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Publications de Marc Loy (210)

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Ton néant le vivant éternel

 

 

 

Ton néant le vivant éternel

 

La nuit t’a emporté vers l’univers du rêve,

tu es sur ton vaisseau et tu lis leurs pensées,

les oiseaux te sourient

 

Tu peux enfin voler, assis sur l’intuition,

les humains en fourmis

redondant en espoirs

 

Ils suivent des chimères,

sortir de leur silence

 

Mais toi tu as la clé,

tu es entré en toi

 

Et tu peux voyager à travers ton néant,

cette immensité noire

emplie de tes reflets

 

Les mots sur ton ciel défilent en leur musique,

déclenchant des images

éparpillées en toi

 

Ensemble créatif venant de ce grand moi,

celui relié à l’âme,

le vivant éternel

 

le 3-11-2025

 

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Les perdants

Les perdants

 

On va tous à l’égout

Quelque soit notre rang,

On va au caniveau,

Nous sommes des milliards,

On aurait pu être artiste,

Notaire ou bricoleur,

Homosexuel et gai

 

Donnons-nous donc la main,

Dansons dans le néant

 

La roue de la fortune

Ne s’est pas arrêtée,

Nous n’avons pas gagné

A la course sans fin,

Olympiades de vie,

Championnats d’espérance,

Nous sommes les perdants

Et ne naîtrons jamais

 

Donnons-nous donc la main,

Dansons dans le néant

 

Pourtant c’était la fête,

Le seigneur du tempo

Était très amoureux,

Nous valsions tous ensemble

En suivant son galop

Et puis dans la clairière,

Il revenait au pas,

Reprenant ses esprits

 

Donnons-nous donc la main,

Visitons le néant

 

Et puis il repartait,

Cabré sur son manège,

C’était un fou furieux,

On ne le suivait plus,

Tournant dans tous les sens

Et enfin, tout à coup

On était libérés

Et puis on a perdu

 

Donnons-nous donc la main,

 

13763880859?profile=RESIZE_710xNous sommes les perdants

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Nombreux

Nombreux

 

Repentirs aux tableaux,

Repentirs en mémoires,

C’est juste à ces instants

Que l’univers bascule,

Cet espoir égaré

Dans le tube des mots,

En cherchant l’équilibre,

Quand l’ange t’a laissé

 

Sur le long fil tendu, tu glisses tout au bout

 

Dans les couloirs du vent,

Tu vois voler la chaise,

C’était ta confidente

Dans les ambiguïtés

Et les statues antiques,

Dans les allées perdues,

Voient bien à ton regard

Un labyrinthe fermé

 

Sur le long fil tendu tu glisses tout au bout

 

Et tous ces repentirs

Planant dans nos nuages,

Souvenirs de marelles

Et de murs éventrés

Et son rire en rubans

Effleurant ton visage,

Les enfants de la terre

Explosant sous les bombes

 

Sur le long fil tendu tu glisses tout au bout

 

L’arbitraire est un jeu,

Dont Satan tient les règles,

Nous avons des regrets

Au trajet de nos vies,

Ils gagneront toujours,

Qui changera tout ça ?

Tu viens de faire un rêve

Et il t’a ébloui

 

Sur le long fil tendu tu viens de trébucher

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De là

De là

 

Dans le ventre du monde

S’éparpille l’espoir,

En des couloirs, des quais

De ces trains d’énergies,

Des escabeaux en rangs

Attendant les départs,

Pendant que les douaniers

Cherchent où est cachée la vie

 

Cette attirance est éternelle,

Elle nous emporte vers les tunnels

 

Sur la chaise d’angoisse,

Le chapeau suspendu

Retient toute l’histoire

De tous les univers,

La sacoche lévite,

Elle contient le big bang

Et c’est à cet instant

Que tout a commencé

 

Cette question est éternelle,

Qui résoudra le père Noël

 

Dans le ventre du monde

Il y a cet enfant,

Le premier de nous tous

Et créé par chacun,

L’âme sait tricoter

L’ADN de l’amour

Avec des mailles si belles

Et des mailles en déclin

 

Cette vision est éternelle

Combien de temps dure le tunnel

 

