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Publications de Gohy Adyne (80)

Trier par

Daims au Claire de Lune

une aquarelle 

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Les Haïkus de la Lune Pourpre

de Raymond Martin

 

La lune pourpre

Pour la visualiser

Via ma lentille.

 

Peine à rire

Le troupeau va en lenteur

Le trèfle frémit.

 

Vase bleu joufflu

Aux allures de bonze

La pivoine dort.

 

Horizon marin

Vagues déferlantes

Impressions salées.

 

A l’assaut du pic

Roches escarpées moussues

Rode marmotte.

 

A l’ombre fraîche

Raton laveur effrayé

Pipistrelle dort.

 

Calvaire trois croix

Sur le mont du Golgotha

Absence de foi.

 

Roitelet chante

Roitelet tremblant

Vent sur la cime.

 

Ile noire, île de Ré

Molène, Aix, Ouessant,

Pas deux, Saint-Michel.

 

Curieuse voûte

Parsemée de lucioles

Vermisseaux repus.

 

Raymond MARTIN - 2017

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Les Calanques de Marseille

Une aquarelle 

d'Adyne Gohy

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a inspiré

Les Calanques Marseillaises

Haïkus 

de Raymond Martin

 

Calanques ohé

Marins  Phocéens  amis

Thalatta mistral

 

Souquez  matelots

Lacydon  havre de paix

Allauch Gyptis  Ligure

 

Sormiou à l’eau claire

Genévriers  odorants

Kermès  épineux.

 

Oule inconnue

Falaises  crayeuses

Puffins voletants

 

Côtes élancées

Clapotis  d’éboulis

Vagues  frisantes

 

Chahut du vent

Débris d’écume remous

Houle fougueuse

 

Calanques  ohé

Mystérieuses  côtières

Grecques  latines.

 

 

Raymond  Martin

Décembre 2016

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Un Hommage à Raymond MARTIN

Un Hommage à Raymond Martin

avec son dernier poème

"LA LIBELLULE"

inspiré d'une aquarelle

d'Adyne Gohy

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La Libellule

 

Un, deux, trois pas de danse contenus dans la légèreté de l’astre doré.

Beauté d’une Elfe de passage sur la terre se fondant dans la sphère flamboyante.

Danse de l’âme aux accords musicaux sublimes des sphères célestes inexplorées.

 

Un silence, en harmonie gestuelle aux vibrations cosmiques, porté par un élan juvénile.

Sémaphores élancés, en quête de l’éternel questionnement sur la complexité de l’être.

Silhouette, balancée au gré de l’immensité spatiale, quémandant une réponse subtile.

 

Le voile léger au gré des doigts se meut dans le désir de se fondre au crépuscule,

Pour une recherche  intime des nébuleuses impalpables, sur leurs orbites immuables.

Des étoiles dans le ciel, soupçonnées, silencieuses, sur la scène  une ombre frêle minuscule.

 

Un, deux, trois pas de danse en recherche d’une parfaite gestuelle  accordée au ton  animique.  

Jadis, naguère, parallèlement au gré de la plume, selon l’âme de la danse elfique.  

Un, deux, trois pas de danse convenus pour un faune jadis endiablé, amoureux des  Nymphes.

 

Battements d’ailes déchirant l’air embaumé d’une voûte enveloppée d’une céleste senteur. Libellule, papillon en Elfe passagère, mystère de la métamorphose au gré de la poétesse  rêveuse.

Un, deux ou trois pas de danse, la scène est immortalisée en un tableau onirique d’une indicible candeur.

 

Raymond Martin

Mai 2017

  

 

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Au Rythme des Marées

une aquarelle d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le Passage du Gois

Un poème de Raymond Martin

 

 

Paisible, envoûtante, lunaire ou terrestre au gré des saisons et marées, cette étendue

Sauvageonne attirant  le quidam en quête d’un trésor aquatique et burlesque, anoblit

Ce paysage mythique vaseux et sableux, reliant ou déliant l’île d’Her  de jadis au continent.

 

Flanqué d’un râteau au bout d’un bras hésitant, orné d’un seau couleur d’un bleu des mers du sud, un être penché aux pas incertains, zigzague sur le sable enchevêtré d’algues, surprises par la fuite de la mer au loin vers l’océan.

 

Ce n’est pas l’or du Rhin qu’il désire, non, c’est celui d’un haut-fond fertile à son heure.

