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Publications de Ariane Angeloglou (8)

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Danse

Tous les mois sont faits pour danser, peut-être davantage les mois d'été...

Je vous y convie !!

 

 

 

DANSE

 

Un deux trois, un deux trois,

La musique emplit la pièce de son chant enivrant.

Tel un cœur offensif, elle impose à nos corps un battement.

Sur un rythme soutenu, nous entraînons nos vies

À partager ce souffle plein d’énergie.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Comme un commandement, tu te lèves et te diriges vers moi.

Évidemment, tu m’invites à me joindre à toi

Prestement tu saisis mes mains et mon cœur à la fois,

M’emmenant dans un tourbillon fragile où je me laisse guider.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Nos corps se balancent et cherchent  leur espace.

Emportés par la cadence vibrante et mélodieuse

Ils livrent leur folie et tournoient, fendant l’air,

À la rencontre de la vie en cette harmonie passagère.

 

 

Un deux trois, un deux trois,

Fusion de la danse et des corps. En cet instant de mélodie,

Elle nous entraîne à protéger l’envie pour apporter à notre labeur de vie

l’ampleur de nos délires et de nos pas aimants.

Nos corps s’adonnent à la danse comme deux amants.

 

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Maman

Maman

 

Tu es le lien ténu et transparent de nos chairs, notre cordon de vie.

Etre éternel, toi qui portes ce mot si tendre, si évocateur d’amour, tu es là.

Maman quel joli nom, aussi joli qu’un apaisement, qu’un cadeau.

Maman, c’est simple mais difficile à porter.

Mais Maman, c’est aussi vital. Combien il est doux de connaître sa maman !

 

Quand blottie dans ton ventre, je me nourrissais par toi, de toi et de ton amour, tu me reliais déjà à la vie.

Quand blottie dans tes bras, la tête enfouie dans ton manteau tout doux,

je me tenais encore à l’abri, tu m’apprenais à tisser les liens de la vie.

Depuis que j’ai grandi, ce cordon n’a jamais cessé d’exister,

Parfois tendu, d’autres fois lâche, si lâche que nous nous perdions.

La tension était préférable, elle justifiait notre raison d’être.

Mais nous nous sommes retrouvés, l’important est là.

 

Quelquefois je comprenais tout, d’autres fois non. C’était normal.

 

Maman, tu nous as nourris mon âme et moi.

Et pourtant, j’ai comme un manque de toi,

pourquoi avons-nous laissé parfois s’installer le vide ?

 

Maman,

Ne nous laissons pas départir de notre lien originel,

Toi qui maintenant n’est plus près de moi, je prononce encore ce mot magique : Maman.

Je me nourris encore et toujours de toi, telle une nourriture spirituelle.

 

Parfois, je comprends tout, d’autres fois non. C’est normal.

 

L’essentiel est l’amour que tu as pu me donner car celui-ci circule

au quotidien dans mes veines et demeurera à jamais dans mon cœur.

 

Et moi, t’ai-je assez aimée ? Je crois que oui.

 

 

 

 

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Hanche

"Tes hanches dessinent le bassin de l'envie"

 

HANCHE

 

Sur nos corps nus

nos hanches se dessinent,

les tiennes sont plus fines

 

Négligemment, tu adoptes le déhanchement

pour me montrer leurs délicieuses courbes 

et ta taille délicate qui initie leur évasement.

 

Mes mains s’accrochent à tes hanches

comme le lierre sur la pierre

pour monter vers la lumière

 

Distraitement, tu m’invites à te suivre

dans ta démarche voluptueuse

quand tu traverses la pièce inondée de soleil

 

Tes hanches qui ondulent chatoient sous mon regard joyeux

mes yeux s’attachent à ton corps quand tu respires

mon envie crie sous le sel de ta peau brune.

 

Région de passage,

tes hanches découvrent le bassin de l’envie

et puis caresser tes fesses aux rondeurs imminentes !

 

Et je sculpte tes hanches

remplies de fantaisies

à la lumière de la vie.

 


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Evidence

"Regarder son voisin et moins son chien"

 

ÉVIDENCE*

 

Parce que le ciel est notre clarté, nous ne le regardons plus

Parce que les nuages sont dans le ciel, nous nous plaignons de la pluie à venir

Parce que les arbres font partie de notre décor, nous ne les observons plus

Parce que les feuilles tombent, nous nous lamentons sur l’automne

 

Parce que la nature est une évidence

Sachons la redécouvrir le matin avec le jour

 

Parce qu’un être est là parmi nous

Sachons être à son écoute

Parce qu’un étranger est là

sachons lui attribuer la tolérance

Parce qu’un être discret est près de vous

Sachez ne pas l’oublier

 

Parce qu’un être est rendu faible,

Ne l’accablons pas davantage

Parce que vous avez confiance en l’être cher

Agrandissez lui sa liberté

 

Parce que notre propre chien est fait de dévotion

N’oublions pas de regarder notre voisin

 

Parce que l’évidence de l’être est une certitude

Sachons l’honorer

Parce que l’être présent est cher

Sachons lui prodiguer de l’amour

Parce que vous croyez connaître l’être cher

Ne le limitez pas dans sa potentialité

 

Parce que l’évidence de l’amour est là

Ne le négligeons pas

 

Parce que l’évidence de l’Autre est une certitude

Déclinons lui nos capacités à aimer.

