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Publications de Marc Loy (144)

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Danser

                                                                                                                 https://ahp.li/8e3cc9ceb90c318ec039.zip

 

Danser

 

Danser, encore danser toujours

Sur le parking de nos amours

Et tous ensemble sur le ruban,

En hirondelles de nos printemps

 

Danser encore, changer de vie,

La farandole est en folie,

Laissons les drames dans les orties

Et direction les paradis

 

Danser encore, sauter de joie,

Sur l’autoroute casser sa voix,

Sans les bouchons des autres voies,

Côté soleil dans son grand moi

 

Danser encore sur le tempo

De nos couleurs et de nos mots,

Sans les grincheux dans leur auto,

C’est un grand jour où tout est beau

 

La vie est bien trop courte,

Prenons la par la route,

Sans ennuis sans tracas,

Faisons le premier pas

 

Danser encore par deux, par trois,

Prenons leur main, n’attendons pas,

Dans les couloirs du TGV

Et pourquoi pas dans les WC

 

Danser encore à saute mouton,

Prenons la vie comme un pinson

Et pourquoi pas au cimetière,

Avec les morts pour les distraire

 

La vie est bien trop courte,

Prenons la par la route,

Sans ennuis sans tracas,

Faisons le premier pas

 

le 20-9-2024

 

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Nostalgies

Nostalgies

 

A la mémoire de mon Gaston Ligny parolier, mon frangin

https://ahp.li/c418f569505ac8259055.mp3 de Yves Alba

 

Au vent de tes mémoires

S’éparpillant d’espoirs,

En reflet de la lune

Et sa douceur nocturne

 

Te souviens-tu gamin

Quand tu prenais le train,

Merveilleuse vapeur,

Nuage de bonheur

 

Au vent de tes mémoires

Ces étoiles dans le noir,

Sur le ciel de ton lit,

Ton univers de nuit

 

Assis seul sur la plage,

Visionnant ton voyage,

Tu dessinais l’amour

En attendant ce jour

 

A toi le troubadour,

Tu resteras toujours

Dans un coin de mon ciel,

Amitié éternelle

 

Au vent de tes mémoires

Tout au fond du miroir,

Le goéland revient,

Ton ami, ton frangin

 

Et la pendule nuages

Traverse tous les âges,

Le temps et les saisons,

Mais tes mots resteront

 

A toi le troubadour,

Tu resteras toujours

Dans un coin de mon ciel,

Amitié éternelle

 

le 20-8-2024

 

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Le sésame

Le sésame

 

De toutes serrures à l’horizon,

Quelle est la bonne pour ton sillon,

Une ouverture vers la lumière,

Mémoires d’écumes du bord de mer

 

La fée unique dans le trousseau,

Parmi tant d’autres elle n’a de nom,

Les accrochées ou les pendues,

Mais qu’elle est-elle cette inconnue ?

 

De toutes serrures il en est une

Ouvrant ce ciel de la fortune,

D’une valeur inestimable

Parmi les leurres est-ce probable ?

 

Plus que diamants sertis dans l’or,

D’Ali Baba et son trésor

D’argent virtuel et tous mirages,

Cette fortune n’est qu’un nuage

 

Dans les milliers de vies,

De désirs et d’envies,

Une seule te convient,

La trouver est le lien

 

De toutes serrures une seule clé

Pourra l’ouvrir, tu seras né

Tout au sommet du Nirvana,

Plus grand que tout tu seras là

 

A cet instant la porte s’ouvre,

Dans ton miroir tu te découvres,

La renaissance est dans ton âme,

Tu es en toi grâce au sésame

 

Dans les milliers de vies,

De désirs et d’envies,

Une seule te convient,

La trouver est le lien

 

le 28-9-2024

 

 

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Un ami d'une nuit

Un ami d’une nuit

 

C’était un soir de samedi à Paris, avec ma femme deux amis Biloute et sa femme Fabienne enceinte jusqu’aux cheveux et mon cousin Serge un phare pour moi , à l’époque des grandes épopées de sixties . Nous nous étions engouffrés au Castor petit resto sympa du quartier de La Contrescarpe, bourré d’artistes et de poètes. Il faut tout de suite préciser que les temps, comme on dit, ont sacrément changé, c’était l’époque de l’amour du jazz, du rock, des papiers à fleurs, robes longues et colorées, pantalon pattes- d’eph, des soirées arrosées, avec bains de minuit. J’avais installé une estafette de baba-cool pour arpenter les routes méditerranéennes de l’Europe avec nos enfants 6 et 9 ans

 

Le resto était plein, nous mangions et parlions de l’art et d’autres banalités, à côté un jeune couple avec un type bizarre finissant sa troisième bouteille de rosé. Il sort du sac de sa copine une paire de ciseaux, se coupe un peu la frange, attrape l’anse du sac et la coupe tranquillement, puis une altercation, la fille lui dit adieu et elle sort du resto. Nous étions entre fou rire et stupéfaction et continuons notre soirée.

