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Publications de LOUHAL Nourreddine (53)

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Chers amis d’Art et Lettres

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S’bah El Kheir Âalikoum mes ami(e)s ! N’harkoum Mabrouk ! Puisque demain se fait aujourd’hui, il m’est plaisir de vous adresser mes meilleurs vœux de santé, de paix et de bonheur au fil des cases des mois du calendrier de l’an 2023. Seulement, l’an 2000 et sa décennie des « 20, 21 et 22 » nous rapproche hélas beaucoup plus de la citation d’Albert Camus  lorsqu’il écrivait dans ses Carnets I, mai 1935 - février 1942) : « La vieille femme aux souhaits de Nouvel An : On ne demande pas grand-chose: du travail et de la santé. » D’où l’envie de nous souhaiter une bonne et heureuse année, où l’amitié et l’amour fraternel soient à l’entête de nos préoccupations. Ceci dit, ajoutons un peu d’humour, histoire d’avoir le sourire de l’espoir d’un lendemain meilleur : « Toc toc ! – C’est qui ? – C’est Lapinou ! – Lapinou qui ? – Lapinouyear ! » Alger, Louhal Nourreddine, le 31 décembre 2022.

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Joyeux Noël à mes ami(e)s !

Alger, le 26 décembre 2022.

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S’bah El Kheir Âalikoum mes ami(e)s ! N’harkoum Mabrouk ! (Bonjour et bénie soit ce jour).Ma joie est indescriptible à l’annonce de la réouverture de notre blog « Ars & Lettres) et quoi de plus beau que d’inaugurer ma page avec cette citation de Guillaume Apollinaire (1880-1918) qui disait : "C’est Noël et il est grand temps de rallumer les étoiles ». Joyeux Noël à vous mes ami(e)s. Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. Agréable journée. Alger, Louhal Nourreddine, le 26 décembre 2022.

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S’bah El El Kheir mes ami(e)s (Bonjour) ! N’harkoum Mabrouk ! C’est avec plaisir que je m’ouvre à vous afin de vous annoncer qu'à la veille de l’inauguration du Salon International du Livre (S.I.L.A) la venue enfin de mon « Bébé » que j’ai nommé : « La légende du Doyen. » Né sous le label de Tafat édition 2022, mon livre se veut mon « cadeau »  à l’occasion de l’anniversaire du centenaire du Mouloudia Club Algérois, le M.C.A (1921-2021). Deux (2) ans ou peut-être plus ! C’est le temps qu’il m’a fallu pour maturé mon projet au bout de tout ce temps qui a coïncidé avec la durée des multiples périodes de confinements à cause de  l’horrible pandémie Covid19. Soit plus de temps de recherches d’informations,  de collectes de documents, de quête de photos que je n’ai pas eu pour je ne sais quelle raison mais aussi des rencontres avec des personnalités d’horizons divers. À ce propos, il n y a, certes que pour le Mouloudia, mais avec toutefois un clin d’œil à la quasi-totalité des équipes de football d’Algérie.  Ai-je atteint le résultat escompté ? Je ne saurais le dire. Mais quoi qu’il en sera de la critique littéraire, mon vœu est que mon modeste apport s’ajoutera à « La Légende du Doyen » et brillera telle une bougie d’anniversaire que le Mouloudia n’a pas soufflé pour son centenaire lors du 7 août 2021. Bonne lecture. Et si le cœur vous en dit,  soyez les bienvenus au stand des éditions Tafat  sis au D54 du pavillon central du palais des expositions aux Pins-maritimes. Alger, Louhal Nourreddine, le 15 mars 2022.

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S’bah El Kheir Âalikoum mes ami(e)s (Bonjour)! N’harkoum Mabrouk ! Quoi de plus beau que d’entamer cette journée qui est la fête de l’amour par cette belle citation d’Antoine Saint-Exupéry (Le Petit Prince): « Si tu m'apprivoises, tu seras pour moi unique au monde, je serai pour toi unique au monde ». Et en cadeau, j’ai le plaisir de partager avec vous cette dépêche que j’ai relevé sur le journal El-Watan du 14 février 2013 et qui en dis long sur la Saint-Valentin. Bonne lecture et bonne fête de l’amour et des amoureux. Alger, Louhal Nourreddine, le 14 février 2022.  http://www.memoireafriquedunord.net/biog/biogHC_Gelase.htm

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Oui, la Saint Valentin, fête de l’amour et des amoureux  est bien une fête instaurée et décrétée par un berbère de la tribu des Djelass, originaire du Maghreb que les historiens localisent tantôt à Mila (antique Milev), dans le constantinois, tantôt à Beni-Yefrène (Sud de Mostaganem)  ou à Béni-Saf  (Nord de Tlemcen). Ce berbère de lignée princière, qu’importe son rang ou son origine géographique du Maghreb berbère,  est devenu le 49e  Pape de Rome (492-496) sous le nom  de Saint Gelasse 1er succédant au Pape Phélix III.

 

L’une des toutes premières mesures qu’il eut à décréter  en 493 fut la suppression des fêtes Lupercales, grandes cérémonies païennes dédiées au paganisme et,  par extension, aux excès sexuels pour une meilleure fécondité que recherchaient les femmes romaines.

 

La fête des Lupercales est une fête de purification qui avait lieu à Rome du 13 au 15 février, c’est-à-dire à la fin de l’année romaine, qui commençait le 1er mars.

 

« Les luperques, prêtres de Faunus, sacrifiaient un bouc à leur dieu dans la grotte du Lupercal (au pied du mont Palatin) où, selon la légende, la louve avait allaité Romulus et Rémus, après avoir découvert les deux jumeaux sous un figuier sauvage (le Ficus Ruminalis) situé devant l'entrée de celle-ci, avant qu'il ne soient recueillis et élevés par le berger Faustulus et son épouse Acca Larentia, une prostituée surnommée lupa (en latin la « louve ») par les autres bergers de la région. Il est à noter que le terme de « figuier sauvage » ne s'applique qu'au figuier commun mâle, appelé aussi « caprifiguier » (caprificus c'est-à-dire « figuier de bouc »).

