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Publications de Marc Loy (184)

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La chance

La chance

 

La chance tourne, n’hésite pas, 

Place ta vie au bon endroit,

Au tourniquet des amoureux,

Juste une place des cœurs à deux

 

Chacun de toi a sa vision,

Leurs mots se croisent dans cet avion,

Tu es derrière le commandant

De l’escadrille des combattants

 

La chance tourne, nous voltigeons,

Loopings et chutes, tu es au fond,

Aucun impacts sur votre avion,

Drôle de guerre sous les lampions

 

Chacun de toi tu peins encore,

Tu ne comprends tous ces décors,

Alors qui tient tous ces délires,

Toutes ces toiles est-ce pour rire ?

 

Alors dansons ce slow

Dans nos âmes au tempo

Et la roue tournera

Autant que tu voudras

 

La chance tourne, juste un regard

Sur l’autoroute de nos espoirs,

Tout un tapis pour nos deux vies

Sur les terrasses du paradis

 

Chacun de nous a tout un monde

Sur son manège faisant la ronde

Des magiciens et des danseurs

Pour y trouver un vrai bonheur

 

Alors dansons ce slow

Dans nos âmes au tempo

Et la roue tournera

Autant que tu voudras

 

le 27-4-2025

 

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Traumatismes

Traumatismes

 

Trous noirs aux yeux dans les oreilles,

Trous noirs au cœur dans les orteils

Et dans les mains et l’appareil

Dit génital…. dans tes sommeils

 

Coule du sang de tous ces trous

Et de ta bouche tu vomis tout,

Un sens unique de tes cinq sens

Tombant au sol…. une inconscience

 

Trous noirs aux yeux et ne plus voir,

Celui de l’ouïe, ne rien entendre,

Enfermements dans tous ces noirs,

Ne plus parler…. sans te comprendre

 

Qui peut commettre cet attentat,

Une marâtre sans foi ni loi,

Son égoïsme et sa violence,

Quel pauvre enfant…. aucune défense

 

Trous noirs aux yeux et de mémoire,

Enfant-adulte aléatoire,

Si redondant dans tes histoires,

Tu es brutal…. ne fait que boire,

 

Débordements de l’inconscient,

Tu ne comprends pourquoi comment

Les femmes sont des encombrants,

Même des hommes….tu es méfiant

 

le 30-4-2025

 

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Identité

Identité

 

J’ai inventé mon personnage,

Un Pinocchio de vernissage,

Un bipolaire ou un autiste,

Qui se prend pour un vrai artiste

 

En scénario biographique,

Rêve d’enfant si pathétique,

J’étais rebelle et turbulent

Et pour ma mère ce fût navrant

 

J’ai inventé le remplaçant

De ce frère mort, le pauvre enfant,

Tous ces placards, enfermements

Et mes tortures moralement

 

Nu, attaché, flagellation

Avec branchages c’était bidon

Mon caractère un point c’est tout,

ça excusait mes trucs de fous

 

J’ai inventé mon personnage,

Pour être plaint dans mes orages

Et pour cacher ma nullité,

J’ai gribouillé et griffonné

 

Qui a bien pu me croire,

Que l’inconscient dans un tiroir

Avait en moi pris le pouvoir,

Tout ça n’était qu’un grand bazar

 

le 24-4-2025

 

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Ce ciel

Ce ciel

 

Nous avons tous un ciel de nuages et d’étoiles,

Avec des galaxies, trous noirs qui se dévoilent

Et chacun l’interprète à sa façon selon,

Les mots viennent à certains ou Dieu à l’horizon

 

Nous avons tous un ciel échappant au néant,

Impressions fécondées par les mémoires filantes

Captées par notre esprit dans un recueillement

Et juste à cet instant nous vient la déroulante

 

Nous avons tous un ciel, celui de la marelle,

Quand nous jouions enfants et tu étais si belle,

Ce désir de gagner en lançant la rondelle,

L’amour était en nous, mais ne fut que virtuel

 

Nous avons tous un ciel sur lequel on écrit,

Un carnet personnel de soleil et de pluie,

Des dessins enfantins, maisons de paradis

Où nous vivrons ensemble avec nos deux petits

 

Nous avons tous un ciel, mais un seul pour l’ensemble

Où nous irons peut-être, celui qui nous ressemble

Nous avons si souvent regardé son mystère,

Sans aucune réponse comme vagues à la mer

 

le 2-4-2025

 

