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Publications de Benoit de Becker (58)

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Que reste-il de ta présence ?
A part cette absurde absence.

L'odeur de ton parfum persiste.
Depuis un grand manque existe.

Je devine encore l'ombre de ta silhouette.
Qui s'efface de ma mémoire et me laisse.

Les couloirs se dégradent jour après jour.
Le silence effrayant a remplacé l'amour.

Le marbre blanc est en manque de tes pas.
Le bruit exquis de tes talons n'est plus là.

Ce dernier bouquet de roses.
Que tous les jours j'arrose.

Perd au sol d'innombrables pétales.
A présent, ma tête est en pagaille.

J'ai retrouvé ton rouge à lèvres préféré.
Celui que tu as tant cherché était égaré.

Celui que tu appliquais sur tes jolies lèvres.
Un brillant éclatant qui fini par disparaître.

Tes yeux noirs en forme d'amandes.
Tes beaux sourcils d'un noir intense.

Ton portait était au mur, à l'encre de chine.
Tout a disparu et plus que je ne l'imagine.

Je regarde ce fauteuil vide.
Dans ce calme qui m'abîme.

Silhouette perdue, néant dans le miroir.
Boucles d'oreilles oubliées dans ce tiroir.

Je n'ai rien compris, je n'avais rien vu.
Je m'en remets à Dieu une fois de plus.

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Les traces de ton passage. (By Ben).

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De ta présence qui n'est plus, ne reste qu'un sentiment de dérive.
De la douceur de tes mains, ne reste que ces frissons exquis.
De la douceur de ta voix, ne reste que ces mots doux radieux.
De ta bouche, ne reste que ces goûts aux  multiples fruits.
De ton regard, ne reste que tes yeux pétillants dans ma mémoire.
Sur ce verre, ne reste que le rouge de tes jolies lèvres pulpeuses.
De ton absence, ne reste que ce silence et cela me tourmente sans cesse.
De mon miroir, ne reste que l'ombre de ta silhouette splendide.
Tu as oublié un petit vêtement, je le garde,  proche de moi, à chaque instant.
De ton passage dans ma maison ne reste que ce parfum qui m'étourdi encore et encore.

Je pense à toi, le jour, la nuit et durant mon travail.

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Inspiration ?

Comment l'inspiration vient-elle pour écrire un texte ou une poésie ?
Belle question, n'est-ce pas ?

Tout vient d'un moment vécu, d'une scène de la vie, d'un rêve, d'une frustration, d'un échec ou d'une chose qui vient s'installer dans votre esprit, sans trop comprendre pourquoi.

Il serait amusant et intéressant pour le lecteur d'ajouter une préface ou une note explicative en fin de poésie pour savoir d'où vient le thème écrit !

Je serais le seul à pouvoir donner l'origine de cette poésie toute fraîche ! Dévoiler plus de détails serait en quelque sorte donner une séance de déshabillage sur la place publique !

Ce n'est pas un drame ! Pour les gens que je ne connais pas, un peu d'exhibition ne me dérangerait pas ! J'adore me déshabiller !

C'est plus problématique pour mes amis proches ou ma famille !
Dans ce cas, l'idée de placer le lecteur dans l'incertitude me paraît intéressant.

L'utilisation du terme "fiction probable" est amusant et me permettrait de me cacher derrière un décor orangé ! Vous n'apercevriez alors chers amis, qu'un individu sous ombre chinoise !

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SEUL SOUS CE LINCEUL.

J'ai perdu les traces de celui qui me suivait.
Cette ombre qui disparaît puis réapparaît.

Impression que mon ombre me fait défaut.
Je me retourne trois fois et j'ai tout faux.

J'ai décidé de prendre de l'avance.
De me consacrer à un long silence.

Réception de cet emballage.
Un magnifique capitonnage.

C'est dans la nuit seul que j'ai essayé.
Ce doux linceul aux coutures dorées.

Un habillage qui donne fière allure.
Brodé en fines dentelles de Bruges.

Habillé comme un roi que l'on a adoré.
Couché à cet endroit sans me cacher.

Un portillon très chique sur la face avant.
Que l'on glisse pour me voir comme avant.

Juste essayé, pour voir ce que cela donne.
Un couvercle soigné encore sur la colonne.

Prendre place dans ce coffre en bois.
Être sûr des mesures de haut en bas.

