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Publications de Mengalviviane (14)

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Restauration du Beffroi en l'An 1754   

 

En cette année, les Thudiniens furent les témoins émerveillements ou craintifs de bien dangereux travaux. Le Beffroi dont la construction avait été menée bon train 116 ans plus tôt, avec de faibles finances, exigeait d'urgentes réparations le long de ses parois abruptes. De tel travaux, on le sais, présentent bien plus de danger  qu'une construction neuve dont les échafaudages sont intérieurs. Ils sont d'ailleurs uniques dans notre histoire. C'est J.B Chermanne architectes déjà connu, qui prit la directions des travaux exécutées en régie. Il était originaire d'Hanzinne, en Entre-Sambre et Meuse et avait épousé une Thudinienne Marie-Jeanne Fagot dont il eu 9 enfants tous né à Thuin. Les travaux commencèrent à la fin de l'hiver en février ou mars 1754, par des saignées dans la maçonnerie. Pour ces deux mois, le Receveur du magistrat paie a Hilaire et Sims.on Gustin chacun 34 journée a faire des trous a la tour. Antoine Durdu, paveur officiel de la ville, recevra une somme de 30 florins a compte des boutisses et des pavés qu'il a trié pour le clocher. En terme de maçonneries, ne laissent paraître au dehors que leur chant, le "bout" . Le nombre de pavés et boutisses tiré par Durdu dans le grés des carrières Thudiniennes pour le beffroi est quasiment incroyable huit mois  plus tard, quand il remettra au receveur son compte définitif il aura fourni pour travaux communaux 30.000 pavés, 3000 boutisse .

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Le Beffroi

Le Beffroi

Ancien et Nouveau Beffroi

En date du 16 juillet 1638, un bien comprenant maison et jardin, " tenant à l'église canoniale et devant au marchez" fut acquis de Jean Bastin aux termes d'un acte reçu par le notaire Guillaume Wolff. Le Magistrat de Thuin, acquéreur du bien, avait conçu le projet d'y construire une tour adjacente à la Collégiale et qui serait à la fois communale et capitulaire. Dans les siècles qu'ont précédé, chacune des deux institutions possédait sa tour. La Collégiale, on le sait, était flanquée d'un clocher qui sonnait les heures canoniales; et la Magistrature communale avait son Beffroi, à la fois emblème des libertés séculaires et tour de guets, dont l'existence est attestés par le cahier des charges des démolitions de 1408 exigées par la honteuse pais de Lille. C'est donc avec la plus grande joie que nos ancêtres virent s'édifier la "nouvelle thour" robuste et altière, à plus de soixante mètres de hauteur, dominant l'entièreté du paysages Thudinien. Le clocheton central fut surmonté d'une croix et un coq liturgique pour attester  sa destination semi religieuse. Le plus grand incident grave survint 23 ans plus tard: une tempête d'une rare violence abattit, le jeudi Saint de l'an 1662, une partie importante de la flèche qui dut subir une restauration complète. L'aspect actuel si caractéristique  de la charpente de notre beffroi pourrait donc dater de cette date de construction. Au milieu du 18e siècle, ce fut l tour elle-même qui exigea d'importante réparations. Elles furent effectuées sous la direction de l'architecte thudinien  Jean-Baptiste Chermanne, en 1754 et 1755, quelques années seulement après le passage à Thuin de Remacle le loup, ce remarquable graveur spadois qui illustrait les "Délices du Pays de Liège". 

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Le Chapitre Saint-Théodart

L'Eglise Collégiale de Saint-Théodart

Au XIXe siècle, on a aménagé sur une air une place à danser. Le coupable? le Maire Simon Martin qui, dit la chronique, était, à l'époque, " Un vieillard solide, bucolique et pieux, abandonnant parfois l'écritoire dont il faisait un copieux usage, pour soigner un enclos suspendu au pieds des rempart, un jardin enserrer de muraille en moellons, inondé du soleil du midi". Lors de sa mort, au cours de l'inventaire dressé en la mortuaire, dit-on encore " le tabellion trouver, sur le buffet-secrétaire : l'encrier et le sablier, une paire de pistolets, des livres de piété et, dans un coin, une banderole, de confrère du Saint-sacrement,  un parapluie en taffetas bleu et une carabine  Martin laissa quand même subsister le clocher de la collégiale qui était un bien appartenant en commun aux chanoines et à la municipalité. C'est le cloqué, le Beffroi qui domine la ville.      