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Le poète

Le poète

 

Toi le poète touchant du doigt

Ces deux nuages allant là-bas,

Les poussant vers le chemin

Aux horizons de ton destin

 

Dans ce mirage, tes rêves d’étoiles

Au fond des yeux en ciel de voile,

Alors tu vogues dans l’univers

En ton vaisseau interstellaire

 

Toi le poète sur ton radeau

Dérivant loin, montant si haut

Pour retrouver quelques mémoires

Dans les couleurs de tes espoirs

 

A cet instant vient ton oiseau,

Mais ce n’est lui en chauve-souris,

Le tien est maître en courants d’eau,

Te montre t’il le paradis

 

Oui nous les ménestrels,

En regardant le ciel,

Nous avons le pouvoir

De savoir le faire croire

 

Ton goéland tant protecteur,

Guidant ton âme vers le bonheur,

Alors tu suis... aucune peur,

Enfin la vie en sa splendeur

 

Toi le poète es bien le seul

A t’en aller sans ton linceul,

Encore vivant dans l’au-delà,

Puis le chanter ici et là

 

Oui nous les ménestrels

En regardant le ciel,

Nous avons le pouvoir

De savoir le faire croire

 

le 3-4-2025

 

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Le théâtre de la vie

Le théâtre de la vie

 

Les mots glissent très lentement

Sur le rideau, soleil couchant

Du grand théâtre de la vie,

Cet opéra de comédie

 

Sur la scène des jours passants,

Moments d’amour et de tourments,

Entre le clown et l’animal

Quand le guerrier devient banal

 

Les mots glissent au ciel de nuit,

Sur le trottoir des affranchis,

Aux escaliers de l’échafaud,

Petit matin le noir est chaud

 

Toutes mémoires aux encombrants,

Tous ces croissants d’un autre temps,

Filles selfies sur le i phone,

Sexe à go go au téléphone

 

Les paroles s’enlacent

A la composition,

Les tons trouvent leur place

Au creux de la chanson

 

Les mots glissent sur le piano,

Se fondent aux notes et leur tempo,

La mélodie à quatre mains

Se balançant en va et vient

 

La cymbale et le hautbois,

Puis tous les cuivres au fond du bois,

L’armée en arbres, à cet instant,

A encerclé le mouvement

 

Les paroles s’enlacent

A la composition,

Les tons trouvent leur place

Au creux de la chanson

 

le 24-2-2025

 

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Ile secrète

Île secrète

 

Nous avons tous une île accrochée aux rochers,

Cet endroit est désert mais il fût habité,

Ces environnements où y dormaient des voies,

Des claquements de portes et des rires de joie

 

Une tempête enfouie et ton cher goéland

Tournant dans la volière emplie de talismans,

Des perles et des anneaux et même des diamants,

Il est ton grand ami depuis petit enfant

 

Nous avons tous une île où dorment tes trésors,

Ils te calment aussitôt, peu à peu tu t’endors

Dans un état d’hypnose engendré par ton moi,

Tu reviens à tes sources et les jeux du surmoi

 

Il te faut le montrer par tes mots et ton art,

Explosions de lumières, de mots de quai de gare,

Paysages incertains et de bruits de couloir,

D’escalier infini et de nuit de brouillard

 

Nous avons tous une île et toi tu la partages,

Mais comment le comprendre, elle ressemble aux nuages,

Un mouvement diffus sans réel apparent,

Une seule personne y vient secrètement

 

le 27-2-2025

 

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La chatte abandonnée

La chatte abandonnée

 

Si loin de ta maîtresse, abandonnée de tout,

Toi la pauvre chatte, sans ton collier au cou,

Tu es hirsute et sale, tu es seule et perdue,

Coussinets déchirés par le goudron des rues

 

Et peu à peu la route, ses arbres en contre-jour,

Vidée de tous humains et c’est la fin du jour,

Le rideau est tombé sur la dernière scène,

Les collines se découpent au loin sur les Cévennes

 

Si loin de ta maîtresse, tu t’arrêtes, t’assoupis,

Dans ton jardin tu coures, dévalant sur le chêne,

Apparais doucement en arrêt sur un nid,

Puis, sortant du sommeil par un bruit court de chaînes

 

Un portail s’ouvre, tu te sauves en courant

Et tout à coup un tronc, il est si ressemblant

A ta chère maîtresse c’est sûr car tu le sens,

Mais ton flair est troublé, l’écorce est dans le vent

 

Si loin de ta maîtresse les odeurs se confondent,

Ton cœur est en chamade, il n’y a qu’une au monde,

Ta déesse infinie serait-ce sa statue ?