 

 

 

 

 

 

Evidence : Qui s’impose à l’esprit, d’une certitude absolue ; manifeste, indiscutable.


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Ecouter, c'est le début du commencement !

Extrait d'un recueil de textes divers et variés du Petit dictionnaire de l'amour (voir mes images) Certains textes sont des dialogues comme celui-ci très explicite.

 

Au café. Elle et Lui vivent ensemble depuis quelques temps. Ils aiment à s’appeler Chérie, Chéri.

Ils sont attablés et discutent.

 

Lui boit les dernières gouttes d’une bière. Elle est sensiblement énervée. Son café est devenu froid.

Lui : « …Ton ami, Jacques, ça va ? »

Elle : « Pas vraiment, il a des difficultés dans son boulot, ça bouffe sa vie privée et il en souf… »

Lui : « Eh! tu sais quoi. L’autre soir, on est allé au cinéma avec Sophie »

Elle : « J’ai essayé d’en discuter mais il est très pertu…»

Lui : « Après le film, on s’est retrouvé devant un verre, devine qui j’ai rencontré ? Emmanuel, mon copain des beaux-arts. »

Elle : « Dis-moi, tu m’écoutes ? »

Lui : « Oui, bien sûr ma chérie (pause). Tu sais ce qu’il m’a dit ? Il va faire une expo d’ici un ou deux mois de ses dernières sculptures.»

Elle : « Chéri ! Tu es où, là ? »

Lui : « Avec toi. Je ne voudrais pas manquer ça, on s’était pas revu …»

Elle : « Bon, là, ça suffit. Ça fait un quart d’heure que je te parle et tu n’es pas foutu de répondre à une seule de mes questions. »

Lui : « Quoi ? Qu’est ce qui y a ? »

Elle : « Ecoute-moi, tu ne sais que parler, parler, parler. On est ensemble oui ou non ? »

Lui : « Oui, absolument. »

Elle : « On croirait pas. J’ai l’impression qu’il n’y en a que pour toi aujourd’hui et ton copain Emmanuel. » 
Lui : « Mais, je t’écoute !»

Elle : « Tu plaisantes, tu appelles ça écouter. Tu es un automate qui répond : oui, ma chérie, non ma chérie, ça va un moment… »

Lui : « Excuse-moi, et Jacques comment ça va ? » en pensée : « Merde…. elle vient de m’en parler, quel con. »

Elle, se levant : « Tu me FATIGUES, si tu savais à quel point !

Lui : « Attends…Chérie, je suis désolé. »

Elle : « S'il te plaît, un : cesse de m'appeler chérie à tout bout de champ alors que tu n'es pas foutu de me respecter, deux, écoute-moi au lieu de t’excuser. »

 

Ecouter, c’est capital,

C’est le début d’un échange, de l’amabilité.*

 

 * l’amabilité : Qualité de celui qui est aimable, qui mérite d’être aimé.

Définition du dictionnaire de la langue française, Emile Littré

 

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L'Autre

A vous,

Je viens de lire le texte de Robert Pirschel intitulé : "c'est quoi l'amour" et je me suis dit que ce texte "L'Autre" pouvait être une réponse possible.

 

L’amour de l’un veille  sur l’Autre.

 

L’Autre

 

C’est l’indispensable du soi, sa conjonction.

C’est l’enrichissement de son être

C’est celui vers qui tout peut arriver, c’est celui avec qui tout peut arriver

C’est l’empêcheur de tourner en rond, autour de soi, uniquement pour soi

C’est le réceptacle du bonheur

C’est l’autre moi, c’est l’ami.

 

Ainsi soit l’Autre

Alors avec toi

Au surplus, ma joie est de faire ta connaissance

Bref, je m’achemine vers toi

Car je suis inachevé sans toi

Cependant, tu t’abreuves de moi

D’ailleurs, je me nourris de toi

D’autre part, nous sommes l’un et l’autre

Delà mon ciel, je découvre ton horizon

D’où que tu viennes, je saurai aller vers toi

Donc, tu voudras me comprendre     

En conséquence, nos échanges nous fortifieront

Enfin, nous nous aimerons

En outre, nous n’épuiserons pas vainement nos corps et nos esprits

En revanche, nous devrons nous écouter avec intelligence

Ensuite, nous pourrons nous révéler

En tous les cas, nous serons ensemble

Et nous marcherons vers plus de grandeur

Mais, nous devrons toujours nous respecter

Néanmoins, les erreurs sont envisageables

Ni les échecs ne doivent départir notre volonté

Or, elle sera soumise à toute épreuve

Ou à tous les doutes

Ou bien aux rêves

Par conséquent, nous devons veiller l’un à l’autre

Par suite, nous pourrons nous appuyer sur notre croyance

Pourtant, nous apprendrons à mesurer notre ego

Puis nous n’oublierons pas les autres,

Soit l’ouverture de nos âmes

Tantôt dans la peine ou la douleur

Toutefois dans l’apaisement de l’amour.

