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Publications de Josette Gobert (307)

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2014

1 janvier passé, le cours du temps reprend son rythme, son entrain et nous remet dans le sillon de la vie et de nos habitudes. Rien ne change si ce ne sont nos nouvelles résolutions annuelles qui s’évanouissent au bout de qq jours. Cela fait partie de la magie de la fête.

Cette année a été différente. Beaucoup de nouveaux évènements, l’arrivée d’un être cher et des sourires, un bonheur que l’on peut voir sur nos visages et dans nos cœurs. Tous redevenus des enfants face à cette vie naissante qui s’éveille, nous allons en profiter et la regarder grandir entourée de notre amour.

Oui, le sujet est connu, mais nous le vivons pour la première fois et en savourons chaque seconde comme un cadeau du ciel.

Comme chaque 2 janvier, tout est à ranger, à changer aussi pour avoir l’impression que notre vie sera plus dense en 2014. Nos nouveaux projets s’annoncent, se dessinent. Qq uns se transformeront en voyage peut-être, d’autres s’évanouiront dans la routine du temps. Nous aurons à cœur d’aller voir nos amis à qui nous promettons toujours une visite. Nous ferons donc pleins de desseins réalisables ou pas comme chaque année.

De tous nos rêves, nous garderons les plus légers et les plus plaisants. La vie se chargera de nous apporter des désagréments sous lesquels nous plierons l’échine pour y résister. La vie est ainsi faite de hauts et de bas, bonheur, malheur, menteur.

La vie nous est prêtée et nous la vivons chacun à notre mesure, avec attachement ou incertitude, avec ferveur aussi et  chacun y puisse ce qu’il cherche et en fait ce qu’il désire.

2014 a commencé pour se dérouler sur 12 mois, 52 semaines, 365 jours et elle sera exceptionnelle.

Josette

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Parodie de la vie

Paraître ce que l’on n’est pas. Désirer correspondre à autre chose. Demeurer, vivre dans le mensonge. Créer une parodie de vie. Combien d’hommes plagient ainsi leur existence comme un pastiche prenant, grappillant des instants, des moments choisis pour les faire siens et voient dans le miroir la face cachée d’homme que la simulation rend laid, parfois méchant.

Certains veulent changer le monde pour qu’il soit meilleur en conciliant le mensonge, la tromperie, la facétie.  Chimère que de porter ce fardeau chaque jour, cette mystification qui au fil du temps devient pénible, insupportable.

La parodie du bonheur enfile son costume de scène et laisse jouer chaque soir le clown  revêtu de son habit de lumière, le visage peint, le sourire dessiné. La gloire, la célébrité, les applaudissements accompagnent ce spectacle au goût amer, acide de la vie.

Assisse devant cette piste où participe la foule déguisée, où tournent, tournent les hommes se bousculant, riant aussi pour ne pas pleurer. La parodie est à son comble et je pouffe, rie et sanglote de tant de fadaises, de balivernes.

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Période de Noël oblige...Duo avec moi-même

La période de Noël s’annonce et inévitablement, fatalement, les mêmes images reviennent et s’impriment dans notre tête, dans nos yeux. La neige, les cadeaux, le sapin, la crèche. Vieux reflets de notre enfance où l’on rendait ce moment merveilleux. Devant ce superbe sapin couvert d’or et scintillant de tout part, nos âmes d’enfant restent toujours admiratives. Ce pied du sapin toujours garni de mille cadeaux, de petits présents, de mots gentils, de tendresse et d’amour est le centre de la fête. Tous les yeux sont tournés vers lui.


Noël, c’est aussi l’époque où les pensées vont vers ceux qui souffrent, qui sont malades, qui sont seuls. Une période d’espérance que notre foi chrétienne inspire. L’espoir que tout change comme par magie. Un coup de baguette magique et le monde serait bienfaisant, charitable à l’écoute de l’autre, partageant ses richesses. La faim serait enraillée et la guerre remplacée par une paix durable. Des vœux permanents, qui venus du cœur, sont sincères.

 

Noël, cette année, c’est l’arrivée d’un bébé, un nouveau né qui va partager la magie de cette fête avec nous. Petit être qui par son éveil à la vie nous remplit de joie et d’amour. Son petit minois nous ravit et ses petits sourires nous désarment devant tant de beauté et de pureté. Elle nous comble depuis sa venue et elle a pris une place de choix dans nos cœurs.

