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Publications de Liliane Boulvin (36)

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Histoire ....

Histoire de passer le temps, même si cela est une histoire sans importance , je vais vous raconter une histoire sans en faire toute une histoire.

C'est l'histoire d'une femme qui n'est pas une histoire sainte , ni une histoire fabriquée de toutes pièces...

A 20 ans de son histoire, elle croyait mener une vie sans histoire , elle ignorait qu'elle allait s'attirer des histoires...

Elle connut une histoire courte qui fut une histoire compliquée , la morale de cette histoire fut qu'elle prit conscience qu'elle avait enjolivé l'histoire qui n'était pourtant pas une histoire à dormir debout .

Si elle eut des histoires à pleurer, elle eut aussi des histoires drôles, des histoires amusantes, des histoires de dingues, des histoires étranges ...mais jamais elle n'eut de sales histoires.

Et aussi de belles histoires d'amour , des histoires qui se répètent ...

Aujourd'hui, elle attend une nouvelle histoire ,peut -être le plus beau de l'histoire , mais cela l'histoire ne le dit pas encore puisque c'est une autre histoire ...

Liliane.

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Oxymores ...

Bonjour à toutes et tous ,

 Il y a quelques jours ..une partie de scrabble ..lettres x et y ... Oxymore !

Mon adversaire me lance le défi de faire un petit poème ou texte contenant naturellement des oxymores .

 Mon cœur envahit d'une délicieuse douleur

S'égare dans l'obscure clarté

De mes nuits blanches

Pour un illustre inconnu

A la monstrueuse beauté

Il se fait douce violence

Face au calme énervant

De sa lourde légèreté

Qui m'abandonne dans la lumière noire

De son silence éloquent ...

Liliane . 

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Premier chagrin d'amour ...

J'avais 17 ans  lorsque j'ai écrit ces quelques mots ...

Je marchais seule dans la nuit

N'ayant au cœur que de l'ennui

Je  m'apitoyais sur mon sort

Là était mon seul tort

J'ai perdu l'amour un soir d'un chagrin.

Vais-je le chercher en vain ?

Reviendra t-il un jour ?

Son nom sera t-il toujours ?

Du nord ou du sud viendra t-il

Délivrer mon cœur en exil ?

Que m'importe ! Pourvu qu'il soit certitude

Jamais juste une habitude .

Liliane ( 1970) .

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Le cafard

 

 Aux heures sombres du soir,

 Toi, que je ne  veux recevoir ,

 Tu t'invites à ma table

 Oh ! Vil misérable !

 

Tu voudrais faire festin de roi,

Te gaver de tout mon désarroi,

Engloutir mes rêves, mes espoirs

Pour m'empêcher encore d'y croire ...

 

Tu voudrais te soûler de mes pleurs,

Mais cela n'est qu'un leurre,

De ma coupe ne coule que du miel,

Dans mon coeur , il n'y a point de fiel.

 

Vains sont tes efforts pour m'envahir

Jamais je ne te laisserai me saisir.

Sors! Va-t-en ! Il est trop tard.

Adieu ! Maudit cafard !

 

 

 

 

 

 

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Meilleurs voeux pour 2013 ...

Un petit extrait de ma lecture du moment ...

' La poésie, pour moi, c'est la ' preuve'. La preuve, par l'expérience personnelle, qu'il y a un domaine

dans lequel nous nous épanouissons et dans lequel nous ne sommes plus à la merci des forces contre

lesquelles on lutte, avec lesquelles on combat. Nous sommes dans un autre domaine .

Celui de l'art, de l'imaginaire. Autrement dit, de quelque chose qui ne se rapporte pas à une réalité matérielle

concrète, mais la dépasse et nous met en position de rêver. Rêver au rythme du poème,avec l'idée d'une liberté accrue

par la poésie. C'est une sensation que je retrouve tout aussi naturellement dans la musique, dans la peinture ...

Il me semble en fait de compte que tous les arts ont quelque chose à nous apporter.

Je ne crois pas que chacun d'eux en particulier puisse prétendre à la réalité universelle, car les goûts et les perceptions

nourrissent la différenciation - même si certains artistes semblent au-delà des particularismes.

Au delà des distinctions se dresse l'idée qu'il faut qu'il y ait de la musique, de la peinture, de la poèsie ...

Cette idée , je la crois, elle, universelle.

Et je constate, avec beaucoup de plaisir, que nous vivons dans un monde de plus en plus inter-connecté en matière d'art,de musique, de peinture, ce qui me conforte dans l'idée qu'il y a de l'universel révélé dans l'art, né de cette aspiration à la beauté que nous avons en partage.

 

Tous comptes faits ou presque ( Stéphane Hessel).

 

 

Merci à vous tous et toutes Amis d'Arts et Letttres .

 

Amicalement .

 

Liliane .