Puis Jean-Luc, car il s’appelle ainsi, nous dit tout de go -Maintenant que les cons sont partis on va être entre nous-. Il vient à notre table, mon cousin Serge était rentré pour raison de travail, puis il nous demande si on veut faire une partie de bras de fer, mon ami Biloute et moi rions et acquiesçons, et c’était parti à chaque tournoi un alcool...si bien que le resto était devenu un bateau...ivre!!! (je ne peux m’en empêcher).

 

Jean Luc Lacombe de son nom car l’histoire est vraie nous dit -bon maintenant on va faire le tour de La Contrescarpe et tout a changé à partir de cet instant, il avait sa guitare avec lui et quand il arrivait dans chaque bar ou boite ce fut toujours le même refrain – Salut Jean Luc, haie d’honneur, applaudissements, hourrah, c’est un phénomène ce mec (car il est toujours vivant) , la pression descendait dans les verres, les bouteilles se débouchaient, on descendait dans une cave, le champagne coulait et toujours des anecdotes . Il est de La Rochelle et a fait la transat sur Catamaran. Nous arpentions les petites rues et notre grand marin chanteur et tout juste ami marchait sa boite noire à la main comme sur son bateau en pleine mer, il s’arrêtait et haranguait la foule imaginaire -Braves gens qui dormaient , il est quatre heure et c’est Lacombe qui vous le dit tout va bien, soyez en paix Et dans une boite au sous-sol dont je ne me souviens du nom ce fut l’apothéose (Fabienne enceinte et Biloute nous avez quittés et pour cause…) , Et là Jean Luc seul sur le podium nous a fait un concert improvisé de deux heures, il avait tout à fait le style de chansons de Renaud débutant à l’époque (Si bien que quand on l’entendait à la radio ma femme et moi les confondions). Et entre deux verres il reprenait, j’imagine que seul sur son bateau il devait en faire autant, je me souviens d’un passage où il criait à un naufragé la bouteille de scotch à la main et rond comme un tonneau -Tiens bon je suis là accroche toi à la vie et il le ramenait à bord ….

 

Et nous sommes repartis tous trois dans l’Estafette, nous habitions à cette date à Villeneuve La Garenne, il regardait partout pour apercevoir un lièvre ou un lapin…

Nous sommes montés au neuvième (j’avais obtenu un appart par la société Peugeot ou j’ai été dessinateur industriel avant de me convertir dans le cinéma). Il avait faim, une boite de sardine et une bouteille de rouge ont fait la rue Michel. Il a dormi comme un bienheureux

 

Le lendemain je l’ai emmené dans son quartier à Montmartre, tous deux à huit heures du mat touillant notre petit noir et ces derniers mots furent – Quand je pense que mes potes de La Rochelle arrivent ce soir pour France Angleterre de rugby demain, on va en tenir une bonne à la troisième mi-temps !!

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Voyage

Voyage

 

Se quitter en partant sur le quai d’une gare

Et d’un signe de la main retenir ses espoirs,

Il y a l’horizon caché dans ton regard,

Les racines de ton arbre tout au fond d’un trou noir

 

Se quitter en partant vers l’indigène d’ailleurs,

Cette forêt d’humains au maillage de la peur,

Bagages environnants de territoires lointains,

Marécages de virtuels handicapant les liens

 

Se quitter en partant, laisser son fil de vie,

Le terreau des ancêtres, angoisses et embellies,

Alluvions de ton âme, douceurs et incendies,

Tout le sang de tes veines, berceau des harmonies

 

Se quitter en partant est une ombre au tableau,

Repentir ou oubli, déchirure ou accroc,

Le revers du concret un cadre sans portrait,

Pour un itinéraire parsemé de regrets

 

Se quitter en partant pour te trouver enfin,

Te voir dans le miroir, reconnaître ta main,

Être ce personnage apaisé et heureux,

Fin de pèlerinage, même si tu es vieux

 

le 10-9-2024

 

