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Publications de Angelo brenez (137)

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Où es-tu?

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Je sais, énorme cette toile, impossible de la balader sous le bras et même de la mettre dans votre cabriolet !

J’ai vu grand, vous êtes peinte plus grande que nature, c’est sans doute ma mégalomanie qui me fait rêver aussi grand !

Au fait, je suis un peu triste !

Une dame, sans la citer, m’a écrit que mes rêves posés, tant en dessins, en toiles et surtout en écritures, lui faisait penser à l'homme de sa vie, également sans le nommer. Enfin pas exactement cet élu puisqu’elle a ajouté ; celui dont elle rêvait avoir !

Et ce n’est pas la première, il y en a même qui voudrait en plus, être rêvée !

Vous voyez, Mademoiselle, moi qui cherche à trouver l’âme sœur, je ne dois pas chercher au bon endroit !

Voilà pourquoi cette tristesse !

Raz le bol de ce fil rouge puisqu’il ne me conduit nulle part !

Le jour où j’ai commencé à m’en servir, il m’a conduit au désespoir, à une rupture. C’est sans doute pour cela qu’ici il n’a pas de fin ni de commencement ?

C’est pourtant un fourbe, regardez par où il passe, il est pire que moi !

J’aime promener mon regard sur votre corps, je vous ai déjà expliqué percevoir des sensations, jusque vos réactions quand celui-ci se fait audacieux mais lui, il ose vous toucher !

La vie est faite d’espoir, de conquête, de célébrité, de richesse, d’amitié !

Mais l’amour, pourquoi est-il si souvent compliqué ?

J’ai lu ceci:

 

Je tisserai ta vie aux couleurs de l'amour

J’effleurerai tes nuits de mes doigts de velours

Je volerai au temps le cadran de la Vie

Pour t'offrir ces instants d’odyssée et d’envie

Je t'offrirai des fleurs parfumées de moi

Anisée de douceur comme unique promesse
J'écouterai tes yeux murmurer en silence

Une symphonie de mots en douce romance

J'éclipserai la lune pour te regarder

Je dessinerai les envies de ma pensée

Je fondrai le plaisir comme neige au soleil

Et me noierai sur tes lèvres

J'enfouirai mon passé dans le creux de tes bras

Ta voix, alors me bercera.

Et,

Je t'ouvrirai mon cœur pour y mettre le tien

 

C’était un texte de Lylas123 sur artblog 

 

Où es-tu, belle Dame ?

Où es-tu, pourquoi te caches-tu ?

Où es-tu ?

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fausse pudeur

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Par peur de la transparence,

Elle cache son visage, son âge.

Elle joue avec l’ambivalence

Et la pose paraît plus sage.

Sa beauté est sa nudité,

Il n’y a pas d’autre critère,

Car, son mystère est sa beauté

Et sa nudité son mystère !

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toi, elle, lui

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Mais qui se cachent sous ces masques ?

Seriez-vous Colombine ou ce satané Arlequin ?

Et bien oui, qui peut dire avoir vu son visage ?

Vous ?

Ne rêveriez-vous pas encore plus que moi alors, parce que d’après la légende, il ne s’est jamais démasqué ? 

A moins que devant une belle, le soir ?

Et si nous refaisions ce conte, si cet Arlequin ne serait qu’une demoiselle déguisée, à cette époque les mœurs étaient remplis d’interdits ?

Et sous ses masques féminins, n’y aurait-il pas un Casanova dissimulé afin de tromper la vigilance d’un mari ?

Avec des « si » on mettrait Paris en bouteille dit-on mais pourquoi pas ne pas y mettre Venise ?

Je vois en rêve ces beaux parleurs, cet Arlequin, ce Casanova, l’un d’eux conquiert une belle inconnue, masquée et le soir, imaginez la surprise ?

Ou encore une belle inconnue, se laisse séduire par un de ces protagonistes masqués en imposant personnage, le soir, il la raccompagne chez elle et devinez ?

Je fabule peut être mais qui sait ?

Qui sont-ils, des riches, de simples gens du peuple, des nobles, des artistes, des délateurs, des amoureux ?

Que de mystères dans ces dédalles mystérieux de ruelles, de canaux mais sur cette place, ne serais-je pas là aussi ?

Que de questions mais qui sont donc ces personnages ésotériques et si richement vêtus ?