Te couchant à ses pieds tu t’endors dans les nues

 

le 4-2-2025

 

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Quelques notes

Quelques notes

 

Le pianiste du bar

Est un artiste noir, 

Pianotant du Mozart,

Du Gershwin tous les soirs

 

Les clients attablés

Ont le nez au dîner,

Bavardant des affaires,

Leur argent est pervers

 

Le pianiste du bar,

Dans le vent à la barre,

S’évadant sous la voile,

Met le cap aux étoiles

 

Vers les plages des Antilles

Où les filles sont zentilles,

Alors certains écoutent,

Lui il vogue sur sa route

 

Nous avons tous notre musique

Et le temps tourne dans le grand cirque

Et nous, les clowns nous le suivons,

Sans se soucier de la chanson

 

Le pianiste du bar,

Quelques notes bizarres

Lui viennent du soleil,

Il est nu et sommeille

 

Une femme sur tablette

A capté cette image,

Elle sourit dans sa tête

Du merveilleux mirage

 

Nous avons tous notre musique

Et le temps tourne dans le grand cirque

Et , les clowns nous le suivons,

Sans se soucier de la chanson

 

le 24-1-2025

 

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La spiritualité

La spiritualité

 

La spiritualité je la brosse par points,

Parcimonieusement, l’intuition à la main,

Guidé par mes questions sur la planète bleue,

Parmi les infinis passagers dans mes yeux

 

La spiritualité au lever du soleil,

Lorsque je m’assoupis au début du sommeil,

Retrouvant cet état à chaque création

En recevant en moi les couleurs et les sons

 

La spiritualité des vibrations du mot,

De la lumière des tons recouvrant le tableau,

La mémoire de l’enfant, ce premier communiant,

Sa douleur suspendue aux éternels printemps

 

La spiritualité de mon âme et mon cœur

Déchirés, recousus au vitrail des douleurs

Dans les églises virtuelles et miracles de Dieu,

Créations de génies englouties dans les cieux

 

La spiritualité est généalogique,

Ce arbre à travers toi est d’essence mystique,

Les branches et les racines en reflet d’au-delà,

De cette terre au ciel constellation de toi

 

le 17-2-2025

 

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A nos enfants

A nos enfants

 

Nous aimons les enfants, même tous les enfants

De toutes les couleurs, de tous les continents,

Tous les handicapés physiques et mentaux,

Assis sur des roulettes, au fond des hôpitaux

 

Nous aimons les enfants de sexes désirés,

Les gays et les tristes, les premiers, les derniers,

Tous les abandonnés par le père ou la mère,

Les remplaçants à vie, jetés à l’univers

 

Nous aimons les enfants, surtout ceux de banlieues

Qui dealent pour des vieux croyant fort au bon Dieu,

Sous les ordres des gros qui ont créé leurs tours,

Qui se tapent les gamines en leur chantant l’amour

 

Nous aimons les enfants, celui resté en nous,

Il est si important, brillant tel un bijou,

Il nous fera rêver pendant toute la vie,

Peut-être le jardin de ce beau paradis

 

Le 26-2-2025

 

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De ponts en ponts

De ponts en ponts

 

Sous les ponts roulent en train différents voyageurs,

Les gais estivants, d’autres les travailleurs,

Mine d’enterrement d’un proche ou d’un parent,

A chacun ses pensées en ce compartiment

 

Passant sous les tunnels, la nuit nous envahit

Et tu entends les bombes déchirer ton Paris,

Tu n’étais qu’un enfant à la pâle bougie,

Cette horrible sirène accompagne ta vie

 

Sous les ponts coule le temps des effluves du printemps,

La seine à Mirabeau, l’Héraut à Perpignan

Et tous les amoureux refleurissent au soleil,

Tous ces petits bourgeons font l’amour sans sommeil

 

Un homme assis au bord fixant cette eau passant,

Penseur comme Rodin mais il a la tête basse,

Il voit dans les reflets défiler ses mémoires,

Son dos rond et pesant porte son désespoir

 

Sous les ponts vont dormir les gueux et les clochards,

Ils n’ont plus que la lune au fond de leur falzar,

Leur bouteille et le chien dormant sur leur bazar

Et les bourgeois grognons jettent en coin leur regard

 

le 13-2-2025

 

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L'ascension

L’ascension

 

Nous voulons tous monter en accumulations,

Une très belle femme, la plus belle maison,

Dans la plus grande auto de la circulation

Que tous nous envient, avons-nous la pression?