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Les femmes

Les femmes

 

Les femmes sont nos mères, nos sœurs et nos amours,

Nous devons respecter l’essence de nos jours,

Le creuset de la vie créatrices essentielles,

Elles sont le fondement du cercle universel

 

De Beauvoir s’éleva contre sa position

De matrice en attente de nouvelle conception,

L’homme ne pourra jamais entendre battre l’âme

De cette étoile en soi, ce fabuleux sésame

 

La femme est le pilier de civilisation,

La fondation des murs de nos générations,

Elle ne fait pas la guerre, ne mange les enfants

Avec des bombardiers, elle est douceur du temps

 

Certains détruisent leurs vies des déviants de malheurs,

Comment peut-on changer leur univers d’horreur,

Animés par la mort, ils violent le néant,

Torturant leurs victimes, ces proies de l’inconscient

 

Les femmes sont bouquets de très grandes valeurs,

Mais n’ont pas comme d’autres la folie des grandeurs,

Soyons-en bien conscient, les mettant à leur rang,

Tout en haut de l’affiche, elles le méritent tant

 

le 22-9-2024

 

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Transmises

Transmises

 

Au petit bar tu songes encore,

En petit noir et cheveux d’or,

Vêtue satin de lilas rose,

Fin de soirée en overdose

 

Tu es si belle pour un garçon,

Tes lèvres rouges et fiers nichons,

Mais sur le zinc ton cœur attend,

Au fond du verre tourne le temps

 

Au petit bar tu te souviens,

Déjà enfant tu aimais tant

Jouer les dames, pourtant Fabien,

Avec les robes de ta maman

 

Ton amoureuse est toujours gaie

Comme un pinçon sorti du nid,

Toujours partante pour s’envoler,

C’est la gagnante des sans soucis

 

L’amour est au-delà

De cette vie en soi,

Plus grand que l’infini

Et tout ses paradis

 

Au petit bar des musiciens,

Tu es tout près de deux malins,

Regard discret tu n’aimes leurs mains,

Elles ont le signe de vils destins

 

Mais tout à coup c’est la tornade,

Elle a en toi mis sa grenade,

Ton beau manège tourne en folie,

Tout l’univers s’arrête ici

 

L’amour est au-delà

De cette vie en soi,

Plus grand que l’infini

Et tout ses paradis

 

le14-9-2024

 

 

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Mystère

Mystère

 

Je ne saurais jamais ce que j’aurais pu être,

Je sais, chacun de vous à part certains peut-être,

Ne sont intéressés, dois-je exister ou pas ?

Je fais partie de ceux toujours montrés du doigt

 

Beaucoup sont psychopathes, même tueurs en série,

On les dit diaboliques, sans croire au paradis,

Personne ne s’intéresse aux arcanes de la mort,

Labyrinthe monstrueux dont jamais on ne sort

 

Je ne saurais jamais le mystère des mystères,

Pourquoi ma génitrice, celle que vous nommez mère,

A créé cet enfant, remplaçant de son frère,

En a fait un martyr, mordu par les vipères

 

Endeuillée de Francis, au prénom de mon père,

Elle me haïssait et brûlait mes viscères,

Battu et enfermé, la douleur de l’enfer,

Inhumain par son fait, errant sur cette terre

 

Je ne saurais jamais vivre sans mes souffrances,

Car elle m’a fait grandir ainsi pendant l’enfance,

A chaque instant revient ce spectre au fond de moi,

Je suis clone de la peur, pilonné de surmoi

 

le 17-9-2024

 

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Tes rêves

Tes rêves

 

Dans ta cabane du fond des âges,

Petit jardin de tes nuages,

Il y avait l’enfance bleue,

Tout ce soleil au coin des yeux

 

Et ta copine vos jeux d’enfant,

Nid d’hirondelles bien turbulent,

Tous les je t’aime, tous les bisous,

Au coin des lèvres de vrais bijoux

 

Dans ta cabane tu y reviens,

Du fond de toi et tu le peins,

La nostalgie des vieux refrains

A tire sonnette tout le train train

 

A l’horizon de la marée

Vole le bouquet de la mariée,

Sur le parvis du grand bonheur

Tournent les robes des filles d’honneur

 

Dans le ciel de tes rêves,

Les rideaux se soulèvent ,

Tu t’étais endormi

Au fond du paradis

 

