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Publications de Marc Loy (190)

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Dans ton coeur

Dans ton cœur

 

Dans ton cœur cet enfant battant sur le tambour,

L’écho de la lumière éclairant cet amour,

Naïveté en toi ce bijoux lumineux,

Tu le perçois ainsi cet espoir si précieux

 

En chaque particule il y a ta mémoire,

Le préau, les cahiers, l’encre bleue ou la noire,

Cet oiseau dans la cour, tout petit l’évasion,

Carrousel de la Butte aux bottes de l’invasion

 

Dans ton cœur cet enfant, maître de l’inconscient,

Il a guidé tes pas, il est le remplaçant,

Pendant toute une vie et même à chaque instant,

Tu vivais séparé de ce monde des vivants

 

Une âme vagabonde en haut de la volière,

Volant d’arbres en arbres, encombrée de sorcières,

De corbeaux, de , de monstres et de vipères,

Tu ne peux t’en mêler, tu n’as rien à y faire

 

Dans ton cœur cet enfant déjà mort et vivant,

Étoile des étoiles et tu en es conscient,

Une vie éternelle en un corps à mourir,

Qui pourrait donc te croire, humains vous allez rire

 

le 22-1-2025

 

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La larme bleue

La larme bleue

 

La poupée blonde des vieux débris

Dans la brocante, rue du Parvis,

A ses yeux verts certains moments

Quand sa mémoire lui fait tourment

 

Et tout à coup une larme bleue

Coule sur sa joue rosée des cieux,

C’est un mystère cette utopie,

Dans ce décor une autre vie

 

La poupée blonde semble partir

Au carnaval des souvenirs,

Est-ce un doudou qui a souffert

De cet enfant et de sa mère ?

 

Ce tout petit abandonné

A transféré son manque d’amour

Sur son ami comme un reflet,

Le punissant jour après jour

 

On en a tous un

Psyché de chacun ,

Repoussant nos peurs,

Cherchant le bonheur

 

La poupée blonde était vivante

Et son unique proche parente

La punissant pour exister,

Copiant sa mère. Influencé,

 

Il la secoue et puis la jette

Dans la corbeille aux oubliettes,

Tous les humains le font aussi,

Chacun le sien, de profundis

 

On en a tous un

Psyché de chacun,

Repoussant nos peurs,

Cherchant le bonheur

 

le 10-5-2024

 

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Courir toujours

Courir toujours

 

Prendre le dernier train, sur le quai en courant,

Pour rejoindre ton amour encore adolescent,

Les yeux à l’horizon et le cœur tout tremblant,

Accoudé à la barre, interminables champs

 

Prendre le dernier train, premier accouchement,

Un garçon comme toi et assez ressemblant,

Descendant à la mer pour baigner les enfants,

Tous ces jours merveilleux, passe, passe le temps

 

Prendre le dernier train pour changer de travail,

Le stress t’a envahi devant l’épouvantail,

Ils attendent leur Noël et le reste à venir,

Les années courent si vite, devenant souvenirs

 

Prendre le dernier train en déambulateur,

Tout le quai lentement pour le dernier voyage

Et puis tous te suivent vers ta dernière demeure,

La course se termine dans les derniers nuages

 

le 16-12-2024

 

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Boite à musique

Boite à musique

 

La valse des yeux bleus tourne autour de la vie,

Les garçons un peu gais retiennent tes envies

Et les jupons s’envolent en haut de tes folies,

Le vent fredonne la joie dans les branches d’utopies

 

Dans la cour du château les indécis stationnent

Dans des créneaux d’horaires quand les cloches résonnent,

Le tempo du canon annonce les différences,

Tous les couples délirent, sûrs de leurs évidences

 

La valse des yeux bleus reprend dans le tableau,

Pendant que de jeunes hommes font rouler des tonneaux,

La fête est dans les têtes, les boissons en ruisseaux,

Les lampions en guinguettes, les amours en bateaux

 

La régate interpelle un ban de goélands,

Criant à la marée le chaland revenant ,

Le Dali Don Quichotte devant ses ornements

Au port de Cadaquès a repris son élan

 

La valse des yeux bleus s’arrête peu à peu

Cette nuit étoilée lui en met plein les yeux

Et ta boite à musique rend son dernier soupir

Quand la lumière s’éteint dans un dernier sourire

 

le 19-12-2024

 

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Décalage

Décalage

 

Le papillon mutant a un beau corps de femme,

Au visage masqué et son supplément d’âme,

D’où vient cette douceur et de quel univers,

Aux confins de la vie d’un réel à l’envers

 

Elle va de fleur en fleur, légère et butinant,

Apparaissant banale, intrigante pourtant,

Les arbres sont en feu et les rosiers explosent,

Un hiver décalé, elle investit les roses

 

Le papillon mutant se sent bien différent,

Il n’est pas de ce monde, est-il du changement ?