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Et à la création

S’est jeté le vivant,

Il est né dans sa mort,

Il est mort dans sa vie,

Le manège des étoiles

Tourne dans son esprit,

Là tout n’est que beauté

D’une douceur immense

 

Cette intuition est éternelle

Dans la blancheur du sémaphore

 

 

le 12-10-2025

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Au-delà

 

 

 

 

Au delà

 

à la fenêtre du jour

le ciel part en voyage,

nous avons

vu l 'aurore,

en cherchant des années, en cherchant la lumière,

au bord des illusions

des territoires sauvages,

inconnus

de nous tous

 

 

le lien des infinis

a surpris l'horizon

au bout de

la vision

des espoirs en éveil, les âmes que nous voyons

dans le soleil du cœur

ont la beauté céleste

qui échappe

à la vue

 

 

à la fenêtre du jour

l'amour surnaturel

a envahi

l'hiver,

tempo universel, débordant l'océan,

au fond de nos forêts,

celui qui met le feu

à la mère

et l'enfant

 

 

 

au-delà d'au-delà

le repos est clarté,

l'ouverture

est réponse,

c'est la métamorphose,instant de vérité,

c'est amour de l'amour,

beauté de la beauté,

infiniment

 

13740126887?profile=RESIZE_710xprésents

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A la folie

A la folie

 

Dans le désert les portes claquent,

le courant d'air emporte tout,

j'ai dans la tête des escaliers

qui mènent en haut de mon tumulte

 

un arbre brûle et son mystère

dévoile des pans de mon passé,

les voyageurs sont dirigés

vers les empreintes de ma douleur

 

une femme assise attend la mort

qui va entrer seule dans la nuit,

je lui demande si elle a peur,

elle me regarde, je vois ma mère

 

quand dans cent ans toutes ces âmes

seront parties dans le théâtre,

on pourra jouer une autre pièce

avec des vies pleines d'espoir

 

je suis heureux, j'ai dans mon cœur

une silhouette qui va chercher

sur le parking un jour nouveau,

j'attends mon tour, je n'ai plus peur

 

sur l'autoroute, je compte le temps

et la radio couvre mes rêves,

les arbres éteints passent sans bruit,

nous arrivons à la folie

 

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Carnaval

Carnaval

 

Les masques se regardent

Dans la lumière du ciel,

Les gargouilles sont mortes,

Notre Dame est en deuil

Et sur le pont des arts

Passent des aventures,

L’amour est dans les âmes

Des pigeons voyageurs

 

Les cages s’ouvriront

Quand la nuit dormira

 

Et sur le grand parvis

Le bal commencera,

Les machines tourneront

Silencieusement,

Au tempo du hasard

Suivant Esméralda,

Colombes et moineaux

Puis quelques tourtereaux

 

 

Les cages s’ouvriront

Quand la nuit dormira

 

Les couleurs dégradées

De la fin de soirée

Coulent dans le bassin

Du parc des internautes,

Chacun se gare à pied

Sur la toile des anges

Et les mots s’entrelacent

Salle des pieds perdus

 

Les cages s’ouvriront

Quand la nuit dormira

 

La porte des miracles

S’ouvrira sur la grotte,

Combien de sentinelles

Sont tombées sur le sol,

Avant l’effondrement

De nos bancs d’écoliers,

Se reconnaître enfin

N’est pas de tout repos

 

Les cages s’ouvriront

Quand la nuit dormira

 

le 26-8-2025

 

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L'ange

L’ange

L’ange de vie a dérobé

Ton âme lyre, l’incarcérant

Dans le plumier de tes délires,

Que peux tu faire sans gyrophare?

Pour les couleurs de ton futur

Le défilé va commencer,

Tu n’as plus d’armes pour te défendre,

La transhumance en généraux

A débarqué sur ton i phone

 

Les infirmiers sont réveillés

Sur l’oreiller de ton vivant

 

La libellule et l’éléphant se sont unis,

Est-ce le moment de La Fontaine ?