Dans ta cabane c’est le bazar,

Drôle de dessins, des trucs bizarres,

Est-ce de l’art qui pourrait croire,

Certains malins en sont hilares

 

Tu les connais ceux de Florence,

Feux d’artifice ta pauvre errance

Et ton oiseau sur sa fenêtre

A fait son nid pour ton bien être

 

Dans le ciel de tes rêves,

Les rideaux se soulèvent,

Tu t’étais endormi

Au fond du paradis

 

le-26-8-2024

 

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Quelques notes

Quelques notes

 

Au vent d’accordéon et tempo des guinguettes,

Pointus de petits blancs et crinolines en fête,

Années impressionnistes, leurs couleurs à tue-tête,

Ton âme est dans ton cœur et elle a pris perpète

 

Au vent d’accordéon, comment s’accorde t’on,

Étant désaccordé, toujours en rébellion,

Peignant et repeignant la folie des étoiles,

Tes bouteilles à la mer ont envahi les toiles

 

Au vent d’accordéon, enlacé à trois temps,

Les bateaux du dimanche reviennent au printemps,

Les filles sont si gaies aux bras de leurs amants,

On y croyait encore à ces espoirs d’entant

 

Au vent d’accordéon des cymbales et flonflons,

Tu t’engouffres dans les voiles après quelques ballons

Et déséquilibré tu refais ta voilure,

Traverser l’essentiel est toute une aventure

 

Au vent d’accordéon parmi des talismans,

Au temps de ces réseaux le GPS du temps,

Ce n’est qu’une relique Désuet son avatar,

Tu ne chanteras plus, il est déjà trop tard

 

le 7-9-2024

 

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Ton sentier

Ton sentier

 

Au creux de ton sentier plein de ronces et d’épines,

Tu marches lentement, le ruisseau serpentine,

Des herbes inconnues aux fragrances légères,

Tes pas sont suspendus, glissant sur des fougères

 

Au creux de ton sentier tu cherches l’essentiel,

Derrière cette psyché que deviendra ton ciel,

Ton réel est virtuel, le monde a disparu,

Tu entres dans tes rêves et parles aux inconnus

 

Au creux de ton sentier, derrière chaque buisson,

Les enfants te sourient, te chantent une chanson,

Tu t’endors éveillé, ils te prennent par la main,

La clairière est secrète au son du tambourin

 

Au creux de ton sentier tu retrouves tes sens,

Dans ton petit berceau une magnificence,

Cette fée te sourit, elle s’appelle maman,

Te caresse la joue et s’arrête le temps

 

Au creux de ton sentier enfin ta renaissance,

Vous marchez tous les deux , il n’y a plus d’errance,

Ton corps, ta vie, ton âme se rejoignent soudain,

Ce sont tes premiers pas dans ce nouveau chemin

 

le 4-9-2024

 

 

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Les ombres de nuit

Les ombres de nuit

 

Ces ombres de la nuit

En banlieues de Paris,

Les filles sont en sursis

Avec tous leurs produits

 

Inondés par les rois

De la pègre et mafia,

Tous ces tueurs en col blanc

De neige en blanchiment

 

Ces ombres de la nuit

Se glissent sans un bruit,

Sans un mot, sans un son,

La peur au diapason

 

Les couleurs sont lunaires,

Opalines et polaires,

Dans un néant profond,

Le diable est tout au fond

 

Les petits pas des inconnus

Emplissent la toile du fond des rues,

Notre inquiétude est toute nue,

Se recouvrant peur d’être vue

 

Ces ombres de la nuit

Sont repaires de bandits,

Ils lézardent les murs,

Par un bruit de serrure

 

Chaque inquiet se replie,

Comme un vieux parapluie,

La souris ou le rat

Sort dans un brouhaha

 

Les petits pas des inconnus

Emplissent la toile du fond des rues,

Notre inquiétude est toute nue,

Se recouvrant peur d’être vue

 

le 3-8-2024

 

 

 

 

 

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Les couleurs

Les couleurs

 

Les couleurs peuvent te dire le sentiment de l’âme,

La gamme de l’amour dont le ton est sésame, 

C’est une partition aux multiples nuances,

Traduisant la gaieté jusqu’à d’odieuses souffrances

 

La couleur est un code, chemin pèlerinage,

Direction de la vie cet escalier des âges

Des premiers pas tremblants à la canne de la fin,

Palette des désirs nuances de nos mains

 