C’est la grande aventure de l’environnement,

Serait-il bien le seul de cette histoire du temps

 

De la science, du divin, est-ce la créature,

La première ici-bas biotique nature?

Est-ce un monstre terrien défiant la création,

Se jouant de l’humain et de sa pollution

 

Le papillon mutant ne paraît pas normal,

Il semble posséder en lui un arsenal,

Va-t’il surpasser tous les conservateurs

Dont toute différence est vécue dans la peur

 

le 2-12-2024

 

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Itinéraire

Itinéraire

 

Dans les couloirs de l’aventure ,

Loin du trafic des fermetures,

Station Bonheur d’un paradis

Sous le ciel bleu d’introverti

 

Le train sourit dans le miroir

Des souvenirs café de gare,

Un peu de rêve en petit noir,

Tourne le temps de tes histoires

 

Dans les couloirs de l’illusion,

Juste le temps de l’intuition,

Tu vois passer dans tes vitraux

Cette lumière sur tes photos

 

Les arbres passent devant tes yeux,

Grattant le ciel de ton bon Dieu,

Aux tabernacles des faits divers,

Des portes s’ouvrent vers l’univers

 

Itinéraire et direction

Sont sur les rails des impressions,

Tempo et son du diapason

A la marelle des sensations

 

Dans les couloirs des différences,

Chacun grandit par son enfance,

Les environs magnificences

Et pour certains la résilience

 

On ira tous au paradis

Et pourquoi pas les travestis,

Chacun son train compartiment,

Pour quelques uns au restaurant

 

Itinéraire et direction

Sont sur les rails des impressions,

Tempo et son du diapason

A la marelle des sensations

 

le 8-9-2024

 

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Tant et tant

Tant et tant

 

J’ai tant gommé mes mots,

Tant gommé mes dessins

Pour effacer mes maux

Et changer mon destin

 

En dénouant les nœuds

Que je trouvais hideux,

Les déliés et les pleins

Arrondis de ma main

 

J’ai tant gommé mes mots

Et le vol de bateaux

Dessinés sur le sable,

Ils étaient regrettables

 

Ces insensés détours,

Labyrinthes des jours,

Cette rengaine en mer

Reflets de l’univers

 

Tournent les sons d’accordéon

Dans le refrain de ma chanson,

Mes mémoires de brouillons,

Instants rêvés ils reviendront

 

J’ai tant gommé ma vie,

Venant du paradis

Et puis elle est partie

Sans même mon avis

 

Peut-être qu’au printemps

Refleurira le temps

D’une existence nouvelle,

Comme un vol d’hirondelles

 

Tournent les sons d’accordéon

Dans le refrain de ma chanson,

Mes mémoires de brouillons,

Instants rêvés ils reviendront

 

13348655300?profile=RESIZE_710xle 12-12-2024

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Mascarade

Mascarade

 

Sur les traces du chemin chantant d’ombres et lumières

Comme vit le dessin aquarelle, acrylique,

Chaque point, chaque trait et puis une clairière

A l’horizon du vent, dans un souffle lyrique

 

Au fond dans les forêts, un envol d’hirondelles,

Le grenat et les ocres de mémoires éternelles,

En triant les étoffes, les rubans, les dentelles

De tous les oripeaux vers la grande citadelle

 

Sur les traces du chemin est masquée la princesse,

Faisant la ronde des tours et de la forteresse,

Descendant vers sa vie et entièrement nue,

Elle aperçoit une ombre aussitôt reconnue

 

Nu et derrière son masque, la belle est en émoi,

Alors sautant les haies, ils ne font plus qu’un moi,

La nature prend feu, embrasant l’horizon

Les arbres sont des torches de vallons en vallons

 

Sur les traces du chemin les cendres volent au vent,

Ne restent que deux masques et les âmes des amants

Immortels et heureux dans cette cavalcade

D’un amour impossible comme une mascarade

 

le 9-12-2024

 

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La visite

La visite

 

Dans les allées du Père Lachaise

On prend son temps, pas à l’anglaise,

Les âmes se parlent au fil des ans,

Quand le soir vient c’est leur moment

 

La gouaille d’amour de la môme Piaf,

Accompagnée par deux trois piafs

Et quelques sons de l’au-delà,

Le bruit du vent et des beaux gars

 

Dans les allées, hiboux et chouettes

Composent ensemble et interprètent

Les inquiétudes des chers vivants,

Car la roue tourne rapidement

 