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Le Chapitre de Saint-Théodart

Ses Démêlés Historiques

Tandis que le Monastères vivaient en retrait du monde et ne posaient aucun problème de co-existence, les Chapitres eurent des démêlés avec la population urbaine. Ce fut le cas de notre ville. La cause principale de ces dissensions fut un problème  paroissialité. 

A la fin du 15e siècle, les chanoines qui n'avaient plus que de faibles revenus sollicitèrent l'administration de la paroisse réservée depuis Notger au Chapitre de Lobbes qui, en 1409, émigrais à Binche. Par une bulle du Pape Alexandre VI, la paroissialité de Thuin fut donnée au Chapitre de Saint-Théodart. Or, faire concorder les impératifs paroissiaux, y comprit ceux d nombreuses confréries religieuses et corporatives avec exigences de la vie capillaire dont il convenait de respecter le rythme, n'était guère aisé. Et ce fut l'origine des dissensions. A l'optique du chapitre s'opposa celle du Magistrat qui défendait ses administrés et ses métiers. Le résultat pratique fut l'érection d'une nouvelle église en 1670 l'église de la ville-Haute. Dans les temps anciens, les chanoines vivaient en communauté, mais sous l'ancien régime, ils habitaient des maisons particulières proches de la Collégiale, excepté le plus ancien, le doyen, qui jouissait de l'usufruit viager de la maison claustrale.

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Le Chapitre de Saint-Théodart

La vocation du chapitre

Depuis les origines de cette institution, douze chanoines séculiers y faisaient les offices: C'était le rôle de leur ordre, parmi les rôles diversifiés d'une longue tradition ecclésiale, ils appliquaient avec simplicité un des préceptes du Psalmiste "six fois par jour, je chanterai Ta Louange". Ils étaient l'Eglise priente au cœur de la cité. Depuis la lointaine fondation, la cloche capitulaire égrenait dans la ville les heures canoniale: les laudes au lever du jour, les primes à l'heure du travail, les tierces au milieu de la matinée, les sextes à midi, les nonnes à la pose de trois heure, et les vêpres au soir tombant pour annoncer la fin du travail. Toute la journée des corps et métiers urbains était fondée par la prière capitulaire des offices. Au début de la nuit, une ajoute liturgique de toute beauté à la lueur des cierges clôturait la journée. Les douze chanoines chantaient les complies...      

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Le Chapitre de Saint Théodart

Ses Origines-ses Edifices

Selon toute vraisemblance, et en absence de chartre de fondation qui pourrait donner date certaine, le Chapitre de Saint-Téodart paraîtrait remonter au 12e siècle. L'acte le plus ancien, en tous cas est l'an 1177 il émane de l'Empereur Frédéric. Selon certaine source, l'installation à Thuin proviendrait d'un transfert en notre jeune ville. Des Chanoines de Sain-Augustin établis depuis peu à Aulne et disponibles après leur remplacement par les Cisterciens de Saint-Bernard, à la demande du Prince-Evêque Henri le Leyen. Avec le Château Féodal, le Chapitre constitue le principal édifice à l'intérieur de la seconde enceinte, celle de Notger, datant du 10e siècle, mais il n'est pas contemporain, pour autant, de l'illustre "fondateur" de notre principauté ecclésiastiques dot le souvenir est demeure si fidèle dans notre ville. Sinon comment comprendre le transfert, en 973, des revenu de l'église du Moustier avec son patronat, au chapitre de Lobbes par Notger notre bienfaiteur si le chapitre de Thuin avait existé à son époque?