Deux jeunes hommes, vêtus uniquement d'un pagne en peau de bouc, assistaient à la cérémonie. Le prêtre sacrificateur leur touchait le front de son couteau. Puis le sang était essuyé d'un flocon de laine trempé dans le lait. À ce moment, les jeunes gens devaient rire aux éclats. Puis ils couraient dans toute la ville de Rome. Ils étaient armés de lanières, taillées dans la peau du bouc sacrifié, avec lesquelles ils fouettaient les femmes rencontrées sur leur passage et qui souhaitaient avoir un enfant dans l’année, afin de les rendre fécondes »

 

Gelasse premier, le berbère de rang et de sang, ne se contenta pas de supprimer et d’interdire ces Lupercales païennes dédiées au paganisme mais les fit remplacer par la Saint Valentin, par lui décrétée, Fête de l’Amour, des Amoureux et des Fiancés. Il plantera sa date entre le 13 et le 15 février, en plein cœur des fêtes lupercales ; c'est-à-dire le 14 février. Et voilà plus de seize siècles, chaque année, le 14 février, des millions de femmes et d’hommes se rappellent et se disent pour la Saint Valentin combien je t’aime. Combien sont-ils de millions d’Algériens et d’Algériennes à ignorer que c’est un petit Algérien devenu Pape qui planta la première fleur du dire je t’aime. Un petit Djelass anonyme de Béni-Yefrène ou de Béni-Yenni (Wilaya de Tizi-Ouzou), devenu Saint Gilasse Premier, pontife reconnu et vénéré de l’Eglise romaine et des amours universelles a su planter la seule fleur qui pousse depuis des siècles pour dire combien je t’aime ; combien on devrait s’aimer.

[1] Article de presse publié dans le journal El Watan du 14 Févier 2013.

[2] Journaliste et écrivain algérien. Il fut également sondeur d'opinion, et homme d'affaires. Il a fondé l'Institut Abassa en 1989. Sous le pseudonyme de Mehdi El Djazaïri, il signe une chronique « La République couscoussière » dans le journal El Watan de 1997 à 2001.

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12273407254?profile=originalL’ange Rayan est mort. Qu’il repose en paix et que Dieu apaise la douleur de ses parents et celle de ses proches. Alger, Louhal Nourreddine, le 6 février 2022.  

Rayan : les Algériens se solidarisent avec l’enfant marocain bloqué dans le puits 

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Sourions donc à la vie!

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« S'bah El Kheir Âalikoum H'babi » (Bonjour mes ami(e)s belges et citoyens du monde !) « N'harkoum Mabrouk ! » (Agréable journée). Un peu d'humour !  « En me rendant au télétravail, je me suis fait télépincer pour excès de vitesse sur l'autoroute de l'information... et ça m'a couté une sacrée téléprune!» Philippe Geluck, (dessinateur de presse) extrait de son livre intitulé « Le tour du chat en 365 jours » (2006). Alger, Louhal Nourreddine, le 24 janvier 2022.
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Mes vœux de Bonne & Heureuse Année 2022

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S'bah El Kheir Âalikoum H'babi  (Bonjour mes ami(e)s) ! N'harkoum Mabrouk (Excellente journée)! Il m'est plaisir de vous souhaiter à vous et à vos familles une bonne & heureuse année 2022. S'agissant des cadeaux, sachez que je n'ai dans ma hotte de Père-Noël, qu'un Présent unique, qui est la Santé et rien d'autre que la Santé. Alors, préparez-vous à manger sans modération  et jusqu'à satiété  que de la Santé sur la maïda (table) de 2022. Agréable ultime journée et soirée de l'an 2021 qui s'en va en emportant ses douleurs et ses larmes. AlgerLouhal Nourreddine, le 31 Décembre 2021.

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En cadeau de Noël, ces pépites de Hergé.

12273422253?profile=originalS’bah El Kheir Âalikoum H’babi (Bonjour) mes ami(e)s ! Au deuxième jour de la fête de Noël, j’ai plaisir à partager avec vous ces trois pépites que j’ai découvert au gré d’une navigation sur Facebook et que je n’ai pu me retenir d'emprunté à Monsieur Pascal Martin-Fréville du Groupe de La Franco Belge de bande dessinée. Mais « m’enfin ! » comme aime à le dire « Gaston Lagaffe » c’est pour la bonne cause ! Celle d’honorer la mémoire « du père de la bande dessinée belge et européenne », j’ai cité « Hergé » ou « R.G » né Georges Remi (1907-1983). Voilà qui est fait. Joyeux-Noël et Agréable journée. Alger, Louhal Nourreddine, le 25 décembre 2021.12273422462?profile=original

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Mes vœux de Joyeux Noël pour vous mes ami(e)s!

 

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« M’sselkheir Âalikoum » (Bonsoir) mes ami(e)s  bruxellois, belges et citoyens du monde! A la veille de la fête de Noël il m’est plaisir de marauder dans l’escarcelle du regretté Jacques Brel, cette poignée de mots pour vous souhaiter un joyeux Noël à vous et à vos familles. « Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable ».

Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.

Alger, Louhal Nourreddine, le 23 décembre 2021.