 

Pour son premier Noël, tout sera fait pour que nous en gardions un souvenir impérissable comme un cadeau de la vie. Unis autour de ce bébé, nous dirons chacun à notre tour des mots qui nous paraissent importants. Notre partage sera complet et déroutant. Des larmes venues du fond de notre cœur rouleront sur nos joues que le temps maltraite et qui a pris pour certains une importance que seule la sagesse peut maitriser. Les plus jeunes profiteront de la fête sans arrière pensée savourant cette veillée comme un présent qui leur est dû. Comme toujours, tout sera réussi et les larmes non séchées couleront intérieurement pour que l’on n’oublie pas que rien ne dure ici bas.


Notre bébé aura de beaux souvenirs que ses parents lui raconteront. Le temps des veillées au coin du feu où l’on contait des histoires est loin. La pensée du beau sapin que mon père ramenait à Noël me fait toujours fondre en larmes et la cougnolle que maman m’offrait était le plus beau cadeau jamais reçu. Tout cet amour n’a pas été vain, il est inscrit en lettres d’or sur mon cœur.

 

Noël, c’est ça … des souvenirs, des moments heureux, des larmes. Le rappel que notre mémoire n’a rien oublié et que la vie passe de l’un à l’autre comme coule le sang dans nos veines.

 

Ce Noël ne sera pas triste, il sera magnifique comme le premier d’une longue série que je veux pour mon bébé d’amour et que sa maman, son papa, sa tatie perpétueront encore et encore.

Joyeux Noël à tous

Josette

 

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Duo

Un nouveau couple vient de se former. Alors que rien ne laissait présager ce duo, ils se sont trouvés pour réaliser un rêve. Peut-être que le destin, la chance est derrière tout cela et les a réunis pour un instant, pour un moment. Belle rencontre pour ces partenaires, ces artistes qui apprennent maintenant à se connaître, à s’apprécier, à collaborer. Associés d’un jour pour créer un ouvrage, pour exécuter un projet qui leur tient à cœur.

Quelle agréable mission.

N’étant pas du voyage, j’imagine le plaisir qu’ils ressentent de se réunir entre eux et former un partenariat pour composer une œuvre sociétaire que tout le monde lira, verra, appréciera. Les membres se mettent à l’ouvrage et le résultat est vite probant, joli, intelligent.

Une belle association.

Beaucoup d’entre nous sommes vite épatés de voir les résultats, poésie, texte, aquarelle, dessin.

De cette œuvre restera le souvenir d’une chronique éphémère relatant le plaisir d’une rencontre, d’un passage sur un site. Et pour nous, le bonheur de profiter pleinement de la création de ce duo pour notre plus grand plaisir

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Le clown

Revêtu de son habit de lumière, un clown peaufine son maquillage, ajuste son déguisement, pose son nez vermillon. Dans sa loge qu'une lumière blafarde éclaire, le miroir lui renvoie l'image d'un comédien, d’une étoile qui, pour faire rire, a peint, dessiné sur ses lèvres son plus beau sourire.

Dans les coulisses, tout le monde l’attend et le salue. Les artistes l’admirent dans son beau costume de scène.  Les enfants du cirque lui font la fête, courent, sautent autour de lui et l’amènent jusqu’au bord de la piste.

Le clown attend le signal pour entrer. Son cœur bat de plus en plus fort et ses yeux se remplissent de larmes. Enfin, les bravos. Le clown est là, magnifique, auréolé de mystère, caché derrière son grimage et beau comme un dieu.

Amuser la galerie, c’est sa mission. Faire rire, rire à en perdre haleine, à s'en décrocher la mâchoire. Rire pour oublier. Rire pour ne plus pleurer,  rire pour effacer le temps d’un spectacle peine et chagrin.

Le spectacle commence, lumière, musique et les visages des spectateurs s’illuminent. Enfants émerveillés, adultes déconcertés se détendent enfin et les rires lui reviennent à la face comme un enchantement, un ravissement.