 

 

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Orage

Bonjour à tous !

 

Je ne sais pas pour vous, mais à Paris la chaleur est tenace depuis quelques jours en ce début de saison.

Un petit orage a éclaté, alors pour aller avec, je vous adresse le mot Orage, extrait de mon ouvrage  "Petit Dictionnaire de l'amour", paru aux éditions Entrelacs. 

 

ORAGE

 

Les couleurs du jour habillent les océans, les montagnes et les plaines.

Elles identifient le chant de la terre et déterminent son humeur.

L’air est à l’orage, la terre s’obscurcit.

Les nuages sont lourds et gris. Le jour s’assombrit.

 

Si le jour disparaît, notre vérité demeure.

 

L’individu ombrageux s’apparente à cette soudaine nuit,

il y vérifie l’immatérialité de sa vie où baigne son désaveu,

il se complait dans cette zone ténébreuse où fleurit sa colère.

 

L’aridité de son esprit est à redouter.

 

L’orage gronde sourdement et fait entendre son râle à proximité.

La voix de la terre, brassant la hargne, circule de vallée en vallée

pour disparaître ou crever son amertume.

 

Enfin, l’orage éclate !

 

Sentez, la pluie nous assaille de sa fraîcheur

Tombe, tombe la pluie comme des perles de vie sur nos têtes.

L’orage est un bienfait.

 

L’air s’est rafraîchit, l’oppression s’est tue.

 

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Bienvenue au printemps !

Bonjour à vous tous,

 

Cette journée radieuse est un véritable hommage au renouveau. Renouveau de la nature qui, petit à petit, se réveille mais également renouveau intérieur de l'individu qui sort de son sommeil hivernal. Car l'hiver, il fait froid et l'être humain a tendance à privilégier son cocon. Normal!

Normal aussi ces premiers bourgeons qui ravissent nos yeux. Ce qui est moins normal est le fait de considérer tout cela comme un acquis. Ce qui est acquis c'est le temps qui passe, mais ce que nous en faisons et comment nous le vivons n'appartient qu'à nous mêmes. Alors, je vous souhaite un joyeux printemps ! Qu'il contribue à faire éclore vos aspirations et vos créations dans le plaisir.

Pour célébrer le printemps et vous présenter un peu ma poésie, j'ai associé cette belle journée au printemps bien sûr, à l'art aussi : le réseau Arts et Lettres m’y convie, et enfin à l'amour qui est l'indissociable de notre raison d'être.

 

Ce mot est extrait de mon ouvrage: Le Petit dictionnaire de l'amour, le pouvoir d'aimer paru aux éditions Entrelacs.

Vous pourrez le commander si le coeur vous en dit sur internet ou directement auprès de toutes les bonnes, petites et grandes librairies de France et de Belgique ! J'en fais une présentation visuelle et un peu plus étoffée dans la rubrique" photos". Bonne lecture.

 

 

JOUISSANCE

 

J’ai goûté par un matin de printemps aux plaisirs exquis du vent.

Debout au milieu de maintenant, je danse tout en m’enivrant

De cette brise légère irrigant l’atmosphère,

Vive le vent, jouissance éphémère.

 

Les peaux se cherchent et se réclament.

Désirs qui déchaînent nos envies,

plaisir d’éclosion des corps et mon souffle est suspendu...

 

J’ai goûté dans l’enceinte du palais

aux délices de la peinture.

De subtiles jeux de couleurs et de compositions

transcendent l'espace fermé de la restriction.

Liberté, jouissance émotionnelle.

 

Affranchis et affamés, les corps effrontés affirment un rythme effréné,

bercés par l’effluve de leur affinité.

Dans l’effusion de leurs sentiments affectueux,

les corps affriolants s'affranchissent de tout affrontement

pour affluer vers le plaisir affolant.

 

Floraison des corps et mon souffle s’adonne à la lumière de la jouissance 

qui sublime la réalité quotidienne.

Nos corps sont des athlètes aux muscles bandés qui touchent à la victoire.

 

J’ai goûté dans l’enceinte d’un musée

au plaisir de la sculpture et je reste suspendue

au discours de la beauté qui m’est apparu.

«Le Sakountala » ou « L ’abandon » de Camille Claudel a parlé :

L’amour a pris corps et s’oublie dans le don.

 

Jamais ce discours ne prendra fin

car il est né de la pierre, issu d’une main,

et s’inscrit dans une infinitude de délicatesse,

entre un homme et une femme de caresse. 

 

Ô jouissance de l’amour, restes près de nous

Tu ravis nos sens et nous nous laissons emporter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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