Juste pour voir et pour m'assurer.
De ce travail précis et personnalisé.

J'ai souvent cotoyé la mort.
A mon père je pense encore.

Ma rapprocher un peu de son âme.
Me trouver bientôt parmi les sages.

Lui, là-haut depuis bien longtemps.
Mon père, installé confortablement.

Je sais qu'il m'attend à côté de maman.
Bras ouverts pour accueillir son enfant.

Une magnifique table est déjà dressée.
Un plateau de fromage de nos contrées.

Pure beurre, baguette française et du vin.
Mon entrée triomphale est pour demain.

Que de belles réjouissances à l'horizon.
Retrouvailles de jeunes filles et garçons.

Ceux qui sont partis beaucoup trop tôt.
Voix oubliées et silence de leurs échos.

Mais avant cela, ces quelques discours.
De mes amis, de mes anciens amours.

Une gigantesque cérémonie grandiose.
Où chacun apporterait quelque chose.

En costume, en robe avec un ruban jaune.
Des signes de gaieté, je vous le propose.

En ce jour, ne soyez pas triste.
Chacun se trouve sur la liste.

Venez seulement un peu plus tard.
Profitez encore, amis et camarades.

Moi, un bon petit vieux en fin de vie.
Vie pleine d'humour, mais plus envie.

J'observe de ma caisse ces nuages et ce ciel bleu.
Espérant que pour vous, tout aille pour le mieux.

Heureux, je referme enfin mes paupières.
Bercé par ce vieux carrosse noir, une trêve.

Je repose enfin près des miens.
Pour l'éternité et sans chagrins.

Au nom du Père, du fils, de tous mes amis.
Aurevoir, je vous aime tant mais c'est ainsi.
Amen.

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QUE VAIS-JE FAIRE ? QUE SAIS-JE ?

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Vendeur dans une boutique fantastique.
Premier vendeur, rayons des élastiques !

Mécanicien automobile, réglage des clims.
Ou creuser mille trous et bon pour l'asile.

Que vais-je faire ? Que sais-je ?

Abbé à Saint-Michel, oú est mon missel ?
Pourquoi pas Evêque ou Sœur, ainsi soit-elle.

Educateur d'élèves. Allez ! Rangez vos chaises !
Politicien menteur, au resto on cache les erreurs.

Escort masculin coquin, un peu féminin.
Chauffeur de limousine pour stars en léopard ?

Vendeur de parfums pour demoiselles trop belles !
Footballeur professionnel au club de Marseille ?

Coureur cycliste sur piste, attention ça glisse !
Jongleur à la rue Belliard, un sous ou un milliard ?

Que vais-je faire, que sais-je ?

Fonctionnaire à la poste, dès seize heure je ferme les portes.
Journaliste à l'étranger sans se faire assassiner !

Du porte à porte en rue, une claque dans ma figure !
Commercant Grand-place, y a t-il encore de la place ?

Maître Pâtissier, vingt merveilleux et je m'assieds.
Mannequin en vitrine, vrai ou faux, devine ?

Mais finalement que vais-je faire ?

J'attrape de gros maux de tête.
J'avale deux, trois aspirines...

J'ai trouvé, c'était facile !
Docteur en médecine !

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Lancer des élastiques.

12273403260?profile=originalCe matin, je me suis regardé dans la glace.
Sur le côté gauche du front, une trace ! 
Et bien ça c'est une drôle de tête ! 
Aurais-je encore fait la fête hier ? 

Serais-je tombé de mon lit? 
Aurais-je fais pipi au lit ? 
Je n'y comprends rien ! 
Si défiguré ce matin ? 

Blessé en journée, je comprendrais ! 
Prendre ses pieds dans un tabouret ! 
Mais là, je ne saisi pas ! 
Je ne me reconnais pas !

Que vais-je faire maintenant ?
Va t'elle me reconnaître maman ?
Comment faire pour changer d'allure ? 
Jeter des élastiques dans ma figure ? 

Ouille ! J'ai visé juste mon nez. 
Ah ! Cette fois-ci j'ai changé.
Je souhaiterais aussi changer de coiffure. 
Découvrir une autre tête, une belle figure. 

Me voilà prêt, je me retrouve enfin. 
Café au lait et tartines du matin. 
Mais oû sont donc mes lunettes ?
Je ne trouve pas ma bicyclette ? 

