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Publications de Léopold Dobly (21)

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INCESTE




Cette photo dit , hélas, tout...

Garçons comme filles sacrifiés,

Pour le plaisir d'un fou, d'un gourou,

Que de larmes ont mal séché !

Les condamner ne suffit pas :

Ils veulent être appelés "papa"...

Mais ne méritent pas ce nom,

Tout juste celui de démons !

Il faut dénoncer ces horreurs

Qui amènent partout le malheur,

Du nord au sud, c'est certain,

Il y aura toujours des lendemains !

Et les victimes ont ce droit

D'encore aimer... ces pères-là !

Car à travers le pardon,

C'est le début de la reconstruction...

L'amour est parfois mal nommé,

Quand on voit ces atrocités !

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La lune bleue

La lune bleue

La lune est bleue,

Quand il y en a deux

Dans le même mois,

C'est très rare ma foi !

Tous les Pierro's lunaires

Vont sûrement le faire :

Ils vont chanter l'amour

Dans leurs plus beaux atours.

Et tous les chats aussi,

Au lieu d'être bien gris,

Seront là en couleurs

Comme au jour, c'est bonheur !

Et tous les chevaliers

Sur l'air d'une valse brune,

Pourront danser, chanter :

"Au clair de la lune" !

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Son meilleur outil...


Son meilleur outil


Il avait été annoncé que le diable allait se retirer des affaires et mettre en vente ses outils.

Le jour de la vente, ceux-ci étaient exposés d'une manière attrayante.

Malice, haine, envie, jalousie, luxure, fourberie... Tous les instruments du mal étaient là, soigneusement étiquetés, chacun marqué à son prix.

Parmis tous ces outils, il y en avait un en apparence inoffensif, très usé, mais dont le prix était supérieur à tous les autres. Quelqu'un demanda au diable ce que c'était.

"C'est le découragement", répondit-il.

"Pourquoi le vendre si cher ?"

"Parce qu'il m'est plus utile que tous les autres, expliqua le diable. Avec lui, je puis entrer dans n'importe quel homme, et une fois à l'intérieur, le manoeuvrer comme je l'entends".

"Pourquoi est-il si usé ?"

Parce que je l'emploie avec presque tout le monde mais très peu de gens savent qu'il m'appartient."

Le prix fixé pour le découragement était si élevé que l'outil n'a jamais été vendu.

Le diable en est resté propriétaire et continue de l'utiliser...


(édité sur un feuillet de la Société de Saint-Vincent de Paul, Belgique)


diable


Méphistophélique, ton bonhomme !

Diable de pacotille, ce diable va naître,

Vouloir y ressembler, c'est bien pour sa pomme,

A vouloir toujours, il va le connaître !


(haïku de Léo)


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Oeufs de ci, oeufs de là...

Oeufs de ci, oeufs de là...

Oeufs de poules,
Oeufs de Pâques,
Oeufs qui roulent
Dans la pâte...

Oeufs de caviar,
D'esturgeons le nectar,
Luxe pour les uns,
Or gris pour certains.

Oeufs durs et colorés,
Oeufs des Tsars, élaborés,
Par Pierre-Karl Fabergé,
Toujours si bien ciselés.

L'art des oeufs est resté,
Souvent on commence enfants
A découvrir l'oeuf coloré,
Pour passer ensuite au fondant.

Oeufs en chocolat,
Que tout le monde adore,
De Neuhaus ou Léonidas,
Ou d'autres parfums encore.

Mais toujours, c'est évident,
On aimera le chocolat,
Au lait, blanc ou fondant,
L'oeuf sera mangé... sans tracas 
!


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"Les petits Anges des Neiges"

"Les petits Anges des Neiges"

Ils étaient si heureux,
Les petits Anges des Neiges,
Ils s'en allaient par deux,
Dans un car rouge et beige...

La veille encore c'était la glisse,
Après une semaine là-haut,
Car s'il y a des précipices,
La montagne, c'est si beau !

Mais le Destin était au rendez-vous,
Le malheur a frappé dans le tunnel,
Les petits Anges, c'est fou :
Ont rendez-vous avec le Ciel !