La structure même des piliers carré de la nef collégiale permet la datation du 12e siècle, selon l'opinion de Léonce Deltenre. Ainsi écrit il "il dut surgir à Thuin vers le milieu du 12e siècle, un édifice religieux sur tracé basilical, modeste, dépouillé, au roman marqué par des influences nouvelle". Au 16e siècle, on note d'importants travaux à une époque où Thuin se transforme par des constructions neuves en gothiques attardé. Il y eut encore quelques travaux au siècle suivant dont l'importante adjonction d'une tour qui deviendra le Beffroi, mi- capitulaire, mi- communal. Au milieu du 18e siècle, l'architecte "Chermane remit en tat certaine partie déjà vétustes du chapitre et agrandit les collatéraux de la collégiale. A la fin de l'ancien Régime et jusqu'au moment de la démolition total de ce vénérable monument, de nombreux témoignages était de notre chapitre. Les fidèles de cette époque pouvaient encore contempler ces piliers carrés au nombre de six qui supportaient un édifice de trente six mètres de longueur sur une largeur de dix-huit mètre, après l'agrandissement des collatéraux en 1755. Outre la Collégiale avec sacristie, chauffoir et place capitulaire, le chapitre comprenait une maison claustrale ( dont sortie particulière s'effectuait par les escaliers du Mont-de-Piété) , un bâtiment où l'on entreposait les dîmes en nature, un modeste cimetière destiné aux chanoines et même une petite prison... Une porte latérale face au perron de la place du Marché donnait accès à la collégiale.

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La Mairie du Marché

Cœur de la cité

La Mairie du Marché, c'est vraiment le cœur de la vieille cité: C'est là que ce trouvait le perron, la Maison de Ville, la Cour de Justice, la Halle, le Beffroi, la Collégiale...

Dés le moyen-âge s'y retrouvaient les marchands, les producteurs, et les paysans de la châtellenie, les ambulants qui ce déplaçaient de ville en ville pour offrir leurs nouveautés...  Déjà la charte urbaine de 1347 faisaient rappel aux villages voisins de leur obligation de porter leurs marchandises en denrées " a nul markiet, fors a celuy de Thuing" Les lettres de franchises des foires de Thuin, délivrée en 1517 par le Prince-Evêque Evrard de la Marck mentionnent également le marché de notre ville et lui confèrent certains droits, "pareillement tous les jours de marché de l'an qui se fait le samedi: on ne pourra jamais en cette occasion appréhender les marchands ni les saisir ces jours là "corps et de biens". En 1527, le même Prince Evêque défend à nouveau, par ordonnances, aux habitants de 17 villages de la châtellenie de fréquenter tout autre marché que celui de notre ville, et au cours des 17e et 18e siècles, ses successeurs rappellent cette défense. Le marché et les halles de Thuin jouaient à l'époque un rôle régulateur économique très important qu'il s'agissait de défendre pour assurer le bien-être de notre bonne vile et ses habitants.

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Thudinie de mon Coeur

Thudinie de mon cœur

Nous portons tous en nous un petit coin de sol qui nous rattache au monde.

Celui que vous allez parcourir est la " Thudinie de mon cœur".

C'est ici que je suis né, que j'ai grandi et vécu.

Pas un de ces instants où je ne me suis baigné dans l'air digne d'un roi, où je n'aie feuilleté avec passion ce beau livre d'images.

Tout cela est entré dans ma chair et dans mon esprit.

Nous ne formons plus qu'un.

J'ai beaucoup vu, donc retenu.

J'ai surtout aimé et tenté de faire partager cette adoration.  

A vous, maintenant de partir à la découverte à l'aide de mes jalons plantés.

Beaucoup d'autres chose sont à découvrir, à observer, à toucher, à chérir.

Jamais, plus profond bonheur que vous sera donné que de pousser des portes, d'écouter, de voir, de cueillir.

Les fruits sont partout, à portée d la main.

Approchez-vous et, aussitôt, votre sang coulera plus vif, votre cœur battra d'avantage.

Et vous serez rempli de cet enchantement dont on parle dans les fables. 

