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Publications de Marc Loy (110)

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Te souviens tu la môme

Te souviens-tu la môme

 

Te souviens-tu la môme, sa gouaille et son amour

Sous les ponts de Paris, elle résonne toujours,

Un moineau dans la voix, toute l’âme de son cœur

Soupire d’accordéon, son orgue du bonheur

 

Ses parents du ruisseau venaient profiter d’elle,

Ses soupirs religieux attiraient le badaud,

Venant s’agglutiner comme ruche d’abeilles,

Reprenant le refrain, en s’envolant là-haut

 

Te souviens-tu la môme, elle égayait les rues,

Aux terrasses des cafés, ses flonflons si connus,

Ramenant des tristesses aux regards des sensibles,

Des bouquets de violettes aux douceurs indicibles

 

L’amour encore l’amour a fait tourner sa vie,

Ses amants l’ont chanté, son boxeur crucifix,

Tragédie toute en noir le pleurant sur la scène,

Entraînant cette foule, hurlant à perdre haleine

 

Te souviens-tu la môme, de son rond de lumière,

Elle est partie dessus, en quittant cette terre,

Rejoignant les arpèges de son immense jardin,

Nous restons ébloui par l’étoile du destin

 

12402111286?profile=RESIZE_710xle 4-2-2024

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L'art est reflet

L’art est reflet

 

Que serions-nous sans art, je me souviens Florence,

Ce fut un coup de foudre, un paradis immense,

Source de création, brûlant dans chaque toile

Dans ce ciel merveilleux, ce grand voile d’étoiles

 

Sandro Botticelli, sa femme et le printemps,

Chef-d’œuvre intemporel, la beauté du vivant,

Le regard de son âme, jusqu’à son inconscient,

L’impression de l’amour, universellement

 

Que serions-nous sans art, le reflet de l’humain

Et tout ce qui l’anime, du passé à demain

Porte de l’inconscient, cadre de notre vie,

La fenêtre de l’âme, vue sur le paradis

 

Plus que les synagogues ou bien les cathédrales

Et aussi les mosquées, en lui est bien le Graal,

Cette clé espérée, dévoilant le mystère

De la vie de la mort, petite et éternelle

 

Que serions-nous sans art, de tous il est le moi

Et sa fragilité se trouble quelquefois,

Préservons le en nous de douceur, non de guerre,

Comme ces religions semant l’horreur sur terre

 

12401600092?profile=RESIZE_192Xle 16-3-2024

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La haute couture

La haute couture

 

La haute couture, une aventure,

Ses entrelacs et ses bordures,

Les grands podiums, immenses nanas,

Homosexuels des opéras

 

De la bling-bling et du grand fric,

Des indigènes venues d’Afrique

Typées extra et gueules de sexe

Pour les fadas, soignés ou ex

 

La haute couture, des addictions,

En jet-privé des impressions,

Avec cet art du beau mirage,

Petit neuneu des emballages

 

Squelettes dansant, rondeurs gonflées,

Les marionnettes extra-genrées,

D’extravertis jubilatoires

En quête d’extases bien dérisoires

 

Les aiguilles s’escriment

Et les talents s’expriment,

Chanel et Saint Laurent

Et Dior sont si charmants

 

La haute couture, des paradis

Fiscaux neigeux, sur les tapis

Derrière l’écran d’un art génial,

Dans le tam-tam du carnaval

 

Le naturel est dans le pré,

La bouse de vache au tablier,

Rien n’est plus beau que la nature,

Mais ça échappe à l’aventure

 

Les aiguilles s’escriment

Et les talents s’expriment,

Chanel et Saint Laurent

Et Dior sont si charmants

 

12400840273?profile=RESIZE_710xle 10-3-2024

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L'inconscient

L’inconscient

 

Dans la forêt de tes mémoires

Tu t’es perdu, puis retrouvé,

D’immenses arbres te font de l’ombre,

Sans le soleil, la joie est sombre

 