Ainsi, après une semaine de neige,
Ils ne reverront pas leurs parents,
Restés à jamais sur leurs sièges,
Laissant leurs familles en tourments.

Ce sont trois pays qui sont frappés :
Belgique, Pay-Bas et Suisses unis,
Entourant les petits rescapés,
Pleurant les petits Anges aussi.

En ce jour de deuil national,
Une minute de silence est respectée
Par tout un peuple, c'est normal,
Car ils vont toujours nous manquer.

Nous pensons aux familles éprouvées,
Ceux qui ont perdu un être cher,
Ceux qui sont au chevet des blessés,
Qui luttent encore dans leur chair.

Jamais plus on ne pourra oublier
Le 13 mars de chaque année à venir,
Car des petits Anges s'en sont allés,
Eux qui avaient un autre avenir...


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"Rides et beauté"

"Rides et beauté"

Quand la beauté
S'est envolée,
Rides installées
Regard effarouché.

L'homme en chasse,
Ce n'est pas classe,
Croit encore pourtant
A son charme d'avant !

Pas beau, c'est vrai,
Remords s'il vous plaît,
Car les plaisirs d'antan,
Cèdent devant les vingt ans.

Folie d'amour,
En veut toujours,
Plus qu'elle n'a droit
Même... dans d'autres bras !

Comment les rides
Des chairs putrides
Peuvent-elles combattre,
Jouvencelle à battre ?

Ainsi se cassent
Dans la mélasse
Amours anciens
Et c'est pas bien !

Mais hélas, comment faire,
Dans ces sales affaires,
Où les filles de vingt ans
Pompent le fric des amants ?

Quand madame, de guerre lasse,
Enfin leur cède la place,
C'est alors que pourtant
On jette le vieux Don Juan !

Ainsi, tout contrit, rougissant,
Le vieil homme en tremblant,
Demandera pardon,
Plein de fausse contrition.

Et si madame le reprend,
Tout en l'attendant au tournant,
C'est pour garder grand-papa
Aux petits-enfants qu'il a déjà...


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"Le fil de la vie..."

Le fil de la vie...


Nous sommes de gentils funambules,
Qui sur leur fil songent à la Lune,
Mais sans regarder devant,
Où Colombine les attend...

Avec l'insouciance de la jeunesse,
On s'assied partout sur les fesses,
Dédaignant fauteuils et paravents,
Juste bons pour Grand-maman !

C'est le printemps !

Un peu plus tard, temps de l'école,
Plus celui des fariboles,
Mais bien des têtes penchées,
Sur les leçons, livres et cahiers.

Un peu plus loin, l'Université
Que notre vie va animer :
On grandit, on vieillit, on aime,
Ce n'est pas tous les jours Carême !

Pourtant nous voilà pleins de vie,
Dès lors pas du tout démunis,
A notre tour on va fonder,
Avec "Amour" un nouveau foyer.

C'est l'été !

C'est le temps des nouveaux boulots,
Car sans être des numéros,
On veut dans la vie arriver
A faire une carrière enviée.

Au fil de la vie et des naissances,
Nous côtoyons à nouveau l'enfance,
Mais c'est la vie qu'on a donné :
Ces petits qu'il faut apprivoiser...

Les soucis viennent parfois aussi
Des proches, des amours, des amis,
Car tout n'est pas rose toujours,
A l'heure des vieilles amours...

C'est l'automne !

Là revient le temps des bobos,
Mais c'est beaucoup moins rigolo,
Que quand on était des enfants :
Nous sommes déjà... grands-parents !

C'est souvent le temps des bilans :
Depuis que nous étions enfants,
Qu'avons-nous fait de notre vie ?
Avons-nous assouvi nos envies ?

Certains regrettent déjà le printemps,
D'autres l'été, car maintenant
Que l'automne bientôt fini,
On se trouve au bout de la vie !

C'est l'hiver !

Mais il faut optimisme garder,
Car il y a pas mal de NDE
Qui nous apprennent à espérer...
Que la Vie ne fait que commencer !

Seras-ce... le Paradis ?
Ou peut-être... l'ennui ?

Mais ce sera la Vie !