Breton un jour, Poitevin un autre, mystère des alliances, cet espace paisible parfois dangereux,

Offre à l’indécis d’un jour son lot de trésors, l’or du Gois.

 

Repues de plancton et grassouillettes, les palourdes, la coquille béante,  se retrouvent en un instant

Au fond d’un bleu des mers du sud. Flotte dans l’air, déjà, un fumet de sauce marinière.

Les coques ensablées pour quelques instants ressentent les dents ajourées des râteaux empressés.

 

Dépourvues de perles, ces perles océaniques,  les huîtres, s’offrent aussi au gratouilleur d’occasion

Pour  parachever cette course aux trésors, avant que la marée ne remonte.

  de courants marins, passage du Gois, tu es passage, et pour des millénaires encore.

 

Raymond  Martin

 

Mars 2015

 

D’après  une aquarelle de : Adyne  Gohy 

 

 

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En Provence

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Les Haïkus de septembre

de Raymond Martin

 

Homélie mélo

Papillon d’azur d’été

Averse d’un soir

 

Nuage rosé

Ecrasé sur la butte

Vestiges spoliés

 

Ondes Martenot

Dièses rondo, sol, do

Sonnez trompettes

 

Fumée fluette

Saveurs d’été oliviers

Lavandin bleuté

 

Chats grains de blé dur

Meunier dort souris dansent

Moulin d’eau douce

 

 

 Raymond Martin 

 

                                                                    

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Se trouvent dans la Nature

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Les Haïkus du Lutin

de Raymond Martin

Ludique lutin

Sur lutrin pathétique

 Portée triolets

 

   Do fa fadaises

      Dièses des pipeaux, vent

  Ciel un ré rétif

 

 

    Lupins en flèches

     Coquelicots, sanguine

      Carmina, couchant

 

 

    Si croisé en Ut

   Adagio mélodique

   Lucioles d'été

 

  Jetée de si, sol

   Mouvement blême, morne

   Blaue reiter modal.

 

    Raymond Martin

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LA VAGUE

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

MISCELLANEA

un poème

de

Raymond Martin

Oraison funèbre oubliée par le temps,

Paroles envolées au champs d’honneur apatride,

Heurte la tête vide du soldat laboureur.

Fleurissantes marguerites piétinées en chemin.

 

Ivresse, ivresse, ô ivresse mon amie,

Dans la nuit divine tu m’apportes la vie

Par sa peau si soyeuse d’un avenir certain,

Au contour d’un sein et du phare de ses yeux.

 

Au passage de la vie sous le sceau de la scie

Minuit a sonné le festin du destin

La messe fut dite et le calice amère car,

Satan, saperlipopette, ne fut pas de la fête.

 

Trou noir béant dans l’éventail rougeâtre,

Découvre l’oeil pétillant d’une Carmen d’albâtre,

Andalouse enflammée par le sang, réclame

La juste récompense pour taureau héroïque.

 

A tort ou à raison, les choeurs à l’unisson

Egrainent sans cesse des paroles singulières et

Imprimées sur les pages jaunies et fanées

Pour qu’un regard étonné s’y pose et les lise.

 

Etrange parchemin où des dessins suggèrent

Un regard fripon aux perles irisées,

Insistant à la balade sur le contour de lèvres

Embaumées par un ciel bleu d’été.

 

La douce chaloupée de la chaloupe en dérive

Prend des allures chaotiques sous le ciel étoilé.

Du creux de la vague à la crête des flots,

L’immensité profonde gagnera de la vie.

 

Courtisant à quatre pattes, perruque farinée

Soucieux que de lui on ne se raille,

Sous une bagatelle, courbe l’échine

A la vue de Madame cheminant à Versailles.
Raymond Martin

 

 

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Le Folklore des Îles

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

les Haïkus

de

Raymond Martin

Les Antilles en fête

 

Marie-Galante

Baisers salés vanillés

Antilles soufrées

 

Créoles endiablés

Caraïbes métissées

Rhum libertin

 

Cayes tragiques

Matinik meurtrie

Pelée grogneuse

 

Trinité nonchalante

Sous les alizés

Mystique épanouie

 

Mélissa fleurie

Danse le bélé transcendant

Mornes dans le tempo

 

Jazz aux visages colorés

Biguine émancipée

Pomme-cannelle

 

Mazurka polonaise

Mazurka antillaise

Beautés créoles

 

 

 

 

  Raymond  Martin

                                         Janvier 2017

 

 

 

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Kiki de Montparnasse

une aquarelle

d'ADYNE GOHY

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a été inspirée par

A SUIVRE

Un poème de

RAYMOND MARTIN

 
Peindre avec le verbe, le verbe se fait cher
Par la pâte, pas choux, par la plume du fier major,
Pureté du brin d’herbe, Angelot joufflu enivré d’air
Défiant l’espace blanc d’un papier ligné d’or.
 
