Jamais je n'ai vu ce billet dans les billets, comme c'est dommage, j'en suis triste.
Tous les jours je regarde les nouveautés, photos et billets.
Alors je suis contente d'avoir commenté celui-ci, ce poème que j'avais appris en primaires, et que je n'ai jamais oublié car à l'époque, il y a presque 50 ans, nous n'avions pas de feu dans nos chambres et pas de double-vitrage, le matin était une vraie féérie....
Merci Deashelle pour ce partage empreint de nostalgie....
Commentaires
Le temps du givre Anne Vanderlove par rozenfelds
"Prémisses de l'hiver"
Merci Deashelle
OUI, "A Liliane", car le coup de griffe de la nature ressemble furieusement à ton coup de pinceau! :)
Bonjour Deashelle !
comment cela, un billet " à liliane "?
Quand ?
Jamais je n'ai vu ce billet dans les billets, comme c'est dommage, j'en suis triste.
Tous les jours je regarde les nouveautés, photos et billets.
Alors je suis contente d'avoir commenté celui-ci, ce poème que j'avais appris en primaires, et que je n'ai jamais oublié car à l'époque, il y a presque 50 ans, nous n'avions pas de feu dans nos chambres et pas de double-vitrage, le matin était une vraie féérie....
Merci Deashelle pour ce partage empreint de nostalgie....
J'en avais fait un billet dédié "à Liliane..." qui a la même griffe naturelle!
Robert Paul l'a "aimé", mais personne ne l'a "vu"
donc je l'ai effacé et remis dans ma poche!
La preuve de l'éphémérité! Et l'éphémère est le tissu des rêves...
Superbement d'à propos grâce à Liliane , merci Deashelle, du partage de cette fleur éphémère !!
Ravie d'avoir relu un poème de Maurice Carême , qui a une place privilégiée dans mon coeur depuis l'enfance !
Merci à toutes deux ! Amitié, Nicole
Le givre
Maurice Carême
Mon Dieu ! comme ils sont beaux
Les tremblants animaux
Que le givre a fait naître
La nuit sur ma fenêtre !
Ils broutent des fougères
Dans un bois plein d'étoiles,
Et l'on voit la lumière
A travers leurs corps pâles.
Il y a un chevreuil
Qui me connaît déjà;
Il soulève pour moi
Son front d'entre les feuilles
Et, quand il me regarde,
Ses grands yeux sont si doux
Que je sens mon coeur battre
Et trembler mes genoux.
Laissez-moi, ô décembre !
Ce chevreuil merveilleux.
Je resterai sans feu
Dans ma petite chambre.
cette jolie fleur "arbor" m'évoque d'emblée le givre sur une fenêtre .... ? ! ai-je tort ou raison ?