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Publications de Virginie Vanos (55)

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Et un 6ème pour la route!

Et un 6ème accouchement: mon premier essai sociologique vient de paraitre: http://www.edilivre.com/les-sous-teckels-virginie-vanos.html
En ce moment, il n'est disponible que via le site d'Edilivre, mais début septembre, j'aurais mon propre stock d'exemplaires.
En espérant que mes réflexions acidulées vous fassent sourire, bondir, réfléchir.... ou entreprendre une mini-révolution personnelle!

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A/ Ayant lu votre essai, j'ai repéré dans celui-ci 12 mots on ne peut plus significatifs: anticonformisme, idiotie, solitude, majorité silencieuse, idéaux, vécu, crise, société, intelligence, instinct, agoraphobie et réflexion; voici 12 questions liées à ces mots-clés de votre oeuvre:

1/ L'anticonformisme, est-ce pour vous:

A/ ridicule?

B/ vitalisant?

C/ suspect?

D/ ni A ni B ni C?

 

2/ L'idiotie, est-elle:

A/ agaçante?

B/ amusante?

C/ heureuse?

D/ ni A ni B ni C?

 

3/ La solitude, est-ce:

A/ invivable?

B/ supportable?

C/ enrichissant?

D/ ni A ni B ni C?

 

4/ La majorité silencieuse, peut-on la comparer à:

A/ un troupeau?

B/ une basse-cour muette?

C/ un état de grâce imbécile?

D/ ni A ni B ni C?

 

5/ Les idéaux, sont-ils:

A/ à taire?

B/ à proclamer?

C/ à partager en toute discrétion?

D/ ni A ni B ni C?

 

6/ Le vécu, est-il:

A/ à prendre en considération?

B/ à totalement dénigrer?

C/ à intégrer à tout prix au présent?

D/ ni A ni B ni C?

 

7/ Crise, est-ce synonyme de:

A/ affirmation de soi?

B/ mal-être?

C/ guerre ouverte?

D/ ni A ni B ni C?

 

8/ Société, est-ce synonyme de:

A/ asservissement?

B/ désenchantement?

C/ abrutissement?

D/ ni A ni B ni C?

 

9/ L'intelligence, est-ce:

A/ dangereux?

B/ apaisant?

C/ énergisant?

D/ ni A ni B ni C?

 

10/ L'instinct mène-t-il selon vous à:

A/ la réflexion suivie de l'action?

B/ la réflexion non suivie d'action?

C/ l'action sans réflexion préalable?

D/ ni A ni B ni C?

 

11/ L'agoraphobie peut-elle être associée à:

A/ un état de supériorité?

B/ un état d'infériorité?

C/ un sentiment de désespérance?

D/ ni A ni B ni C?

 

12/ La réflexion apporte-t-elle surtout:

A/ du plaisir?

B/ du stress?

C/ du désespoir?

D/ ni A ni B ni C?

 

Merci, Virginie, d'avoir répondu à ce questionnaire; passons sans attendre au point suivant:

B/ Vous allez trouver ici une série de 20 mots apparaissant dans un ordre aléatoire. Pourriez-vous les classer en commençant par celui qui vous apporte le plus d'appréhension, et en terminant par celui qui vous en apporte le moins, c'est-à-dire le plus heureux selon vous? Donc dans un ordre d'angoisse décroissante.

 

1 :cruauté gratuite,

2 :populace

3 : formatage

4 : intolérance

5 : belle-famille

6 : ignorance

7 : nivellement

8 : indifférence

9 : rancune

10 : supériorité (mais en quoi et par rapport à qui ?)

11 : infériorité (moins préoccupant que la supériorité si ce n’est pas qu’un complexe mais que ce sentiment est accompagné de foi, reconnaissante et humilité)

12 : destin

13 : innocence

14 : particularité

15 : ignorance

16 : révolution

17 : rébellion

18 : évolution

19 : innovation

20 : création

 

Bon courage, Virginie, et bonne réflexion!

 

C/ Et voici la question finale: quel est votre ressenti par rapport à ce questionnaire? 

 

Comme à votre habitude, vous avez visé juste..et droit ! Un immense merci à vous !