Qui se cachent sous ces masques ?

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Je ne suis pas cet ami Pierrot, ce personnage lunaire et je ne vous vois pas en Colombine, Mademoiselle.

Je n’ai pas la candeur de Pierrot, ni vous l’indécence de Colombine. J’aimerais avoir parfois le machiavélisme d’Arlequin pour que ces belles se laissent séduire.

Vous connaissez sûrement cette légende ?

Ce Pierrot, ce personnage couleur farine, était boulanger et Colombine blanchisseuse, des gens simples. Lui, malheureusement travaillait la nuit et elle, le jour. Elle se lassait de cette vie, de ne voir que rarement cette homme lui déclarant son amour ; car il était amoureux ce petit homme de la nuit. Un beau jour, arriva un théâtre ambulant avec Arlequin, paré de couleur vive. Beau parleur, aux mille et une facettes ; d’ailleurs pour évoquer ce personnage virevoltant, on lui fit porter un masque. Comment deviner ainsi qui il était vraiment. Il conta fleurette à Colombine et profita de son désespoir pour l’enjôler. Pour la séduire, tous les moyens furent bons, il repeint même la boulangerie. Il vanta, la belle Colombine, prit un moment domicile chez elle, profitant ainsi de son travail. Il s’ennuyait le bougre, toujours disposé à faire le pitre, à faire rire, à vivre libre. Il se mit à convaincre Colombine de vendre sa blanchisserie et de le suivre sur les routes. Le pacte fut fat, le pactole vite épuisé et la belle vie devint difficile, Colombine ne mangeait pas toujours à sa faim. L’hiver, ce fut pire !

Pierrot apprit la chose et lui écrit, la suppliant de revenir. Elle arriva la nuit et trouva la boulangerie illuminée. Etait-ce de l’hypocrisie mais elle dit même qu’elle était belle, chaleureuse. Pierrot fit des brioches à l’effigie de Colombine, elles se vendirent… Comme des petits pains. Il put même prendre du personnel et ainsi passer plus de temps avec sa bien aimée. Arlequin revint, il avait froid, faim, lui aussi avait appris la bonne fortune de Pierrot et de Colombine. Mais la belle était bien près de son amoureux, bien au chaud, câlinée et l’ignora. Bon cœur, Pierrot fabriqua alors une immense brioche à l’effigie de Colombine et l’offrit à Arlequin. Le fourbe ne la tint pas comme une relique, cette réplique de celle qu’il disait aimer, il l‘emporta et la m…

Mais au fait, pourquoi je vous conte cela, Mademoiselle ?

Ah, oui, j’aime ces Colombines qu’il m’arrive de séduire et devant leurs charmes, je préfère jouer Arlequin que Pierrot !

A la différence qu’une fois séduite, Arlequin disparaît et je deviens pire que Pierrot !

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Bas les masques

Vous n’y aviez jamais été ?

Et bien, vous voilà dans cette ville d’une autre époque, Venise vous reçoit…

Peut être dans mes rêves mais qui sait ?

J’y ai vécu quelques jours et je vous assure qu’à tout âge on peut vivre ses amours et s’il n’y en a pas, les rêver !

Ville tout aussi ésotérique que ces dessins, le mystère y règne dans chaque ruelle, sur chaque canal. La moindre place visitée vous emporte à imaginer croiser un de ses fantômes. Pas des fantômes malveillants, ceux-ci ont passé le pont des soupirs et sont enfermés à double tours dans ces geôles interdites aux amoureux. Et oui puisque même Casanova, les Plombs n’ont pas réussi à le garder car il fut l’unique prisonnier à s’évader de ses horribles cachots. Cet éternel amoureux n’aima pas qu’une seule femme, il courtisa des demoiselles, des dames plus mûres et osa même envoûter des épouses, alors cette évasion, jugement de Dieu ou délivrance du Diable ?

Mais l’amour est-ce un péché ?

Même adultère, je ne le pense pas s’il est partagé par ces amants d’un soir ou pour ces amoureux interdits de s’afficher au grand jour !

Ces fantômes libres que l’on croise, sont sans doute ces amants interdits qui ne veulent sans doute pas encore être reconnus, d’ailleurs, ils portent des masques ?

Maintenant, ils sont pourtant admirés quand ils sortent au grand jour et avouez qu’ils ont fière allure !