Tout s’oublie dans cet environnement et tout est redevenu comme il aime. Sa vie de clown reprend le dessus et pendant ce spectacle, c’est un homme heureux qui se déplace sur cette piste faisant des pitreries, des chutes et des bons mots. Les rires continuent de plus en plus forts lui soulevant l’âme de satisfaction.

La magie du cirque a encore frappé.

Dans les spectateurs, une dame est assisse, un peu à l’écart dans la pénombre de la piste. Elle a l’air triste, le regard sombre et si parfois ses lèvres crayonnent un léger sourire. Elle ne rit pas figée dans le silence malgré le bruit et les applaudissements. Son cœur ne garde que les blessures du temps et de l’absence.

Assis face à la piste, en pleine lumière un homme rit, il s’amuse, pouffe comme un enfant. Criard et bruyant, il s’immerge dans cette atmosphère plaisante. Il rit lui aussi pour effacer le passé d’un enfant malmené, brimé.

Et dans la salle, un autre, une autre que l’existence a blessé, accidenté, estropié.  Des gens à qui la vie n’a fait aucun cadeau, aucun présent. Mais ils rient, sourient enfin pour exorciser les épreuves, rient pour qq minutes de bonheur, de répits grâce à ce merveilleux clown.

Le spectacle est fini, le clown salue, heureux et quand cesse les applaudissements, il rentre dans sa loge, redevient l’homme qu’il était en arrivant, son manteau gris sur le dos et son léger sourire sur les lèvres. Fini la vie d’étoile. Seul, il regagne ses 2 pièces et pense déjà à son prochain spectacle où, au milieu de la piste, il sera le clown qui fait rire.

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Raconte-moi une histoire.

Une histoire qui ne demande qu’à renaître, à revivre, à sortir de sa boite d’antan, une histoire écrite sur un papier jauni que l’on garde précieusement comme un conte effacé dans une mémoire défaillante. Une chronique annoncée qui tente de satisfaire une envie, un besoin de l’enfance: raconte-moi une histoire.

Une histoire d’adulte qui se relate, qui se pose là, qui se réclame chaque jour avec insistance, intérêt comme pour rassurer, calmer, apaiser.

Raconte-moi une histoire, ce besoin irréel de rêver.

Une histoire que les hommes ont vécu, créée de toutes pièces pour se conforter à la vie, qu’ils brodent, amplifient, exagèrent pour que leurs existences paraissent  brillantes, intéressantes, magnifiques. D’autres la noircissent pour se protéger, pour ne plus être déçus, désappointés, trompés.

Une belle histoire d’amour, d’un amour inaccessible et qu’ils ont vécu avec leur âme et leur corps et qui s’est muté en souffrance et en solitude.

Une punition d’un renoncement qui isole de jour triste en jour sombre.  L’exil parmi les hommes quand le cœur arrive au bord de la rupture, de l’abandon et qui se laisse mourir peu à peu..

Une histoire qui ne finit pas de finir, une histoire qui n’a pas commencé et qui n’a pas de fin, l’histoire de ma vie qui s’étiole sans toi, sans nous.

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Caricature JGobert

Une caricature, voilà une représentation digne d’intérêt. Un coup de crayon, qq lignes et cette tête ressemble à l’image de son propriétaire. Un tableau tout en finesse, un dessin en noir et blanc avec des ombres ébauchées où l’on distingue à peine le regard fuyant et la bouche taiseuse. Le visage emblématique de l’homme, une allégorie, une abstraction de cette vie faite par un coup de crayon qui tourne à la parodie, au pastiche. Une ébauche de l’âme du fond des ténèbres où le mal peut surgir, apprivoisé par les sentiments, séduit par ce que l’on veut en faire. Une invitation à mieux connaître l’être qui se cache derrière cette figure, ce brouillon humain qu’une pochade décrit.
Caricature célèbre et digne, elle a fait son succès

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Combien de fois ai-je lu et relu ces qq mots et combien de fois me suis-je dite que j’étais  « responsable » de ce que j’avais apprivoisé, amadoué, séduit peut-être.

De longues années à tisser des textes, à tresser des histoires, à tricoter des souvenirs pour garder un lien précieux, peut-être « coupable » avec ce que j’avais écris.