 Les Sous-Teckels, paru le 15/07/2014 chez Edilivre

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Il m’est tant ardu, même après deux lectures, d’évoquer sans émotion le dernier livre de Thierry-Marie Delaunois. Au départ, j’avais cru à un simple roman tendre et imaginatif… à son image. Mais c’est beaucoup plus que cela.
Si je devais comparer ce roman, et surtout ce qu’il dégage, je n’hésiterais pas une seule seconde à faire le parallèle avec « Le Petit Prince », d’Antoine de Saint-Exupéry. Au-delà de la notion des personnages d’Oscar (qui semble encrouté dans sa condition d’outsider ronchon) et de Colibri (qui parait vivre sa vie comme un rêve, bien en recul de tout concept de réalité, en faisant tout pour ne pas grandir), il grandit au fil des pages une autre dimension. Ou plutôt devrais-je dire, d’autres dimensions.µ
On découvre qu’Oscar est un brave type que la vie (et surtout l’amour…) ont tant brisé qu’il lui est impossible de vivre sans jouer les vieux amers ou en faisant le clown. Que Colibri (de son vrai nom Juliette) reste cantonnée dans les merveilles de l’enfance pour faire face au plus grand deuil qui soit. Que chez chaque personnage, principal ou secondaire, les apparences sont trompeuses, et que derrière toute attitude dite « normale », se cache une blessure intime.µ
Au départ, j’avoue que j’étais un peu déçue, tant les personnages semblaient rester sur leur « quant-à-soi ». Mais en cours de lecture, quelle ne fut pas ma stupeur en découvrant peu à peu que dans ce petit village perdu, chacun porte son secret et tente de le dissimuler derrière des rumeurs fort campagnardes. Les premiers chapitres sont des constats, mais l’histoire évolue sur les notions de perte, de deuil, de sacrifice. D’ailleurs, le sacrifice ultime d’Oscar sera celui de sauver Colibri des flammes. Il y perdra la vie, elle y perdra sa capacité de rêve et l’innocence de son jeune âge. On a peur pour elle… Elle avait déjà perd sa mère bien avant le commencent du récit, et l’incendie lui arrachera son père et ce vieil Oscar, qui éprouvait pour elle le seul lien tendre, pur et désintéressé qu’il n’avait plus connu depuis des siècles.

Pourtant, cet opus est loin d’être un drame, même s’il m’a tiré quelques larmes des yeux. Dans le fond, derrière les deuils, se cache les notions de changement et d’évolution, et malgré le chagrin, Thierry-Marie nous fait entrevoir une lueur d’espoir au travers de chacun des destins qu’il dépeint.
Car il nous faut avouer que c’est bien là le sujet principal (en tout cas, en regard de ma propre subjectivité) : que le changement, que tout changement est souvent dû à un acte radical ou à un traumatisme, et que sans eux, personne ne peut évoluer.

Certes, Oscar meurt, le père de la petite aussi, mais c’est cela qui lui apporte le désir d’une réalité plus forte, de rêves moins factices. Et restent aussi un certain nombre de points de suspension : malgré son début de rébellion face à ses chimères passées, on doute fort qu’elle ne se remette jamais à rêver. Simplement car c’est bel et bien dans sa nature profonde, quelles que soient les embûches de la vie.

Mon conseil serait le suivant : lisez deux fois « Raconte-moi Mozart ». Et optez pour deux niveaux de lecture. Le premier étant l’émotion pure face à un récit riche en philosophie de vie et d’émotions sincères, le second comme une réflexion sur la destinée. Et si une méchante larme vous vient aux yeux, ne l’essuyez pas, ne la niez pas. Car elle vient directement de votre cœur.

Virginie Vanos – 23 mars 2014

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Interview par Thierry-Marie Delaunois

TMD : Prête? Toujours prête peut-être?

VV : Toujours, prête envers et contre tout.

 

TMD : Comment te sens-tu en cet instant? Détendue ou sur le grill?

VV : Sur le gril, comme une merguez sur un barbecue.

 

TMD : Pour toi, en une centaine de mots maximum, aimer, c'est...?

VV : Une charmante utopie quand il s’agit de relations hommes/femmes. En revanche, je crois fermement en l’amour et la défense de sa famille, de ses amis, de ses idées et de ses valeurs. Mais qu’on ne me parle d’amour romantique ou sensuel. Comme dirait Nietzsche, l’amour, c’est l’infinité à la portée des caniches.

 

TMD : Qu'attends-tu le plus d'un homme en amour? En amitié ensuite si tu crois en l'amitié entre un homme et une femme?