Des indigènes de la région

Détournent le sens de direction

Vers leurs points chauds et ils t’entraînent

Aux oasis sans souveraine

 

Dans la forêt, un peu perdu,

Tu tournes en rond dans l’inconnu,

Dans les reflets, tu te vois nu

Avec une fleur, puis disparu

 

Virtualité, réalité,

Un autre monde en la psyché,

Un univers de poésie,

En harmonie, désharmonie

 

GPS de la vie,

Désirs inassouvis,

Le moteur de ton moi ,

Il n’y a d’autre voie

 

Dans la forêt, comme un jardin

Tu retrouvais certains chemins,

Avec des yeux et quelques mains,

Elles te montraient d’autres destins

 

Comme une mère, une autre femme

Et au détour le chant de l’âme

Avec des gammes et des couleurs,

Des portes ouvertes sur le bonheur

 

GPS de la vie,

Désirs inassouvis,

Le moteur de ton moi,

Il n’y a d’autre voie

 

12400486473?profile=RESIZE_710xle 15-3-2024

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L'amour c'est autre chose

L’amour c’est autre chose

 

L’amour c’est autre chose,

Ce n’est pas de la prose,

Une petite romance

En balade à Florence

 

C’est entrer au jardin,

Se tenant par la main

Et parcourir deux vies

De mémoires et d’envies

 

L’amour est le courage

D’affronter tous les âges,

Avec son âme sœur,

Au-delà de ses peurs

 

Ses mémoires d’environs,

Enfance accordéon,

Découvrir l’horizon

Dans la même chanson

 

Nous ne sommes pas des apparences,

Nos environs sont dans la danse,

Deux arbres uniques ont des racines,

Elles se côtoient se cocotinent*

 

L’amour c’est accepter

Le virtuel, le concret,

La nature est têtue,

Si belle quand elle est nue

 

Des épines sans roses

Seraient métamorphose

Et greffer l’improbable

N’est inscrit dans la table *

 

Nous ne sommes pas des apparences,

Nos environs sont dans la danse,

Deux arbres uniques ont des racines,

Elles se côtoient se cocotinent**

 

le 6-3-2024

 

 

 

*Ma Tourbillon et moi sommes unis depuis soixante trois ans, elle est patiente, j’étais handicapé psychique, je lui dédie ce poème par amour pour elle et pour son abnégation

12399846655?profile=RESIZE_710x**Greffe possible !!, un mot de moi

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On a tous une voie

On a tous une voie

 

On a tous une voie,

Ce couloir devant soi,

Depuis la tendre enfance

Un peu la résistance

 

Des rêves de châteaux

Jouant au bord de l’eau

Détruits par les marées,

Les quittant pour rentrer

 

On a tous une voie,

Sa chanson et sa voix,

Chacun sa ritournelle

Et son nid d’hirondelle

 

Et puis passent les tours,

La musique les amours,

On revient aux décors

En direction du port

 

Comment vous dire cette impression

D’être avec vous, sans dépression,

Ne plus lutter pour exister,

Que vais-je faire sans mon passé

 

On a tous une voie,

Ça n’arrive qu’une fois

Et à ce moment là

Ce sont nos premiers pas

 

Sur cette plage connue

Tout devient inconnu,

Cette vie est nouvelle

Car le rideau se lève

 

Comment vous dire cette impression

D’être avec vous, sans dépression,

Ne plus lutter pour exister,

Que vais-je faire sans mon passé

 

12399548259?profile=RESIZE_710xle 12-3-2024

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Attraper le soleil

Attraper le soleil

 

Attraper le soleil

Avec tes doigts d’intrus,

Des entrailles du sommeil

Toi le monstre inconnu

 

Tu grattes les tiroirs

En humain dérisoire,

Fait briller ton rasoir

A leur grand désespoir

 

Attraper le soleil

Au goulot des bouteilles,

Fêtant jusqu’à gogo

Réveillant les poteaux

 