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M’sselkheir Âalikoum (Bonjour) mes ami(e)s! Les guirlandes lumineuses se sont éteintes après avoir illuminées durant trois jours le marché de Noël qui s’est tenu au siège du Caritas d'Alger les 16, 18 et 19 décembre dernier.  A ce propos, voici un bouquet de scènes immortalisées sur le vif. Que dire d’autres ? Sinon que nous avions vécus dans l’intérieur d’une ruche, où les fées de logis s’étaient surpassées dans l’étalage de douceurs (miels, produits laitiers et chocolat) faits maison, des bijoux du terroir ainsi que les livres de votre interlocuteur. Lâakouba El Âam El Djay (A l’année prochaine).Bonne journée. Alger, Louhal Nourreddine, le 22 décembre 2021.12273419284?profile=original

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A mes ami(e)s bruxellois(e)s ! Si le  cœur vous en dit de feuilleter ou de consulter mon livre intitulé : « Sauvons nos salles de cinéma Acte II» (Si nos salles de cinéma m’étaient comptées) publié aux éditions Aframed Alger 2019, j’ai le plaisir de vous informer qu’il vous est loisible de lire ma modeste œuvre (enquête) qui est inscrite au catalogue de la bibliothèque du Centre Belge de la Bande Dessinée - Musée Bruxelles sis à la rue des Sables 20, 1000 Bruxelles où il est disponible. Bonne lecture et hâte de connaître vos appréciations. Alger, Louhal Nourreddine, le 14 décembre 2021.12273403884?profile=original

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Alger la blanche par Anna Gréki

S’bah El Kheir Âalikoum (Bonjour) mes ami(e)s ! N’harkoum Mabrouk ! (Que ce jour soit béni) ! Alger ce n’est pas seulement que de la pierre, de l’asphalte et de trottoirs. Alger, c’est aussi cette muse qui a inspirée tant de poètes locaux ou de passage. C’est le cas de la poétesse Colette Grégoire (1931-1966) dite de son nom de plume Anna Gréki qui a écrit « Alger la blanche » extrait de son recueil  « Algérie Capitale Alger ». Mais trêve de bavardage, je laisse le soin à Anna Gréki de vous présenter Alger ma ville à l’aide de ses vers. Bonne lecture et agréable journée à mes ami(e)s belges. Alger, Louhal Nourreddine, le 23 Novembre 2021.   

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Alger la blanche

« J’habite une ville si candide

Qu’on l’appelle Alger la blanche

Ses maisons chaulées sont suspendues

En cascade en pain de sucre

En coquilles d’œufs brisés

En lait de lumière solaire

En éblouissante lessive passée au bleu

En plein milieu

De tout le bleu

D’une pomme bleue

Je tourne sur moi-même

Et je bats ce sucre bleu du ciel

Et je bats cette neige bleue du ciel

Bâtis sur des îles battues qui furent mille

Ville audacieuse Ville démarrée

Ville au large rapide à l’aventure

On l’appelle El Djezaïr

Comme un navire

De la compagnie Charles le Borgne[1]. »

Il s’agit de la compagnie de navigation Charles Le Borgne qui a été fondée en Normandie (France) au XVIIIe  siècle, soit en 1735 par Charles Jean Le Borgne (1735-1759).12273410660?profile=original

Digest : Anna Gréki, de son vrai nom Colette Grégoire est une poétesse et militante algérienne née en 1931 à Menaa (Batna) dans les Aurès à l’Est d’Algérie. Fille d’un couple d’enseignants, la poétesse écrivait : « Tout ce que j'aime et ce que je fais à présent/A des racines là-bas/Au-delà du col du Guerza, à Menaâ. » Elle effectue ses études primaires à Collo, secondaires à Skikda (ex-Philippeville) et Annaba (ex-Bône), où elle a réussi au baccalauréat à 16 ans  Engagé jeune à la Sorbonne (Paris) auprès des étudiants communistes et partisans de l’indépendance algérienne comme Sid Ahmed Inal, André Beckouche, Jean-Claude Melki… elle retourne en Algérie après le déclenchement de la guerre de libération aux côtés des militants du Parti communiste algérien (P.C.A) et des Combattants de la Libération. Arrêtée, torturée, elle continue d’écrire en prison jusqu’à son exil à Tunis où sera publié son premier recueil : Algérie, capitale Alger. A l’indépendance elle reprend ses études à Alger et s’engage dans la lutte pour une culture populaire et révolutionnaire et milite en faveur d’une littérature algérienne plurielle. Elle meurt soudainement en 1966. (Source : Terrasses éditions & Louhal Nourreddine)

[1] Il s’agit de la compagnie de navigation Charles Le Borgne qui a été fondée en Normandie (France) au XVIIIe  siècle, soit en 1735 par Charles Jean Le Borgne (1735-1759).

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Œuvres en partage est l’asile où la plume d’ici ou en exil jette l’ancre à l’enseigne du relais littéraire de Jacqueline Brenot qui éclaire l’itinéraire de ces « routards » à la Nedjma qu’elle a au cœur. Et du halo de Kateb Yacine (1929-1989), l’auteure de La dame du chemin des Crêtes d’El-Mouradia (ex-le Golf) éclaire sa terre de prédilection qui est l’Algérie et lève aussi le voile de l’anonymat sur des écrivains qui n’ont d’autre lien que ce trait d’union qui les lie également au sol.

Notamment la terre où Jacqueline Brenot s’est nourrie aux fruits de cette terre et À l’école en Algérie – des années 1930 à l’indépendance. D’ailleurs, ce professeur de lettres de collège et lycée (Paris) a de qui tenir. De sa mère qui est aussi cette « dame des crêtes » qui l’a outillée des affreusetés d’Une enfance dans la guerre.