Du nuage d’antan à celui d’ici-bas,
Enlevé par ta fougue, assuré par ta rime
Poète, tes papiers jamais ne déploieras,
Une plume un pinceau, ce n'est pas un abîme
 
La richesse de l’encre de poulpe ou de chine
Montre le chemin du sublime destin,
Du blanc, du jaune, du rouge, pureté câline
Et le vert, tudieu, nous invite au festin.
 
Que la farce est amère, sans un coup d’armagnac,
Tel le sous-préfet, je m’abandonne aux champs,
Chantonnant sous un chêne tel un Rastignac,
La mèche en l’air, fier comme d’Artagnan.
 
Ô, Andorinha légère du grand sud venteux,
Envole toi là bas vers le pays de Poséidon,
A la recherche du continent malheureux
Frappé par le destin démon.
 
Pic-plus, pic de la Mirandole, Pic-asso, Pic-abia....
Tiens de drôles de piolets de pics à glace,
Metamec, mec, dans ce joyeux charabia,
Foujita s’écria : “ Vivent les kikis de Montparnasse”
 
Raymond Martin
 

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Sérénité des Lieux

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a inspiré

Les Marais Poitevin

Haïkus

de

Raymond Martin

Sinus  pictonum

Santons givrés d’absinthe

Bri bleuté vaseux

 

Tourbe mojhettes

Polder portes à flots eau

Moutons équilibre

 

Ragondins ravageurs

Anguilles sous roches

Frênes têtards

 

Bosselles de mort

Pibales disséminées

Danger imminent

 

Argiope en beauté

Hérons  haut  perchés

Ventres  affamés

 

Venise verte

Celtique Latine

Buttes  calcaires

 

Marais Poitevin

Petite Camargue

Cigale rouge

 

 

 Raymond Martin  octobre 2016

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INSOLITE

UNE AQUARELLE

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

AXEL

un poème

de

Raymond Martin

 

 

 

Rien de saint dans la démarche des chats de Paul,

A l'affût des rats nichés sous les tréteaux

De la cantatrice chauve braillant ses airs frivoles,

Vers la foule en écoute des fadaises et des « do ».

Ostinato métallique de la clarinette mélo.

 

 

 

Ragots ! S'écria le chef d'orchestre ulcéré de colère,

Dont la baguette s'engouffre dans le trombone à coulisse.

Carmen ne doit pas mourir pour ses instants frivoles.

Au diable la passion éphémère, que l'être s'assouvisse.

Et le tambour excité roule tel un cigare.

 

 

 

L'après-midi, aphone, le ténor au regard félin,

Est à la recherche du « la » comme finalité de son rêve.

Tragiques moments aux tonalités d'airain

Semées au gré du vent, tel le sable fin sur la grève.

 

 

 

Axel, en quête du savoir et des arcanes d'antan,

Porte à ses lèvres la coupe mortelle

Que la glaciale Sarah lui offre d'un élan sublime,

Vers la destinée des deux amants,

Pour l'adieu d'ici-bas vers la révélation éternelle.

 

 

 

 

Raymond MARTIN

 

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L'Insouciance de la Jeunesse

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par le poème

Dérive Spatiale

de Raymond Martin

Hypothèse hasardeuse qu'un visage se devine

Sur le miroir du temps car l'oubli le patine

Miroir de la mare aux fées ou le faune cynique se contemple

Guettant dans ses yeux reflétés le mystère de son temple

Sphère lumineuse colorée de regrets, la larme

Craintive, flotte au vent dont les forces désarment

La beauté vaporeuse de la sylphide wagnérienne

Chahutant les cirius en désir d'une sérénité soudaine.

Sérénité soudaine égrainée par l'orage,

Calme éphémère au service de l'éclair,

Pour zébrer à nouveau dans l'espace sans âge.

Chanteclair en perdit son plumage solaire.

L'une et l'autre à l'unisson des saisons

Bercent les cieux par leur course subtile

Tout en jouant intrépides à cache colline.

Fantômes blêmes aux regard polissons.