Je vais les rêver dans leur intimité quand…

Mais, excusez-moi, belle dame, ce ne sera que la vision d’un homme, je ne me vois pas me mettre dans votre peau, la mienne est trop masculine. Et puis, la vôtre est si douce, si…

Ah, je voudrais moi aussi pouvoir être ce conquérant, être le nouveau Casanova mais pour cela il faut ne pas avoir trop de scrupule, il a dû en décevoir et rendre ces femmes tristes, désespérées. Je ne supporte pas vous voir les yeux humides, alors, imaginez, des larmes ?

Non, je vais simplement rêvez être ainsi, enfin, rêvez être chaque fois un autre homme pour ne pas vous blesser et ainsi ces aventures commenceront, auront lieu, n’auront pas de fin et se vivront simultanément. Aujourd’hui, c’est vous, belle dame, demain je vous verrais telle…

Mais, demain est un autre jour !

Alanguie

Vous rêvez ?

La chaleur imposait cette sieste et ainsi étendue, dévêtue à en rester sensuelle, Mademoiselle, l’homme s’est emparé de l’artiste. Le rapace est toujours présent mais il n’a pas ce regard habituel, il semble simplement vous admirer. Tien, il a même ce fil rouge, ce lien entre l’artiste, son modèle et ses rêves vous étant destinés. Lien aussi avec l’homme et je me demande si ce rapace, ici, ne représenterait pas que ce dernier ?

Rester de marbre, métaphore tellement désuète, sculptez-le et vous verrez que c’est est une matière bien plus facile à transformer que le granit !

Oh, je crois que vous devinez mon regard qu’allez-vous faire ?

Vous couvrir de ce drap ?

Non, je vous en supplie, je vous fais la promesse de ne plus vous admirer que comme artiste mais comme l’artiste et l’homme ne sont qu’un, je ne peux que vous le promettre, pas de le jurer !

Merci, Mademoiselle, de me comprendre et ne bougez pas, je vais vous poser telle que sur le papier !

Je vous vois

Je vous vois telle que je souhaiterais vous voir mais pour cela il faut vous convaincre !

Je ne vous vois pas comme ce pantin femme, obéissante, non, c’est tellement plus fabuleux si vous preniez l’initiative et même, devineriez être selon mes désirs !

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Prélude

Les nuits de pleine lune, mes rêves sont plus énigmatiques. De la folie à la raison, il n’y a pas l'espace d’un trait de crayon. Je vous vois prise au piège de mes chimères, de ces fils n’existant que dans mon imaginaire. Ce n’est pas une toile tendue, faite comme par cette Demoiselle aux pattes innombrables où vous pourriez vous faire prendre puis déguster. Ou est-ce le contraire, c’est vous qui nous prendriez au piège pour vous régaler ? Mais alors, seriez-vous un peu comme cette lycose, paraissant gracieuse mais vorace ? Je divague là, c’est impossible, trop de grâce émane de votre vision, trop d’envie de vous sublimer nous gagne ! Et puis, point d’accroche à ces fils, ils tombent de nulle part, donc ce ne peut être cela !

Ils viennent du hasard sans doute, s’échappant ici de cette lune ésotérique ? Bien que je rêve le jour, ce doit être dû au hasard de ces nuits de pleine lune, quand mes rêves se font plus prolifiques ! De toute façon, qu’il est doux de tomber dans vos filets. Oh, Mesdames, j’en frissonne !

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L'aigle noir

Un beau jour ou peut-être une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel
L'oiseau vint se poser.

Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.

De son bec, il a touché ma joue
Dans ma main, il a glissé son cou
C'est alors que je l'ai reconnu
Surgissant du passé
Il m'était revenu.

Dis l'oiseau, o dis, emmène-moi
Retournons au pays d'autrefois
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

L'aigle noir dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel

Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis
J'avais froid, il ne me restait rien
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin

Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie
Quand soudain, semblant crever le ciel,
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.

Barbara

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Le ridicule ne tue pas

Souvenez-vous, Mesdames, ne me dites pas que vous n’avez pas remarqué ces messieurs parfois vous faire la cour à en être clownesque ?

Souvenez-vous, Messieurs, ne me dites pas que vous n’avez jamais agi ainsi ?

Moi, je me souviens, c’est d’ailleurs pourquoi je me suis mis dans cette foule masculine.