Les couleurs sont mémoires de douceurs et malheurs,

La mort en noir ou blanc, c’est selon ses valeurs

D’Occident ou d’Orient, aquarelles ou pastels,

L’abandon du soleil mouvement éternel

 

Les couleurs sont des mots dans une phrase tableau,

Avec son verbe bleu, ses ocres en compléments,

Le vert pour adjectif, violents rouges pour les maux,

Quelques traits et des points pour ponctuer le temps

 

La couleur est rideau théâtre de nos sens,

Juste après les trois coups, nostalgie de l’enfance,

Ce voile sur la toile s’ouvre vers le vivant

De ce vitrail rêvé vers un monde résiliant

 

le 27-8-2024

 

 

 

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Le temps est un mirage

Le temps est un mirage

 

Le temps s’envole à tire d’ailes

Vers les nuages qui s’amoncellent,

Son battement est souvenir,

Se reflétant aux avenirs

 

Ses boucles dansent dans le grand ciel,

Virtualité ou éternelles,

Comme une image de l’irréel,

En arabesques sempiternelles

 

Le temps s’envole au fond des nids,

Dans les brindilles de l’oubli,

Des brins de vies coupés en vœux

Et d’apparences d’étoiles de Dieu

 

Des rendez-vous avec l’espoir

D’ouvrir les portes de nos couloirs,

Tous les réveils des insomnies,

Leurs cauchemars sans paradis

 

Tournent les hirondelles,

Suivant la manivelle

Du piano à bretelles,

De la vie éternelle

 

Le temps s’envole et ne revient,

Mais il n’existe qu’en le train-train,

Les animaux eux n’en font rien,

Ils ne poursuivent que leur instinct

 

Nous sommes victimes de nos repères

Et si petits dans l’univers,

Son mouvement est un mystère,

Comme le ventre d’une mère

 

Tournent les hirondelles,

Suivant la manivelle

Du piano à bretelles,

De la vie éternelle

 

le 23-8-2024

 

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Enfanter

Enfanter

 

En accouchant d’un rêve, elle a fait un nuage,

Il est resté enfant, même à son plus grand âge,

N’étant jamais sorti de sa bulle génétique,

Une cloche de verre, univers atypique

 

Ce songe est un mirage, c’est un effet d’optique,

Il a un corps normal en apparence physique,

Mais il n’est pas humain, lui parler est un risque,

Transformant chaque mot en autre dialectique

 

En accouchant d’un rêve, venant du cimetière

Accroché aux couronnes et rampant sur les pierres,

Cauchemar enfermé dans ta boîte d’enfant,

Tu as grandi avec ce désir des parents

 

Il a pris place entière et tu n’es qu’un mirage,

Reflétant l’infini de ton âme sans âge,

Tu es de l’au-delà et porte ce message,

Ne vivant qu’intuitions, toujours en décalage

 

En accouchant d’un rêve, tu restes dans ton ciel,

Peut-être déjà mort, ce mot est essentiel,

Embryon enfermé dans l’espace du temps,

Tu n’as jamais vécu, tu n’es qu’un faux semblant

 

le 17-8-2024

 

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La balançoire vide

La balançoire vide

 

La balançoire, au vent, allait, venait toute seule,

Où était donc l’enfant sans l’ombre d’un linceul,

Existe-t’il vraiment celui qu’on ne voit pas,

Comme un nuage assis qui vient et puis s’en va

 

Toi qui vis par tes rêves, incompris chaque instant,

Mots épars accrochés à la corde du temps,

Rejoignant les étoiles de l’univers vivant,

Au tempo des espoirs les plus désespérants

 

La balançoire, au vent, emporte le passé

Vers un futur de rien, un mirage éclairé

Par l’énergie vitale, source de l’existence,

Génitrice inconsciente d’une simple conscience

 

Quel est donc ce hasard venu pour intriguer

Qui pousse et tire l’espace, venu pour perturber

Ne serait-ce qu’un miroir, où l’image de chacun

Apparaît déformée au regard inhumain

 

La balançoire, au vent, montre l’inexistant

A jamais inconnu où le presque existant,

Celui handicapé mental, le remplaçant,

Cette virtualité, ce clone transparent

 

le 14-8-2024

 

 

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L'arbre des rêves

L’arbre des rêves

 

Tes rêves dans cet arbre aux branches suspendues,

Des environnements ouverts aux inconnus,

Son tronc est éternel, venant de l’univers

Et par ses galaxies tu es né dans tes vers

 