Journaliste-chroniqueuse à l’hebdomadaire Les presses du Chélif, l’auteure a conçu le concept « une semaine, un auteur dont le thème du livre doit être en osmose avec l’actualité », a-t-on su de celle qui a bâti une passerelle entre « Alger-Marseille » afin de diffuser ses Chroniques culturelles du Chélif en Hexagone. « Il y a une déperdition de l’esprit de curiosité qui s’ajoute au fait que l’on ne trouve plus des auteurs étrangers dans les kiosques de gares de France », a déclaré cette Algérienne de cœur que nous avons rencontrée au stand des Presses du Chélif.   D’où la publication d’un florilège de chroniques chélifiennes intitulées Œuvres en partage I et II où figurent vingt-deux auteurs. Préfacé par le journaliste Djilali Bencheikh, « ce recueil se présente donc comme une croisière, un agréable voyage à travers la créativité algérienne contemporaine ».

« On peut rêver, mais ce type de littérature contemporaine existe, pas très loin, et sa terre d’élection est l’Algérie depuis plusieurs décennies, avec brio », écrit l’auteur en guise d’avant-propos où elle ressuscite le souvenir de Taos Amrouche dite Marguerite (1913-1976), Mohamed Dib (1920-2003), Mouloud Feraoun (1913-1962), Malek Haddad (1927-1978), ces pères fondateurs de notre littérature et plus tard Tahar Djaout (1954-1993). Seulement, celle qui a conduit l’ouvrage collectif Une enfance dans la guerre – Algérie 1954-1962 se heurte à la difficulté d’avoir du grain à moudre.

« L’idéal est d’avoir à portée de main des ouvrages dans toutes les langues en usage en Algérie, dans l’optique de diffuser plus d’œuvres d’auteurs algériens des années 1930-50 et jusqu’à ce jour, auprès des bibliothèques de cités de banlieues de Paris, de France et de Navarre. » S’agissant de la poésie, celle-ci n’est pas en reste, à l’instar de l’œuvre Le désert à petites gorgées d’Amina Mekahli, qui a reçu la mention d’honneur du prix Léopold Sédar Senghor à Milan 2018 et traduit en roumain par Ion Deaconescu pour le festival mondial de poésie Mihai-Eminescu de Craiova (Roumanie).

Autre perle, Hamid Larbi qui a été primé à Azerbaïdjan, a déclaré Jacqueline Brenot. Voilà qui met fin aux thèmes récurrents de la femme battue et de l’intégrisme religieux. « L’Algérie est un fertile creuset de littérature aux thèmes identitaires et de la revendication des libertés démocratiques », a conclu cette Algérienne jusqu’au bout de ses ongles.

Par Nourreddine LOUHAL

In Liberté du 06 Novembre 2019.

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S’bah El Kheir Âalikoum (Bonjour) mes ami(e)s ! N’harkoum Mabrouk (Agréable journée) ! Le mélodieux clapotis des eaux de nos fontaines s’ajoutent à la déferlante des flots du Chélif[1] et jouent sur un air de « Lasnamia[2] » et à l’unisson la « Symphonie de L'Eau » de Serge Lancen (1922-2005) qu’il a composé en 1984. Et à y prêter l’oreille on n’entend aussi la chorale des «Enfantastiques » qui chante : « C'est de l'eau - La planète bleue, oh que c'est beau. C'est de l'eau.» Bien entendu, une aussi belle alchimie est l’œuvre de mon amie et consœur Jacqueline Brenot qui a chroniqué mon livre à la rubrique « Culture » de l’hebdomadaire le Chélif : « Alger la Mystique » (Ziyarat autour de nos fontaines) publié aux éditions Tafat et Aframed (2018). Lisez l’article ou plutôt cette fiche d’appréciation de lecture qu’elle a tissée de ses mains de fée « Pénélope ». Mieux, et dans son bouillon de culture, elle en a plus d’une opinion littéraire la bien nommée  Jacqueline Brenot qui chronique de sa plume d’ambassadrice auprès de l’Hexagone (France) la littérature qui s’écrit ici chez-nous. C’est là, la noblesse de sa démarche, de ses écrits qui consistent à présenter les œuvres d’autrices et d’auteurs algériens en guise de lettre de créances qu’elle présente au-delà de la frontières à l’aide de son « Trait d’Union » qui rapproche les amoureux du livre des deux rives Sud-Nord. Et ça ! Le Chélif (journal) s’avère cette idéale passerelle pour que les auteurs d’ici et de là bas puissent échanger loin des clichés et des idées reçues. Donc, autant applaudir cette tisseuse de mots à qui l’on doit d’être lu par autrui. Et rien que pour ça, notre consœur doit bénéficier de toutes les attentions, notamment en logistique pour y acheminer ses œuvres en partages à Paris où elle est sollicité, par les deux communautés qui désire en savoir plus sur nous. L’appel sera-t-il entendu par l’autorité en charge de la culture et des arts? En attendant, lisez l’hebdomadaire « Le Chélif » n° 414 du 17 au 23 novembre 2021.Bonne lecture et agréable lecture.  Alger, le 20 Novembre 2021

Alger la mystique – Ziyarate autour des fontaines

- Quand l'eau rythmait la vie de la cité –

Publié dans l’hebdomadaire Le Chélif n° « Le Chélif »414 du 17 au 23 novembre 2021

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Par Jacqueline Brenot

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Derrière certaines démarches littéraires, il existe un désir de restituer la beauté et la poésie de lieux légendaires malmenés par le temps, les catastrophes naturelles, les guerres et l’oubli. Celle de Nourreddine Louhal propose d’ouvrir large le regard et la réflexion sur les sources de vie et d’histoires de la Casbah à travers ses fontaines, celles d’Alger et de sa banlieue.

L’eau source de vie livre des secrets comme des contes populaires, mais surtout des témoignages historiques incontournables sur l’art de vivre qui y présidait. Cette mise à l’honneur de l’«or bleu » de l’Algérie n’a pas fini d’interroger le passé au profit du présent.