On te montre du doigt,

Mais ils sont où tes droits

Tu craches ici ou là

Sur des tombes des fois

 

Tourne toujours, le grand manège,

La voie lactée en stars des neiges,

Combien en toi quelques milliards

Créées par qui quel beau hasard

 

Attraper le soleil

En attendant l’éveil

De l’autre épouvantail

Faisant peur aux abeilles

 

Comme toi éternelles,

Que serait-on sans elles,

Autant d’étoiles du ciel

Peut-être bien virtuelles

 

Tourne toujours, le grand manège,

La voie lactée en stars des neiges,

Combien en toi quelques milliards

Créées par qui quel beau hasard

 

12399022083?profile=RESIZE_710xle 18-1-2024

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J'imagine Bonnard

J’imagine Bonnard

 

J’imagine Bonnard,

Chopin et Tchaïkovski

Et puis l’immense Mozart,

Le fabuleux Dali

 

Et leurs rapports aux autres,

Tous ces si bons apôtres ;

Leurs âmes papillonnant

Autours des environs

 

J’imagine leur art,

Crépitations d’espoirs,

Leurs ensorcellements

Brasier de chaque instant

 

Captant cet éphémère,

Mirages de leurs mères,

Les éblouissements,

Impressions tremblements

 

Inaccessibles au genre humain,

Sont ils à part de nos destins,

Peuvent-ils créer en réunion?

A mon avis on peut dire non

 

J’imagine les brouillards,

Tâtonnements, hasard,

Solitude dans les ports,

Le bruit de leurs décors

 

Je les ressens entre eux

Créant l’œuvre virtuelle,

Serait-ce celle de Dieu,

Création spirituelle

 

Inaccessibles au genre humain,

Sont ils à part de nos destins,

Peuvent-ils créer en réunion?

A mon avis on peut dire non

 

12398819454?profile=RESIZE_710xle 1-3-2024

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Sur cette plage

Sur cette plage

 

Sur cette plage aux horizons

J’ai oublié mes environs,

Sous les palmiers au bord de l’eau,

J’évite la mer et ses rouleaux

 

En harmonie avec le ciel,

La poésie et l’aquarelle

Et la cadence de ses couleurs,

Une impression de grand bonheur

 

Sur cette plage, l’invitation

A la douceur des sensations,

J’entends flûter les violons,

Au bout des doigts des vibrations

 

Un grand silence par dessus tout,

Métamorphose de l’être fou,

Sur l’échiquier de tous mes sens,

Enfin voilà ma délivrance

 

Tout change avec un rien,

Le voile glisse dans la main

Et le décor de vie

Devient le paradis

 

Sur cette plage, de la terre bleue

Le Petit Prince, entre mes yeux,

Conte d’amour de l’univers,

Je lévitais entre deux airs

 

Un peu plus haut, je vois mon corps

Rêve de moi et de ma mort

En quelques mots de toccata

Et je reviens tout près de moi

 

Tout change avec un rien,

Le voile glisse dans la main

Et le décor de vie

Devient le paradis

 

12398540670?profile=RESIZE_710xle 3-3-2024

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La foule sur le quai

La foule sur le quai

 

La foule sur le quai est descendue du train,

A petits pas pressés, il est tôt ce matin,

Chacun a son bagage, mais personne ne le voit,

Il est au fond enfoui, mémoires et aléas

 

Enfermés dans les coffres et le compte est secret,

En oubliant le code pour ne plus y entrer,

Tous leurs itinéraires leurs seront inconnus,

Certains désespérés, de vies interrompues

 

La foule sur le quai disperse ses envies

De désirs refoulés, leur servant d’alibis,

Des accumulations de douleurs enfantines

Revenant tout à coup au gré d’histoires badines

 

Et puis sans crier gare se déclenche un orage,

Des éclairs de furie mènent au dérapage,

Cet envahissement peut mener à la mort,

La conscience débordée guide le triste sort

 