 

 

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Chanson d'une bergère de Savoie ( Extraits)

Réveille-moi, coq matinal,redouble ton chant bizarre. Je veux jouir du lever de l'aurore. Et je dirai alors à l'étoile qui

brillera sous le firmament :" Je te salue, astre de nos bergers, je te salue; sois toujours le signal favorable qui

m'annonce l'arrivée de Mirtil.

Et je te consacrerai mes chansons du matin: elles me seront inspirées dans la plus belle heure de ma vie."

 

Fleurs qui venez d'éclore, oiseaux qui gazouillez d'un ton ton si doux, aubépine parfumée, verdure couverte de perles

transparentes, et vous, nuages azurés, vous m'annoncez un nouveau bienfait du ciel: en vous voyant, je goûte le

plaisir d'être et mon coeur s'agite dans mon sein comme le jeune ramier au retour de sa mère.

 

...Existence précieuse, il faut savoir, sans murmurer, vous rendre à l' Eternel; mais loin de nous, l'homme cruel qui cherche à précipiter votre fin: ses derniers regards porteront l'effroi dans le coeur innocent.

 

...J'entends les pipeaux rustiques; ils précèdent les moissonneurs.

Aimable gaîte, compagne du berger vertueux, viens toujours l'aider dans ses travaux. Et toi, fidèle amitié, fais-le reposer dans tes bras et essuie son front brûlant avec des feuilles de roses.

 

Quel changement dans la nature, une seule aurore a produit !

Hier, au coucher du soleil, la terre conservait encore une couleur sombre. Les arbrisseaux dépouillés de verdure n'offraient aux yeux que l'image de la privation; les hôtes aimables des bois essayaient leur gosier flexible, sans pouvoir

former un ramage agréable. L'oiseau de la tristesse, le noir corbeau planait encore, en croassant, sur nos plaines

arides et le berger ramenait son troupeau, sans égayer son retour par les chants du plaisir.

 

Cependant, l'aube du jour, plus active et plus brillante, répand sur l'horizon son éclat enchanteur. A mesure que le       sommeil abandonne mes paupières, je sens, dans tout mon être, un doux frémissement qui m'annonce une saison nouvelle. La piquante froidure ne me retient plus auprès de mon humble foyer. La voix bêlante de mes jeunes agneaux  s'est fait entendre aussi tôt que le chant du coq. Le réveil de la nature a rendu le mien facile. J'ai pris plus gaiement ma panetière et ma houlette, et mes pas ont été plus légers en courant à ma bergerie.

 

Quel spectacle ravissant s'offre à toi, fille d'un pauvre berger !                                                                                              Le roi de ta contrée n'est environné que des prodiges de l'art et tu jouis des trésors de la  nature. Ces biens se renouvelleront sans cesse; et le temps, qui ravage et réduit en poussière l'ouvrage de l'homme, ajoutera , s'il est possible, à l'ouvrage d'un dieu.

Quelle main bienfaisante a couvert nos vallons de fleurs et de verdure ? Quelle est cette nuance agréable qui distingue le rosier des autres arbustes qui l'entourent ? pourquoi le lilas précoce offre-t-il déjà l'espoir de ses fleurs odorantes, tandis que la vigne sauvage donne à peine l'essor à ses premiers bourgeons?

 

Secrets d'un Etre tout-puissant, est-ce à une simple bergère à vouloir pénétrer ? Et l'homme orgueilleux qui interroge la nature n'annonce-t-il pas plus d'ingratitude que d'intelligence ? Soumets ton esprit présomptueux, homme superbe !

Jouis, bénis sans cesse, ferme ton oeil curieux et n'ouvre ton coeur qu'à la tendre reconnaissance !

 

Marie-Emilie de Montanclos

(1736-1812)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Plumes

Il était une fois une fille...belle,très belle...comme jamais on n'avait vu de beauté dans ce pays de Bretagne et même au monde ...

Elle s'appelait Chan-nick...elle avait de merveilleux cheveux longs...noirs comme l'ébène...un visage d'ange, des yeux verts, étincelants...Elle dégageait une beauté extraordinaire, comme le premier rayon de soleil au printemps, comme le premier chant de l'hirondelle au-delà des ajoncs...Tout le monde l'enviait...les hommes se retournaient sur son passage...même les femmes l'admiraient...

Un jour pourtant, un de ces jours de brume et de silence , un jour on découvrit la faiblesse cachée de Chan-nick: cette femme si belle, si merveilleusement belle, était une médisante.

Sans cesse, elle répandait des rumeurs, des mensonges à propos de tout le monde, sur n'importe qui et pour n'importe quoi...

Et la rumeur enflait , quittait les abords du lavoir, se répandait dans les rues du village, franchissait les murs alentour et filait dans tout le pays jusqu'à devenir une certitude...

Chan-nick continuait de médire et de médire encore, répandant les pires paroles sur tout un chacun, n'épargnant personne...Et les autres écoutaient et racontaient à leur tour ...Et ainsi passait le temps de rumeur en rumeur, de mensonge en mensonge...