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"J’avais 20 ans et je découvrais…"

(Pour que ce texte ne soit pas "perdu" dans le groupe du même nom, très prolifique...)


J’avais 20 ans et je découvrais…


J’avais 20 ans et je découvrais… la vie, 
Au-delà du détour de mes envies,
Pourtant il fallait savoir y faire,
Car déjà j’étais militaire !

Là j’ai appris à tirer, à tuer,
Pourtant j’avais le cœur bohème,
J’y étais comme en carême,
Obligé par ce fichu délai.

J’y ai aussi appris les cuites,
Et si je n’ai pas pris la fuite,
C’est que la camaraderie comptait,
Pour fort qu’un quelconque forfait.

Mais en permission j’étais le roi,
Des belles ballades dans les bois,
Au détour des sentiers parfumés,
Ca sentait la vie à plein nez !

Quand enfin militaire plus ne fus,
Ma vie pris des tournants incongrus,
De métier en métier promené,
Mais jamais vraiment rassasié !

Comme beaucoup d’autres je passai
D’expériences en échecs du passé,
Mais un jour l’amour je découvris,
Et dès lors le ciel s’éclairci…

Car un homme amoureux est vantard,
Même si cela ne lui vient que fort tard,
Des brumes de l’amour aux choses du temps,
Il est des jours ou je regrette maintenant.

Mais tous les regrets sont stériles,
Sauf d’avoir de la peine donné,
Il ne faut jamais rien regretter,
Car c’est devant que se trouve ton île !

Dès lors le cap vers toi j’ai gardé,
Amour de ma vie enfin rencontré,
A nous deux nous pouvions commencer
Un nouveau roman d’éternité…

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"La randonnée de la vie"

"La randonnée de la vie"


La vie est comme un chemin
Qu'on emprunte un beau matin,
Ou parfois même un soir, noir,
On n'a pas le choix : il faut "échoir" !

Mais soir ou matin, peu importe
Car la vie commence à la porte,
Celle que t'ouvre ta maman
En souffrant, soufflant, ahanant...

Mais c'est avec amour qu'elle te reçoit,
Garçon ou fille, ce sera toi
Le plus bel enfant de la terre, 
A elle, tu auras tout pour plaire !

Par les sentiers de l'enfance tu iras,
Tenant les mains qu'on te tendra,
Grandissant souvent dans la joie...
Si la cigogne a fait le bon choix !

Ensuite tu découvres l'adolescence,
Et toute son... arborescence,
Dans tes rêves fous tu te précipites,
Et ne ramasse pas que des pépites...

Mais ce qui compte dans la vie,
C'est ce qu'on y aura écrit,
Avec le coeur, ou l'âme parfois,
Avec amour, c'est le meilleur choix !

Ainsi, quand tu arriveras au bout
De ce beau voyage un peu fou,
Tu feras le bilan, et en Sage
Tu verras de quoi seront faits tes bagages.

Car ce qui compteras pour ton âme
Qui avec Amour sera pesée,
Crois-moi, n'en fais pas un drame :
Car avec coeur, tu auras tout donné !

Ton corps,
Ton souffle,
Ton âme,

Pour découvrir le meilleur :
Encore...


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"Coeurs torturés"

Les coeurs de mères
Sont parfois amers,
De savoir que l'enfant
De leur chair est souffrant...

Car comment être heureuse 
Quand l'enfant souffre et pleure,
Elle sera plutôt peureuse,
Partageant ainsi son malheur.

Les mamans de ces enfants martyrs,
Malades, handicapés ou... pire ?
De leur coeur qui fort soupire,
Par l'amour qui ne se peut dire !

Car comment exprimer l'indicible,
Si leur enfant est la cible,
D'une maladie auto-immune
Qui fait leur infortune ?

Mais l'Espoir est toujours permis,
Car l'Amour balaie tout,
Même les jours les plus gris,
Ensemble ils en viennent à bout !

Mamans et enfants d'Amour,
Sur la Terre et pour toujours,
Même sans cordon ombilical,
Finiront par garder le moral !

Pour cela il faut arriver
A ensemble tout cela dépasser,
Mains dans la main enlacés,
Coeur à coeur ensoleillés.