La meute éclate et vocifère,

Le souffleur d’art est débordé,

En déposant son cœur de pierre

Aux encombrants de ta mémoire,

La belle heureuse enfin sourit

Et se dénude devant les flammes

 

Les infirmiers sont solidaires

Sur le vitrail du testament

 

La débandade sort les crayons,

C’est le délire dans l’ambulance,

La fin du monde est arrivée

Et sur le quai c’est la cohue,

Enfin là-haut on te réclame,

Au tourniquet de mère veux-tu

Toi tu t’envoles par un trou noir,

C’est l’assurance des revenants

 

Les infirmiers sont réveillés

Sur l’oreiller de ton transfert

 

le 10-9-2025

 

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Parallèles

Parallèles

 

En lançant le galet

Vers cette fin du monde,

Tu as pris le chemin

Des oiseaux migrateurs,

A travers les musées,

Les labyrinthes autistes

Et les confessionnaux

De machines à vapeur

 

Nous entends tu Monet,

Toi qui dors dans les fleurs

 

Le tempo de tes points

Suit le serpent d’acier,

Sur le pont japonais

Tu rallumes ta flamme,

Nymphéas en vitraux

Et ton soleil se couche

Sur le lac d’impressions,

S’estompant dans le ciel

 

Nous entends tu Monet,

Dormant à Saint Lazare

 

Aux horizons des champs,

Vincent ramasse les blés,

La faucille du marteau

Sonne l’heure de Millet

Et la vapeur sautille,

Engloutissant les arbres,

Le tunnel est passé

Dans un fondu au noir

 

Nous entends tu Monet,

Dans ton Orangerie

 

As tu revu ton Georges,

Dans tes nuages bleutés

De la gare vaporeuse

Et tous les ricochets

Se répandent sur ta toile,

Comme Petit Poucet,

Pour retrouver ta vie

Et tu tires sur ta joie

 

Nous entends tu Monet,

Ta pipe est parmi nous

 

le 4-9-2025

 

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Atmosphère

Atmosphère

 

Sur le quai de banlieue

poussent des orchidées,

 

Les pubs Ray Ban fleuries

sur des monstres d'acier,

 

Les rails flirtent là-bas

en passant sous le pont,

 

La gare est au soleil

qui embrasse les toits,

 

La pendule parle au cœur

des amours qui s’étreignent,

 

La mère et son enfant

téléphonent à la vie,

 

Un ouvrier répare

l'ambiance des dernières grèves,

 

Un petit vieux regarde

son rêve s'éloigner,

 

Le chant du train réveille

l'atmosphère de chacun.

 

le 15-8-2025

 

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A son pied

A son pied

 

l'oiseau est sur ma tête,

dans le tiroir des sages,

au fond des bavardages.

les enfants, dans le noir,

déchirent les allumettes,

dans les mers disparues,

au fond du coquillage

gorgé de souvenirs

 

je m'assieds à son pied,

je viens d'avoir sept ans.

 

les horizons bloqués

envahissent le temps

par le poids des désirs,

abandonné d'espoir

le feu est apparu,

sur les trottoirs d'hiver,

dans le ventre des mères

par les songes d'été.

 

je m'assieds à leurs pieds

je viens d'avoir sept ans.

 

en traversant la joie,

le soleil est entré

dans le théâtre bleu

qui jouait l’apothéose

sur les bancs de l'amour.

les rangées de colombes

renversaient les étoiles

qui clignotent la vie

 

 

je m'assieds à leurs pieds

je viens d'avoir sept ans.

 

dans le square des badauds,

les amants s'endormaient

dans les songes d'été.

le vaisseau de la mort

entre dans le désert,

mon oiseau m'interpelle,

la mort est dans la vie,

mon arbre est devant moi,

 

je m'assieds à son pied,

J’ai quatre vingt sept ans

 

le 8-8-2025

 

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Ily a des oiseaux

Il y a des oiseaux

 

Il y a des oiseaux qui tracent des couleurs

Dans le ciel de nos vies, la porte du bonheur,

Écoute les vibrer dans la prunelle de l’âme,

C’est juste à ce moment que s’ouvre le sésame

 

Dans la fleur où tu entres, la gamme t’accompagne,

Les tons sont accordés, car la douceur est là,

L’horizon du plus grand égale le petit,

Vibration d’hologramme de notre paradis

 

Il y a des oiseaux dans le piano de l’art,

Menuet de Chopin ou suite de Mozart,

Dans l’arc de Cupidon qui a visé ton cœur,

Nous sommes foudroyés dans le contre-ut des chœurs

 