Décidément, cette journée, ça ne va pas. 
Je sens que je vais finir dans de beaux draps !   
Est-ce bien moi qui écrit ces choses-là ? 
Pince-toi ! Aïe, oui c'est bien moi Benoit !

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JUSQU'À MA MORT.

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J'aurais voulu te connaître par corps.
Observer ta façon d'être tout d'abord.
Puis frôler ce que tu portes, mais encore.
Poursuivre peut-être en tirant au sort.
Toucher le miroir après ton passage.
Garder ton odeur dans mon couchage.
Une femme d'exception, un être en or.

Rester à tes cotés jusqu'à ma mort.

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BAISER MANQUE.

12273415098?profile=originalElle était appuyée au bar, souriante, rayonnante !
Jambes croisées et collants noirs, trop attrayante !
Pas du tout style topless, plutôt très distinguée.
Une chaise haute, tailleur osé et grand décolleté.

Venue se divertir, sortie d'une mère au foyer.
Prendre l'air, changer d'habitudes et s'évader.
Un verre à la main, coupe en provenance d’espagne.
Non, du bon, une excellente coupe de Champagne.

Longs cils, maquillée jusqu'au bout des ongles.
A côté d'elle, je paraissais bien trop sombre.
Ravissante, élégante, une allure exquise.
Ne cherchant que le bonheur sans se dévêtir !

Grande, séduisante au teint hâlé.
Tellement seule et vite remarquée.

J'étais assis là, à quelques mètres.
Dans ce lieu de perdition secret.
Je regardais dans sa direction depuis un moment.
Faire marche arrière, non, plutôt un pas en avant !

Faire connaissance, une attirance étonnante !
Comment se rapprocher d'elle, peu de chance.
Sa bouche mastiquant un chewing-gum à la fraise.
De jolies lèvres pulpeuses qui souvent effraient.

Subitement, elle vide son verre, quitte sa chaise et la range.
Se déplace sur la scène, prend le micro puis chante...

Un spectacle remarquable, minuit moins le quart.
Un baiser tant désiré, je suis arrivé trop tard !

Sans regards échangés et sans signe d'au revoir.
Soirée inachevée, je remets ma veste avec désespoir.
Je m'en vais triste, une nouvelle fois.
Ce doux baiser manqué, ce samedi soir.

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Faut que tu me reviennes.

(Lettre d'un auteur à son comédien)

Tu es mon artiste, il faut que tu me reviennes.
Je suis un peu triste, faut que je me retienne.

J'aurais bien voulu que tu sois assis là.
Parce que j'avais encore des choses à te lire.

J'aurais bien voulu pouvoir encore une fois observer ta façon d'être.
Parce que c'est ta bouche que j'avais choisie pour réciter mes textes.

Ce n’est que ton timbre d’homme qui colle à mes mots
Il n'y a que toi qui puisses faire vivre mes nouveaux écrits.

J'aurais bien voulu que tu sois présent chez le photographe.
Parce que c'est toi que j'ai choisi pour la couverture de mon roman.

J'aurais bien voulu que tu ne m'oublies pas si vite.
Parce que dans mon histoire, chaque paragraphe est pour toi. .

J'aurais bien voulu que tu m'accordes encore quelques minutes.
Pour pouvoir écouter ta voix, réciter mes plus beaux poèmes.

J'aurais bien voulu que tu me reviennes.
Pour faire un nouveau test sur scène.

J'aurais bien voulu que tu participes à cette tournée imaginaire.
Comme autrefois, jouir de ces applaudissements a tue tête.

J'aurais bien voulu marcher à tes cotés.
Former une ombre grâce à toi, mon étoile. 

Grâce à toi, mon étoile. 

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12273010475?profile=originalJ'aurais voulu connaître sa façon d'écrire.
Tête penchée sur son papier, son sourire. 

J'aurais voulu connaître sa démarche lorsqu'elle se déplace.
Comme l'autre fois durant ce défilé de mode, Grand-place.
 
J'aurais voulu la voir quand elle bouge, quand elle danse.
Karaoké d'un soir, sa voix, sa prestance quand elle chante.

J'aurais voulu voir sa frimousse le matin tôt, peut-être un ange.
Petit déjeuner, table dressée, chocolat chaud ce dimanche.  

J'aurais voulu deviner sa silhouette élancée sous ombres chinoises.
Apprécier son élégance pas à pas et toucher de ma main son miroir.  