Et oui, s’il y aurait eu un public, je devais le faire rire !

Mais, comment ne pas devenir par moment clown quand vos charmes nous enlèvent toute lucidité?

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hasard

C’était un samedi, jour de marché, je faisais quelques courses, l’attitude ambiguë de mâles, leur regard attentionné vers une dame, parfois furtif lorsqu’ils étaient accompagnés, me fit moi aussi regarder vers elle. Je l’ai observée, il faisait chaud, elle avait une robe légère, tenue par deux fines bretelles ; Robe courte, dévoilant son dos, ses superbes jambe. Sans voir le côté face, je l’imaginais plantureuse, déjà cette vision était plus qu’agréable. Elle a sûrement perçu mon regard insistant qui j’avoue, la déshabillait et elle a brusquement retourné la tête. Pas un regard lubrique, j’imaginais simplement pouvoir la rêver et la poser sur la toile, le papier.

- Bonjour, il me semblait bien vous connaître, comment vas-tu ! Dis-je, faisant là un pieu mensonge, sans avoir vu son visage, je n’aurais pas pu voir de dos qui était cette dame mais je la connaissais.

- Très bien, cela fait longtemps, je suis contente de te revoir. Me répondit-elle, avec un sourire qui me désarçonna.

Elle me troublait, j’étais redevenu en quelques secondes, le puceau qui ressent pour la première fois, une attirance vers une fille. Je connaissais cette dame mais lorsqu’elle était très jeune, il y a des années que je l’avais vue. A l’époque, elle se préparait à des études supérieures, elle devait avoir maximum deux ans en plus que ma fille. Elle était femme maintenant, ce n’était plus la frêle jeune-fille, elle était…

Elle était comme toutes les femmes qui nous attirent, indescriptible, l’unique !

Inconsciemment, nous avons continué nos courses ensemble, nous évoquions le passé. Je devais être tombé sous son charme d’une façon diabolique, j’achetais des choses qui ne se trouvaient pas dans mes achats habituels et surtout sur un marché. Nos courses finies, je l’ai invitée à prendre un verre. Une terrasse nous reçu et je fus encore plus troublé quand elle prit place à mes côtés ; Sa robe laissait percevoir ses cuisses fabuleuses.

« Mon Dieu, me suis-je dit, moi qui ne crois pas en lui, faites que cette journée ne se termine pas. Faites qu’elle accepte mon invitation ! »

Ben oui, en plus de ce verre, j’ai osé l’inviter à dîner. Je ne savais rien sur sa vie présente, était-elle mariée, célibataire ?

Elle accepta, m’expliquant alors avoir un fils féru de sport qui ce jour-là, participait à un tournoi. Il était accompagné par son père, son mari, elle me dit n’avoir rien à faire de spécial. Elle sembla même ravie de ma proposition. Ne me demandait pas quel sport faisait son fils, j’étais trop subjugué par cette dame pour avoir entendu, ce que je trouvais un détail insignifiant. Je savais le principal, un peu idiot vu notre différence d’âge, elle n’était pas libre, elle était mariée !

Ne me demandez pas non plus, pourquoi elle a accepté et semblait ravie, elle l’avait fait, c’est tout ce qui comptait pour moi !

J’étais fou de joie, je n’avais nulle envie de restaurant, je voulais l’avoir à moi seul et c’est chez moi qu’il allait se faire. Là aussi, elle accepta trouvant mon idée géniale.

Quelques pâtes, préparées avec amour allaient être au menu. De simples carbonaras, vite préparées, ce sont des pâtes succulentes et permettant ainsi de ne pas perdre de vue la belle dame. Dès son entrée, elle se mit à visiter les lieux. Pas la curiosité de l’endroit mais de mes dessins, de mes peintures. Moi, je cuisinais regardant sans cesse vers elle. J’étais sur une autre planète, je planais. A table, j’ai parfois dû m’abstenir de la regarder trop intensément, elle aurait vite deviné mon trouble. Comme un vieil imbécile, je n’avais pas vu qu’elle avait compris, c’est la suite qui me le prouva. Le repas terminé, elle reprit sa visite, moi, je préparais le café. Un moment, devant une fenêtre, une vision fantasmagorique s’offrit à moi, le soleil rendait sa robe légère, presque transparente. Je ne devinais plus ses charmes, je les voyais à travers ce tissu, bénit des Dieux !