Malgré tout...
Pour lui, pour vous,
Garder l'Espoir
D'un monde meilleur...
Qui s'ouvrira plus tard,
Pour vos deux coeurs !

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Parfums d’âmes…

Parfums d’âmes…

Il est des âmes qui ont une haleine
Comme la Terre où elles se promènent,
Pas toujours par leur volonté
Simplement elles sont obligées.

D’autres pourtant ne sentent rien
Qui n’ont ni histoire, ni chagrins,
Se sont les âmes d’enfants
Enlevées trop vite à leurs parents.

Il y a aussi les âmes rebelles
Qui sont parfois très belles,
Car leurs combats acharnés
Font qu’elles peuvent étonner.

Il y a les âmes militaires
Qui aux combats savent y faire,
Comme s’il fallait vraiment
Tout emporter en violant !

Certaines âmes ont un parfum
De rose ou parfois de jasmin,
Mais jamais je n’ai rien senti
Comme ta belle âme, pardi !

Car ton âme, oh ma belle amour,
Parfume mon cœur pour toujours,
D’un amour qui est sans retour,
Qui chaque matin me dit : bonjour…

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Jette ces manies

Jette ces manies


Quand d'un oeil, ou des deux, tu aimes voir
Le matin, le soir, dans ton beau miroir,
Ta silhouette si joliment élancée,
Tout cela n'est... que vaine vanité !

Jette ces manies...

Quand souvent dès le matin,
Des yeux tu envies ton voisin,
Que tes joues en soient toutes rosies,
Car tu n'en récoltes que triste jalousie !

Jette ces manies...

Quand à table tu as, en attendant,
Déjà l'idée d'être très gourmand,
Pense au pauvre qui dans le chemin,
Ne mange pas tous les jours à sa faim !

Jette ces manies...

Quand te vise un geste malheureux,
Plutôt que d'enflammer tes beaux yeux,
Pense à calmer en toi le tonnerre,
Car n'est pas bonne la colère !

Jette ces manies...

Car toutes ces actions qu'un jour tu fis,
Sont des coups de fouet pour le Fils,
De ce si Bon Père dans les Cieux,
Qui pourtant accepta Son Voeu :

Gethsémani !

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Derrière les paupières bleues

Derrière les paupières bleues


Que cachent ces paupières teintées de bleu ?
Un bleu bordé de turquoise, mer exotique,
Discret trait noir prolongeant l'oeil, ou deux,
Ensemble de couleurs fantastiques.

Derrière les paupières bleues...

Peut-on imaginer peinture plus jolie,
Que cette paupière déjà un peu vieillie,
Comme une toile par le temps patinée,
La peau ici est comme parcheminée.

Derrière les paupières bleues...

A-t-elle encore un regard d'enfant ?
Ou de mégère faisant plutôt semblant
De découvrir la vie comme à vingt ans,
Alors que d'elle plus rien elle n'attend !

Derrière les paupières bleues...

Mais ce regard viendra-t-il encore,
Demain, un jour, admirer l'aurore,
Car on dirait bien pour lors,
Qu'à jamais, à présent, il dort ?

Derrière les paupières bleues...

Léo
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Lettre à… notre Mère à tous, Marie

Lettre à… notre Mère à tous, Marie


« Je te salue Marie, pleine de grâces… » lui a dit l’Archange Gabriel.
 
Je crois que Gabriel savait de quoi il parlait, lui que l’on appelle dans la Bible « le Messager de Dieu », vous ne croyez pas ?

Que vous croyiez ou pas, d’ailleurs, c’est votre affaire, c’est vrai, mais c’est aussi celle de Marie-la-Grande, ou Marie de Nazareth, ou Myriam pour certains, peut importe…

Mais je reviens à Toi, Marie, Notre Mère.