J'aurais voulu connaître sa façon de conduire, son style.
Sûrement une vieille auto, originale, sans intérieur cuir.  

J'aurais voulu apercevoir ses mouvements lorsqu'elle s'habille.   
Collants noirs sous un short, un jeans ou tailleur bleu marine.  

J'aurais voulu la contempler lors d'une danse latino. 
Havana club, soirée d'enfer et rentrer le matin tôt.  

J'aurais aimé sa simplicité, sa façon d'être sans vouloir l'avoir. 
Sa générosité, sa compréhension, son caractère, savoir son âge.  

J'aurais voulu marcher coté mer du Nord, les pieds dans l'eau. 
Près de Bruges, Ostende sur le sable dur après la marée haute.   

J'aurais voulu qu'elle se mette sur la pointe des pieds.
Atteindre la hauteur de mon cou, ses mains entrelacées. 

J'aurais aimé sa compagnie, envie de débuter une belle histoire.
A Paris sous la pluie, toute une nuit et ne jamais lui dire au revoir. 

Ben.  

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Ponction lombaire.

12272971482?profile=originalDans la clinique d’une très grande ville. 
Au sixième étage, chambre numéro mille.
 
Une ponction lombaire à réaliser !
Une action de traître, peur et anxiété.
 
Un liquide céphalo-rachidien pour un test.
Pas pour rire, un mal de chien, je déteste.
 
Pratique sans anesthésique local.
Liquide précieux et mis en bocal.
 
Le plus difficile n’a pas été la piqûre.
Courbé en avant, mains sur la figure.
 
Faut rester couché encore vingt quatre heures !
Ici on ne sert pas le thé, même un petit beurre !
 
Le plus difficile n’a pas été ces heures passives.
Temps libre pour écrire ces quelques missives.
 
Le plus stressant, était plutôt  à coté, ce boucan !
Chambre du voisin, ses vingt-quatre heures du Mans.
 
Le plus magnifique n’a pas été de savoir ce résultat négatif.
Le plus glorieux n’a pas été de réciter dix-huit “Notre Père”.
La plus beau n’a pas été de savoir que je pouvais enfin rentrer.
 
Le plus merveilleux était le sourire de l’infirmière.
Était-elle Rwandaise, Burundaise ou Togolaise ?
  
Que sais-je ? Mais dès le départ, elle m’avait mis à l’aise.
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Ces mannequins de plastique.

12272950072?profile=originalDepuis que je rénove d'anciens mannequins dans mon petit atelier, une certaine présence ! 

Parfois ça bouge ! Cela fait trois fois que je pose un ruban de masquage sur ce visage.

Rien y fait, à chaque fois que je me retourne, le ruban est au sol et elle me dévisage.

Déplacement d'une main, d'un bras, mains sur ses hanches et puis un pas, je n'y crois pas !

Fallait qu'elle reste absolument immobile pour ce lissage minutieux au mastique chimique.

Application parfaite du produit autour de ses lèvres, ne bouge pas je t'en prie, fais une prière. 

Pourrais-je encore maîtriser ces êtres de plastique, pouvoir encore nouer leurs membres d'élastiques ?

Ce n'est plus comme avant, je suis un peu mal à l'aise d'être vu en permanence par ces milles visages.

Parfois la nuit, je descends dans l'entrepôt, multitudes d'ombres féminines, crainte d'un bruit minime.   

Habillée sophistiquée et maquillée, le regard neutre, jambes légèrement écartées en position adéquate.

D'une beauté exceptionnelle, c'est vrai, que ce soit l'une ou l'autre, assise ou debout, toutes m’émerveillent.

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Le repos éternel.

12272926872?profile=originalMoi qui ai tellement travaillé.
Mes mains sont si abîmées.
 
Corps essouflé et membres usés.
Cicatrices, ici et là, un peu blessé. 
 
Je souhaite pour de bon me reposer. 
Rester allongé et ne plus me réveiller.
 
Paisiblement, m’endormir dans mes draps Afrique sauvage.
Fermer les yeux, visionner de ma vie les plus belles images. 
 
Images de ma vie intense, faudrait que l’on danse.
Musique douce et gaie, faudrait que l’on chante. 
 
Une cérémonie grandiose avec tous mes amis.
Se voir encore une fois, avant ma nouvelle vie.
 
Soyez tous présent, un ruban jaune dans la poche
Signe de gaieté, réjouissance, le son des cloches.
 