Parfois, quand vient un moment de solitude, remède à tous les maux, un instant de doute, que tout me paraît aléatoire, sans grand fondement, incertain, si hypothétique, quand la lassitude, la fatigue envahit mon âme, mon cœur et délaisse les beaux sentiments à forcer d’attendre un retour incertain. Alors s’efface la satisfaction, le désir que j’avais d’écrire pour l’autre.

Le plaisir de coucher sur le papier des mots s’envole, les idées à soumettre disparaissent, les pirouettes pour séduire se cassent la figure. Viens la solitude, qui se cache au fond de moi et dont l’accès, à ce moment précis, me paraît possible. Il  m’ouvre un monde rempli de merveilles et de trésors qui me sauve de l’indifférence et de l’oubli.

 

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Bébé

3 kg 600 d’amour, de vie. 17 jours de tendresse, d’affection, d’attention. 53 cm d’aventure, de mystère, de secret.

L’apprentissage d’une vie commence, blottie aux creux des bras de sa maman, bébé soupire encore ensommeillée et se rassure des pleurs envahissants de ses rêves de nuit.

Béatifiant le monde pour le rendre beau en cet instant merveilleux. Répandant notre tendresse mêlée d’amour sur ses frêles épaules. Reflétant ainsi nos sentiments mis à nu dans nos yeux emplis de bonheur et de félicité.Revivant notre fragilité devant ce petit bout qui a transformé en qq secondes le monde, l’euphorie nous envahit.

Rebecca est devenue « nous ».

Ressentant néanmoins l’étrange sensation de ne pouvoir l’atteindre encore et de ne savoir communiquer avec elle. Ce petit mystère occupe notre esprit, notre âme avec une telle force de vie qu’elle nous insuffle, inspire, meut notre conscience dans un enthousiasme effréné, insensé nous faisant vivre les plus beaux jours de notre vie.

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L’automne.

La saison automnale s’annonce et amène chaque année son lot d’intempéries, de monotonie avec le charme fou, parfois désuet, de nos souvenirs d’antan. Châtaignes, marrons, noix étaient au menu passé de ces débuts d’automne d’un autre temps.

Il est à nos portes, soutenu par le vent et les pluies. La nature se prépare à vivre l’hiver et s’orne de ces plus beaux atouts. Forêts, jardins, bosquets virent en un feu d’artifice de mille couleurs où les feuilles vieillissantes se parent de splendeurs invisibles pour mieux mourir. Les tâches d’automne se posent ici et là comme sur le tableau d’un peintre à la palette multicolore. L’or y règne en maître.

Le jour se perd et nous plonge dans cette obscurité ennuyeuse. Comme une aube sans tendresse, un réveil sans amour, cette aurore nous glace. Nuit noire sans lune, sans étoiles, un amour se meurt doucement. Solitude déguisée sous cette beauté momentanée de l’automne, le temps s’enfuit chaque jour emportant avec lui ses chimères.

Par ses rayons de lumière, le soleil et son œil bienfaisant observent de loin ce cœur qui n’en peut plus de mourir. L’automne s’installe et pose son tapis de brume, de grisaille. Il fait son œuvre en silence.

Il faut apprendre à oublier et à mourir un peu pour mieux renaître.

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Du tréfonds de ma mémoire

Du tréfonds de ma mémoire

Parle toujours un souvenir

Dans la lumière d’un matin

De pure magie je me souviens

 

Du tréfonds de ma mémoire

Parle toujours un souvenir

De ce beau regard noir croisé

Souvenir ô jamais oublié

 

Du tréfonds de ma mémoire

Parle toujours un souvenir

De mots interdits insensés

De mots fous à jamais gardés

 

Du tréfonds de ma mémoire

Parle toujours un souvenir

De ce beau sourire d'ailleurs

De cette peau douceur de miel

 

Du tréfonds de ma mémoire

Parle toujours un souvenir

Jamais ô jamais oublié

Pour toujours dans mon cœur gravé

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Amélie Nothomb

Ce matin-là, je reçus une lettre d’un genre nouveau…

Première lecture d’Amélie Nothomb et la grande surprise m’attendait.  Une stupéfaction béate de plaisir de ma part.

Une écriture parfaite, claire, agréable et très légèrement irrespectueuse. Une histoire d’homme, de soldat, un immense désespoir  d'un être humain engagé dans une histoire de guerre décrite sur un fond d’amour. J’en frissonne. Que c’est bien écrit.  Et j’en suis à la page 32… Que du bonheur.