Et voici qu'un jour, en fin d'après-midi, alors que Chan-nick finissait, seule, sa lessive au lavoir du village, voici qu'une vieille femme, toute de noir vêtue, un capuchon sur la tête qui lui cache le visage, s'approche d'elle, se penche un peu et lui  murmure à l'oreille:

- Toi, tu as une langue de vipère...

Et la vieille disparaît comme elle était venue...

Aussitôt la tête de Chan-nick perd sa beauté et se transforme en tête de vipère, toute recouverte d'écailles vertes et brillantes.Et Chan-nick ne peut plus parler, mais de sa bouche sort alors une langue de vipère et des sifflements désespérés...Elle s'affole, se couvre ce visage qu'elle ne peut accepter, court dans tous les sens et finit par se précipiter chez Kaour, le vieux sage du village ...Elle le supplie de la libérer du maléfice.

-  Non, Chan-nick, je ne peux te libérer de ce sort...je ne peux pas...Tout au plus peux-tu faire quelque chose toi-même pour essayer de te sauver, mais je ne garantis pas la réussite...

Chan-nick est prête à tout pour se débarasser de ce terrible sort, elle insiste donc, elle veut savoir comment agir pour se sauver.

- Alors voilà:tu vas remplir ces deux sacs de plumes...complètement...Une fois remplis, tu te rendras à la maison de chaque personne que tu as salie par tes médisances...et devant chaque porte tu déposeras une plume...Mais fais bien attention de n'oublier personne...Une fois que tu auras terminé, tu reviendras me voir ...

CHan-nick a fort à faire puisque son chemin lui prendra 7 ans ...

Durant tout ce temps, elle pose une plume après l'autre derrière chaque porte de chacune des personnes qu'elle a blessé...Au bout de ces 7 années de cheminement elle revient vers le vieux sage, toujours enveloppée dans un grand châle pour cacher sa tête de vipère ...

Kaour lui dit alors:

- C'est bien Chan-nick...maintenant il te reste une chose à réaliser pour éventuellement te libérer du sort...Tu vas retourner à chaque porte de chaque personne, là où tu as déposé une plume . Tu vas alors récupérer ces plumes, remplir encore une fois tes deux sacs et revenir me voir ...

Et Chan-nick s'en va ...courant le village, écumant le pays, traversant le monde , cherchant et chercant encore, espérant réaliser son labeur...Et après 7 nouvelles années, elle se rend compte qu'elle ne peut récupérer aucune plume...

Abattue, dépitée, elle revient au village et sous sa grande cape protectrice avoue au vieux Kaour son impuissance à récupérer ne serait -ce qu'une seule plume...

- Tu vois Chan-nick, les plumes sont comme les mots, les mots sont comme les plumes: une fois que tu les as déposés, tu n'es plus maîtresse de leur vie, de leur chemin, de leur voyage et de ceux qu'ils toucheront ...

 

Jacques Staempfli d'après un conte entendu au Youdig ,pays de Bretagne.

 

Méfions-nous des rumeurs...de la publicité mensongère qui détruit une réputation , qui crée des conflits ...

 

Bon dimanche à toutes et tous .

Amicalement.

Liliane.

 

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Ami'es) d'Arts et Lettres

 Tout est encore silence humain et trafic urbain ...

La cuisine hume bon de ce doux nectar tout fumant que je sirote en écoutant les jolis ' cui-cui' des oiseaux ...

Moment de sérénité que je savoure avant le départ .

Les valises sont bouclées, je pars  pour quelques jours dans le Jura .

 

Merci Ami(es) de ce beau réseau pour l'émerveillement que vous offrez en partage .

 

Plein de pépites de ' beau-nheur' à vous .

 

A bientôt .

Amicalement.

Liliane.

 

 

 

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L'Amour

Bonjour Amis d'Arts et Lettres,

Souvent ,dans ma boîte mail arrivent des messages dits indésirables , que je supprime rapidement .(Chaînes, envoyez ce message à 10 amis ... ).

 

Mais celui-ci , j'ai envie de le partager ...Exception !

L'amour,

C'était un matin chargé, vers 8h00 quand un homme d'environ 80 ans est arrivé pour faire enlever les points de sutures de son pouce.

Il était pressé, car il avait rendez-vous à 9h00.

Je le voyais regarder sa montre et j'ai décidé ,puisque je n'étais pas occupée avec un autre patient, d'évaluer sa blessure.

En 'examinant, j'ai vu que cela cicatrisait bien, j'ai pris les instruments nécessaires pour enlever ses points...

Je lui ai demandé si il avait rendez-vous avec un autre médecin.

Non, me dit-il, je dois aller à la maison de santé pour déjeuner avec ma femme .

Il m'a dit qu'elle y était depuis quelques temps et qu'elle souffrait d'Alzheimer.

J'ai demandé :'Sera-t-elle contrariée de votre retard ?'

Il a répondu qu'elle ne savait plus qui il était, qu'elle ne le reconnaissait plus depuis 5 ans.