 

Nous voulons tous monter, gravir les échelons,

Dans cette société, acheter des actions,

Grossir le capital, ce rêve de bonheur,

Absorber l’énergie et notre terre en pleure

 

Nous voulons tous monter enrichir notre esprit,

On peut bien le chercher ce fameux paradis

Et puis on se l’invente, c’est la passion des arts,

Ses collections nous mènent à des couloirs bizarres

 

Nous voulons tous monter comme les pharaons,

Leurs grandes pyramides allaient gratter le ciel

Pour montrer leur puissance, aussi Napoléon,

Ce sont des dictateurs, écrasant leurs fidèles

 

Nous voulons tous monter, mais en haut de la tour

Il y a notre mort, ce sera sans retour,

Au sommet on y voit ce petit crâne ancien,

C’est celui d’un enfant peut-il être divin?

 

le 10-2-2025

 

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Les concentrations

Les concentrations

 

A l’horizon de toi, se couche le soleil

Dans tes concentrations, tu es près du sommeil

Et regardant en toi, tu entres dans ton âme

Cette immense inconnue est la clé du sésame

 

Toi le petit enfant, premiers pas, en ton corps

Il est le messager, au-delà de la mort

Jumelé au divin par ce frère éternel

Reflet de tes mémoires en un monde irréel

 

A l’horizon de toi, s’ouvre ton univers

Où peut-il s’arrêter, est il bien similaire

A l’espace infini tu, en perd la conscience

Le sera t’on un jour, vient ici notre errance

 

Les accumulations d’intuitions concentriques

Tels tous les rouleaux de vagues intemporelles

Au tempo de tes rêves, en sourdine lyrique

Diapason de ton cœur battant au temporel

 

A l’horizon de toi, es tu encore en elle

Tu voulais y rester, ce monde est trop cruel

Mais ce cocon d’amour ne peut-être éternel

Comment y retourner, vivre n’est pas réel

 

le 2-2-2025

 

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Dans ton coeur

Dans ton cœur

 

Dans ton cœur cet enfant battant sur le tambour,

L’écho de la lumière éclairant cet amour,

Naïveté en toi ce bijoux lumineux,

Tu le perçois ainsi cet espoir si précieux

 

En chaque particule il y a ta mémoire,

Le préau, les cahiers, l’encre bleue ou la noire,

Cet oiseau dans la cour, tout petit l’évasion,

Carrousel de la Butte aux bottes de l’invasion

 

Dans ton cœur cet enfant, maître de l’inconscient,

Il a guidé tes pas, il est le remplaçant,

Pendant toute une vie et même à chaque instant,

Tu vivais séparé de ce monde des vivants

 

Une âme vagabonde en haut de la volière,

Volant d’arbres en arbres, encombrée de sorcières,

De corbeaux, de , de monstres et de vipères,

Tu ne peux t’en mêler, tu n’as rien à y faire

 

Dans ton cœur cet enfant déjà mort et vivant,

Étoile des étoiles et tu en es conscient,

Une vie éternelle en un corps à mourir,

Qui pourrait donc te croire, humains vous allez rire

 

le 22-1-2025

 

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La larme bleue

La larme bleue

 

La poupée blonde des vieux débris

Dans la brocante, rue du Parvis,

A ses yeux verts certains moments

Quand sa mémoire lui fait tourment

 

Et tout à coup une larme bleue

Coule sur sa joue rosée des cieux,

C’est un mystère cette utopie,

Dans ce décor une autre vie

 

La poupée blonde semble partir

Au carnaval des souvenirs,

Est-ce un doudou qui a souffert

De cet enfant et de sa mère ?