Les entends-tu leurs mots en nos songes harmonieux,

Montant comme des orgues dans les vitraux de Dieu

Et ce petit silence de création suprême,

Sous la baguette magique dont ce lien est l’emblème

 

Il y a un oiseau qui ne vit que pour toi,

Il n’est pas que virtuel, étant venu des bois,

Créé par Spinoza, il est ton essentiel,

C’est lui qui guidera pour t’emmener au ciel

 

le 6-2-2024

 

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Notre moi

Notre moi

 

Derrière notre rideau il y a le mystère,

La vie, la mort, l’amour, celui de notre mère,

Il y a le bon Dieu, la science et le hasard,

Quelles sont leurs importances, dans l’espoir-désespoir

 

Il y a les premiers, ceux qui prennent le pouvoir

Et ceux qui doivent donner et toujours sans retard

L’église l’a montré et son inquisition,

Nous étions enfermés et puis la confession

 

Derrière notre rideau, on a caché le moi,

Avec les catéchismes, prisons de l’au-delà,

Toutes concentrations, à l’armée, à l’écolen

Travail, famille, patrie, plus d’ailes pour l’envol

 

Maintenant la chapelle est au creux des réseaux,

Folowers ou suiveurs, le nez dans les vitraux

Et puis les transhumances, au soleil sur la plage,

Blabla des selfies, l’égo à tous les âges

 

Derrière notre rideau, où est notre inconscient,

Alors entrons en scène, jouons dès à présent

Le Molière de son moi, celui si différent,

Sans avoir peur du monde, de l’environnement...

 

le 30-4-2024

 

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Instant

Instant

 

Retrouver cet instant en bribes de mémoires,

Comme une découverte au fond d’un vieux tiroir,

Tu es dans ta piscine, tout à coup ce jardin

Et cette plénitude, la douceur en chemin

 

Retrouver cet instant, juste un certain parfum

De feuilles et de buisson à portée de ta main,

Ce parc de Cherbourg où tu te trouvais seul,

Hors du champs des horreurs te couvrant d’un linceul

 

Retrouver cet instant et un rire te vient,

Aux éclats étouffés, les yeux mouillés en coin,

Une joie inconnue car tu n’y avais droit,

Enfermé dans un être, il était loin de toi

 

Retrouver cet instant au chœur de cathédrale,

Lever les yeux aux cieux et découvrir le Graal,

Le grand jour de ta vie, une vie sans un voile,

Celui de la souffrance recouvrant les étoiles

 

Retrouver cet instant, le peindre sur des toiles,

Des milliers de jouissances qui pour toi se dévoilent,

Des pointillés d’amour pour tout ce t’entourant

Et tu découvres tout comme un petit enfant

 

le 18-7-2025

 

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Dans une main

Dans une main

 

Dans une main il y a toi,

Faisant un signe de ton moi

Vers ce miroir, ne jouant pas,

Il est sans teint, direct et froid

 

Dans une main un au revoir,

Disant adieu au dérisoire,

Encore raté ce dernier train,

Désorienté, pas très malin

 

Dans une main ton avenir,

A l’horizon de tes désirs,

Désirs d’enfant, marelle en croix,

Sautant la corde, avec ta foi

 

Dans une main tu tiens ta canne,

Un peu Charlot, un peu Dali,

C’est l’addition de mes survies,

Je suis vivant, un peu en panne

 

Dans une main ce petit point,

Un grain de sable, un petit rien,

Combien de temps pour le connaître,

Comment, pourquoi, qui l’a fait naître

 

Dans une main, dans nôtre main,

Nous en sommes un dans l’univers,

Dans chaque main un petit lien

Avec sa mère et puis son père

 

le 19-6-2025

 

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Consommer

Consommer

 

Remplir son frigo, vider ses toilettes,

C’est l’itinéraire en majorité,

Trouver un travail vivable et honnête,

Puis déambuler au super marché

 

La minorité a les choses en main,

Raflant le Jack pot, ce sont les malins,

Dirigeant l’armée des citrons pressés,

Par le boniment ils nous font tourner

 

Remplir son frigo, on le sait très tôt,

A la maternelle, apprenant les mots

Et surtout compter pour la fin du mois,

On nous apprend donc à gagner son moi

 