Un photographe prend la lumière,

Sortant des tombes après trois bières,

Il a des flammes dans son viseur,

Peut-être les âmes en plein bonheur

 

Certains morts vivent encore,

Ce sont des immortels,

Ils sont le vrai trésor

Pour nous simples mortels

 

Dans les allées des fans fredonnent

Sur le tombeau de Harrisson,

Une guitare et un accord,

Ce fut le temps des rêves en or

 

Avec regrets nous les quittons,

Certains reposent au Panthéon,

Le livre se ferme sur leur histoire,

Ils sont pour nous notre mémoire

 

Certains morts vivent encore,

Ce sont des immortels,

Ils sont le vrai trésor

Pour nous simples mortels

 

le 22-11-2024

 

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Temps neigeux

Temps neigeux

 

La neige et moi sommes en froid,

Briser la glace n’est pas pour moi,

Montagnes blanches et ciel laiteux

Ne me rendent pas vraiment heureux

 

Ce grand linceul recouvre tout,

Les arbres morts forment des croix

D’un cimetière empli de fous

Où tu te caches, ombre du moi

 

La neige et moi, même le bonhomme

Derrière son masque, comme un fantôme,

Riait très fort en bruit de chaînes,

Je ne pouvais cacher ma peine

 

Ces sapins froids sont des vieillards,

Plantés en glace dans le brouillard,

En bataillons ils me menacent,

Je touche mon âme qui perd ma trace

 

Je laisse à ceux qui aiment

Dévaler sur les pentes,

De les voir me rend blême,

Les mains dégoulinantes

 

La neige et moi, une tornade

Dégoupillée comme une grenade

Emporte mes rêves de pays chauds

Et me conduit jusqu’au tombeau

 

Mémoires brouillées dans un lit blanc,

J’ai de la fièvre et suis tremblant,

Tous ces glaçons de l’aventure

Venaient de ma température

 

Je laisse à ceux qui aiment

Dévaler sur les pentes,

De les voir me rend blême,

Les mains dégoulinantes

 

le 1-12-2024

 

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Auberge des poètes

Auberge des poètes

 

A l’auberge des poètes

L’humeur est à la fête,

Nous amenons nos maux

Cachés derrière nos mots

 

Éden et James sont là,

Accueillant les nouveaux,

En leurs donnant le la

Pour décrocher le do

 

A l’auberge des poètes

Nous y perdons la tête,

Pour retrouver la ligne

A la marge c’est bon signe

 

Nous pouvons y danser

Au tempo du sonnet,

Tourne, tourne la valse

En y trouvant sa place

 

Entrez entrez dans le manège

Pour y poser vos sortilèges

Et vos passions en farandoles,

Vous y prendrez un bel envol

 

A l’auberge des poètes

Nous y rêvons souvent,

A de belles silhouettes,

Ombres de l’inconscient

 

On papote au salon

Des derniers tourbillons,

De cet hiver si bon,

Douceur de papillon

 

Entrez entrez dans le manège

Pour y poser vos sortilèges

Et vos passions en farandoles,

Vous y prendrez un bel envol

 

le 4-12-2024

 

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Chacun la sienne

Chacun la sienne

 

Nous avons une tenue à la mode du moment,

Le bourgeois, l’ouvrier, aussi le paysan,

Certains, les marginaux sont couverts d’oripeaux,

Trouvés dans les poubelles, pourquoi pas un chapeau

 

Les militaires d’état touchent une panoplie

Numéro un et deux, de sport et de sortie

Et celle d’apparat dessinée par un grand

Pour le quatorze juillet que ces dames aimaient tant

 

Nous avons une tenue, ceux de banlieue aussi,

Des très ornées bling bling, signées pour les grandes stars

Avec diamants et ors, ça donne de l’espoir

Aux petits des ensembles, ne sortant du trou noir

 

Ce sont des codes sauvages, sorte de distinction,

Les artistes s’en moquent, ils sont dans l’intuition,

Mélangeant un peu tout, surtout ceux de la rue,

Ce sont des marginaux quelquefois reconnus

 

Nous avons une tenue, même les petits vieux,

Ils sont d’une autre époque, la nostalgie en eux,

Des vingt ans de l’amour assis dans leur fauteuil,

Cherchant dans la télé, un peu durs de la feuille

 

le 18-11-2024

 

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Soyons en paix

Soyons en paix

 

Le repos des guerriers ce n’est pas pour demain,

Tout autour de la terre les larmes brûlent leurs mains,

Pour l’argent et leur foi, surtout pour leur ego,

Défendant leur pays ils se voient tout en haut

 

Les croisades de tous genres et dans tous les pays

Pour manger proprement et croire au paradis

Et toutes ces habitudes venant d’inquisition,

Les cathares au bûcher, enterrée l’intuition

 

Le repos des guerriers pour sauver l’essentiel,

Toutes ces femmes d’amour ayant créé en elles

Ce petit bout de vie, quel est sa protection ?