Tes rêves dans cet arbre sont chargés de mémoires,

Certains, interrompus, dorment dans les tiroirs,

Ta généalogie s’est envolée au vent,

Encombrée de décombres d’Orient et d’Occident

 

Tes rêves dans cet arbre dépourvu de racines,

Sans terre et sans cailloux, ni plaines, ni collines,

Ses feuilles de parchemin sont emplies de tes mots,

Dessins de différences, allant vers le tombeau

 

Tes rêves dans cet arbre se rencontrent parfois,

Certains se disent oui car ils en ont la foi,

Des petits bouts de songes vont s’ouvrir au printemps,

C’est le temps de la vie, pour toi un autre temps

 

Tes rêves dans cet arbre tomberont bien un jour,

C’est le sort des rêveurs, de tous ces troubadours,

Ce sont des passagers de l’espoir, de l’amour,

Tourne la manivelle encore un petit tour

 

le 13-8-2024

 

 

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Les premiers moments

Premiers moments

 

Au temps des premiers jours tu berces ton enfance,

Au tempo des baisers et des belles insouciances,

Lové en son amour près du sein de ta mère,

Tu enracines ta vie dans ce bel univers

 

La douceur te caresse en rondeur maternelle,

Sa mélodie te berce d’une danse éternelle,

Accrochées au berceau de belles hirondelles,

Les yeux de ta maman un ange dans ton ciel

 

Au temps des premiers jours, fierté des premiers pas,

Des rires en serpentins , si rassurants ses bras,

Piliers des fondations de la réalité,

Le bâtiment enfant ne sera lézardé

 

Par ses fenêtres ouvertes le monde sera fleuri,

Un magnifique jardin, Éden du paradis,

Chacun des passagers ne sera ennemi,

Des tableaux en musées s’ouvriront devant lui

 

Au temps des premiers jours et pendant toute sa vie

Ce trésor merveilleux sera étoile de nuit,

Mais si par un grand malheur sa mère le traumatise,

Alors il peut être monstrueux et même criminalise

 

le 10-8-2024

 

 

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Le cheval olympique

Le cheval olympique

 

En s’échappant de son manège,

Le cheval noir brillant de neige

Courant sur l’eau, ouvrant ses ailes,

Brisa sa ronde sempiternelle

 

Aux Buttes Chaumont je me souviens,

C’était bien toi mon vieux copain,

Tu se plaignais de ces humains,

Des piailleries de ces gamins

 

En t’échappant je t’ai bien vu,

Ton beau regard l’ai reconnu,

Toute ma vie j’ai attendu

Ta délivrance d’individus

 

Cérémonie fêtant cent ans

De ces JO ce fut troublant,

Toi au galop sortant du pont,

Laissant derrière l’anneau pompon

 

Dans ma boite à musique

Il y a tout un cirque

D’animaux romantiques,

Ils ne sont domestiques

 

En s’échappant tu es la star,

On applaudit, tu es le phare,

Le monde entier t’honore enfin,

Je te fais signe de la main

 

Tu es si beau et merveilleux,

Comme un bijou au fond des yeux,

Je t’ai gardé moi le grincheux,

On est plus forts quand on est deux

 

Dans ma boite à musique

Il y a tout un cirque

D’animaux romantiques,

Ils ne sont domestiques

 

le 1-8-2024

 

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Canicule

Canicule

 

Le soleil est en fleur

D’incandescentes couleurs,

Ce tournesol se meurt,

Embrasé de chaleur

 

Le vent est du désert,

Bouger est un enfer,

Les pétales sont de fer

Comme celle d’Angleterre

 

Le soleil est en fleur,

Desséchée par l’horreur,

L’eau bouillie en vapeur

S’est envolée ailleurs

 

Chacun va chercher l’ombre,

Le noir ou un coin sombre,

Fermant volets rideaux

Dans des chambres tombeau

 

Astre luisant, tu incendies,

Ton grand brasier est en furie,

Nous succombons à tes brûlures,

Apocalypse est l’aventure

 

Le soleil est en fleur

Du feu dans ses humeurs,

Comme mort de Vincent,

Mémoire de son sang

 

La tige s’est brisée

Et la tête et tombée,

Elle roule sur la terre

Comme étoile de Prévert

 

Astre luisant, tu incendies,

Ton grand brasier est en furie,

Nous succombons à tes brûlures,

Apocalypse est l’aventure

 

le 4-8-2024

 

 

 

 

 

 

 

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