VV : La plupart de mes vrais amis sont des hommes et le peu d’amies que j’ai sont aussi viriles que moi. Donc, oui, je crois en une amitié inter-sexe totalement dénuée d’ambiguïté et de sensiblerie. Ce que j’attends d’un homme est extrêmement simple : rien ! J’ai eu des aventures et j’en aurai encore. Je sais, c’est sordide mais j’ai largement passé l’âge de croire aux contes de fées.

 

TMD : Le projet le plus fort de ta vie, que tu as réalisé avec succès, celui qui t'a fait le plus de bien jusqu'à présent, quel est-il?

VV : Décider que je n’étais plus un être sédentarisé mais une nomade dotée d’un Nikon. Depuis que j’ai choisi de partir à l’étranger 4 fois par an là où bon me semble, là où le vent me pousse et d’en ramener les images telles que je les ai ressenties, j’ai sincèrement trouvé ma voie. J’ai l’impression d’être en quête d’un quelconque Graal, je ne sais pas ce que je cherche, où je le cherche et pourquoi je le cherche mais je le trouverai quand même.

 

TMD : Ton rêve le plus fou d'un point de vue professionnel, quel est-il? D'un point de vue personnel ensuite, quel est-il?

VV : Je ne nourris aucun rêve. Plus jeune, j’ai rêvé et je me suis toujours retrouvée démentiellement déçue face à la non-réalisation de ces chimères. En revanche, je fourmille de projets car, ça, je suis sûre de pouvoir les réaliser parce que nous touchons ici au concret et non plus à un obscur vagabondage de l’esprit.

 

TMD : Choisis à présent une question que tu aurais aimé que je te pose sur toi-même, et réponds-y! Il n'y a pas de contrainte: ce peut être en 5 lignes ou en 50 lignes. Merci à toi.

VV : Demande-moi l’heure qu’il est.  Je te dirai que je n’ai jamais de montre et que j’arrive pourtant systématiquement un quart d’heure à l’avance.

 

TMD : Je te remercie, Virginie, d'avoir répondu à cette première série de questions. Nous continuons? Oui, bois un coup d'abord. Prête?

Quel était ton état d'esprit au moment d'entamer l'écriture de "Battue!" une fois en avoir planifié l'écriture si toutefois tu l'as planifiée?

VV : Je ne l’ai pas planifié. J’ai commencé à prendre des notes par-ci par-là sur un thème que je jugeais assez fort pour tenir  la route tout du long d’un roman. J’ai entamé l’écriture alors que j’étais bloquée chez moi pour cause d’intenses courbatures dues à la reprise du sport en salle.

 

TMD : Comment t'es-tu sentie après l'écriture de ton ouvrage? Sereine? Comme libérée?

VV : Je n’ai pas entamé ce livre dans un but thérapeutique. Je ne suis capable d’écrire sur mes propres expériences que si celles-ci sont déjà bien digérées. En revanche, vu que je n’ai pas compté mes heures et que j’ai rédigé le tout en fort peu de temps, au final j’étais morte de fatigue. Je n’étais ni sereine ni libérée puisque le je l’étais déjà avant.

 

TMD : Pourquoi avoir choisi ce titre de "Battue!" pour ton témoignage?

VV : Parce que je l’avais été. C’est aussi simple que ça …

 

TMD : Voici un extrait du début de ton ouvrage: "Et bien que je souffrisse par moments de cette solitude relative et de ce manque évident de réelle affection, je n'aurais jamais pensé à rebrousser chemin. Je plaisais, plus personne ne me traitait de vilain petit canard au nez de miro sans cesse plongé dans des livres aux thèmes indigestes, et cela me suffisait largement." Est-ce pour toi une tare d'être éventuellement taxée d'intello? Cela exclut-il pour toi le fait de pouvoir plaire différemment?

VV : Pour moi, personnellement, bien sûr que non, mais il faut être réaliste : dans ce monde décadent dans lequel nous vivons, mieux vaut une grosse paire de loches en plastoc qu’un joli petit QI ! « Non, mais allo quoi ? » a remplacé en 2013 les E = mc² et les cogito ergo sum dont plus personne n’a rien à caler.

 

TMD : Voici un autre extrait de ton oeuvre: " Mes yeux me brûlaient la face et de toutes mes forces, je pensais: "Tu crois que je ne suis qu'une effrontée. Tu crois que je mérite à peine l'honneur d'être ton défouloir. Tu crois que tu arriveras à me tuer. Sache que je m'en fous! Quoi que tu puisses me dire, quoi que tu puisses me faire, ma colère te suivra." Est-ce ici le moi profond de Virginie, une partie de toi peut-être insoupçonnée, qui parlait, qui te dictait ces pensées, les faisant jaillir, révélant la vraie Virginie, la battante cachée en toi?