Surprise:: "Et vous y allez encore tous les matins, même si elle ne sait pas qui vous êtes?"

Il a souri en me tapotant la main et dit :" Elle ne me reconnait pas mais MOI, je sais encore qui ELLE est !"

J'ai dû retenir mes larmes quand il est parti... en pensant que c'était le genre d'Amour que je voulais ...

 

Belle et bonne journée à vous .

Amicalement.

Liliane.

 

 

 

 

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Bonjour à toutes et tous Amis d'Arts et Lettres.

 

Une pub disait dans le temps ...'Le bonheur,  c'est simple comme un coup de fil' ..

Mais il y a des nouvelles qui aménent le chagrin .

 

Ma très chère Amie Autreregard  vient de perdre sa maman .

 

Un petit  mot , une attention ...pour apporter un peu de réconfort , pour la soutenir dans cette grande peine .

 

Merci à vous Cher(es) ami(es) , MERCI , pour elle .

 

Amicalement.

Liliane.

 

 

 

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Il y a bien peu de temps encore,- pour qui regarde les siècles d'un peu haut , comme d'un aérophane, c'était hier,- lorsque l'hiver étendait sur nous ,pauvres gens du Nord, sa main glacée , nous étions sa proie; impossible d'échapper à l'annuelle fatalité , à l'inévitable supplice du vent qui cingle, de la pluie qui fouette , de la glace , de la neige, des dégels, de la boue affreuse de la désolante obscurité. Comment fuir ? Pour les privilégiés de la Fortune voyageant en chaise poste , il fallait une semaine pour traverser la France du nord au sud ; pour les autres il en fallait deux , et dans quelles conditions !

Voitures non chauffées,avec vis disjointes, cachots terribles, fatigue affreuse. Après c'était les Alpes à franchir par dessus les neiges éternelles, au risque de s'y engloutir ; ou bien alors, la mer  ! La mer encore redoutable aujourd'hui ,comme un fauve apprivoisé dont on craint les retours de sauvagerie, mais à laquelle on se confie pourtant volontiers ; alors, c'était l'épouvante , l'inconnu, l'abandon aux vents contraires , l'incertitude : arriverait-on jamais ? Et si l'on arrivait , quand arriverait-on?

 

La mer c'était l'inconnu , arriverait-on jamais , à travers les tempêtes, à travers le calme, plus redoutable encore ?

Un célébre capitaine qui eut son heure de célébrité: Michel Pacha,le créateur de Tamaris près de Toulon m'a dit être resté quinze jours en vue d'un port sans y entrer !

Plus que la tempête on craignait le calme, ce calme actuellement si bienfaisant, si voluptueux ...alors c'était l'immobilité , cela pouvait être la mort par la faim, par la soif ...(...)

 

Aujourd'hui, quel changement ! On part le soir , et le lendemain matin on s'éveille au milieu des oliviers dont les troncs capricieux et le feuillage argenté réjouissent le regard; si la mauvaise chance ne vous fait pas rencontrer le trop fameux mistral, une température déjà plus douce vous détend les nerfs et la gaieté de Marseille, achève de vous mettre de bonne humeur; vous montez sur un beau navire , vingt-quatre heures après vous débarquez à Alger; et c'est le soleil, la verdure , les fleurs , la vie !

Ah! Il ne faudrait pas trop vous monter l'imagination . Depuis le temps où j'esquissais à Saint-Eugéne le 3e acte de Samson -,il y aura bientôt quarante ans,- Alger a bien changé;Ce n'est plus l'Alger de la Suite Algérienne; On aurait pu en faire la plus délicieuse des villes orientales , tout en la rendant habitable aux Européens :on ne l'a pas voulu.

On a détruit les parcs, les palais arabes;et d'affreuses bastilles ont surgi partout , subtituant à l'art musulman une désolante barbarie , alors qu'on s'imaginait porter la civilisation ....

Maintenant une heureuse réaction s'opère; de belles constructions s'élèvent , on revient même dans les villas élégantes ,au style arabe si riche et si pittoresque. Mais les arbres disparaissent de plus en plus, on bâtit encore , on bâtit toujours.

(...)

Mais il ne faut pas rester à la ville si l'on veut goûter le charme de l'Algérie. Il faut prendre la ligne d'Alger à Oran et voir la campagne. Alors tout en songeant que chez nous les arbres n'ont plus de feuilles, la terre plus de fleurs, le ciel plus de soleil et plus d'étoiles, on se baigne dans la volupté d'une nature enchantée. Un ciel d'un bleu clair et transparent,d'un bleu que nous ne connaissons pas, surprend et ravit le regard ; parfois s'y montre une tache éblouissante , comme si quelques pinceaux trempés de lumière l'avait  touchée. De tous côtes surgissent les orangers surchargés de leurs fruits d'or, les blés , les vignes couvrent d'immenses étendues, tout respire la vie, l'abondance, la fertilité d'une terre puissamment nourricière.