La foule sur le quai restera anonyme,

Jusqu’à ce fait divers où l’homme en gabardine

Ne retiendra plus ses sens, à l’instant guillotine

Et tranchera l’espoir de cette pauvre Claudine

 

12397955292?profile=RESIZE_710xle 2-3-2024

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Chacun se voit

Chacun se voit

 

Chacun se voit dans les coulisses,

Petit théâtre en artifice,

Son moi lui va dans cette ronde

Du carnaval dans le bas monde

 

Il ne veut pas chercher plus loin,

Mélo boulot petit train train

En GPS de trajectoire

Des conjonctures sans grand vouloir

 

Chacun se voit comme on lui dit

Catho ou pas, ses paradis

Marié enfants et deux trois mots

Télé, portable, réseaux sociaux

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

Un peu de sport pour la bedaine

Quelques maîtresses, des petites reines,

Copains copines , quelques soirées,

La fellation n’est pas tromper

 

Chacun se voit partir au trou

Avec trois potes et puis c’est tout,

La vie s’arrête comme une auto,

A la ferraille, drôle de tableau

 

Au manège des miroirs,

Y a t’il des espoirs

De sortir de ce noir,

Un foutu désespoir

 

12397623069?profile=RESIZE_710xLe 25-2-2024

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Dans les rues de Paris

Dans les rues de Paris

 

Dans les rues de Paris je cadence mes pas,

Me voyant en vitrines, je ne reconnais pas

Le tempo des ivresses dans mon âme ancestrale ;

Le ciel s’est ouvert sur ma grande cathédrale

 

Les ombres allongées absorbent mon mystère,

La complainte de mon moi résonne en l’univers,

Sur le pont Alexandre les lumières se voilent

Et la gamme des teintes envahissent ma toile

 

Dans les rues de Paris un rat m’a raconté

Qu’il venait du désert car il avait migré,

Il possédait un crâne d’un nouveau né perdu,

Il ressemblait tant au mien, je me suis reconnu

 

Il y a des mystères dans les dunes de la vie

Et moi Quasimodo il me traîne au parvis,

Me montrer ses miracles, ses sacrées utopies

Et m’invite à danser dans son beau paradis

 

Dans les rues de Paris nous formons une ronde

Avec les dépourvus, les damnés de ce monde

Et devenu rongeur par ce masque enchanteur,

J’apporte aux dépourvus un instant de bonheur

 

le 28-2-2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Dans le miroir du temps

Dans le miroir du temps

 

Dans le miroir du temps

Certains sont revenants,

Tournant aux horizons

Faits de papier carton

 

Dans le miroir du temps

Tu comptes tes chevaux blancs

Tournant sur le manège,

Quand tout se désagrège

 

Dans le miroir du temps

Ronsard le redondant

Marqua l’adolescent,

Mais suis-je encore enfant

 

Dans le miroir du temps

Il y est à présent,

Entends-tu mère-marelle,

Délavée aquarelle

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

Dans le miroir du temps

La mosaïque du vent,

Avec ton grand soleil

Apparu en sommeil

 

Dans le miroir du temps

L’univers est changeant,

En explosion d’étoiles,

Derrière il se dévoile

 

Nous avons tous un paradis

Pour recouvrir tous nos non-dits,

Désirs perdus et refoulés

Dans le rétro de nos passés

 

12391676891?profile=RESIZE_400xle 24-2-2024

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On connaît tous un jour

On connaît tous un jour

 

On connaît tous un jour où les étoiles sourient,

Dans le train, dans la rue, un si beau paradis,

Un printemps tout à coup, son odeur, ses bourgeons

Et toutes ses couleurs, ici à l’horizon

 

Des manèges tournesols, pointus, accordéon

Tournent dans notre fête, au jardin d’abandons

De Nogent à la mer, des guinguettes jusqu’aux ports,

Les confettis s’allument, sortant de nos amphores

 