VV : Ce n’est pas une question d’être battant ou non. Devant la tyrannie violente et imbécile, je me dresse avec la véhémence d’un pitbull bouffant un tigre du Bengale.

 

TMD : J'ai lu entièrement ton oeuvre, elle m'a bouleversée, parfois même secouée. Comment as-tu fait pour reproduire de manière si précise la chronologie détaillée des événements? Tenais-tu un carnet de bord et/ou t'es-tu aidée de tes proches qui ont été témoins de ton calvaire?

VV : Rien de tout cela, j’ai la mémoire absolue. Ce qui est un réel handicap quant à la résilience, car plus le temps avance, moins j’oublie.

 

TMD : As-tu en tête un nouveau projet d'écriture s'inspirant de ce que tu as vécu après mai 2002, ou relatant simplement ta vie après ces événements?

VV : Non, pour l’instant je suis sur plusieurs projets en cours mais rien n’est encore arrêté. Un seul est d’inspiration autobiographique mais je n’ai pas envie de rester cantonnée dans les récits de mon propre vécu. Au mieux, cela m’apparaît comme un manque d’imagination, au pire comme un horrible nombrilisme totalement lénifiant.

 

TMD : Un conseil à donner ou à transmettre aux femmes qui subiraient un calvaire semblable à celui que tu as vécu?

VV : On vous l’a déjà dit dans les médias et je sais que je ne fais qu’enfoncer une porte déjà grandement ouverte par d’autres. Pas d’excuse pour les sagouins qui prouvent leur amour à grands coups de poings. Si vous êtes victime de violences physiques ou morales, soit vous répliquez avec la force d’attaque d’un escadron de panzers, et vous réduisez votre bourreau en purée, soit vous ne détenez ni armes à feu ni objets contondants et vous avez la musculature d’un moucheron, vous vous tirez. Et si l’adversaire revient à grands coups de promesses : « je ne le ferai plus, je te demande pardon », muni de fleurs et de chocolats, sachez qu’il ment comme un arracheur de dents. Claquez-lui la porte au nez après lui avoir enfoncé les chocolats dans les yeux et/ou l’avoir fait bouffer les fleurs jusqu’au dernier pétale.

 

TMD : L'avenir, le crains-tu, Virginie? Si oui, en quoi principalement?

VV : Je vis au jour le jour et ne me soucie du futur que quand il d’agit d’affaires boursières et de prévisions météorologiques.

 

TMD : Un grand merci, Virginie, d'avoir répondu à mes questions. Oui, tu peux boire un nouveau coup. Les interviews, cela donne soif, n'est-ce pas?

VV : Je confirme : un demi-litre de Coca zéro par interview, c’est ma moyenne au bas mot !

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"Battue" en décembre

Vous rêvez de voir votre belle-mère dans un cercueil ?

Vous avez une copine « hyper-réactive » qui reçoit des coups de fer à repasser de la part de son compagnon et qui lui répond à chaque fois « Merci ,chéri » ?,

Vous voulez savoir comment je suis passée de brave pomme à charognard enragée ?


Et vous comptez faire plaisir ou déplaisir pour les fêtes de Noël !


Alors, n’hésitez plus : mon livre « Battue » est toujours à votre disposition.
Pour les détails quant à la livraison, que vous soyez belge, français ou papou, n’hésitez pas à me contacter en MP .


Merci à tous !

Virginie Vanos

Battue

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Rencontre avec Thierry-Marie Delaunois

Bonjour Thierry-Marie !

Merci à vous de m’accorder cet entretien. Le but de cette interview est de me répondre du tac au tac, ce qui vous vient à l’esprit, en un minimum de mots. Car je ne souhaite pas seulement parler à l’auteur, mais aussi à cet homme passionné par toutes les formes d’art…

 

-Pour vous, quel est le meilleur moment de la journée pour écrire ?

-9h-18h (avec pauses)

- Quel serait le peintre rêvé pour réaliser votre portrait ?

-Magritte

- La pièce de théâtre dont vous ne vous lasserez jamais, même après l’avoir vue douze fois ?

- « La bonne planque »

- L’humour, pour vous, c’est…

- Essentiel

- Le premier livre qui vous a définitivement marqué ?

