma, Grand Angle magazine). Parallèlement, il exerce une fonction dans le monde de l’enseignement. Après Georges Delerue et Michel Magne, il consacre un livre à l’un des compositeurs les plus prolifiques du dernier quart du XXe siècle et trop rarement sollicité par la nouvelle génération de metteurs en scène. Il est l'auteur d'un essai sur Georges Delerue et la Hammer, d'une biographie de Michel Magne et il vient d'achever un ouvrage détaillé sur la carrière du cinéaste Jess Franco.

Edition Grand Angle - 224 pages

2e trimestre 2015

 

Article par dans l'hebdomadaire BRUXELLES-NEWS 2091 du  20 août 2015

Lecture

Daniel Bastié : « PHILIPPE SARDE – DES NOTES POUR L’ÉCRAN »

 

Dire que la parution d’un ouvrage sur Philippe Sarde était attendue reste un euphémisme bon à formuler. On doit l’initiative à Jacques Noël, directeur de publication chez Grand Angle, et à Daniel Bastié, passionné de cinéma et rédacteur de nombreux articles pour la presse spécialisée. En un peu plus de deux cents vingt pages, l’auteur est parvenu à cerner le musicien à travers ses œuvres en partant des disques disponibles et des films vus et revus à la télévision, ainsi que de nombreux DVD qu’il a pu se procurer en chinant. Parler du musicien français a tenu d’un vrai challenge. Impossible de le contacter. Toutes les adresses fournies par les gens du métier ne répondaient pas et il a fallu se résigner à mettre de côté la vie privée d’un artiste qui a énormément compté dans les années 70 et 80. Qu’importe ! On retiendra essentiellement les partitions qui ont enchanté une génération de mélomanes et de cinéphiles et qui continuent d’être rééditées chez l’un ou l’autre producteur audacieux. On le sait, la musique de film reste un commerce de niche et mille exemplaires suffisent largement pour répondre aux demandes émanant de collectionneurs et de nostalgiques répartis dans les deux hémisphères. Il suffit de réécouter les B.O. des longs métrages de Claude Sautet, de Georges Lautner et, parmi de nombreux autres, d’Yves Boisset pour se rendre compte à quel point l’artiste a marqué d’une empreinte indélébile plus de vingt ans de parcours au sein d’un cinéma hexagonal rarement frileux. Sans chercher à se singulariser par rapport à ses confrères, Philippe Sarde a réussi à devenir original en usant de formules inédites, en faisant appel à des solistes renommés (Stan Getz, Hubert Laws, Toots Thielemans, Stéphane Grappelli, Marcel Azzolla, Maurice Vander) et en métissant les genres pour donner vie à ses portées et enchanter un public toujours curieux de découvrir ses derniers travaux. Fin mélodiste et amoureux fou du monde du cinéma de qualité, l’homme a perpétuellement réussi à s’entourer des meilleurs. On ne compte plus ses orchestrateurs prestigieux d’Hubert Rostaing à Hubert Bougis ni ses sessions d’enregistrement mémorables à la tête du London Symphony Orchestra dans les mythiques studios d’Abbey Road (là où les Beatles ont gravé leurs tubes !). Au fil du temps, Philippe Sarde s’est forgé sa propre légende, en entretenant son rôle de musicien pour l’écran, en se faisant précéder de la réputation d’être onéreux pour l’éditeur et en se targuant de ne jamais avoir fait perdre d’argent à ce dernier. Pour lui, le contact avec le metteur en scène prévalait. Pas question de composer dans un coin et de ne pas s’entretenir avec le réalisateur. Il a d’ailleurs refusé de musicaliser le classique « Intolérance » (1916) de D.W. Griffith à une période où chaque grand compositeur (Ennio Morricone, Georges Delerue, Antoine Duhamel, Carmine Coppolla, Peer Raben) se faisait un honneur d’écrire pour un « muet », tout simplement parce que le maître de chantier était décédé depuis près d’un demi-siècle et qu’il ne pouvait pas lui faire de propositions concrètes. Depuis une quinzaine d’années, la collection « Ecoutez le cinéma ! » a énormément travaillé à l’exhumation de titres oubliés ou indisponibles depuis leur sortie originale en proposant des albums thématiques consacrés à un metteur en scène ou à une série de films célèbres. Ces disques sont pour la plupart toujours disponibles chez les disquaires et sur les plateformes de vente en ligne. Le livre « Philippe Sarde - Des notes pour l’écran »  reste le fruit de longs mois de recherches assidues, d’un esprit de synthèse ad hoc et le seul manuscrit sur un compositeur aujourd’hui trop rare, même si actif au gré d’éventuelles demandes.