Tu es d’abord la Mère du Seigneur Jésus, que tu enfantas à Bethléem de Judée, au temps d’Hérode-le-Grand.
Tu es aussi Notre Mère, car Tu nous enfantas au pied de la Croix de Jésus, en la personne de Jean, le disciple bien-aimé, dépositaire de tes jours à partir de cet instant.
Ainsi, par ton acceptation à l’Ange Gabriel, envoyé du Père, et celle de Jean au pied de la Croix, tu es devenue la Mère de tous les humains : Notre Mère…

Dès lors, nous pouvons, plus intimement, t’appeler « maman », non ?
Car ma mère terrestre, c’est ainsi que je l’appelais…
Elle est maintenant près de Toi, alors, je n’ai plus que Toi qui m’entende et que j’invoque souvent : dans la prière du « Je vous salue Marie », d’abord, mais aussi plus librement, avec les mots qui se forment en mon cœur.

Ainsi, j’ai parfois tendance à vous confondre, ma maman d’ici-bas et ma maman du Ciel… mais je suis sûr que tu me pardonnes ce doux glissement de l’une à l’autre, car dans mon cœur je vous mélange parfois.

Dans mon enfance, te souviens-tu, je t’avais construit une petite grotte où la petite statue métallique que j’avais soigneusement repeinte avait trouvé sa place ?
près de 40 ans après, en retournant le jardin, comme l’avaient fait l’un ou l’autre locataire avant lui, celui du moment, creusant plus profond sans doute, a exhumé cette statuette tout à fait intacte, et l’a remise à maman, ignorant son histoire…

Maman, qui la connaissait, m’a remis cette statuette que j’ai considérée depuis comme « miraculeuse », car quelle autre statuette serait restée ainsi intacte après tant de temps ?
Depuis, je l’ai gardée bien sûr, comme venant de ma mère mais aussi de Toi…

C’est drôle, car cela me fait penser aux corps « incorruptibles » de certaines des voyantes à qui tu as fait l’honneur d’apparaître, comme la petite Jacinta Marto à Fatima, morte à 10 ans, ou Sœur Catherine Labouré (médaille miraculeuse), que l’on peut toujours voir à la rue du Bac à Paris, ou encore la célèbre Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes !

Bien sur, ce n’est pas comparable… mais pour moi, c’était comme un « clin d’œil » de ta part. J’en ai été assez retourné sur le moment. Et tellement enchanté de cette faveur ! Depuis, ta statuette trône à nouveau au jardin, pour le protéger, ainsi que la maison.

Comme tu nous aimes, Maman Marie, pour apparaître comme tu le fais depuis longtemps dans divers endroits du monde…

Les plus connus sont sans doute Lourdes et Fatima, mais nous savons qu’il y en eut bien d’autres, comme La Sallette, Pontmain, Beauraing et Banneux en Belgique, Garabandal et Medjugorge où tu apparais encore paraît-il ?

Et tant d’autres…
Bien des lieux où tu as chaque fois essayé de nous faire comprendre, à nous tes enfants, combien il t’était difficile de nous défendre du courroux de ton Fils et de Son Père devant la conduite des hommes.

Comme n’importe quelle Mère, tu défends tes petits, malgré leur indignité et leur indifférence.

Pardon, Maman, pour tout cela, et pardon de ma part d’y participer, car je ne suis qu’un faible pécheur, moi aussi. Donnes-nous des grâces pour résister aux tentations, et obtiens le pardon de ton Fils… puisqu’Il est notre Frère, après tout, non ?

Même si je ne voudrais pas abuser de ta bonté, je t’en prie, ne nous abandonnes jamais, quoi que nous fassions, nous les hommes, capables de tant de vilenies…

Apprends-nous l’Amour en changeant nos cœurs de pierre en cœurs de chair, de sang et d’Amour comme celui de Ton Fils Jésus.

Je t’aime, Maman, même si c’est très mal dans les actes : tu sais que j’essaie…

Assiste-nous à l’heure de la mort, s’il te plait, car si nous avons l’espoir de te retrouver de « l’autre côté », avec nos proches partis avant nous, cette heure-là nous fait tous un peu peur !

A-Dieu donc, Mère chérie.

 

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Ode à la Paix

Ode à la Paix


Depuis que l'Homme fut créé,
Et ça date du temps du Péché,
Il se bat et tue, c'est cruel,
Voyez l'histoire de Caïn et Abel.