Encore une fois, j’évoquais ce à quoi les hommes s’accrochent dans les moments troubles qu’ils vivent !

Qu’est-ce qui me pris d’agir de la sorte ?

Là, c’est le Diable qui a dû m’inviter à accomplie ce geste !

Je me suis approché, l’observant encore plus intensément qu’au marché et elle se retourna de nouveau brusquement. Elle me regarda fixement dans les yeux et sourit, clignant des yeux !

Etait-ce ce sourire, cette espèce de clin d’œil ?

Inconsciemment, je me suis retrouvé face à face et mes mains se sont soulevées, mes doigts ont pris les fines bretelles de sa robe. Elle ne bougea pas, continuant, je fis glisser ces bretelles qui lorsqu’elles ne furent plus posées sur ses épaules, laissèrent tomber sa robe. J’ai suivit du regard la chute de cette parure la rendant sensuelle. Je voyais enfin ce que j’avais imaginé !

Mes yeux n’ont rien perdu, remontant la tête, pas un détail ne fut oublié lors de ce parcours volé.

Etait-elle choquée ?

J’ai redressé la tête, elle avait son merveilleux sourire et une de mes mains caressa son visage mais là, je me suis senti ridicule. Je n’avais pas reçu la gifle méritée, rien qu’un sourire, ce qui voulait dire que ce n’était pas grave ou qu’elle appréciait ?

J‘étais quand même honteux de mon geste. Je voulu m’excuser, je percevais mes joues rouges de honte mais elle mit un doigt sur ma bouche, m’imposant le silence et posa un baiser sur mes lèvres. Je ne vous explique pas la suite vous la devinez !

Pas tout, parce que le fil rouge fit surface lorsqu’elle m’avoua être impressionnée par mes travaux, par mon intérieur, qu’elle aimait déjà dans le passé ce que je faisais, qui j’étais !

Je compris encore que c’est l’artiste qui avait pu la déshabiller, qui avait pu l’amener sur l’autel où posent mes modèles. C’est l’artiste et non l’homme qui lui avait fait l’amour !

Il est vrai que l’homme avec cette différence d’âge n’aurait pas pu. Il est vrai que mon physique comparé au sien, était séparé d’un abîme. Je me suis imaginé durant un instant son mari qui m’était inconnu mais que je savais beaucoup plus jeune. Sportif, donc sûrement plus athlète et je n’ai pu faire aucune comparaison.

Déçu, l’homme l’était mais l’artiste était quand même heureux, il prit une feuille de papier et voulu poser la Belle sur celle-ci. Je dis la Belle, trop déplacé de dire même son prénom !

Elle approuva mon idée, sembla même enchantée de ma proposition mais demanda de ne pas être reconnue ; Comme bien souvent avec un nouveau modèle, c’est la multitude de dessins et le temps qui la libère mais ici, la nudité était déjà installée.

J’ai savouré cet après-midi, je l’ai placée de façon à ignorer son visage et j’ai dessiné ce corps sublime. Un moment la pose la fit somnoler, puis dormir. Elle se plaça alors sur le côté, comme dans un profond sommeil. Qu’est-ce que j’ai eu comme joie de lui faire reprendre la pose !

Mes mains se sont faites caresses quand je l’ai retournée, quand j’ai replacé ses bras, ses jambes. Mon regard se promenant sur son corps n’était pas celui de l’artiste mais de l’homme. L’homme profita de cette situation, ses lèvres se promenèrent sur cette chair offerte, goûtèrent avec gourmandise les fruits mûrs de la belle. Il se délecta de ses senteurs, l’homme était au ange et l’artiste l’accompagnait !

Une nouvelle fois, j’ai retrouvé ma jeunesse en l’aimant. Il se faisait tard, elle oubliait comme moi, le temps qui passe. Un appel sur cet horrible téléphone portable, abrégea sa visite, écourta notre après-midi idyllique, amoureux et charnel.

Son mari s’inquiétait, se demandait où elle était passée. Je l’ai laissée, Je me suis précipité à la cuisine ; J’étais malgré tout ennuyé de cette situation, comment allait-elle expliquer, quelle excuse allait-elle donner ?