C'est en suivant ce chemin que je suis arrivé dans les montagnes, dans les bois où l'on a trouvé quelquefois des panthéres, à l'ombre d'un volcan éteint depuis des milliers d'années et qui distille encore des eaux presque bouillantes connues des Romains qui savaient en profiter, eaux bienfaisantes où je suis venu me tremper ...

Séjour enchanteur où l'on jouit du silence absolu, si précieux pour le repos et le travail. C'est là que j'ai écrit entre autres choses, sur des vers délicieux et incompréhensibles de Banville la mélodie " aimons-nous".

Que la nature est belle ! Le sol fourmille de plantes inconnues chez nous, et d'autres qui sont de simples variantes de celles que nous connaissons. L'acanthe, l'illustre acanthe elle-même s'y trouve à l'aise, les arums ,aux feuilles en fer de lance,y fourmillent, les uns, petits, aux fleurs gentiment striées de violet, les autres ,plus grands aux fleurs blanches, de place en place, paraît un bouquet de feuilles tressées,d'un beau vert foncé, elles sortent d'un oignon énorme, ce sont des scilles, qui plus tard montreront une touffe de jolies fleurs bleues

(...)

Nous n'aurions pas tout dit sur la campagne d'Algérie, si nous passions sous silence son plus grand charme : son parfum. de quel côté que vous alliez dans cette campagne, un parfum pénétrant, exquis, spécial à ce pays et qui ne se rencontre nulle part, même sous les tropiques où s'ouvrent tant de fleurs embaumées, vous enveloppe et vous grise.

D'où vient ce parfum ? Il ne m'a jamais été possible de le comprendre. Lui seul suffirait à faire aimer cette terre d'élection.

 

Extrait des notes et souvenirs de Saint Saëns, tome  du manuscrit du Musée de Dieppe( Rassemblés par Jean Bonnerot).

L'intégral du texte a été publié dans ' L'écho de Paris' 24 décembre 1911.

 

 

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La symphonie merveilleuse

 

C'est l'histoire d'une petite fille qui rêvait d'un monde meilleur, d'un monde de joie, d'amitié et d'amour.

 

Elle s'appelait Fany. Souvent, par curiosité ou par hasard, elle surprenait de discussions de 'grands',d'adultes.

Elle entendait que là-bas, dans des pays qui  lui paraissaient si lointains, des gens se battaient, faisaient exploser des villes, rasaient des forêts. Elle savait aussi, Fany, que beaucoup d'enfants souffraient...

Alors, le soir, dans son lit, entre larmes et espoir, Fany réfléchissait et parlait, parlait ...aux anges,à ceux qu'elle appelait ses amis. Elle  leur disait ses soucis, ses peurs, ses tristesses pour les enfants de là-bas. Et de tout son coeur elle souhaitait changer ce monde si dur et si injuste. Il est vrai qu'à huit ans on a les espoirs les plus fous, les plus généreux ...

 

La vie est si belle lorsque le printemps s'éveille et que la Nature éclate de santé, de beauté, de merveilles...

La Nature..Mais, oui ... La Nature...C'est peut-être là qu'elle trouverait la solution : dans la Nature, celle dont son ami Franco lui avait si souvent parlé. Franco, l'homme des bois, du silence, de la montagne.

Quand il racontait la montagne, Fany fermait les yeux et se laissait emporter... C'est lui qui lui avait appris les merveilles de la Nature: le soleil qui se lève pour un jour nouveau, plein de promesses; le joyeux murmure d'un ruisseau qui bondit d'une pierre à l'autre; le bruissement du vent dans un feuillage, le chant d'un oiseau qui s'élève au coeur de la forêt.

La Nature qui exprime tout son Amour pour qui sait l'apprécier, pour qui sait l'écouter,pour qui sait le vivre...

 

Une nuit, Fany rêve: elle se voit dans la Nature, et elle trouve une réponse ...

Au réveil, très décidée et avec le souvenir des confidences de son ami, Fany part pour la forêt, seule, avec un coeur ' gros comme ça' !

Déjà, derrière la montagne,on devine le lever du soleil, Fany connaît un endroit merveilleux pour voir le soleil se lever.

Elle aime beaucoup ce moment de la journée... la naissance du jour.

Le soleil lui envoie ses premiers rayons remplis d'un amour extraordinaire: elle les prend en plein coeur et se sent comme soulevée de terre...une douce musique l'entoure, l'envoûte. Elle se sent si légère , comme si elle flottait.

Elle voit la lumiète ,telle qu'elle est, parfaite.

Incapable de prononcer le moindre mot, Fany vit ces instants intensément, à l'écoute de toutes les merveilles qu'elle traverse lorsqu'elle devine une présence . Elle croit d'abord apercevoir une libellule puis, sa vue plus claire ,elle distingue un petit personnage qui virevolte autour d'elle. Tout en riant, il a l'air de bien s'amuser de l'air surpris de Fany.