Pourtant Dieu avait bien dit :
"Tout est à vous dans ce Paradis,
Sauf ce Pommier en son centre",
...la Pomme qu'il ne fallait pas prendre !

Et depuis lors, comme des cons,
Sans même avoir retenu la leçon,
L'Homme se bat contre l'Homme,
Tout ça pour une histoire de Pomme !

Puis vint Abraham et ses deux fils,
Comme ceux d'Adam ce fut défis 
Et guerres, et combats sans arrêts,
On en est encore là en effet...

Et pourtant ce n'est pas difficile,
Du couteau de quitter le fil :
Tendre la main vers son frère,
Entend l'ami : c'est ma prière,
Pour qu'enfin ce soit un fait :
Que le monde soit en Paix !

 

Léo

 

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Maman, c'est bonheur

Maman, c'est bonheur

 

Une maman, c'est bonheur
Son départ, c'est malheur
Car son coeur, tout de beurre
Va te manquer chaque heure...

Quoi de plus doux qu'une maman,
Pour le coeur aimant d'un enfant
Sinon le refuge d'un papa,
Pourvu qu'il soit encor' là...

Las parents que l'ado souvent jette,
Font pourtant, la vie est bien faite,
Actes d'amour en nous aimant,
Mais furent eux-mêmes des enfants.

Léo

 

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"Lettre à… Moïse"

Lettre à… Moïse

Pourquoi Moïse ?

A vrai dire, je ne sais pas : ça m’est venu comme ça. Il m’a toujours semblé être un tel grand homme, à l’origine du « Peuple de Dieu », c’est important, non ?

Il a aussi ramené du Sinaï les fameux « dix commandements » de Dieu !
Sont-ils de Dieu ou sont-ils de lui, « inspiré » par Dieu ?

C’est tout de même différent, non ? 

Car, plus tard, beaucoup plus tard, une autre religion sera « inspirée » directement de la Parole de Dieu même : l’Islamisme et son Coran, dont il est dit que l’Ange Gabriel l’aurait dicté au prophète Mohamed, ou Mahomet…

Mais revenons-en au premier Prophète qui nous occupe ici : Moïse.

Etais-tu un magicien, capable d’ouvrir les eaux de la Mer Rouge, ou bien avais-tu simplement étudié ce phénomène à la cour du Roi d’Egypte, Pharaon, dont tu fis engloutir les chars te poursuivant ?

Etais-tu magicien, ou savais-tu d’une source jaillirait du rocher que tu avais frappé de ton bâton ?

Etais-tu magicien, ou savais-tu que la « manne » devrait tomber du ciel, juste au moment où ton peuple commençait à être affamé et criait contre Jahvé ?

Et le veau d’or ?
C’est qu’ils t’en ont fais voir, les gens de ton peuple !

Et quand arrivé en vue de la Terre Promise, tu appris que tu n’y pénétrerais pas, quel renoncement a dû être le tien, rappelé par le Créateur à ce moment qui pouvait te sembler si mal choisi, qu’as-tu pensé, Moïse ?

Ce qui m’épate encore chez toi, c’est que l’on dit que tu fus « enlevé par un char de feu »…
Quoi, un « char de feu » ! 

Une « soucoupe volante », peut-être ?

Il faudrait admettre alors que certains penseurs (rêveurs, vraiment ?) qui te voyaient venir d’un « autre monde », une « autre dimension », plus exactement, auraient peut-être raison ?

Ton berceau n’aurait pas été posé sur les flots par hasard, récupéré que tu fus, sauvé par cette princesse égyptienne qui te fit prince toi-même ?

Tu viendrais peut-être du même endroit que ce Jésus que tu visitas dans sa « transfiguration » avec un autre Prophète à tes côtés, Elie ?

Comme c’est bizarre tout cela...

Tous ces mystères sur ta naissance, ta vie, tes pouvoirs, ta « mort » qui n’en est pas une, vraiment, mais une « élévation dans les airs », comme ce Jésus, encore une fois, qui devait être « élevé dans les airs » après sa résurrection .

Qui étais-tu donc, Moïse ?
Qui es-tu aujourd’hui, Moïse ?
Où es-tu ?