Je ne sais pas ce qu’elle a dit, elle est venue se jeter dans mes bras, m’embrassa avec fougue et s’empressa de se rhabiller. Je n’ai pu dire un mot et comme quand j’ai fait tomber sa robe, lorsque j’ai voulu m’excuser, elle posa un doigt sur ma bouche, me baisa les lèvres et partit en courant.

La solitude !

Elles me pesèrent cette soirée et cette nuit là. J’ai passé la soirée en balade, la tête dans les étoiles, sous une superbe lune. Je l’imaginais là, sous cette lumière sélénite, ave le vague à l’âme. Le matin me vit pourtant sourire, je repensais à ces délicieux moments et je me suis installé devant mon chevalet. Je me suis remémoré ce corps afin de dessiner son absence. J’en frissonne encore !

A-t-elle des remords ?

L’homme est égoïste et l’artiste l’est aussi, je ne ressens aucune culpabilité vis-à-vis du mari.

J’ai vécu un après-midi rempli de ces sensations inexplicables que l’on vit quand une passion s’installe. Ce n’est pas une passion pourtant, trop lucide de notre différence je me suis imposé de me dire de suite que c’est un simple moment vécu par l’artiste, pas par l’homme. Mais, moments merveilleux !

Hypocrisie de parler ainsi, cette façon de me donner bonne conscience puisque l’homme et l’artiste ne font qu’un !

Va-t-elle revenir ?

Je ne le sais pas, je ne connais pas son adresse, ni son téléphone. J’ai terminé ce dessin, n’en espère pas d’autre et ne cherche pas à la retrouver.

Quoique, parfois, comme ici, quand je repense à ces moments merveilleux et si elle m’appelait ?

Passons à autre chose, un autre dessin mais si elle…

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Similitude

D’où venez-vous, Mademoiselle ? Seriez-vous venue de cet astre faisant rêver les amoureux ? Vous êtes différente de la gent féminine que je côtoie fréquemment sur cette planète, vous êtes particulière ! Votre apparence générale n’est pas pareille, c’est évident, comme les autres, vous avez vos particularités mais il y a autre chose ?

Aucune lumière sélénite ne reflète votre peau, point de tache éphélide non plus, votre parure nue n’est pas ambrée, aucun aspect palot, elle est vôtre. Comment la définir ?

Votre visage est évidemment particulier, chaque être à ses traits propres, ce n’est pas cela qui vous différencie. Quoi ?

Votre caractère, évidemment est lui aussi personnel mais chez les autres Demoiselle, bien souvent des similitudes apparaissent. Pas toutes ensemble mais l’une ressemble à celle-là, une autre à celle-ci, mais vous ?

Vous êtes épicurienne, je l’ai constaté. Vous êtes sensuelle, cela se voit au premier regard.

Jolie, je dirais mieux, magnifique !

Vous vivez seule, comme moi et comme bien d’autres, donc, ce n’est pas la raison !

Pourquoi je vous vois si particulière ?

En amour, il est vrai que l’on voit l’autre unique, plus merveilleuse mais ici, il n’y en a point !

Serais-je ?

Mais non, cela n’est pas et même, je suis pas assez sot pour le devenir. Il y a quelques années, je ne dis pas que j’aurais pu mais, imaginez, Mademoiselle, à mes vingt ans, vous n’étiez pas née et à votre âge, vous finissiez vos études primaires !

Le jour où j’oserais promener mon regard d’une façon amoureuse, où je tenterais en promenant mon regard, voir ce que tout homme aimerais voir, je le garderais pour moi.

Oh, Mademoiselle, vous me troublez !

Revenons à vos origines, c’est trop tentant et finissons en !

Vous aimez la nuit, j’ai vécu quelques moments en votre compagnie durant ces heures tardives et moi aussi, j’aime me balader sous un ciel étoilé où cet astre éclaire mes pas !

Et bien voilà, vous êtes énigmatique, comme cette lune !

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métamorphose

Cinq ans déjà, Demoiselle vous étiez et vous voici devenue Femme !

Laissez-moi d’abord vous étudiez de nouveau avant de vous rêvez. Je me complais pour l’instant de dessiner ces formes, à simplement y promener mon regard. Très agréable, je l’avoue, ces petits voyages, mais j’ai la nette impression qu’ils ne seront pas tous terminés que je vous aurais déjà rêvée !