En feuilletant l’ouvrage illustré de photos en noir et blanc et d’une multitude de références, de récits associés qui illustrent la centaine de fontaines d’origine, remises à l’honneur, on suppose une imposante recherche d’archives et un souci du détail. Après un « préambule » sur la mémoire collective et le « prélude sur les aqueducs et fontaines d’Alger », l’auteur déroule sur sept chapitres fort documentés un tapis rouge à ces puits de vie indispensables à la vieille cité et à ses artisans.

Loin des poncifs sur cet héritage millénaire aride de documents, et dont le parc des fontaines varie « de 100 à 150 » suivant les experts et les époques, avant la conquête française, cette étude sur cette manne ancestrale de l’eau s’appuie également sur des souvenirs d’enfance et des témoignages croisés. L’intérêt de la recherche réside dans cette diversité d’apports entre documents savants des « voyageurs-diplomates » du 17ème siècle, inventaires effectués au cours du Consulat français au 18ème, puis ceux de « la conquête » et autres découvertes singulières sur le terrain.

Difficile d’évoquer chacune des fontaines de cet ouvrage, tant elles furent nombreuses, différentes d’aspect et d’origine, pour lesquelles les habitants marquaient une halte pour se rafraîchir ou faire leurs ablutions. Cependant dans ce chapelet d’anciennes constructions « algéro-mauresques » de la Casbah, pour beaucoup taries ou murées, et dont il ne subsiste que cinq, dont Aïn Sidi-Ramdane contre la mosquée du même nom et Aïn Sidi-M’hamed Chérif. Certaines persistent dans le souvenir, « auréolées de carreaux de faïence » comme les deux célèbres du mausolée du saint Sidi Abderrahmane Ethâalibi et de sa petite-fille L’alla Aïcha, ou celle privée de la « Bab Eddar de l’Ila Khedaouedj El Aamia, ou encore la fontaine du marché du vendredi « Aïn Souk El-Djemâa ».

L’auteur choisit parfois des envolées poétiques pour rappeler le patrimoine fluvial de « la belle El Djazaïr » sous « la gérance de la cité durant le 18ème siècle ». Dans l’apport extérieur déterminant, l’arrivée de « l’élite des migrants » morisques, « médecins, hommes d’art et de lettres », et « artisans-fontainiers » spécialistes en captage de l’eau, expulsés d’Espagne par les monarques catholiques, bénéficia à la ville. Parmi les initiatives des dirigeants qui se succédèrent, celles du Bey Hassan Pacha ou Hassan Barberousse qui obtint « le portefeuille pour l’édification d’aqueducs… canalisations et fontaines ».

Parmi les sources citées, celle de Sidi Yacoub El Cordobi, au lieu-dit de la « Colline du savon », refuge des migrants d’Andalousie qui alimentait des fontaines d’El Djazaïr. Déjà au 10ème siècle, la beauté de la ville blanche et de ses fontaines est mentionnée par un chroniqueur arabe. Parmi les fontaines rendues célèbres par leurs visiteurs figurent celle de Sidi M’hamed Chérif auprès de laquelle écrivains et artistes venaient s’asseoir au début de 1900, de plus ses eaux avaient la réputation d’apporter la « baraka ».

Chaque fontaine, même oubliée ou murée est répertoriée, accompagnée de précisions sur son lieu d’origine, souvent au cœur de la médina, « l’âme de la Casbah ». Dans cette impressionnante liste, citons la fontaine de Bir Chebana près de laquelle fut dressé le décor du film de 1937 de « Pépé le Moko » avec l’acteur français Jean Gabin. Ou encore, dans un autre registre célèbre, la fontaine Sidi Abellah qui « a bercé de ses clapotis » les deux princesses, N’Fissa et Fatma, filles de Hassan Pacha. Sans oublier l’eau digestive de l’Aïn El Aateuch, la fontaine de la soif.

L’auteur rappelle aussi certaines démolitions dûes à « la folie du génie militaire français », comme celle de l’aïn El Hamra, en 1863. Cette « excursion » littéraire ne peut omettre le rôle de ceux qui ont participé à la préservation de ces lieux, depuis celui du « guerraba », l’« apaiseur » de soif, ou le « bsikri », le porteur d’eau, immortalisé par le peintre Lazerges, aux souverains: Dey Hussein, dernier dey d’Alger, surnommé le « généreux fontainier », et Baba Ali Neskis pour la fontaine du Hamma près de la villa Abd El Tif.

De nombreuses pistes sur le réseau hydraulique préexistant, mais aussi d’anciens métiers disparus, dont ceux de parfumeurs, sont abordés à travers ce panorama culturel. Ces fontaines ont participé à la renommée de la Casbah et d’Alger depuis des siècles, mais les guerres n’ont pas épargnées ces points d’ancrage social.

Grâce à l’opiniâtreté et au talent de l’auteur dans cette recherche, la fontaine devient ici un personnage majeur aux multiples visages de la métropole urbaine qui s’est imposée des siècles durant dans la vie des habitants. Disgraciée par le temps, les circonstances et les gens qui n’ont pas toujours pris soin d’elle, sa disparition progressive nous affecte et suscite le désir d’une ultime sauvegarde.

Cette recherche invite aussi à s’interroger sur les causes de l’abandon progressif de ce précieux patrimoine.

Indépendamment de la symbolique de l’eau et des fontaines, le fil rouge de cet ouvrage reste la volonté de partager la connaissance du patrimoine hydraulique de la Casbah et d’Alger, à portée de puits délaissé, bouché par certains propriétaires au détriment du collectif.

En sauvant de l’oubli et de l’indifférence ces lieux vitaux, Nourreddine Louhal fait émerger les richesses de la vieille ville abîmée, brisée par le temps et la négligence collective, par l’égoïsme de propriétaires qui se sont attribués des points d’eau. Cette mine d’informations suscite l’envie de découvrir et de sauvegarder le réseau de ces sources, témoins d’une époque révolue où les souverains d’avant la colonisation ont apporté un soin particulier.