Bravo Amélie.

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Je voudrais tant que tu sois là

Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire ma solitude
Pour te dire ma lassitude
De te savoir si loin de moi

Je voudrais tant que tu sois là
Pour te dire mon espérance
Et le prix que je paie d'avance
De t'avoir un jour toute à moi

Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d'oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Ça ferait du bien à mon coeur
Mon pauvre coeur

Je voudrais tant que tu sois là
Pour réveiller mes fleurs éteintes
Ton absence comme une plainte
Vient toujours me parler de toi

Je voudrais tant que tu sois là
A l'heure où les nuages passent
Tu élargirais mon espace
Rien qu'à te blottir contre moi

Dans mon désert y a pas de fleurs
Pas d'oasis et pas de vent
Et si tu venais plus souvent
Tu comprendrais pourquoi j'ai peur
Parce que j'ai peur

Je voudrais tant que tu sois là
Pour mettre du rouge à mes roses
Et pour que serve à quelque chose
Ces mots que je pleure à mi-voix

Je voudrais tant que tu sois là
Pour partager la chambre close
Où mon avenir se repose
En attendant que tu sois là

Et dans cet univers borné
Où tout est vide et décevant
Je pourrais me sentir vivant
Près de toi pour qui je suis né
Toi qui ne m'aime pas assez

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Le 27 juin

Aujourd’hui, comme chaque 27 juin depuis un grand nombre d’année, c’est mon anniversaire.

Les années s’ajoutent aux autres infatigables. Si les premières étaient pleines de promesses, d’avenir et de quête du bonheur, celles qui arrivent sont pleines de sagesse, de patience et de tolérance parfois.

Certains disent peu importe les années qui passent, il faut profiter de la vie et des petits bonheurs quotidiens sans s’attarder sur les soucis que l’on a appris à relativiser.

Hier, c’était une autre histoire, demain sera autre chose encore et aujourd’hui est un cadeau bien présent qu’il faut savourer pleinement. Le temps passé ne se rattrape guère comme dit la chanson et pour celui à venir, je suis prête à le vivre encore et encore avec ces tristesses, ces pleurs parfois et surtout dans un amour très grand pour ceux qui m’entourent. De cette manière, tout sera comme j’aime.

Merci Amis et amies de ce site magnifique.

Josette

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Un moment.

Un
moment suffira pour payer une année ;

Le regret plus longtemps ne peut nourrir mon sort.

Quoi ! L'amour n'a-t-il pas une heure fortunée

Pour celle dont, peut-être, il avance la mort ?



Une heure, une heure, amour ! Une heure sans alarmes,

Avec lui, loin du monde ! Après ce long tourment,

Laisse encor se mêler nos regards et nos larmes ;
Et si c'est trop d'une heure... un moment ! Un moment !



Vois-tu ces fleurs, amour ? C'est lui qui les envoie,

Brûlantes de son souffle, humides de ses pleurs ;

Sèche-les sur mon sein par un rayon de joie,

Et que je vive assez pour lui rendre ses fleurs !



Une heure, une heure, amour ! Une heure sans alarmes,

Avec lui, loin du monde ! Après ce long tourment,

Laisse encor se mêler nos regards et nos larmes ;

Et si c'est trop d'une heure... un moment ! Un moment !



Rends-moi le son chéri de cette voix fidèle :
Il m'aime, il souffre, il meurt, et tu peux le guérir !

Que je sente sa main, que je dise : « C'est elle ! »

Qu'il me dise : « Je meurs ! » alors, fais-moi mourir.



Une heure, une heure, amour ! Une heure sans alarmes,

Avec lui, loin du monde ! Après ce long tourment,

Laisse encor se mêler nos regards et nos larmes ;

Et si c'est trop d'une heure... un moment ! Un moment

Marceline Desbordes-Valmore.

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Les caresses des yeux.

Les caresses des yeux sont les plus adorables ;

Elles apportent l'âme aux limites de l'être,

Et livrent des secrets autrement ineffables,

Dans lesquels seul le fond du coeur peut apparaître.



Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;

Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;

Rien n'exprime que lui les choses immortelles

Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.



Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire

Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses,

Elles gardent encor leur limpide tendresse ;



Faites pour consoler, enivrer et séduire,

Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !

Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?



Auguste Angelier

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Il lui disait : Vois-tu...

Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L'âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n'importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre ; — et quel besoin avons-nous d'autre chose ? »


  Victor Hugo        

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2013 chez toi, chez moi...

Cette année 2013 sera une grande année. Mariage chez toi, bébé chez moi …

Que de changements à l’horizon et que la vie a passé vite depuis la naissance de nos propres enfants. Un mariage ou une naissance nous replonge dans l’histoire déjà lointaine de nos vies, dans la situation de l’époque avec toutes les inconnues qui nous habitaient.

Si nous avons changé avec le temps, la vie nous a démontré que celle-ci n’a pas été facile, voir difficile et que les doutes, les incertitudes étaient bien réels nous ajoutant parfois le malheur et le chagrin.

Chercher à trouver le bonheur n’a pas été vain, voir laborieux. Les affres du quotidien ont eu raison de nos belles théories.

Comme tout à chacun, la vie n’a pas été aisée par moment avec une petite satisfaction d’avoir réussir à nager entre deux eaux pour se maintenir la tête à l’air libre et pouvoir aujourd’hui en parler avec sérénité et l’esprit toujours positif.

Se demander si on referait le même parcours, les mêmes erreurs, les mêmes bêtises mais aussi les mêmes bons moments, les mêmes fou rire, les mêmes petites joies…

Mieux vaut accepter notre vie comme elle a été.  Profiter aujourd’hui des petits bonheurs qu’elle nous apporte sereinement, calmement. Les vivre pleinement avec cette fois un véritable plaisir. On peut toujours se dire que tout aurait pu être différent. J’aurai aimé qu’elle le soit parfois.

Que dire aux jeunes époux et aux jeunes parents que tout sera facile ou difficile, que la route sera aisée ou escarpée. La vie se chargera elle-même de leur montrer le chemin. Nous veillerons de loin le temps qu’il nous sera possible de le faire.

Nos enfants ont le même âge et nos petits-enfants auront très peu d’écart peut-être. Tu auras un petit-fils et moi une petite fille et la vie rejoue la même partie dans un monde certainement plus rude. Pourront-ils s’apprécier de la même façon  et rêver ensembles ?

Quoiqu’il en soit, le mariage sera une véritable fête avec les jeunes mariés et la famille, amis et connaissances. J’imagine une cérémonie couverte de soleil, de rire, d’enfants, de tout ce qui fait que ce sera un beau moment laissant à tous de beaux souvenirs.

Josette

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Nostalgie de Nâzim Hikmet,

Je suis dans la clarté qui s'avance

Mes mains sont toutes pleines de désir

Le monde est beau

Mes yeux ne se lassent pas de regarder les arbres

Les arbres si verts, les arbres si pleins d'espoir

Un sentier s'en va à travers les mûriers

Je suis à la fenêtre de l'infirmerie

Je ne sens pas l'odeur des médicaments

Les oeillets ont dû s'ouvrir quelque part

Être captif, là n'est pas la question

Il s'agit de ne pas se rendre Voilà.

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KATEB Yacine - Extrait de Eclats et poèmes

Bonjour ma vie
Et vous mes désespoirs.
Me revoici aux fossés
Où naquit ma misère !
Toi mon vieux guignon,
Je te rapporte un peu de cœur

Bonjour, bonjour à tous
Bonjour mes vieux copains ; Je vous reviens avec ma gueule
De paladin solitaire,
Et je sais que ce soir Monteront des chants infernaux…
Voici le coin de boue
Où dormait mon front fier,
Aux hurlements des vents,
Par les cris de Décembre ;
Voici ma vie à moi,
Rassemblée en poussière…

Bonjour, toutes mes choses,
J'ai suivi l'oiseau des tropiques
Aux randonnées sublimes
Et me voici sanglant
Avec des meurtrissures
Dans mon cœur en rictus !…

Bonjour mes horizons lourds,
Mes vieilles vaches de chimères :
Ainsi fleurit l'espoir
Et mon jardin pourri !
- Ridicule tortue,
J'ai ouvert le bec
Pour tomber sur des ronces

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