Certains différents regardent l’oiseau

Par cette fenêtre, il est bien là-haut,

Volant libre et fier, sans ce professeur

Incompréhensible, blablatant des heures

 

Entrez donc ici,

C’est le paradis,

Fermez bien la porte

Qu’on soit seuls en sorte

 

Remplir son frigo, pourquoi pas sa tête,

Comprendre le sens, en étant moins bête,

Le sens du monde, le sens de la fête

Et ton sens à toi, tirant la sonnette

 

Les artistes vivent comme des nuages,

Ils sont des enfants, n’ont jamais eu d’âge,

Ils sont le soleil entrant dans votre âme,

C’est peut-être bien la clé du sésame

 

Entrez donc ici,

C’est le paradis,

Fermez bien la porte

Qu’on soit seuls en sorte

 

le 13-7-2025

 

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Nos chères banlieues

Nos chères banlieues

 

Au parvis des banlieues nos troubadours se pâment

Et sur le pont levis la blanche tourne l’âme,

Du donjon alentour coulent les remontants,

Chacun vient se servir, les ducs vont dansant

 

Les gens d’armes à cheval hésitent pour la ronde,

De peur de déranger des seigneurs de ce monde,

Le vieux curé bénit ce convoi d’allégresses,

Un grand sec à lunettes provoquant la détresse

 

Au parvis des banlieues, depuis la grande tour,

Sonnent tant bien que mal une nuée de tambours,

Des fenêtres s’envolent récipients et vaisselles

Vers la marée chaussée s’occupant des dentelles

 

Le grand duc intervient, lançant la chasse à cour,

Avec des chars à bœufs chargeant chacun leur tour,

Soufflant dans l’olifant pour donner la cadence,

Alors les gueux accourent, préférant la prudence

 

Au parvis des banlieues, peu à peu tout se calme,

Les encapuchonnés ont soudain changé d’âme,

Monseigneur du tempo a prêché l’espérance,

Encore du blablabla pour masquer son aisance

 

le 9-7-2025

 

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L'âme

L’âme

 

Où est notre âme? existe t’elle?

C’est un mystère universel,

Elle est ouverte aux intuitions,

Source de vie? Sidération !

 

Bergson a dit – elle est ailleurs

Hors de nos corps- Serait-ce un leurre?

Les cartésiens- dans le cerveau,

L’église dit : tout vient d’en haut

 

Où est notre âme? Que contient-elle?

Peut-être bien notre essentiel,

Une énergie universelle

Que serions nous? : avion sans ailes

 

Chaque atome et toutes planètes

Sont retenus en centripète

Par une force micro-petite,

Big bang la vie et puis sa suite

 

Il y a une osmose

Dans tout notre univers

Et si tu mets en pose

Tu le vois bipolaire*

 

Où est notre âme? Charon nous dit :

-Chaque électron contient l’esprit-

Cette mémoire est création

Et vient à toi par l’intuition

 

Il suffit de laisser aller

Plume ou crayon sur le papier

Et vient alors de ce rendu,

Le mystérieux et inconnu

 

Il y a une osmose

Dans tout notre univers

Et si tu mets en pose

Tu le vois bipolaire

 

le 10-3-2025

 

*L’univers et le nôtre

 

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Nos bibliothèques

Nos bibliothèques

 

Dans nos bibliothèques il y a nos désirs,

Il y a notre vie et aussi nos délires

Et tous nos préférés que nous avons relus,

Les grands et les génies, enfin tous reconnus

 

Et sur les étagères c’est souvent la galère,

Ces auteurs différents se feraient bien la guerre,

Mais certains sages accordent les violons sur la terre,

Ils ont cette douceur de l’âme, de l’univers

 

Dans nos bibliothèques dorment nos inconscients,

L’expression personnelle, sujet objet et temps,

C’est du contradictoire que se forge le conscient,

La lecture de chacun peu à peu nous l’apprend

 

C’est bien de cette façon que s’exerce la justice,

Des deux plateaux pesés se mesure l’exercice,

Entre Pascal et Sartre il y a tout un monde

Dans lequel nos oiseaux volettent et font la ronde

 

Dans nos bibliothèques chante la poésie,

Les artistes opposés bien souvent se copient,

Nous apportant ainsi un peu de comédie

Et forgent le regard sur notre paradis

 

le 21-5-2025

 

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