J’ai hâte de retrouver tous les bons, ceux qui ont disparus
Les gens que j’aime qui sont partis trop vite, si j’avais su !
 
Mon père, là-haut, surement déjà à table.
Il m’attend, magnifique plateau de fromages.
 
Baguette Française, pure beurre et du bon vin
C’est ce qu’il amait, je te rejoins, fin du chagrin
 
A tous ceux que j’ai pleuré, je vous retrouve.
Nous serons enfin ensemble pour toujours. 
 
Alléluia. 
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Faudrait que je m'occupe de moi-même.

12272901875?profile=originalCe matin j’ai regardé ma figure.
Faudrait que je change d’allure !
Je rase tout, une nouvelle coiffure.
 
Faudrait que je change mes lunettes.
Je ne trouve même plus ma bicyclette. 
Pour paraître plus beau et moins bête !
 
Je vais changer ! Enlever mes cheveux.
Chercher le vrai bonheur, je le veux.
Tenter d’être un peu plus heureux.
 
Prêt pour pour un plan de séduction.
Bonne éducation, susciter des réactions.
Je resterai moi-même de toute façon.
 
Faut que je m’occupe de moi-même
J’y crois encore, faut que je m’aime.
Plus qu’un jour, bien plus que le carême.
 
Il est grand temps, faudrait enfin je me retrouve.
Un peu comme sur le bateau Ostende-Douvres.
Comme il y a vingt ans au musée du Louvre.
 
Faudrait que je paraisse un peu moins mou.
Malgré ces douleurs dans mon joli cou.
Faut que je redevienne ce jeune loup !
 
Demain matin, sûr ! Je ferai mes abdos.
Je me lèverai encore un plus plus tôt.
Tablette de chocolat comme ces ados !
 
Faut que m’accroche, j’aime tant la vie.
Faut que je change pour séduire une fille.
Sûr, je serai comme avant, un peu par magie.   
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Son rouge à lèvres.

12272889878?profile=originalCe que j'ai aperçu en premier, c'est le rouge de ses lèvres et j'en suis encore ébloui.
Je ne voudrais pas en dire plus, je pourrais vous effrayer ! 

Je la trouvais exactement comme je l'aurais dessinée dans mon imaginaire. 
Même un spécialiste en caricature n'aurait pas pu dessiner de pareilles lèvres, si africaine. 
C'était une magnifique surprise pour moi, elle existait vraiment ! 
Ce n'est pas courant que j'en écrive autant. 

 "En vous regardant, chère madame, les mots s'écrivent doucement et l'encre de mon stylo coule librement, je ne puis faire autrement" !
Puis j'ai ouvert les yeux, elle avait disparu ! 

J'ai appris une énorme chose ce jour là, j'avais acquis la capacité de m'effacer dans mes rêves puis de réapparaître. 
Pour moi c'était un cadeau extraordinaire...

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Ces mots inscrits.

12272889093?profile=originalSur ce mur, ces mots sont tristesse.
Signature d’un individu en détresse.
S’en aller loin, sans laisser d’adresse.
 
Chercher le bonheur autre part.
C’est maintenant et pas plus tard.
Un pays du sud, choisi au hasard.
 
Reconstruire une vie meilleure.
Tenter de trouver le bonheur.
Corps et coeur en chaleur.
 
Dans mon pays chaque matin.
Je vois des gens dans le train.
Exporter leurs grands chagrins.
 
Dans mon pays, le ciel est gris.
On entend souvent des cris. 
Gare du nord, gare du midi.
 
A l’église, à la messe le dimanche.
Mélancolie, point de réjouissance.
Du monde certes, coeur en absence.
S'en aller loin, un autre pays. 
D'autres horizons, loin d'ici. 
Je ne peux plus rester assis. 
 
En Tanzanie, au Ghana, au Kenya ? 
Coté atlantique, côtes de l’Angola ? 
En Afrique, au Burundi, au Rwanda ?
 
Uri babaye, Imana inkurinde.
(Tu es triste, que Dieu te protège. en kinyarwanda)
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Mon ciel bleu.

12272894495?profile=originalUn souvenir radieux de cet hiver.
Tes pieds nus devant le feu ouvert.
De jolis orteils aux ongles soignés.
Un rouge éclatant juste séché.

On habite chacun de notre coté.
Mais si merveilleux de se côtoyer. 