Le choix formel simple de présentation est inversement proportionnel à la richesse de l’enquête menée sur deux ans. Pas de grands formats de photos qui écrasent et dispersent le discours. La quête de l’historien s’exprime en filigrane derrière chaque commentaire, avec parfois regret et amertume devant tant de trésors oubliés ou brisés et la volonté d’« une sauvegarde d’un patrimoine hydraulique ancestral » suivant l’auteur-chercheur. Ses récits rapportés rendent les fontaines aussi éternelles que l’eau dispensée, même si elles n’ont pu échapper à la disgrâce de la rue et des autorités locales. Oasis culturel ancré dans l’une des plus célèbres médinas, classée site historique au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1992 et secteur sauvegardé en 2003, elle interroge l’Histoire et ceux qui ont négligé sa protection.

La culture de ces édifices participe d’un savoir millénaire autour de l’eau. Faute de monument et de transmission, la chaîne de cette connaissance est rompue. A ce point de réflexion sur cette « ziyarate » de ces puits de source, il est juste de rappeler l’expression mystique de la Nature à travers l’eau protectrice synonyme de Vie. Du même coup, le devoir de sa préservation et de bienfait s’impose dans la continuité, au bénéfice du plus grand nombre. L’analyse qui découle de cette imposante recherche nous ramène à l’essentiel: la sauvegarde de l’eau, qui nous sauve et nous garde.

Souhaitons une large audience à cet ouvrage, afin que des initiatives de rénovation puissent encore sauver quelques uns de ces lieux au profit de la vie d’un quartier, à la vie tout court, face aux menaces d’accélération des changements climatiques.

Alger la mystique – Ziyarate autour des fontaines

Nourredine Louhal

Coédition de Tafat et Aframed - 2018

Bio de Nourreddine Louhal: originaire d’Azeffoun, né en 1955 à la Casbah. Ancien cadre chargé d’études hydrauliques, journaliste, et écrivain, auteur de « Chroniques algéroises la Casbah éd, A.N.E.P 2011 », « Les jeux de notre enfance éd, A.N.E.P 2013», « Alger la blanche (Contes, légendes et boqalat) éd, Tafat/Aframed 2016».

[1] C’est le plus important fleuve d'Algérie. Long de 733 km, au nord-ouest de l'Algérie, il prend sa source dans l'Atlas saharien et a son embouchure dans la Mer Méditerranée, près de Mostaganem. 

[2] Genre musical de l’Ouest d’Algérie qui est tiré de la Ville d’El-Asnam (ex-Orléans-ville) coloniale devenu Chlef depuis le tremblement de terre du 10 octobre 1980.

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Louhal Nourreddine sur le toit de l'Afrique.

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M'sselkheir Âalikoum (Bonsoir Bruxelles et les Bruxellois) mes ami(e)s ! Me voilà debout au pied de la Coupe d'Afrique des nations (C.A.N), créée en 1957 et organisée par la Confédération africaine de football (C.A.F) tous les deux ans. Pour rappel, le titre de champion d'Afrique de football est détenu par l'Algérie, victorieuse de la 32e édition (2019) qui s'est déroulée en  Égypte du 21 juin au 19 juillet 2019. Ce jour-là l'Algérie a battu le Sénégal par 1-0. Bonne fin de journée aux Bruxellois et aux citoyens du monde. Alger, le 8 octobre 2021Louhal Nourreddine.

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Driiiiiiiiiiiiinnnnnnng !!!!!!! Le téléphone sonne cette soirée-là.

- « Allo ! C'est monsieur Louhal Nourreddine? » Dit une voix au bout du fil. (C'était l'époque de l'appareil téléphonique fixe et fixer sur le guéridon

- « Oui ! C'est lui-même ! » Répondis-je.

- « C'est l'émission 'Franchise de nuit[1]'. Je vous passe Djamel Benamara.

 Au loin me parvenait les premières notes du jingle de l'émission, cet impérissable morceau de jazz « Take five » (1959) qui est une composition du saxophoniste Paul Emil Breitenfeld dit Paul Desmond ((1924-1977) pour l'album « Time Out » du quartet (groupe) de David Warren Brubeck dit Dave Brubeck (1920-2012).

 - « Bonsoir Djamel ». Dis-je.

- « Nourreddine ! C'est  Djamel. Je vous appelle pour vous féliciter à propos de votre article sur le Centre de vacances de Ben-Aknoun. J'espère qu'avec ça, les choses vont bouger. M’a-t-il dit».

     -     « Oh ! Je n'ai fait que mon travail et je l'espère de tout cœur ». Lui répondis-je.

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Pour la genèse de l'affaire, tout avait commencé auparavant et à l'instant où j'ai entendu une dame se lamenter sur l'état broussailleux de l'ancien centre familial de vacances de Ben-Aknoun[2] et cela à aussitôt fait tilt dans ma tête de journaliste de proximité à la rubrique « Alger H24 » que j'ai crée au journal « L'Authentique » avec l'aval de Benmohamed Kamel, mon directeur d'édition.

 Alors, et pour y être utile, j'ai vite appelé l'émission où j'ai eu « Tonton Ben » au bout du fil qui était le réalisateur de l’émission à la technique.

 -  « Bonsoir. Voulez-vous me mettre en liaison avec l'auditrice qui se plaignait de l'état désastreux du  centre de vacances de Ben-Aknoun? lui ai-je dit après m'être présenté hors antenne.