-Oscar et la dame rose

- Le lieu rêvé pour écrire un roman en toute quiétude?

-Coin perdu en bord de mer

- A quel personnage de fiction vous identifiez-vous le plus ?

-Aucun

-L’époque où vous auriez aimé vivre ?

-L'époque: 1900 (éventuellement)

-Imaginons que nous sommes dimanche, qu’il pleut et que vous êtes légèrement enrhumé, que faites-vous de votre journée ?

-Rien de particulier, je m'accroche, et je mène mes activités habituelles

- Je vous offre un voyage de quinze jours, où, comment et avec qui partiriez-vous ? Et quel est la première chose que vous mettriez dans votre valise ?

- Je partirais en train, en Suisse, avec ma filleule et muni d’un livre ou d’un manuscrit en cours.

- Télévision rime avec… ?

- Infos…, et ennuis (souvent !)

- Avec quel auteur classique auriez-vous aimé partager un bon dîner ?

- Je n’ai pas vraiment de préférence

-Votre première pensée au réveil ? Votre dernière pensée au coucher ?

- « Bien remplir ma journée »… Et « Ai-je bien rempli ma journée? »

- Un poète écrit un sonnet pour vous . Vous auriez aimé qu’il ou elle soit… ?

- Arthur Rimbaud

- Je devrais vous photographier avec ‘l’objet qui vous ressemble le plus, quel serait cet objet et dans quel décor souhaiteriez-vous poser ?

- Avec mon bic ou ma plume… Sur la Grand-Place de Bruxelles ou dans un décor d’époque

- Nuit d’insomnie… Que faites-vous en attendant le lever du jour ?

-Je cherche le sommeil tout en imaginant un scénario… Mais je n'ai jamais d'insomnie

- Le film qui vous fait rire aux éclats ?

- Aucun.

- Et celui qui vous fait pleurer à gros bouillons ?

- E.T.

- Vous montez dans un avion long-courrier. Qui souhaiteriez-vous avoir comme compagnon de voyage le temps du vol ?

-Un écrivain

- Vous ne sortez jamais sans… ?

- Jamais sans mes clés !

- Quelle est la valeur morale tombée en désuétude que vous regrettez le plus ?

- Le savoir-vivre

-  Si vous étiez un preux chevalier, quelle est la princesse de contes de fées que vous aimeriez sauver des griffes d’un quelconque dragon ?

- Aucune en particulier.

- La tendresse, c’est…

- Capital, non mais !

- Le comble de la méchanceté, c’est… ?

- "Le coup dans le dos" et l’hypocrisie en général

- La chanson qui vous ressemble ?

- « Show must go on » (Queen)

- Vous rêvez que vous êtes en train de nager dans un lagon clair, sous les tropiques. Apparait alors une sirène. Qui serait-elle ?

- Emmanuelle Béart, éventuellement…

- Et enfin, votre personnage préféré de la mythologie, qu’elle soit grecque, romaine, égyptienne, celte, mésopotamienne, japonaise,… ?

- Zeus

Merci à vous de m’avoir accordé ces quelques instants.

Retrouvez le dernier livre de Thierry-Marie ici: L'Ile Joyeuse

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"Battue!"

Chers vous tous,

J'ai l'immense joie de vous annoncer la parution de mon premier roman chez Edilivre. Je ne sais que dire, si ce n'est que je suis folle de joie! J'espère que vous serez nombreux à lire cet opus qui me tient tant à coeur!

Voici le lien directe de la page web de mon livre: Battue!

A tous, une excellente lecture!

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Autocritique… et recherche d’évènements