L’homme a t’il donc pour but la seule destruction

 

C’est le seul animal détruisant pour la gloire,

Les couleurs du drapeau semant le désespoir,

C’est une régression, un abîme en son sein

De s’acharner à tuern changeons notre destin

 

Le repos des guerriers fera taire les armes,

Messieurs les dictateurs que la paix vous désarme,

Faites de l’art, pas la guerre, douceur de nos couleurs,

Que nos âmes soient fleuries en bouquets de bonheur

 

Le 27-11-2024

 

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Jardin secret

Jardin secret

 

Tu as fait ton jardin comme tu fais ta vie,

En formant des allées au gré des harmonies,

Ce sont tes rêves d’enfant, ta marelle, ta poussette

Et ton chat, le premier merveilleux petit être

 

Tu lui parlais des fleurs, il comprenait l’amour,

Tes chagrins s’envolaient comme s’envolent les jours,

Ce manège sans fin avec ses environs,

L’école, les maîtresses et aussi la pension

 

Tu as fait ton jardin comme tu fais ton nid,

De tourmentes et de joies et petit à petit,

Ainsi font les oiseaux, attendant leurs petits,

Les environnements et aussi les envies

 

Ton jardin, ta maison reflètent ton image,

Une femme attentive et dans tous les rouages

C’est le reflet vivant d’un moi enraciné

Jusqu’au ciel de l’Hérault, souvent ensoleillé

 

Tu as fait ton jardin, accueillant tes amours,

Sans oublier tes chats, les fidèles de toujours,

On ne sait qui est maître et a qui est le lieu,

Tant ils sont bien ici et tant ils sont heureux

 

le 26-10-2024

 

 

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Cours de violon

Cours de violon

 

L’eau goutte à goutte frappe l’évier,

C’est le tempo du robinet,

Elle a en elle la symphonie

De l’univers d’un paradis

 

Et les violons reprennent en chœurs,

Dans les couloirs d’ombres en pleurs,

Le violoncelle tire les mémoires

Des partitions en croches et noires

 

L’eau goutte à goutte dans le bassin

De l’univers entre mes mains,

Répétition au diapason,

A cet instant se choquent les sons

 

Coup de cymbale et vibraphone,

La grosse caisse en moi résonne,

La flûte reprend dans un silence,

Je l’entendais dans mes errances

 

Tous ces bruits viennent du fond

Des fantômes d’horizon

Dans l’enfance au violon

Deux trois notes rébellion

 

L’eau goutte à goutte du professeur,

De mes souffrances et de ma peur,

Me répétait prend le tempo,

C’était l’enfer dans mon cerveau

 

Je la grinçais la Paloma,

Pourtant l’orchestre jouait pour moi,

Alors d’un coup je refermais

L’épouvantable robinet

 

Tous ces bruits viennent du fond

Des fantômes d’horizon

Dans l’enfance au violon

Deux trois notes rébellion

 

le 14-11-2024

 

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Exister

Exister

 

Cueillir les fruits aux horizons,

Par tous les temps, en toutes saisons,

Aller chercher le renouveau,

Partir au vent sur un bateau

 

Sortir un peu de la cohue,

De tout ce monde, des inconnus,

Se retrouver dans son histoire,

Reconnaissant le bon couloir

 

Cueillir les mots dans le miroir,

Tous ceux venant du grand trou noir

Qui ont des sons en distorsion,

Mais qui résonnent dans ta chanson

 

Celle de ton âme, celle de ton cœur,

Un peu d’ersatz de ton bonheur,

Ce papillon frôlant ton âme,

Cette essentielle mèche de la flamme

 

Retrouve ta lumière,

Fais exister ta fleur

Et la vie toute entière

Suis la petite lueur

 

Cueillir l’espoir, ce petit brin

Du premier mai de bon matin,

Car sans travail tu restes en vrac

Avec ton ombre au fond du sac

 

Sur quel marché, à quel endroit

Peux tu trouver ce nouveau moi,

Celui tourné vers ton soleil

Pour te sortir de ton sommeil

 

Retrouve ta lumière,

Fais exister ta fleur

Et la vie toute entière

Suis la petite lueur

 

le 27-10-2024

 

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Amour étrange

Amour étrange

 