Alors et devant son hésitation, je lui ai proposé de communiquer mon numéro de téléphone à la dame en question. Sitôt dit, sitôt fait, la dame m'a appelé et on s'était fixé rendez-vous sur le site, où j'ai établis un constat sans aucune complaisance dans un article de presse intitulé : «CENTRE FAMILIAL DE VACANCES DE BEN AKNOUN - Chronique d'une catastrophe écologique annoncée » et publié ce Mardi 24 Avril 2007.  Et au lendemain de la parution de mon article, j'ai constaté qu'il y'avait des engins et des ouvriers aux abords de cette bulle verte. Mission accomplie!

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C'était-là, ma relation avec cet homme de radio qu'était Djamel Benamara et en compagnie duquel j'ai eu plaisir à déguster un café au « Nadi El Fenanine » (club des artistes de la radio).  À nous deux, nous avions fait également œuvre d'utilité publique pour sauver un patrimoine florale laissé en désuétude grâce à l'émission « Franchise de Nuit » qu’il était aisé d’appeler le standard de la radio au 021 68 23 23. Mais ça ? C’était avant. Repose en paix l'artiste des ondes radiophoniques. Les auditrices et les auditeurs de la radio Alger Chaîne 3 ne t'oublieront jamais.

Pour le souvenir voilà ce qu'écrivait l'agence Algérie presse service au jour de son décès: « Voix apaisante au ton libre, célébrant tous les vendredis matins dans "Chassée croisé" le bon verbe, la Culture générale ainsi que le savoir et la connaissance utiles, Djamel Benamara aimait également se mettre à l'écoute des autres pour partager leurs coups de cœur, leurs coups de gueule, leurs joies, leurs tourments ou leurs souvenirs, dans Franchise de nuit, une émission que tout le monde attendait et où la parole s'érige en véritable thérapie. (Source : Algérie presse service).

Alger, le 24 septembre 2021. Louhal Nourreddine.

[1] Émission de la Radio Alger Chaîne 3 diffusée de 23h à 1h du matin.

[2] Le centre familial de vacances de Ben-Aknoun sis à l’ouest d’Alger, était dans les années 1960-1970 ce lieu où se reposaient les travailleurs et leurs familles dans le cadre des œuvres sociales et culturelles.   

 

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S’bah El Kheir Âalikoum (Bonjour) mes ami(e)s ! N’harkoum Mabrouk ! (Bonne journée). Il me plait de vous inviter à lire ma contribution contenue dans l’article de ma consœur Safia Ayache (Alger, correspondance) intitulé «En Algérie, l’impossible réhabilitation des salles de cinéma » et publiée dans le journal « Le Monde » du 20 juillet 2021.  Bonne lecture et agréable journée. Louhal Nourreddine.

 

En Algérie, l'impossible réhabilitation des salles de cinéma
 
En 1962, le pays comptait un peu plus de 450 salles, dont une cinquantaine à Alger. Aujourd'hui, il en reste une dizaine dans la capitale.

 Louhal Nourreddine au journal Le Monde. En Algérie, l’impossible réhabilitation des salles de cinéma
Dans les ruelles et impasses du centre d'Alger, seul un œil averti arrive à en dénicher les dernières traces. Des dizaines de salles de cinéma, témoins de la période faste des années post-indépendance pour le cinéma algérien, ne sont plus qu'un souvenir. Certaines gardent portes closes, d'autres ont été transformées en salles de projections de matchs de football, magasins de prêt-à-porter ou pizzerias.
 
En trois décennies, le septième art s'est écroulé, confronté à de nombreux problèmes structurels, à commencer par la désuétude dans laquelle sont tombées les salles obscures.
 
A l'indépendance, en 1962, on en dénombrait un peu plus de 450 à travers le pays, dont une cinquantaine dans la capitale Alger et une trentaine à Oran, dans l'ouest. « Désormais, il en reste une dizaine à Alger. Mais les salles ne sont pas exploitées de manière continue », regrette Nourreddine Louhaljournaliste et auteur de Sauvons nos salles de cinéma. Acte II (éd. Aframed2019), dans lequel il recense ces lieux chargés d'histoire.
 Louhal Nourreddine au journal Le Monde. En Algérie, l’impossible réhabilitation des salles de cinéma
De la nationalisation des salles par le président Ahmed Ben Bella (1) en 1964 à la privatisation et la vente de certains lieux, l'auteur retrace le parcours de ce patrimoine. Il raconte l'âge d'or de la production cinématographique algérienne des années 1970 et 1980, marquée par de nombreuses comédies et films historiques, dont Chronique des années de braise de Mohammed Lakhdar-Hamina, Palme d'or à Cannes en 1975, puis son déclin. En 1999, on ne compte plus qu'un ou deux films par an. Le pays vit alors les dernières années de la guerre civile, période durant laquelle les Algériens ont délaissé les salles.
« Lieux de débauche »
« Mes parents ont toujours été perplexes à l'idée de nous emmener voir un film en famille », confie Abdelraouf Meraga26 ans. Depuis quelques mois, ce passionné de culture coédite Cilimastation (« Station de cinéma »), une série de vidéos et podcasts en arabe pour présenter des films algériens et étrangers.
 
Dans sa ville de Blida, à cinquante kilomètres à l'ouest d'Alger, « il n'y avait pas de salle ou plutôt une seule », corrige rapidement le jeune homme. « Elle était située en plein centre mais avait une très mauvaise réputation. Des gens s'y droguaient », raconte Abdelraouf Meraga qui cite aussi les nombreuses salles algéroises qui traînent encore l'image de «lieux de débauche».
 
Certaines salles transformées pendant plusieurs années en locaux commerciaux sont pratiquement irrécupérables, souligne Ammar Kessab, chercheur en politique culturelle. « Elles ont non seulement perdu leurs configurations originelles, à cause des travaux anarchiques entrepris par les commerçants, mais elles sont pour la plupart délabrées, voire détruites, à cause du manque d'entretien », poursuit le chercheur qui appelle à « tirer un trait sur le passé et développer de nouvelles salles de cinéma en libérant l'initiative privée et indépendante ».
 