 

Ce tout petit abandonné

A transféré son manque d’amour

Sur son ami comme un reflet,

Le punissant jour après jour

 

On en a tous un

Psyché de chacun ,

Repoussant nos peurs,

Cherchant le bonheur

 

La poupée blonde était vivante

Et son unique proche parente

La punissant pour exister,

Copiant sa mère. Influencé,

 

Il la secoue et puis la jette

Dans la corbeille aux oubliettes,

Tous les humains le font aussi,

Chacun le sien, de profundis

 

On en a tous un

Psyché de chacun,

Repoussant nos peurs,

Cherchant le bonheur

 

le 10-5-2024

 

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Courir toujours

Courir toujours

 

Prendre le dernier train, sur le quai en courant,

Pour rejoindre ton amour encore adolescent,

Les yeux à l’horizon et le cœur tout tremblant,

Accoudé à la barre, interminables champs

 

Prendre le dernier train, premier accouchement,

Un garçon comme toi et assez ressemblant,

Descendant à la mer pour baigner les enfants,

Tous ces jours merveilleux, passe, passe le temps

 

Prendre le dernier train pour changer de travail,

Le stress t’a envahi devant l’épouvantail,

Ils attendent leur Noël et le reste à venir,

Les années courent si vite, devenant souvenirs

 

Prendre le dernier train en déambulateur,

Tout le quai lentement pour le dernier voyage

Et puis tous te suivent vers ta dernière demeure,

La course se termine dans les derniers nuages

 

le 16-12-2024

 

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Boite à musique

Boite à musique

 

La valse des yeux bleus tourne autour de la vie,

Les garçons un peu gais retiennent tes envies

Et les jupons s’envolent en haut de tes folies,

Le vent fredonne la joie dans les branches d’utopies

 

Dans la cour du château les indécis stationnent

Dans des créneaux d’horaires quand les cloches résonnent,

Le tempo du canon annonce les différences,

Tous les couples délirent, sûrs de leurs évidences

 

La valse des yeux bleus reprend dans le tableau,

Pendant que de jeunes hommes font rouler des tonneaux,

La fête est dans les têtes, les boissons en ruisseaux,

Les lampions en guinguettes, les amours en bateaux

 

La régate interpelle un ban de goélands,

Criant à la marée le chaland revenant ,

Le Dali Don Quichotte devant ses ornements

Au port de Cadaquès a repris son élan

 

La valse des yeux bleus s’arrête peu à peu

Cette nuit étoilée lui en met plein les yeux

Et ta boite à musique rend son dernier soupir

Quand la lumière s’éteint dans un dernier sourire

 

le 19-12-2024

 

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Décalage

Décalage

 

Le papillon mutant a un beau corps de femme,

Au visage masqué et son supplément d’âme,

D’où vient cette douceur et de quel univers,

Aux confins de la vie d’un réel à l’envers

 

Elle va de fleur en fleur, légère et butinant,

Apparaissant banale, intrigante pourtant,

Les arbres sont en feu et les rosiers explosent,

Un hiver décalé, elle investit les roses

 

Le papillon mutant se sent bien différent,

Il n’est pas de ce monde, est-il du changement ?

C’est la grande aventure de l’environnement,

Serait-il bien le seul de cette histoire du temps

 

De la science, du divin, est-ce la créature,

La première ici-bas biotique nature?

Est-ce un monstre terrien défiant la création,

Se jouant de l’humain et de sa pollution

 

Le papillon mutant ne paraît pas normal,

Il semble posséder en lui un arsenal,

Va-t’il surpasser tous les conservateurs

Dont toute différence est vécue dans la peur

 

le 2-12-2024

 

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Itinéraire

Itinéraire

 

Dans les couloirs de l’aventure ,

Loin du trafic des fermetures,

Station Bonheur d’un paradis

Sous le ciel bleu d’introverti

 

Le train sourit dans le miroir

Des souvenirs café de gare,

Un peu de rêve en petit noir,

Tourne le temps de tes histoires

 

Dans les couloirs de l’illusion,

Juste le temps de l’intuition,

Tu vois passer dans tes vitraux

Cette lumière sur tes photos

 

Les arbres passent devant tes yeux,

Grattant le ciel de ton bon Dieu,

Aux tabernacles des faits divers,

Des portes s’ouvrent vers l’univers

 

Itinéraire et direction

Sont sur les rails des impressions,

Tempo et son du diapason

A la marelle des sensations

 

Dans les couloirs des différences,

Chacun grandit par son enfance,

Les environs magnificences

Et pour certains la résilience

 

On ira tous au paradis

Et pourquoi pas les travestis,

Chacun son train compartiment,

Pour quelques uns au restaurant

 

Itinéraire et direction

Sont sur les rails des impressions,

Tempo et son du diapason

A la marelle des sensations

 

le 8-9-2024

 

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