Le sanglier craintif puise sa force en Baranton

Dont l'eau rafraîchissante, matrice universelle,

Purifie le temporel en demande de pardon

Ô rêveuse câline aux épaules dénudées,

Tu appelles, dans le flou de ton regard serein

Ton cupidon volage, à la flèche aiguisée,

Qui bravera, à la nuit, le contour de tes seins.

La muse intrépide le nez en trompette

Batifole sur un tapis de pâquerettes

dans l'insouciance des divins mots en esthète

Impression agronomique d'une citrouille atomique

En dérive spatiale par la macro faune du potager étoilé

Par le phare lunaire d'un Pierrot satanique.

Tape ici dit la taupe rieuse au mulot médusé,

Demain pour sûr, nous festoierons au lombric.

Raymond Martin

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A la Campagne

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le Linge sèche

un poème

de

Raymond Martin

 

Au printemps, le linge sèche, flottant sur le fil tel un drapeau sous le regard du Pic Epeiche,

Fourbu par ses tambourinages territoriaux pour les désirs de sa belle Epeichette.

Lulu la taupe, en visite au jardinet, hume les senteurs de la terre retournée par la bêche.

Oscar le lombric, laboureur bienfaisant, se tortille lentement à la racine d’une blette.

 

Au printemps, le linge sèche, épinglé sur le fil, rayonnant de ses couleurs bigarrées au soleil montant.

De sa fraîcheur, il embaume l’espace, laissant tomber sur l’herbe une perle de rosée du matin.

Un trio caquetant, la crête élancée, guette l’apparition tardive d’un panache conquérant.

Au loin, la cloche de neuf heures résonne, un cocorico l’accompagne à la vue d’un butin.

 

 

Au printemps, le linge sèche, un vélo esseulé dans une ombre violacée  attend sa délivrance.

Doré, l’astre du jour, s’achemine lentement vers le haut point, faisant sécher torchons et fripes.

Lucky, alerte boxer, se frotte le dos sur l’herbe encore humide et verte en abondance.

Fichu sur la tête, la brune jardinière guette le facteur essoufflé tirant goulument sur sa  pipe.

 

 

Au printemps, le linge sèche, le sang de la treille rabougrie s’active pour lui redonner  vigueur.

L’antique muret du jardinet supporte avec peine la rudesse de l’astre, jaunissant son crépi.

Jojo, bourricot d’un âge certain, quémande de son puissant  « hi-han » le foin du bonheur.

Le bruit de la pétrolette s’éloigne, le facteur porte encore en sacoche, à donner quelques plis.

 

 

Au printemps, le linge sèche au rythme des heures égrainées dans le secret de la pierre.

Ainsi passe le temps, ainsi passe le linge, bleu d’un jour, blanc d’un autre, vert d’une chemise.

L’arc–en-ciel rayonne, tendu entre les pieux d’étendage au gré de la brune lavandière.

Le vent murmure au soleil son souhait chaleureux, prêt à l’aider à réchauffer la remise.

Raymond Martin      -     octobre 2016      

                                                         

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ILLUMINATIONS POUR LES FÊTES

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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A inspiré

Les Haïkus

OREE DU BOIS

de

Raymond Martin

 

Châtaignes  dorées

Glands élancés aux mousses

Mousserons  givrés

 

Lucioles  étoilées

Renardeau  reniflant

Clapotis du ru

 

Forêt  ouatée

Feuilles brunies ciel gris

Sapins bouleaux altiers

 

Ville dorée d’étoiles filantes

Lutins  endiablés

Les fées  s’ébrouent

 

Noël  dans les cœurs

Espérance du solstice

Sonnez  trompettes 

 

       Raymond  Martin

       Décembre  2016

Arts 

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Lettres

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Le Phare de Tévennec

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le Phare de Tévennec

un poème de

Raymond Martin

Beg  ar raz que jalousement tu protèges dans la noble mer d’Iroise sereine ou intrépide,
Tu n’es point jalousé par ton alter égo de la Vieille,  encré lui aussi sur un roc invincible.
En toi l’unique  espoir,  en tempête, des vaillants  marins aux pieds surs mais aux visages livides,
Désireux d’atteindre Audierne ou d’accoster au mieux en Sein, pour un repos mérité et  possible.