Léo

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Lettre à… la Comtesse de Ségur

Lettre à… la Comtesse de Ségur

Madame la Comtesse,

Vous avez bercé mon enfance avec vos belles histoires, de « L’auberge de l’Enge Gardien » au « Général Dourakine », et passant par « Les malheurs de Sophie » et bien d’autres titres.

En fait, Sophie, c’était vous, puisque vous êtes née Sophie Rostopchine en 1799 en Russie. Vous êtes la fille du Comte Rostopchine, ministre du tsar et gouverneur de Moscou. Vous passez toute votre enfance dans le domaine de Voronovo, qui appartient à votre famille. On prétend que votre père aurait fait incendier Moscou devant l'armée napoléonienne pour empêcher le ravitaillement. Votre famille tombe alors en disgrâce et doit quitter le pays pour se réfugier en France en 1817.
En 1819, vous épousez le Comte Eugène de Ségur. Lors de votre voyage de noces, vous remarquez un joli château en briques roses près de L'Aigle. Les bouleaux du parc vous rappellent votre domaine de Voronovo. C'est le domaine des Nouettes à Aube (Orne). Votre père vous l’offre et vous vous y installez. Négligée par votre mari, souvent à Paris, vous vous plaisez bien à Aube.

Votre biographie dit encore de vous : « Elle aura 8 enfants dont 5 naîtront aux Nouettes. Quand ses petits enfants naîtront, comme beaucoup de grand-mères, elle leur racontera des histoires. Et quand Camille et Madeleine ("Les petites filles modèles") devront partir pour Londres où leur papa est nommé, elle commencera à écrire toutes les histoires qu'elle raconte. C'est comme cela que Sophie de Ségur, née Rostopchine, devint écrivain à plus de cinquante ans. Rapidement, ses petites histoires deviennent célèbres. Elle publie plus de 20 romans dans la bibliothèque rose mettant en scène des enfants dans leur vie quotidienne. Chez la Comtesse, le bien l'emporte toujours sur le mal et on peut toujours corriger ses défauts. Ses récits restent toujours appréciés des enfants. La Comtesse de Ségur meurt à Paris en 1874. Maintenant l'école d'Aube porte son nom en son honneur.”

Et je peux attester, personnellement, que bien des enfants ont imé vos histories, chère Comtesse de mon enfance. C’est même vous qui m’avez donne le goût de la lecture, autant le dire, avant que je ne passe à Jules Vernes, Paul Féval, Victor Hugo et bien d’autres, comme vous l’imaginez.

Mon goût de la lecture m’aura appris bien des choses, car il est bien connu que c’est dans les livres que l’on apprend, pas vrai ?
Les vôtres ont eu longtemps ma préférence, et quand j’y repense, c’est toujours avec un petit pincement doux au cœur… qui pourrait s’appeler nostalgie, sans doute.

Merci à vous, Madame la Comtesse, avec mes hommages.

Léo

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"Lettre à… Monsieur Perrault"

Lettre à… Monsieur Perrault

 

Monsieur Perrault,

Pas Pierre, le poète et cinéaste canadien, ni Claude, le médecin, mais Charles, frère de ce dernier et écrivain français qui signa de si beaux contes.

Permettez-moi de faire ici le compte des Comtes de vos comptes… sans autre références aux Princesses et Princes, bien plus nombreux d’ailleurs.

En fait… je ne sais même pas s’il y en a, des Comtes, dans vos contes ?
Vous peut-être, qui avez signé vos « Contes de ma mère l’Oye » par Perrault d’Armancour, nom de votre fils, en fait.

Je vais donc vous en conter un, bien à moi :

« Il était une fois (c’est un peu belge ça ‘une fois’, non ?) un Comte qui comptait se rendre compte si ses comptes étaient bons…
En fait, il aimait une Princesse dont il voulait faire sa Comtesse, mais le Roi voulait que sa fille soit riche, et le Comte l’était, mais… un peu juste : c’est pourquoi il faisait des comptes, comptant convaincre le Roi. »

Oui, enfin, ce n’est pas terrible, vous avez raison, Monsieur Perrault : vous êtes bien meilleur que moi comme conteur, c’est sûr.