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La mémoire du corps

Un commentaire d'une amie m'a inspiré, je vous le livre:

Elle semble paisible, plongée dans un bonheur primaire, celui de l'animal.
Elle ne semble pas se poser de questions.

Il est tellement bon de traîner au lit, nue, dans des draps froissés.
Il est tellement bon de promener sa main sur les draps blancs pour sentir leur douceur.
Il est tellement bon de s'entortiller dans ces mêmes draps et de sortir juste un pied pour sentir la fraîcheur.

En voyant ce corps nu de femme, j'ai pensé à la mémoire du corps.
Lorsque l'on est amoureux de quelqu'un et que l'on fait l'amour pour la première fois, les sens n'ont aucun repère.
Ils ne connaissent pas encore les contours du corps de l'autre, ni son odeur, ni son goût, ni son gémissement.
Cela peut être très perturbant.
Et puis, petit à petit, les sens acceptent l'autre et ce qui les gênait s'efface.

Imaginez que l'autre disparaisse, séparation, puis revienne.
Eh bien, les sens n'ont rien oublié de l'autre.
C'est la mémoire du corps.


Anne-Marie Cerciello

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Mademoiselle

Quatre ans de passés, je ne vous rêvais plus. Vous avez été chair, pierre, envie, je vous ai multiplié, je vous ai fusionné et bien d’autres rêves vous ont vu posée sur la toile, le papier. Et puis, il y eu un rêve un peu plus fou qui changea la muse en femme, même en passion et il s’est terminé.

J’ai essayé de rêver d’autres Demoiselle, d’autres Dames mais sans succès. Je trouvais l’une trop sûre d’elle, trop imbue, une autre trop froide, une autre encore trop chaude, disons même, trop enthousiaste à vouloir faire de moi un homme dans les moments où je ne le suis plus, où seul l’artiste est présent.

Vous avez compris, vous qui avez si souvent partagé ces moments où seul mes rêves, parfois mélangés aux vôtres, avaient lieux d’être !

Nous ne nous perdions pas de vue, vous veniez parfois me rendre visite, partager un repas, une sortie et ce n’étais pas une gêne de vous avoir délaissée, je ne pensais simplement pas à vous demander de venir poser.

Plus beaucoup de rêves furent posés sur le papier, ni ne furent fait d’ailleurs !

Un jour, j’ai mis une grande toile sur le chevalet, vous êtes venue. Nous avons dîné, nous prenions le pousse café et vous vous êtes levée prendre je ne sais plus quoi, dans votre sac et le déclic :-

-J’ai besoin d’un beau dos !

Trente seconde plus tard, il était devant moi : -Comment dois-je me placer ?

-Vous étiez redevenue égérie !

Le silence se fit, couvert par un fond musical.

Ce fil rouge, je n’ai pas envie qu’il cesse, qu’il casse.

-Voilà la première toile, merci, Mademoiselle !

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lalla

De ta lointaine Afrique

Tes rêves sont prolifiques

Mais surtout, chimériques !

Tu offres ton amour

A tous les alentours

Espérant qu’il arrive un jour !

Rien n’a d’importance,

Même la différence !

Un exemple pour référence !

Tu imagines les avantages

En offrant ton jeune âge

Tu auras un semblant d’esclavage !

Il doit être peu scrupuleux,

Celui qui promet jours heureux,

Celui qui sera bientôt gâteux !

Tu te vois dans ses draps ?

Te promener à son bras ?

Il est peut-être laid et gras ?

Oseras-tu le regarder,

Lui donner un simple baiser

Quand il voudra te posséder !

Retombe les pieds sur terre

Même si tu fuis la guerre

Des avantages, il n’y en a guère !

L’Europe te fait rêver,

Tu risques de tomber

De haut et désenchanter !

Il n’y a même pas ce soleil

Car s’il brille, ne sera jamais pareil !

Et souffrir ici ou là, c’est pareil !

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La corrida

Je vais sûrement me faire des ennemis et bien sûr des amis ? J’ai vu une corrida, j’en suis sorti horrifié ! Cette foule ressemblait à celle de la Rome décadente, celle qui se rassasiais de la douleur et du sang des autres, des hommes comme des animaux !

Cela ne lui fait pas mal !

Le picador venait de lui planter quelques coups, les premières gouttes de sang; apparaissaient.

Mais ça non plus !