Plus d’informations et commandes via info@grandangle.be

 

Georgie Bartholomé

-------------------------------------------------------------------------------

Article paru sur le site www.brussels-star.com -  Août 2015

NOUVEAUTÉ LECTURE

« Philippe Sarde : Des notes pour l’écran »

 

Philippe Sarde n’a jamais caché qu’il s’intéressait au cinéma avec un regard de scénariste. Chose qui sous-entend que son approche de la partition passait avant tout par la compréhension du montage. Avec ses notes et des instrumentations le plus souvent sophistiquées, il a toujours cherché à effectuer au mieux son travail en allant au devant des attentes du metteur en scène et en lui fournissant un score approprié. Son nom est apparu sur les écrans à la fin des années soixante, avec le multi récompensé « Les choses de la vie » de Claude Sautet. Remarqué dans la sphère parisienne, il n’a pas fallu trois ans pour que les réalisateurs en vogue sollicitent sa collaboration et le conseillent à leurs confrères. Il est rapidement devenu la coqueluche du cinéma français et aucun long métrage important n’a échappé à sa signature. Fort vite, il s’est fait une spécialité des solistes réputés, des enregistrements à Abbey Road à la tête du London Symphony Orchestra et des scores métissés, qui n’hésitaient jamais à aller à contre-courant des modes et de susciter l’attention des cinéphiles. Il a également entamé un court périple aux Etats-Unis, qui n’a pas rencontré le succès escompté. Ami des stars, il a fréquenté Jean Gabin, Simone Signoret, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Mireille Darc, Sabine Azéma, Jane Birkin et beaucoup d’autres. En près de trois décennies, il a aligné une filmographie qui rendrait jaloux les musiciens les plus aguerris : « La guerre du feu », « Flic et voyou », « Le choc », « Le guignolo », « Max et les ferrailleurs », « Le chat », « La veuve Couderc », « La grande bouffe », « Le locataire », etc.

A l’heure actuelle, il n’existait aucun ouvrage pour retracer le parcours exceptionnel de cet artiste qui a réellement marqué de son empreinte le septième art. Le critique bruxellois Daniel Bastié s’est attaché à reproduire le parcours de ce compositeur hors normes en se basant sur les vinyles et autres Cd toujours disponibles chez les disquaires et en visionnant plusieurs films réédités en DVD ou mis en ligne sur Youtube. Ancien rédacteur pour les mythiques revues « Soundtrack », « Cinéscope » et « Grand Angle magazine », il a également été puiser dans ses archives personnelles pour suivre la carrière d’un créateur souvent jalousé, parfois conspué, mais toujours prompt à relever le scénario d’un chouia. Plus que tout autre, il avait compris que le rôle de la musique au cinéma était de se mettre au service des images et non de satisfaire un ego ou de booster la vente d’un 33 tours.

« Philippe Sarde - Des notes pour l’écran » - 224 pages - Editions Grand Angle

Lire la suite...

INSTANTANES : nouvelles et billets d'humeur

:

INSTANTANÉS

Florilège de textes anciens et nouveaux, publiés dans des revues ou inédits, « Instantanés » est le premier ouvrage de Daniel Bastié publié aux éditions du Centre d’Art d’Ixelles, chapeautées par le scénariste de bédé Mythic (Le Gowap; Rubine; Halloween; Natacha; etc). Avec humour, il décrit des situations ordinaires qui pourraient arriver à n’importe qui : un anniversaire arrosé, une belle-mère un peu trop présente, un fils qui ne travaille pas suffisamment à l’école, une déléguée syndicale opportuniste, un arrêt de travail, un conseil de classe, etc. I s’agit pour la plupart de textes courts allant de quelques lignes à quatre pages. Une façon de ne jamais s’attarder et d’aller directement à l’essentiel. Daniel Bastié travaille toujours dans l'enseignement; tout en participant activement au monde du spectacle pour enfants. Durant plus de quinze années; il a écrit pour des revues et journaux (Grand Angle; Bruxelles Plus; Saisons, Les Fiches belges du cinéma; Soundtrack; ...).

Ed. du Centre d’Art d’Ixelles – 118 pages   

12273063467?profile=original

Lire la suite...

UN BONHEUR FRAGILE : roman

UN BONHEUR FRAGILE

Enchâssé dans un carcan de brique et de béton, « Un bonheur fragile » situe son action dans les rues de Bruxelles. L’occasion de vivre une passion qui joue au funambule entre sincérité, non-dits et mensonges. L’auteur nous offre ici le microcosme d’une certaine jeunesse en proie au mal de vivre, à la recherche d’elle-même et sans doute incapable d’assumer ses sentiments. A mesure que le récit évolue, le doute s’immisce dans l’esprit du protagoniste. Un doute pernicieux. Fondé ou non …

Edilivre – 170 pages – Roman

12273063877?profile=original

Lire la suite...