Je sais, c’est un exercice bien ardu que celui de critiquer son propre travail, qui plus est en tentant de rester froidement impartiale.Toutefois, je vais tenter de vous présenter le plus objectivement possible "L'Encyclopédie pratique du Mâle Moderne" (parue en 2004 aux Editions Galopin) et ensuite de "L'Encyclopédie pratique de la Femme Moderne" (parue en 2007 à la micro-édition Bébé Yéti). Il s'agit de deux livres d'humour satirique, parodiant les guides Marabout Flash.Au niveau des qualités que je trouve à mes propres écrits, je vous dirais que j’ai avant tout désiré que mon écriture soit destinée à un public fort large, sans pour autant tomber dans les affres du populisme. C’est sûr, ce n’est pas du Tolstoï… Mais ce n’est pas du Ruquier non plus ! C’est le genre de petit livre assez sympathique que l’on peut autant lire chez soi au coin du feu que durant un long trajet en train. Certains de mes lecteurs m’ont même dit que leur plus grand plaisir était d’aborder quelques chapitres avant de s’endormir le sourire aux lèvres. Un autre lecteur m’a même confessé s’être bidonné comme une baleine dans un avion et que sa gêne a été immense quand il a pris conscience qu’il avait sonorisé de ses rires toute la classe économique !Ensuite, même si j’ai une nette tendance à l’exagération burlesque, j’essaie de ne jamais sombrer dans la plus crue des caricatures. La majeure partie de mes portraits sont directement inspirés de gens que je connais personnellement. Et j’ai une tendresse particulière pour mon pauvre Papa qui a servi de muse à plusieurs reprises.Enfin, l’entreprise se veut uniquement et résolument ludique. Un soir, je me suis prise à écrire ceci :«Mâle et femme modernesJe les ai écrits en riant de tout corpsPour que vous en riez de bon cœur »Toujours dans cet esprit d’objectivité que je tente de mettre en exergue, je vais essayer d’exposer les défauts de mes livres sans pour autant verser dans l’auto-flagellation.Ceux qui me connaissent bien savent que je pèche par un excès flagrant de naturel et de spontanéité. Et que malgré l’image que l’on pourrait avoir de moi au travers de mes photos, je suis une vraie gitane, dénuée de la moindre sophistication. Et comme je parle comme j’écris, et que j’écris comme je parle, on imagine bien quelle est la débauche d’énergie qui émane de mes livres ! Je me dis que pour un lecteur plus calme, plus posé, je dois parfois être un peu soûlante. Je me laisse aussi parfois aller à de véritables orgies de métaphores et de comparaisons. Certains lecteurs me l’ont gentiment reproché, de même que certains de mes partis pris : on sent bien que certains défauts me sont grandement insupportables. Je ne peux en général souffrir le maniérisme, le mensonge, les tendances à la manipulation, les êtres superficiels et surfaits ainsi que certains types de prosélytisme.Et comme dans la « vraie vie », je m’entends nettement mieux avec les hommes qu’avec les femmes, j’ai eu tendance à être plus dure, plus sèche et moins empathique avec ma Femme qu’avec mon Mâle Moderne.Enfin, comme je l’ai dit précédemment, mes portraits sont toujours inspirés de gens que j’ai personnellement rencontrés, et si j’ai eu un gros différend avec tel ou telle quidam, je me laisse facilement emporter par la cruauté, ce qui est tout de même un peu incompatible avec le but premier de mes livres, à savoir du simple humour ironique et pas méchant.Maintenant que j’ai fait mon Confiteor avec la plus grande honnêteté dont je puise être capable, je m’adresse à vous dans un but bien précis : je suis à la recherche d’évènements où je pourrais présenter directement mes deux ouvrages. Qu’il s’agisse de librairies, d’exposition ou de présentations privées, je suis prête à me déplacer partout en Belgique, à partir de mi-septembre 2010.Ma plus grande motivation est le contact direct avec mes lecteurs. Ceux qui ont vécu ce genre d’expérience savent bien ce dont je parle : le fait de pouvoir discuter à bâtons rompus avec nos acheteurs est une expérience humaine d’une richesse incroyable. J’aime aussi dédicacer mes livres de façon personnelle. J’interroge toujours l’acquéreur sur ses traits principaux de caractère afin de pouvoir inscrire « Pour Germaine, pour la Femme Moderne volontaire et énergique » plutôt que de noter mécaniquement « Pour Germaine. Amicalement, Virginie. »Je recherche aussi activement d’autres auteurs désirant s’inscrire dans la même démarche, quel que soit leur style d’écriture. Plus on est de fous, plus on rit…. Et puis, l’union ne fait-il pas la force, après tout ?Je conclus ce billet par un petit coup de promotion : mon distributeur principal actuel se situe à Nivelles, dans le Brabant Wallon. Plusieurs librairies de la région se charge de la vente de mes livres, mais c’est la « Librairie des 4 Canons » qui centralise les points de vente. Alors, si le cœur vous en dit, n’hésitez pas à vous y rendre… Et de plus, chose qui ne gâche rien, le patron est un homme d’une gentillesse et d’un professionnalisme hors du commun.Je reste à votre disposition par message privé pour toute demande complémentaire d’information.Merci à tous d’avoir eu la patience de me lire !Virginie
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