C'est un Elfe, un fils du Vent.

- Bonjour Fany ! Je suis content de te voir. Nous t'attendons depuis si longtemps !

- Depuis longtemps... vous m'attendez ?

- Oui..Tu rêves d'un monde meilleur ..

- C'est vrai..mais comment le sais-tu? Qui te l'a dit ?

- Oh , ne t'inquiéte pas. Nous les fils du vent savons beaucoup de choses...

Alors voilà: la réalisation de ton rêve dépend de toi et de toi seule. Tu auras certainement besoin d'aide, mais il ne tient qu'à toi de suivre le chemin que te dictera ton coeur. tu pourras rendre le monde meilleur et plein d'amour si tu le veux vraiment.

- Bien sûr que je le veux ! Mais comment vais-je m'y prendre, je n'y arriverai sans doute jamais.

- Je te le redis: il te suffira d'écouter la voix de ton coeur...Laisse-toi guider par cette petite voix .

 

Fany allait poser encore plein de questions au petit Elfe quand elle se rendit compte qu'il avait disparu.

Elle se retrouve seule, assise au pied d'un chêne immense. Plongée dans ses réflexions, elle ne voit pas le jour décliner et s'endort contre le tronc du grand arbre.

Soudain, fany se retrouve à l'intérieur du chêne ! Et là, un monde incroyable s'offre à ses yeux ..

Au coeur du grand chêne,règne une intense activité. Des dizaines, des centaines de petits personnages s'affairent dans tous les sens et avec un ordre qui semble parfaitement réglé. Chacun occupe une place bien précise et effectue sa tâche avec passion. Ils sont tellement absorbés qu'ils ne s'aperçoivent même pas la présence de la petite fille.

Fany constate que l'endroit où elle se trouve est divisé en sept parties distinctes selon les couleurs de l'arc-en-ciel.

Les lutins disposent devant eux de très grands seaux dont ils extirpent de toutes petites gouttelettes qu'ils placent délicatement dans des petits sachets de couleur. Fany se dit qu'elle a une chance exceptionnelle: elle assiste à la fabrication d'un arc-en-ciel !

Mais voilà qu'un lutin, vêtu différement s'approche d'elle pour l'accueillir. C'est le Grand Maître des couleurs...

Il  explique à Fany qu'elle se trouve à l'endroit même où l'on confectionne les gouttes de rosée qui sont dispersées chaque matin sur chaque feuille, sur chaque fleur, sur chaque brin d'herbe.

Grâce aux Ondines qui s'ébattent joyeusement dans les réserves d'eau de la terre, ces gouttes de rosée possèdent un pouvoir extraordinaire: au lever du soleil, les Salamandres, ces petits personnages qui habitent le soleil, envoient les rayons sur les gouttes de rosée. Les sept premiers rayons forment alors un arc-en-ciel et , de cette rencontre entre le soleil et la rosée, entre le feu et l'eau, jaillit l'espace d'une seconde, la symphonie merveilleuse de la Nature: une musique pleine de force et d'amour magique, capables de réaliser les rêves les plus secrets, les espoirs les plus fous.

C'est seulement pendant cette seconde que la symphonie possède un pouvoir magique: il suffit qu'un seul être humain l'entende de tout son coeur et de tout son amour et il peut changer le monde. Seulement pendant cette seconde-là...

Jusqu'à ce jour, les hommes ne se sont pas préoccupés de cette symphonie merveilleuse, trop absorbés par leur activités, persuadés que tout s'achète, et que la Nature ne rapporte rien ...

Les yeux écarquillés, Fany écoute les explications et à mesure que le récit avance, la fillette comprend mieux la richesse de sa rencontre avec le fils du Vent et les confidences de son ami Franco.

Le Grand Maître des couleurs termine à peine son récit que Fany se retrouve au pied du chêne.

Elle constate qu'elle a passé la nuit au coeur de l'arbre et que le jour est sur le point de se lever.

Suivant la voix de son coeur, elle se laisse tendrement bercer par une douce brise où elle reconnai^t son ami le petit Elfe, puis émerveillée, elle voit les septs premiers rayons du soleil se répandre sur les gouttes de rosée.

Elle est alors transportée de Joie et d'Amour dans une explosion de couleurs et de musique merveilleuses.

De tout son petit coeur débordant d'espoir et d'amour ,elle souhaite un monde meilleur et là au plus profond de la lumière , dans l'écrin de la symphonie magique , elle voit naître un monde de Paix et d'Amour.

 

Là-haut, dans la forêt qui mène au sommet de la montagne , un homme , l'ami Franco comprend lui aussi qu'il vit le premier jour d'un monde nouveau, où les hommes retrouveront la Paix et l'Amour entre eux, et avec toute la Nature .

 

Jacques Staempfli ( Eclats de mots)

 

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Ces mains-là,

 Ces mains-là viennent de loin,de là-bas, de si haut...