On te cherche parfois, mais au long des hardies déferlantes, ton fantôme surgit accablé mais  serein.
Maudit, suspecté de l’être, pourtant  rien de maléfice  ne règne en tes feux apaisants et salutaires.
L’Ire bretonne hante encore tes entrailles granitiques,  chahutées par les flots  assassins.
Au passé, tes gardiens  t’ont aimé, t’ont haï, mais que de souvenirs en leurs êtres volontaires !


La crête de l’écume supporte un instant le goéland argenté, au bec traqueur de flets vaincus,
Tandis que les flots déferlants de la mer déchainée se fracassent sur ton roc rayonnant.
Près de toi, la baie des trépassés engendre cris et gémissements de ces marins disparus,
Ou des Druides morts, dont les corps reposeront en l’éternité de l’ile de Sein dignement.


Plogoff, la rebelle digne héritière de l’Armorique primitive d’où  Saint-Collodan règne,
Protège cette pointe mythique, paradisiaque, exhalant la bruyère, où nichent lapins
Et autre petits peuples faunesques,  gîtant dans la lande que les embruns salés  baignent.
Le temps apaisé, au ciel rougi du soir tombant, ta silhouette trône vers l’immensité sereine.


Avallon, tu es toujours encrée dans la mémoire marine, ils vont vers toi les feux de Tévennec,
Illuminant le couchant, suggérant ta présence mystique apaisée, sœur de, ou toi-même Atlantide.
Bombardes, binious  stimulés par le vent sonnent « Bro gozh ma zadoù « de Cancale au  Guilvinec.
Tévennec, phare de l’espoir, tes feux rayonnent  pour toujours vers le marin apatride.

A toi, trugarez…… !


Raymond   Martin   -   novembre   2016
 
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Après l'Orage

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

Les Haïkus des Champs et de La Mer

de

Raymond Martin

Champs dorés ocrés

Papillons bleus voltigeant

Grains d’espoir éclos

 

 

Crêtes d’écume

Goélands virevoltant

Les golfes sont clairs

 

 

Du Mont Saint- Michel

Les matines sonnantes

Cancale au loin

 

 

Saint-Malo  Jean  Bart

Aux pirates d’eau douce

Canons essoufflés

 

 

Tempête calmée

Chalutiers arrimés

A marée basse

 

 

Le soleil rouge

A  l’horizon vengeur

Colore l’onde

 

 

 

 Raymond  Martin

Juin 2014

 

Un Partenariat Art

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Lettres

 

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LES CHÂTAIGNES

Une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a été inspirée par

les

HAÏKUS D'AUTOMNE

de

Raymond Martin

Le rouge est mis

L'ocre pigmente le ciel

Frémissent les bois

Bolets capucins

Girolles en trompette

Rousseur parsemée

Chantent les chênes

Lestés de leurs glands brunis

Châtaignes grillées

Fine pluie notée

Harmonie musicale

La bûche flamboie

Raymond Martin

14-09-2016

Un Partenariat Art

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Lettres

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LES VENDANGES

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a inspiré

SEGURET

une poésie de

Raymond Martin

 

 

De ton origine perdue dans la mémoire humaine,

Un  «homme savant» pour sûr a gravi  ta colline,

En quête d’un hypothétique gibier pour assouvir  sa  faim.

 Plus tard,  les  Gaulois «Voconcii» ont  façonné ton élégance mutine.

 

Opposants,  belliqueux et coriaces  face aux cohortes romaines,

Leur défaite, à l’issue de dures batailles, leur fut  providentielle,

Soutenus de fait des autres invasions par la généreuse  «Pax Romana» ,

Ils gardèrent  une partie de leur autonomie et leurs institutions traditionnelles.

 

De cette époque gallo-romaine très riche, tu as su profiter pour t’affirmer brillamment. 

Car du statut de colonie romaine,  la providence t’a  hissée vers la noblesse  provençale.

Convoitée tu fus, par la tiare papale et l’agneau nimbé portant la croix de Toulouse en conquérant.

Les  comtes de Toulouse y possédaient des vignes, sous les dentelles de Montmirail.

 

Vignes  phocéennes élaborées gauloisement dont les Romains, en  amateurs, vantèrent  le nectar.  

Sylvain, le  Dieu au  maillet de tonnelier, y est  célébré par un autel  en son  honneur.  

Le nez de Cyrano n’eut pas  le plaisir d’ humer, de ton vin, ses  délicates notes de terroir.

Le temps et l’histoire ont façonné ton  visage d’aujourd’hui. Les mascarons  en sont ton bonheur.