Le papillon et l’éléphant

Se sont aimés dès le printemps,

Invraisemblable cette histoire,

Pourtant bien vraie, il faut me croire

 

Le pachyderme dansait au pas,

Cherchant sa troupe en contrebas,

Très jeune encore et sans sa mère,

Il barrissait, foulant la terre

 

Ce papillon voyant la scène

Prit son envol à perdre haleine,

Il se posa sur un buisson,

Le cœur battant par l’émotion

 

Le jeune Jumbo chargeait le vent,

Tel Don Quichotte se concentrant,

Le volatile pouffait de rire

Devant la scène et ses délires

 

Quel que soit le comment,

Quel que soit le moment,

Quelle que soit notre race,

L’amour trouve sa place

 

Le papillon vint le calmer,

En arabesques il s’est posé,

En bout de trompe le surprenant

Et depuis lors chacun s’attend

 

Courant, volant, atterrissant

En haut du crâne ou sur le dos,

Entre les yeux juste devant,

Étrange amour que ce duo

 

Quel que soit le comment,

Quel que soit le moment,

Quelle que soit notre race,

L’amour trouve sa place

 

le3-11-2024

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Que sont ils devenus

Que sont-ils devenus

 

Antiquités design de canapés bureau,

En tubes chromés et cuir accastillages bateau,

Choses brillantes et noir faisant froid dans le dos

De ma fibre sensible mon carma est très chaud

 

J’aime l’ocre solaire et l’ébénisterie,

Le sobre de l’art déco, charnières en huisserie,

L’art floral et Mucha, cristal et verrerie,

L’ancienne ferronnerie, abat-jour perlerie

 

Antiquités design et cet art à Versailles,

Immense chien gonflable avec une très grande paille,

Je suis scandalisé, Louis XIV et Molière

Se retournent dans leurs tombes ? ambiance particulière

 

Monsieur Jourdain transforme de la baudruche en quoi?

Tout le monde se pâme et donne de la voix,

Ceci est merveilleux, il faut mélanger tout,

Le summum de beauté avec le rose toutou

 

Antiquités design, grandeur et décadence,

Ces objets et cet art sont pour moi une souffrance,

L’ouvrier et l’artiste nous créaient des miracles,

Maintenant c’est fini, c’est la cour de miracles

 

le 11-11-2024

 

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Sensations

Sensations

 

Sur le comptoir des pas perdus

Tu attendais des inconnus,

Des arrivées ou des départs,

Les travailleurs et les fêtards

 

Sur le comptoir des innocents

Tournent naïfs et grands enfants,

Dans le grand bal des derniers sons,

En nostalgies d’accordéon

 

Sur le comptoir du désespoir

Attend Nana, devant le bar,

Son fard fondu dans le miroir,

Ses sensations dans le tiroir

 

Sur le comptoir des addictions

Se multiplient les auditions,

Au carnaval des impressions,

Les masques tombent, c’est l’invasion

 

Les nuages s’amoncellent

Dans ta petite nacelle,

A la fin de la nuit

Tu vas au paradis

 

Sur le comptoir des mirages bleus

La mise en scène est dans tes yeux,

Hallucinante et effrayante,

La lumière noire est dominante

 

Sur le comptoir des fumigènes

Les CRS chargent sans gêne,

Chacun recherche son oxygène

Et ils t’embarquent, fini la reine

 

Les nuages s’amoncellent

Dans ta petite nacelle,

A la fin de la nuit

Tu vas au paradis

 

le 22-10-2024

 

 

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La vie en gris

La vie en gris

 

A la soupe populaire chacun attend son tour,

C’est la dernière station du voyage sans retour,

Hirsutes et mal rasés les cheveux en bataille,

Tous ces handicapés ont perdu leur travail

 

La machine à laver de notre société

Nettoie les âmes sensibles, ceux qui voudraient créer,

Transformant leurs désirs en placements d’argent,

Ceux qui tournent à l’envers iront aux encombrants

 

A la soupe populaire tout l’arc-en-ciel y va,

Les migrants, les bourgeois et les fils à papa,

Des femmes esseulées, des jeunes et des vieilles,

Les cassées de la vie, celles qui n’ont plus sommeil

 

Sans dentier et sans vue des malades éternels,

Car ces gents coûteraient du pognon décibel

A nos chers dirigeants, il faut rembourser moins

Et aussi diminuer tous les prix de revient

 

A la soupe populaire il y a des patrons,

Ils ont fermé la porte à toutes leurs illusions,

Le rouleau compresseur de cet appât du gain,

Si tous les gueux du monde se tenaient par la main…!!

 

le 31-10-2024

 

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