Tannées,presque brûlées par le soleil,usées par le labeur quotidien, ces mains-là ont su rester coquettes, parées de bijoux,habillées de pierres précieuses, d'anneaux de lumière.

Ces mains-là se reposent,en douceur, en méditation, elles récitent un mantra, une prière, un désir secret, sacré ...

Avec le temps,comme des ruisseaux issus de nulle part et se perdant à l'infini, les rides ont creusé la peau,virevoltant, s'entrecroisant,se perdant pour mourir au creux de la main.

Plus saillantes, les veines nous rappellent la Vie qui va, la Vie qui vibre et qui éclate au grand jour...

Ces mains-là disent la  paix, la foi, l'Amour aussi.

Des mains de femme, peut-être...qui ont tant choyé, caressé, donné, aimé...

Ces mains-là ont véçu le froid des hivers  qui ne finissent pas, le soleil des étés courts et brûlants, les pluies glacées qui annoncent la neige, les vents qui s'infiltrent.

Ces mains-là ont prié, espéré, imploré,pacifié.

Caressant les billes d'une foi plus que millénaire, elles ont appelé la paix, la tendresse, l'harmonie  au coeur de soi,au coeur du monde.

Ces mains-là rayonnent de bonté, de beauté.

Elles m'offrent l'espoir d'un temps de sérénité, d'un instant où il suffit d'être là, en silence, en respect, en amour avec l'autre.

Ces mains-là me parlent. Elles me disent la simplicité, la tendresse et l'Amour. Elles me racontent l'histoire de ce peuple de montagnes, de ces gens qui chaque jour côtoient les dieux, la -haut, si loin ...

Elles me confient la souffrance au quotidien, l'humilité devant la terre qui nourrit, la patience face au temps qui défile, qui s'efface en laissant la marque de son passage sur la peau...

Je ne connaîtrai jamais ces mains-là. je ne saurai pas leur rudesse, ni leur douceur, leur force ni leur faiblesse. Je ne saurai pas leurs caresses.Je ne saurai rien de ces mains-là, rien d'autre que la lumière qu'elles exhalent. Rien d'autre que la paix qu'elles m'offrent...

Rien d'autre ...

 

Jacques Staempfli.

 

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Chers Amis d'Arts et Lettres

 

L'harmonie retrouvée, me revoilà sur le beau rivage du réseau partant à la découverte de vos merveilles.

 

Grand merci pour vos mots, vos attentions qui tissent cette magique trame de l'amitié.

 

Plein de pépites de ' beau-nheur' à toutes et tous.

 

Avec toute mon amitié.

Liliane.

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Chers Amis d'Arts et Lettres

Depuis longtemps , je suis absente sur le site .

Ce n'est pas par désintéressement , loin de là ...je dois juste gérer deux situations contradictoires , autrement dit une bonne et une mauvaise.

Il n'est pas facile de ramer en pleine tempête, mais l'énergie qui m'anime ne faiblissant pas,je finirai pas atteindre le rivage .

Bientôt ,je reviendrai découvrir les merveilles du réseau que vous offrez en partage .

Avec toute mon amitié.

Liliane.

 

 

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La magie de Noël

 

 Victime du tireur fou de Liège , Laurent est parti cette nuit ...

 Il avait à peine vingt ans, toute la vie devant lui ...

Son papa, sa maman,dans leur grande douleur

Font en cette veille de Noël, un geste du coeur

A celui ou celle qui ne connaît que la survie

Ils vont donner un second souffle de vie

En faisant don des organes de leur enfant ,et ce n'est pas rien

Ils offrent à des inconnus , des nouveaux lendemains ...

 

N'est-ce pas cela aussi la magie de Noël ?

 

 

 

 

 

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Joyeuses fêtes ...

 

Bon an , mal an , une année s'achève ...et une nouvelle année va bientôt s'ouvrir tel un livre aux pages blanches.

Pour que chaque jour soit ' nouvel an', dans le partage de l' amour de l'Art , puissions-nous ,Amis d'Arts et Lettres

en remplir les pages qui nous donnera de la joie, de l'émerveillement ...

 

Merci à vous tous et bonnes et joyeuses fêtes

 

Amitiés.

Liliane.

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AVOIR ET ETRE

 

Loin des vieux livres de grammaire

Ecoutez comment un beau soir

Ma mère m'enseigna les mystères

Du verbe être et du verbe avoir...

 

Parmi mes meilleurs auxiliaires

Il est deux verbes originaux

Avoir et Etre étaient deux frères

Que j'ai connus dès le berceau.

 

Bien qu'opposés de caractères

On pouvait les croire jumeaux

Tant leur histoire est singulère

Mais ces deux frères étaient rivaux.

 

Ce qu'Avoir aurait voulu être

Etre voulait toujours l'avoir

A ne vouloir ni dieu, ni maître

Le verbe Etre s'est fait avoir.