Qu’il est agréable le soir de penser à toi.
Même la nuit en fermant les yeux, je te vois.

Je me rappelle de tes longs doigts fins.
Posez sur tes anches, taille mannequin.

Je me rappelle de ton pantalon orange.
Au printemps, la promenade à Ostende. 

Lors de ta première visite chez moi.
Tu observais la vierge Marie posée là.

Tu crois en Dieu, je crois que c’est mieux.
Que Dieu te protège, Imana Ikurinde. 

Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir.
Un grand amour, un bébé et des surprises !

Quand tu es là, proche de moi, le ciel est bleu.
Toi et moi peut-être pour des jours heureux. 

Ta présence fait briller le soleil dans ma maison.
Tentons quelque chose, à deux de toute façon.
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Avant, j'étais magnifique !

12272894468?profile=original
Je n'ose plus autant me regarder dans la glace.
Les années ont passées, j'en prend une claque. 
 
Avant j'étais beau gosse, magnifique.
Je plaisais aux hommes et aux filles.
  
Je me suis regardé dans une vitrine ce matin.  
Depuis je ne mange plus, je ne suis pas bien.  
 
Je me sens fatigué, un peu mou. 
Mal de dos, douleur dans le cou. 
 
J’ai aperçu ma silhouette. 
On dirait une brouette !
 
Faut que je redevienne un vrai mec. 
Moins de bide, avoir un corps sec.
 
Plus un gramme de graisse.
Ni au ventre, ni aux fesses ! 
 
Le matin, je traîne, je soigne mes pectos. 
Fallait que je me prépare encore plus tôt. 
 
Je vais être une nouvelle fois en retard.
Fort envie de ressembler à une star !  
 
Faudrait je fasse encore des efforts. 
De longs exercices pour être plus fort.
 
Cela demande tellement de boulot. 
Que le voisin me prend pour un sot.   
 
Bien envie d’être séduisant comme avant. 
Pour les femmes au-delà de trente ans !
 
Faut que je me plaise.
Je me remets à l'aise.
Dans ma salle de bain.
Un nouveau gant de crin. 
 
Je me trouvais si bien dans le miroir. 
Que ce soit le matin ou bien le soir.
 
J'ai envie de me dire que je m’aime ! 
Je trouve que ça vaut encore la peine. 
 
Avant, ce n'était pas de la frime.  
Même qu'un jour j'ai tourné un film. 
 
Application d'une crème de jour, je m’admire ! 
Application d'une crème de nuit, cela me tire ! 
 
Je l’avoue, c'est vrai, je prends soin de ma personne. 
De mon corps, dans ma façon d'être au téléphone.
Croyez-vous que je sois un peu narcissique ?
Clown et artiste, j'adore le monde du cirque !
 
Durant mes courses de cette après-midi. 
J'aimerais rencontrer la femme de ma vie.
 
Dans un grand supermarché.
Au rayon des plats surgelés.  
 
Un magasin ou l'on trouve des célibataires. 
Magnifique rencontre comme celle d'hier ! 
 
Était-ce une Bruxelloise ou une Congolaise ? 
Une demoiselle que l'on appelle la belle Anglaise ?
Non, non, je ne vous le dirai pas.
Cette fois-ci je la garde pour moi.   
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Imana Ikurinde, que Dieu te protège.

12272893069?profile=originalMoi qui croyais voir des éléphants dès ma sortie de l'avion, illusion !

Moi qui croyais que vous marchiez encore à pieds nus, bonne leçon !

Moi qui croyais que vous n'alliez rien m'apprendre, maintenant je comprends.

Moi qui croyais tout savoir sur tout, illusoire, je me suis trompé. 

Moi qui savais que vous aviez souffert, mais pas autant, je m'incline et j'en pleure parfois encore.

S'il te plaît, raconte-moi, dessine-moi ton village, comment c'est chez toi.
Je viendrai te voir, tu m'apprendras tes coutumes, je goûterai tes plats cuisinés, si tu le veux bien.
Je t'apporterai des cadeaux, pour toi et ta maman, des livres à coloriés pour tes enfants.


Et si j'ai encore assez d'argent, je t'enverrai un container de jouets et de nouveaux bancs d'écoles.
Merci d'être ce que tu es, mon ami noir.
Merci de m'accepter comme je suis.


Imana Ikurinde, (en Kyniarwanda : Que Dieu te protège)

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