Quelques banderilles accrochées à son dos faisaient s’écouler plus abondamment ce liquide écarlate.

Ça y est, il va lui donner le coup fatal !

Lui, c’était ce lâche en habit de lumière, affrontant un taureau déjà exsangue.

Voilà, il est vainqueur !

Vainqueur d’un animal, essoufflé, déjà à moitié vaincu par les picadors et les banderilleros !

Le taureau n’est pas toujours mort de suite, l’estocade il la reçoit parfois plusieurs fois. Le pire, c’est quand la pauvre bête semble morte et qu’on la traîne en dehors de l’arène, là, on l’achève avec le cuchillo, un petit couteau espagnole.

Mais, ça ne fait pas mal Monsieur !

Honte à tous ces pays qui laisse encore se dérouler de telles pratiques, parfois au nom des coutumes ancestrales. Quelle hypocrisie ! J’ai juré ne plus assister à une corrida et ne plus mettre les pieds dans aucune région où elle est glorifiée et pratiquée !

Et je me suis mis à la place de cette pauvre bête !

On me surnomme le taureau,

Je suis l’involontaire Héros

D’une mascarade ridicule,

Victime d’un spectacle, d’un culte.

Malheureux confrère dans la douleur,

Ses grands yeux reflétant la peur,

Un cheval déguisé s’approche,

Monté par un guerrier fantoche.

Le cavalier brandissant sa lance,

Entame autour de moi une danse.

Soudain, je ressens la douleur,

Des coups de piques et pas de cœurs.

Voilà des fantassins maintenant,

Je fonce sur eux, je me défends.

Seul, comment gagner ce combat,

Ils sont si nombreux autour de moi ?

Pourquoi cette foule en délire ?

J’y vois même des gens rire.

Je ne crois plus à une farce,

Il ne faut plus que je m’attarde.

Comment vais-je en sortir ?

Tiens, un autre ! Va-t-il venir ?

Il a mit son habit de lumière

Et ce n’est pas pour me plaire.

Cette lutte devient inégale,

La bataille me sera fatale.

Je n’échapperai pas à mon sort,

Le résultat sera ma mort.

Ils doivent tout savoir de cette issue,

Mais viennent se distraire à ma vue.

Résigné dans cet ultime combat,

Libérez ma douleur, allez-y ! Tuez-moi !

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jalousie

Madame, je vous veux distante, proche, réservée, audacieuse, langoureuse, hautaine, froide !

Que de paradoxes cependant, ce sont eux qui arrivent à vous cerner. Vous n’êtes égale qu’à vous-même, aucune autre ne vous ressemble mais cette autre aussi n’est égale qu’à elle-même ! Vous avez chacune vos propres défauts, vos propres qualités, tant de diversités ne peuvent que nous éloigner l’une de l’autre et c’est tant mieux.

Si votre caractère, vos envies, vos peines, vos rêves se percevaient de suite ou même se devinaient sous des artifices maniérés ou vestimentaires, ce serait moins passionnant de vous rêver !

Ne soyez pas envieuse et encore moins jalouse si je rêve en même temps, Anne, Sophie, Marie ou une inconnue, jaloux, envieux, parfois vos amies, amis, inconnu, votre conjoint le sont déjà !

Et ces derniers, parfois, je me demande en les voyant agir dans la vie courante, si cette jalousie est amour ou possession ?

Ce ne sont pas des rapaces de mon espèce, la mienne est unique, j’aime la découverte, j’aime vous voler un peu de vous, de votre âme, c’est tout !

Pour le reste, j’ai eu plus que ma part et pourtant, j’espère en avoir encore.

Laissez-moi vous découvrir petit à petit et laissez-vous aller. Regarder-le ou la, il en rougit de rage de vous voir ainsi offerte à mes rêves un peu fous, elle en rougit de convoitise d’être aussi rêvée !

Pieds et poings liés, je ne saurais que vous rêver mais sans entrave, je peux poser ce rêve sur la toile, le papier. Ainsi, je sais vous imaginer, idéaliser, blâmer même mais là, sans excès ! Je peux même vous décrire, en prose, en poésie, de simples mots jetés peuvent vous sublimer.

Peines, joies, amours, sensualités, sexualités amènent simplement à vous rêver.

Mais, si nos rêves se rejoignent, alors seulement nous…………..

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