LE JOURNAL DE MORGANE - Roman

LE JOURNAL DE MORGANE

 

Extraits de l’article publié dans la Libre Belgique du 11 février 2013

« Tronche de cake », « Des pimbêches qui se la pètent » ou des vocables autrement plus crus encore. En son « Journal de Morgane », le prof Daniel Bastié n’y va pas par quatre chemins pour décrire le parcours, chaotique, de son héroïne, une jeune fille (bien) de son temps.

« Une fiction totale que ce travail d’atmosphère sur la jeunesse des 16, 17, 18 ans ! »", s’excuse presque l’Anderlechtois au demi-siècle.

N’empêche : en puisant, abondamment, durement dans des propos grappillés çà et là dans son scolaire quotidien, l’écrivain, le journaliste dresse un portrait circonstancié d’une génération écrasée par un mal-être à ne pas mettre entre toutes les mains. « Sans subjonctif ! Sans subordonnée ! Car les jeunes n’en veulent plus, malheureusement. Les Flaubert, les Hugo, c’est une littérature qui a complètement disparu des bibliothèques. »

Cette frustration des moins de 20 ans que dépeint Daniel Bastié trouvera une issue nourrie d’espoir. « De belles illusions », comme il dit. Pourquoi figer ainsi de semblables Instantanés qu’on jurerait débusquer dans ses précédentes œuvre ? « Je n’écris que des fictions », enchaîne-t-il. Glauques, parfois, comme « Le viol et autres récits », sorti courant 2011. « Parce qu’il faut que je m’amuse. »

Ed. du Centre d’Art d’Ixelles – 118 pages – Roman 

Le modèle qui apparaît sur la couverture du roman n'est autre que JAMIE-LEE, chanteuse du groupe metal AZYLYA, en tournée en Belgique et en France. Infos sur www.azylya.be

12273068900?profile=original

Lire la suite...

COMME UNE ROMANCE : roman

COMME UNE ROMANCE

Un des premiers romans de Daniel Bastié traite de la jeunesse et de ses coups de blues. Peut-on aimer sincèrement à vingt ans, alors que l’existence déploie ses ailes invisibles ? La réponse est assurément oui. Comme toujours lorsqu’il prend la plume, l’auteur évite soigneusement les poncifs et cherche à emprunter une voie qui chahute les habitudes, en amenant des rebondissements et des retournements là où ils n’étaient pas forcément attendus. Les amateurs de belles histoires romantiques apprécieront un texte limpide et une écriture soignée, entrecoupés de dialogues naturels. Une première version de cet ouvrage a été publiée en épisodes dans une revue locale en 1999 et a été entièrement retravaillée dix ans plus tard pour cette version définitive.

Edilivre -154 pages 

12273067496?profile=original

Lire la suite...

RUE VOGLER : nouvelles fantastiques

RUE VOGLER

Après « Le viol », Daniel Bastié signe de nouveaux récits brefs mâtinés d’étrangeté. Le fantastique surgit au coin d’une ruelle, à l’angle d’un parc, dans un wagon de métro. Aucun lieu n’échappe aux esprits ni aux démons. Un florilège soigné qui se sert des quartiers bruxellois pour distiller une ambiance glauque. Dès les premières lignes, l’ombre de Jean Ray et de Thomas Owen baigne ce recueil de nouvelles. Autant que la terreur, l’auteur entend analyser le petit monstre qui réside en chacun d’entre nous. Dans ce quelconque sans risque apparent mais dangereux, qu’il décortique avec plaisir, surgit tout à coup un grain de sable qui vient enrayer la belle machine bien huilée. Alors, le récit dérape, bascule et précipite le lecteur dans un engrenage qu’il ne pouvait pas soupçonner quelques minutes plus tôt. Sortir de chez soi peut se révéler une aventure bien singulière …

Edilivre – 146 pages – Nouvelles

 

Ouvrage dédicacé au peintre et sculpteur Tröss Nipanki Leroij

12273068879?profile=original

Lire la suite...

PROF STORY : roman

PROF STORY

« Prof Story » tire une galerie de portraits pédagogiques et disciplinaires mis bout à bout. L’univers de l’école décrit par Daniel Bastié mélange une série de réflexions et de clichés. Il ne s’agit pourtant pas d’une caricature grossière. L’auteur s’amuse à ouvrir portes et tiroirs d’un spécimen scolaire on ne peut plus typé. En l’occurrence, l’enseignement professionnel, qu’il a fréquenté en sa qualité de professeur. Assez vite, on découvre ce qui fait le quotidien de ce genre d’établissement, où on vit parfois cahin-caha entre les réformes qui viennent bousculer le train-train, la débrouille, l’émerveillement et le désabusement.  Une chronique tendre et amère …

Edilivre – 148 pages – Roman

 

Ouvrage dédicacé à Hadi Hajri, collègue et ami de l’auteur

12273068683?profile=original

Lire la suite...