 

Cévennes et Alpilles s’offrent  à toi en reconnaissance de ta majesté, épaulées par un mistral

Dominant  de la vallée du  Rhône. Tu rayonnes  ainsi près des Baronnies  provençales,  Paradis des plantes aromatiques et senteurs  d’oliviers  chaloupés  par le craquettement  des cigales.

 

-  Ab  l’alen  tir vas me l’aire, qu’en  sen venir  de Proensa, tot quant  es  de  lai  m’agensa.

-  Avec mon haleine je tire vers moi l’air que je sens venir de la Provence. Tout ce qui est de là-bas me plait. 

 

  Raymond  Martin

 

 Septembre  2016.

 

 

 Grand merci  à   : Peire Vidal  .Poète Provençal

 

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 lLes dentelles de Montmirail

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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   A Eygalières

   une aquarelle

   d'Adyne Gohy

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a inspiré

un poème de

Raymond Martin

La Chapelle Saint Sixte

Là-haut, sur le tertre rocailleux parfumé aux senteurs provençales,

Domine sous la fraîcheur des cyprès, Saint-Sixte, romane chapelle

Dotée d’un porche bienfaisant et d’une baie campanaire déchirant l’azur

Mais hélas, frustrée du son de sonnailles de la cloche aujourd’hui disparue.

 

 

Les cigales alentours semblent remercier l’auteur d’inventaires prestigieux,

En craquetant d’olivier en olivier pour avoir gravé dans le marbre provençal,

Ce chef-d’œuvre aux fiers contreforts, à jamais éternel, ouvert aux prestigieuses  Alpilles.

Celto-Ligures, Romains, ont laissé leurs empreintes ; leurs esprits flottent encore sur  la Camargue.

 

 

Dévolution  étrange à un nom Papal, modeste chapelle, déclame à qui le comprend

Son espérance envers la sagesse universelle, la bonté, par une statuette sise sur le ‘fenestrou’  de la voûte épurée de l’autel outragé par les ans.   

 

Camargue, terre de mystères !  Saint-Sixte, les  Saintes …sont toutes proches ….. 

 

 

Raymond  Martin

 

  Juin  2016

Un partenariat d'

Arts 

12272797098?profile=original

Lettres

                                                                 

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Le Coin des Pêcheurs

 une aquarelle 

            d'Adyne Gohy                      

12273183474?profile=original                                               

a inspiré

Les Barques

un poème

de

Raymond Martin

Le capitaine au long cours marchant  le long du quai de misère,

Grommèle à la vue des rafiots désœuvrés et vermoulus,

Vestiges  d’un lointain passé où l’on  prenait la mer comme on prend le train.

Il n’y a pas de fumée  sans feu se dit-il, comme dans le foyer de la Pacific 231 ou dans la pipe en terre

De mon second  buriné par les embruns.

Des coups de tabac, nous en avons eu sans sombrer sur la ligne d’horizon.

Mille sabords! De Terre-Neuve à Camaret  par sept ou dix  Beaufort, le coup nous avons tenu.

De la crête endiablée des vagues  au tréfonds de celles-ci, toujours nos esprits avons  gardé.

 

Désœuvrés, désolidarisés de leurs chalutiers, les voilà maintenant à ce point du quai presque sans âme

Parmi ce fatras de  déchets maritimes auquel elles n’ont pas droit, pouvant encore servir comme un

Dernier honneur. Rien ne les habite. Si, un rat trottinant sur ce quai de misère, un squelette de hareng

Dans la bouche, loin de la dernière fraîcheur. Une mouette au loin bataille avec une autre  pour  gagner Le  dernier morceau de  l’encornet déchiqueté.

 

Leur destinée n’est pas encore  dessinée ; l’un flotte le long du quai avec l’espérance d’un nouvel

Avenir. Repartir solidaire du chalutier vers une énième course  aux maquereaux,  près des côtes

Irlandaises  où abonde aussi le merlan bleu qui deviendra « surimi », ou alors, armé d’équipements

A vocation touristique, pour les marins d’occasion  désireux d’une balade en barque dans un Aber

Protégé du vent mauvais.

L’autre, presque gisant sur le quai de misère, attend, attend, attend, jusqu’au jour où son corps

Vermoulu sera rongé par son passé qui ne sera plus qu’un souvenir pour le capitaine au long cours.

Irréversible et tragique avenir pour un passé si fertile en  majesté  marine.

Un partenariat d'

Arts 

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Lettres

 

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