On connaît tous un jour, le miroir est gentil

Et on se trouve si beau qu’on se prend pour «Génie»

Et toutes les Florence et festivals de Cannes

Peuvent refaire une danse, ou simuler la panne

 

On a des papillons qui nous sortent des sens,

Tous les Freud du néant défilent à contresens,

Pendant que nous marchons tranquilles et suffisants

Sur le bord de la mer ou des grands océans

 

On connaît tous un jour, pour moi c’est ce matin,

Car je touche mon moi, il m’a pris par la main,

Alors je suis léger comme un enfant heureux,

J’ai regardé le ciel et j’ai remercié Dieu *

 

le 23-2-2024

 

12390313284?profile=RESIZE_710x*Celui qui est en soi

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Emprisonné

Emprisonné

 

Emprisonné dans ta cellule,

Béton armé voilà ta bulle

Et l’œilleton pour le maton

Et quelques rêves en papillons

 

Tu imagines l’imaginaire

Sur ton cahier élémentaire,

Un sexe en œil, une illusion

Dans ton soleil de sensations

 

Emprisonné dans les nuages

Tu ne sais plus quel est ton âge,

Dans chaque parpaing formant ces murs,

Aucun soleil aucun du futur

 

Devant tes yeux tout se dévoile,

La cataracte de tes étoiles,

Toute ta vie était virtuelle,

Combien de pas dans la marelle

 

Chaque cellule est différente,

La mienne enfin est résiliente,

Encore fragile d’ondes changeantes,

Vraies et rêvées sont divergentes

 

Emprisonné, mais libéré

Et ma conscience est exaltée,

Le rideau d’ombres enfin ouvert

Et devant moi cet univers

 

Un monde en vrai très déroutant,

Je le perçois des yeux d’enfant,

Je me protège en me cachant,

Lumière et bruit sont déchirants

 

Chaque cellule est différente,

La mienne enfin est résiliente,

Encore fragile d’ondes changeantes,

Vraies et rêvées sont divergentes

 

12389993652?profile=RESIZE_710xle 21-2-2024

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Tous les trains mènent ailleurs

Tous les trains mènent ailleurs

 

Tous les trains mènent ailleurs,

Mais pas aux mêmes heures,

Ils sont tous identiques,

Aérodynamiques

 

J’aimais ceux à vapeur

Et surtout leur odeur,

Monet les avait peints,

Avec des traits, des points

 

Tous les trains mènent ailleurs,

Pourquoi pas au bonheur,

Sur le quai du destin

Quand il te tend la main

 

Après quelques tunnels

Tu ne voyais plus qu’elle,

Dans le compartiment

A fleuri le printemps

 

Par la campagne bordant la mer,

Il roule au bout de l’univers

Quelques wagons à la Prévert,

Le chef de gare siffle à l’envers

 

Tous les trains mènent ailleurs

A l’oasis du cœur,

Arrondi serpentin,

Au tempo du refrain

 

Tes rêves en aquarelle

De désirs éternels,

Une intuition d’amour,

Aux couleurs d’un beau jour

 

Par la campagne bordant la mer,

Il roule au bout de l’univers,

Quelques wagons à la Prévert,

Le chef de gare siffle à l’envers

 

12389154462?profile=RESIZE_710xle 18-2-2024

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Nous irons pourquoi pas

Nous irons pourquoi pas

 

Nous irons pourquoi pas

Voyager tout là-bas

Dans des pays lointains

Où dorment les anciens

 

Nous irons dans le froid

Où tu y perds ton moi

Trottinette et tango

La roulette des mots

 

Nous irons dans les bois

Où chante le haut-bois

Le sacre du printemps

Dans la fosse du temps

 

Nous irons à la mer

Cette goutte d’univers

Nous nous y baignerons

Nus comme des poissons

 

Main dans la main, réel, virtuel

Va et vient, balancelle

Du néant à la belle

En un vol d’hirondelles

 