Roger Foulon

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Thuin Armoiries

Armoiries

Anciennement, le blasonnement des armes de la ville était " d'azur, à un lion d'argent, à armé et lampassé de gueules, l'écu chargé de billettes d'argent accosté de deux "écussons du même lion couronné de sable, celui de dextre contourné". Ce blason reprend le motif du plus ancien sceau de la ville connu. L e patrimoine Architectural de la ville et très important, voici quelques monuments historique de la ville. Le Beffroi, Hôtel de la poste, Maison espagnole, Eglise du Mont-Carmel, Couvent des Oratorien ect...

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Thuin Epoque comtemporain

Epoque Contemporain

De très violents combats s'y sont déroulés de 23 Août 1914 (bataille de Charleroi) plus particulièrement à Gozée et à Biesme-sous Thuin lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les IE, IIe, IIIe armée allemande. les régiments français qui, le 23 Août 1914 ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (pau),  le 34eRI(Mont-Marson), le 49e RI5bayonne), et le 144e RI (Bordeaux). Toutes ces unités faisaient partie du 18e corps d'armée (e Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du Gal de Mas-Latrie. Devant l'ampleur des pertes française 983 soldats et officiers du seul 49 RI ont perdu la vie ce jour là à Thuin, le chef de la 5e armée, le général Lanzac prit l'initiative en désobéissant au généralisme Joffre de faire reculer ses troupes. Cette désobéissance lui permit de sauver l'essentiel de ses forces et fût, de ce fait, l'une des raisons de la victoire de la Marne qui eut lieu quelques semaines plus tard; Lors de la seconde guerre mondiale, Thuin a été bombardé le 14 mai 1940 ainsi que les jour suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France. Les Allemands rentreront dans une ville déserte le 17 mai Thuin sera libérée par les alliés le 3 septembre 1944.

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Thuin Le Temps Moderne

Le Temps Modernes

En 1654, le troupe espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Mieux, les habitants de la ville s'emparent d'un canon le spantole, qui trône toujours dans la ville. Depuis cette date, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de Saint-Roch. En 1675 les troupes française occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678). C'est apparemment au cours de cette période ( XVe, XIIIe siècles, que la vile connut son âge d'or puisque c'est le moment que sont édifiés es édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville. L'habitat est attesté à Thuin depuis les temps préhistoriques et, sans discontinuité, jusqu'à nos jours. Silex du bois du Grand-Bon-Dieu, oppidum celtique (Thudinium), cimetière Gallo-Romain prouvent l'antiquité d'un site, de ce qui sera, dès le haut moyen-âge, château fort Lobbain, puis citadelle occidentale et bonne ville de l'ancienne principauté de Liège, sans cesse convoitée par les comtes de Hainaut puis par les Ducs de Bourgogne. Thuin, après la révolution liégeoise, vota en 1793 son rattachement à la France et en 1794, le général Marceau en chassa les autrichiens après une tentative autrichienne de l'Ancien régime. En 1829, le roi des Pays-Bas fut reçu à Thuin lors de l'inauguration de l'ancien régime, mais en 1830 c'est encore en agitant des drapeaux liégeois et français que la population suscita l'envoi d'un contingent de volontaire à Bruxelles.          

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Thuin Moyen-âge

Moyen-âge

 Possession de la principauté de Liège depuis 888, dont elle devenait une des vingt-trois Bonnes villes, la ville suivi le destin de cette principauté tout au long de son histoire. Situé aux limites de la principauté, la ville soumis à de nombreux sièges. Le prince-évêque Notger fit fortifier la cité au Xe Siècles. 

En 1048, Adalbert de Lorraine y fut tué par Godfroy II de Basse-Lotharingie, lors de la bataille de Thuin. les comtes de Hainaut s'en emparent en 1053, en 1298 et en 1408. 

  

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Thuin

Un peu d'histoire

Etymologie

Le nom de Thuin trouverait peu t'être son origine dans le nom latin Theodinium castrum signifiant " Forteresse de Theodo". Une autre hypothèse fait remonter le nom aux celtiques tu, habité et duno ou dino, lieu fortifié, forteresse.

Faits historiques marquants

Moyen-âge

Temps modernes

Epoque contemporaines

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