 

Son frère Avoir était en banque

Et faisait un grand numéro

Alors qu'Etre ,toujours en manque

Souffrait beaucoup dans son ego

 

Pendant qu' Etre apprenait à lire

Et faisait ses humanités

De son côté sans rien dire

Avoir apprenait à compter.

 

Et il amassait des fortunes

En avoirs, en liquidités

Pendant qu'Etre ,un peu dans la lune

S'était laissé déposséder

 

Avoir était ostentatoire

Dès qu'il se montrait généreux

Etre en revanche, et c'est notoire

Est bien souvent présomptueux.

 

Avoir voyage en classe Affaires

Il met tous ses titres à l'abri

Alors qu'Etre est plus débonnaire

Il ne garde rien pour lui.

 

Sa richesse est toute intérieure

Ce sont les choses de l'esprit

Le verbe être est tout en pudeur

Et sa noblesse est à ce prix ...

 

Un jour, à force de chimères

Pour parvenir à un accord

Entre verbes ça peut se faire

Ils conjuguèrent leurs efforts

 

Et pour ne pas perdre la face

Au mileu des mots rassemblés

Ils se sont répartis les tâches

Pour enfin se reconcilier

 

Le verbe Avoir a besoin d'être

Parce que être c'est exister

Le verbe Etre a besoin d'avoirs

Pour enrichir ses bons côtés

 

Et de palabres interminables

En arguties alambiquées

Nos deux frères inséparables

Ont pu être et avoir été .

 

Lyrics: Yves Duteil.

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Une autre lettre de ma fille ....

Je conserve tous les mots de ma fille ...

Elle a dix ans , et elle va partir deux semaines en ' classe des neiges ' .

Une semaine sur deux , elle est chez son papa ...garde partagée .

 

Voici : Maman ,

N'oublie pas de m'acheter une salopette de ski ,plus le manteau qui va avec , de couleur foncée S.T.P, des lunettes solaires, du beurre de cacao, de la crème NIVEA pour la peau, une écharpe , un bonnet,, une paire de gants qui ne transperce pas, une grosse valise , une couette et un oreiller, des après-ski mais pas des gros comme ça ' ( un dessin d'une énorme botte) mais des comme ça ( un dessin de bottes beaucoup plus fin ) ...un pic-nique pour le voyage pour lorsque l'on fera un arrêt , des bouteilles d'eau , et des bonbons ...pour les bonbons prend des paquets de dinosaures, des délichoc , des gommes, des boules rouges sûres, etc ... et ce n'est pas tout , une paire de pantoufles, un peignoir, un pyjama bien chaud, et si tu vois autre chose qu'il me faudrait , achète .

Tu dis que le voyage ne coûte pas cher , mais vois  tout ce que tu devras acheter  oui.

Tu viens jeudi midi à l'école , tu sais où est ma classe ?

Sur la place , il y a un escalier , tu montes , mais attention si ce n'est pas gelé ...Il y a une porte , tu rentres , c'est le couloir ...il y a une porte à droite , tu toques et tu attends que l'on dise  entrez ...et tu dis à mon prof que tu es ma maman et que tu dois me reprendre ...mais ne dis pas pourquoi , de toute façon papa a fait un mot ...

Ps: N'oublie pas  d'acheter un gros bloc de feuilles et des  timbres ...tu auras ainsi de mes nouvelles.

 

Gros bisous maman et à  jeudi .

 

 

 

 

 

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Lettre de ma fille ...

 Maman,

 

Tu fais tellement pour moi...et pas juste pour moi,non, il faut en plus que tu penses aux autres avec une énergie, quel courage!,quelle patience !

Tu es EXTRA et des mamans comme toi , et bien il n'y en a pas deux ,et je t'admire, te suis reconnaissante, je t'aime .

J'aime ma maman mais aussi la femme que tu es .

Il y a quand même une petite chose qui me dérange,m'ennuie et me chagrine parfois ...ton bonheur à toi dans tout ça ?

As-tu le temps de penser à toi ? Juste à toi ! Voilà pourquoi je culpabilise souvent, je me dis mais enfin merde , elle devrait m'envoyer  bouler ( pas tout le temps quand même , lol ),penser à elle, vivre sa vie ...

Je ne dis pas que je te pense malheureuse mais ...enfin , le ciel va certainement te faire de merveilleux cadeaux prochainement et réaliser tes voeux !

J'avais besoin de te le dire , j'ai pensé à toi tout l'après-midi.

Je vais t'envoyer une carte pour Philippe, je suis touchée par ce qui lui arrive ,c'est fou qu'un homme si bon n'a jamais eu droit au bonheur , je n'arrive pas à comprendre, j'aime tellement cet homme,il compte pour moi...J'ai appris avec lui qu'il faut vivre ses rêves, toujours avancer car il se peut qu'un jour il soit trop tard ...enfin un tas de choses ,vraiment...

Allez zou, je file ,vais faire le vide et je prie pour le bonheur de chacun .

Signé: La fille dont toutes les mamans rêvent .

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