Revenons donc à notre compte, qui pourrait faire penser à  boni, cash, cote, don, état, faux, item, note, prix, redu, taux, taxe, actif, avoir, bilan, débet, débit, devis, folio, gérer, index, liste, point, poste, régie, rejet, solde, somme, total, virer, calcul, nombre, relevé, facture, mémoire, quotité, rapport, addition, comptant, compteur, créditer, croupier, effectif, mécompte, quantité, réaliser, relation, résultat, soiriste, virement, apurement, catalogue, comptable, dénombrer, manifeste, précompte, règlement, surnombre, commettant, contingent, dépouiller, duodécimal, grand-livre, compte-rendu, douloureuse, énumération (comme je le fais), explication, liquidation, recensement, supputation, comptabilité  ou dénombrement, et disons-nous bien que si’il s’agit d’un conte, ce n’est donc pas une colle, ni une fable, un ragot un récit, ou un roman, un bateau, un bobard, une bourde, encore moins un canard, un cancan, une craque ni un fabliau, mais bien une petite histoire, parfois un mensonge, jamais une nouvelle, ni une billevesée, ni même un feuilleton.

Je reviens donc, Monsieur Perrault, à votre Marquis de Carabas ou au Chat Botté de mon enfance, et vous remercie de m’avoir fait rêver…

Qu’il s’agisse de la Barbe Bleue, de Cendrillon et sa pantoufle de Vair, du Petit Chaperon Rouge, sa Mère’Grand et son grand méchant Loup, de la Belle au bois dormant et son aiguille fatale, du Petit Poucet et ses cailloux blancs, du Chat Botté déjà nommé, de Riquet à la Houppe, un « Tintin » avant l’heure, ou des Fées, ou même des Souhaits Ridicules, de Grisélidis ou de Peau d’Ane… vous m’avez incontestablement fait rêver, comme tant d’enfants avant moi, ceux de ma génération et peut-être encore ceux à venir !

Bref, en un mot comme en cent :

Merci Monsieur Perrault.

Léo

 

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"Lettre à… Sakineh Mohammadi Ashtiani"

Lettre à… Sakineh Mohammadi Ashtiani



Madame,

« Et 99 coups de fouet de plus », viens-je de lire dans mon journal à votre encontre !
Il n’était donc pas suffisant de vous condamner à être « lapidée à mort » (sic), il fallait encore vous fouetter avant cela ?

Dans quel pays barbare et à quelle époque vivez-vous donc ?

Est-ce il y a deux mille ans, au temps de Jésus ? Lui qui avait dit à ses bourreaux : « Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »…

Non, il ne s’agit pas d’une histoire ancienne que j’évoque ici, mais bien d’un « fait divers » bien d’aujourd’hui, et qui se passe en Iran, pays de l’obscurantisme par excellence semble-t-il…

Accusée « d’adultère et de complicité de meurtre », vous devriez être lapidée à mort, comme je le disais plus haut, mais le monde entier s’insurge, avec raison, contre une telle sentence moyenâgeuse, qui choque le monde occidental tout entier, à commencer par le Vatican qui a protesté énergiquement : « La position de l’Eglise, opposée à la peine de mort, est connue et la lapidation en est une forme particulièrement brutale » a souligné le Père Federico Lombardi.

La vaste campagne internationale de protestation vous a évité provisoirement ce châtiment d’un autre âge, mais « suspendu ne veut pas dire annulé » a souligné votre fils dans un entretien avec Bernard-Henry Levy pour le journal « Libération » (le si bien nommé ! ).

J’espère, comme des milliers, et sans doute des millions d’hommes et de femmes avec moi, que vous serez acquittée d’un châtiment injuste, infligé dans un mauvais procès. Votre pays montrerait ainsi enfin une ouverture à la démocratie et la modernité… dont il a tant besoin.

Mais l’ « égalité » est-elle de ce monde ? N’y a-t-il pas toujours des « forts » pour écraser les « faibles » ?

Si l’Islam est la « religion d’amour » qu’elle prétend être, peut-être avez-vous une chance ?

Je vous salue, madame, et prierai pour vous.

Léo

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