Nous irons si tu veux

Dans des palaces ruineux

Jouer les orgueilleux

Qui on remplacé Dieu

 

Puis enfin au jardin

Retrouver le chemin

Des roses et du jasmin

Au soleil du matin

 

Main dans la main, réel, virtuel

Va et vient, balancelle

Du néant à la belle

En un vol d’hirondelles

 

12388840665?profile=RESIZE_710xle 20-2-2024

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Le vertige de ce monde

Le vertige de ce monde

 

Le vertige de ce monde,

Quelques pas dans la ronde

Des vivants bien vivants,

Tu étais sur le banc

 

Ce banc des remplaçants

A regarder devant,

Les titulaires jouer

Et toi bon à rêver

 

Ton vertige d’intuitions

Des élucubrations

Tes imaginations…

Et toutes tes dépressions

 

La vie est une action,

Moteur et traditions

Et toi le somnambule

Tu regardes en ta bulle

 

Tu étais où dans l’univers

Dans la douceur de ton grand frère,

Amour du ciel universel,

Mais ici-bas il est virtuel

 

Ce monde vertigineux

Tu vas y entrer vieux,

Ton frère t’a libéré,

Tu as le droit de jouer

 

Mais tu es maladroit

En découvrant ton moi,

Tu n’es qu’un inconnu,

Tu es l’enfant tout nu

 

Tu étais où dans l’univers

Dans la douceur de ton grand frère,

Amour du ciel universel,

Mais ici-bas il est virtuel

 

le 11-2-2024

12385192889?profile=RESIZE_710x

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Au fond de ton regard

 

Au fond de ton regard

 

Au fond de ton regard je vois les horizons,

Arrondi de la terre, la mer et ses moutons

Et ce soleil serein , se montrant gentiment

A ma timidité, mes clichés redondants

 

Au dessus de ces îles et leurs si longues plages

Où nous nagions tous deux, un bonheur sans nuages,

Quelquefois sur le dos, pour éviter l’angoisse,

Je regardais le ciel pour repérer ta trace

 

Au fond de ton regard, ton âme était en moi,

Tu parlais à ma place, écrasé de surmoi,

Je ne suis plus cet autre, cette ombre sur le banc,

Je vais sur le terrain pour jouer maintenant

 

Ce sont mes premiers pas, Jonas* me tient la main,

Il a senti mes craintes, marchant sur le chemin

Et toi tu nous regardes, en soleil radieux,

Libéré et là-haut, au paradis de Dieu

 

Au fond de ton regard est un si grand amour,

Avec ma Tourbillon, tous trois faisons le tour

D’une réalité, notre parcours enfin

Pour cet anniversaire d’improbable destin

 

12384033054?profile=RESIZE_710xle 16-2-2024

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Chaque instant est précieux

Chaque instant est précieux

 

Chaque instant est précieux

Avant d’aller aux cieux,

Surtout si tu es vieux,

Malade ou bien anxieux

 

Chaque instant est précieux,

Alors respire au mieux,

Regarde l’horizon,

C’est beau comme une chanson

 

Chaque instant est précieux,

Inscrit au fond des yeux,

Cette terre est si belle,

Paradis de ta belle

 

Chaque instant est précieux,

Son reflet est radieux,

Il n’existe sans toi,

Indispensable moi

 

Tempo des pas, tempo des cœurs,

Sur nos chemins, brins de bonheur

Printemps toujours, intensément,

Être réels, surtout conscients

 

Chaque instant est précieux

Et quelque soit le lieu

Où tu as vu le jour,

L’important est l’amour

 

Chaque instant est précieux,

Ne soyons prétentieux

Pour tous et pour chacun

Vivre est le seul bien

 

Tempo des pas, tempo des cœurs

Sur nos chemins, brins de bonheur

Printemps toujours, intensément ,

Être réels, surtout conscients

 

le 11-2-2024

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