En Algérie, la majorité des salles sont passées sous le giron des collectivités territoriales, notamment les communes. « Absence de sens artistique et culturel chez les “élus” locaux », manque de vision et clientélisme : la disparition des cinémas s'explique aussi par « la déliquescence de la scène politique nationale », estime Ammar Kessab.
« Héliopolis », l'exception
Autre facteur et pas des moindres : le coût des rénovations qui pèse lourd sur les budgets des communes, précise un observateur de la vie culturelle algérienne qui souhaite conserver l'anonymat. « Même s'il ne le montre pas directement, l'Etat veut déléguer la gestion de la culture au privé mais il ne fait pas confiance. Les autorités ne veulent surtout pas qu'il y ait des salles qui projettent des films allant à l'encontre de la vision officielle », poursuit ce dernier.
.Louhal Nourreddine au journal Le Monde. En Algérie, l’impossible réhabilitation des salles de cinéma
 
Le résultat est sans appel. En 1978, on enregistrait 40 millions d'entrées pour une population de quelque 20 millions de personnes, rappelle Nourreddine Louhal dans son livre. Aujourd'hui, malgré la réhabilitation de plusieurs lieux de diffusion, il reste difficile de réconcilier le public algérien avec la diffusion en salles. Le faible éventail des offres proposées par les lieux en activité n'aide pas : productions américaines des années 2000, films d'action et dessins animés n'attirent pas vraiment les spectateurs.
 
Depuis quelques semaines, une éclaircie est apparue dans ce sombre tableau. Le film Héliopolis, une production 100 % algérienne réalisée en 2019 par Djaffar Gacem et sortie en salles en mai 2021, rencontre un franc succès avec 13 000 entrées enregistrées en quelques jours. Le long-métrage, déjà projeté dans treize régions du pays, retrace la vie d'une famille de l'est algérien dont le fils promis à un grand avenir s'engage finalement dans le mouvement indépendantiste peu de temps avant les massacres du 8 mai 1945.
 
Porté par une tournée marathon de son équipe, le film qui veut représenter l'Algérie aux Oscars a aussi bénéficié d'une très forte campagne de communication sur les réseaux sociaux et d'une diffusion de sa bande-annonce sur les chaînes de la télévision publique.
Dans les festivals étrangers
« Le C.A.D.C [Centre algérien de développement du cinéma), également producteur d'Héliopolis] est dans la dynamique de sortir les films qui sont dans les tiroirs. Certains datent de 2007 et n'ont jamais été montrés au public », explique Abdelraouf Meraga, qui évoque un changement de vision apportée par Nabila Rezaïg, directrice de cet organisme chargé de la promotion du cinéma, qui serait davantage tournée vers la jeunesse et la création.
 
Dans le sillage d'Héliopolis, d'autres films algériens sont proposés à l'affiche mais peinent à rencontrer le même succès. Certains font les frais du non-respect des programmations – changements d'horaires ou annulations intempestives – par les salles que dénoncent régulièrement les spectateurs. Dimanche 27 juin, deux séances du film Abou Leila, réalisé en 2019 par le Franco-Algérien Amin Sidi-Boumédiène et dont la sortie nationale a eu lieu trois jours auparavant, ont été annulées à la dernière minute.
 
Avec l'aggravation de la crise économique sous l'effet de la pandémie de Covid-19, les professionnels du secteur craignent de voir s'étioler le peu de financement public qui existe. Le Fdatic, un fond national créé en 1967 pour développer la production de films, est d'ailleurs menacé de disparition. Dans une lettre adressée en mars au gouvernement, plusieurs réalisateurs, scénaristes et acteurs ont dénoncé une décision arbitraire synonyme de « mise à mort du cinéma algérien ».
 
S'ils peinent encore à se faire entendre et à diffuser leur film dans leur propre pays, de jeunes réalisateurs algériens marquent de leur présence les festivals étrangers, à l'image de Mounia Meddour dont le film Papicha a décroché deux Césars en 2020 et le Fifog d'or en juin lors de la 16e édition du Festival international du film oriental de Genève.
 Louhal Nourreddine au journal Le Monde. En Algérie, l’impossible réhabilitation des salles de cinéma
Le long-métrage, déjà disponible sur la plate-forme de streaming Netflix, n'a jamais été diffusé en Algérie. L'avant-première, annoncée pour septembre 2019 et annulée sans explications, devait avoir lieu en juillet, sous réserve que la situation sanitaire le permette.
Cinémas d'Afrique
Le Monde Afrique et ses correspondants sont allés à la rencontre des cinémas d'Afrique. Ceux d'un âge d'or perdu comme en Côte d'Ivoire ou en Algérie où, il y a quelques décennies, on se pressait dans les salles obscures pour découvrir les derniers films d'action ou redécouvrir les classiques de la création nationale.
 
« Les cinémas n'ont pas survécu au passage de l'analogique au numérique » du début des années 2000, regrette le critique de cinéma ivoirien Yacouba Sangaré. Là comme ailleurs, le septième art a dû prendre des chemins de traverse pour continuer à atteindre son public. Les vidéoclubs – des cassettes VHS aux DVD – ont nourri une génération de cinéphiles.
 
Certains aujourd'hui tentent de faire revivre des salles mythiques et leur programmation exigeante, comme au Maroc ou au Burkina Faso. D'autres voient dans les séries un nouveau mode de création fertile. Des passionnés de la cinémathèque de Tanger au cinéma conservateur de Kannywood, dans le nord du Nigeria, ils font le cinéma africain d'aujourd'hui.
 
Safia Ayache (Alger, correspondance)
Publié le journal Le Monde du 20 juillet 2021 à 17h00

(1) Ahmed Ben Bella (1916-2012), est un ancien résistant de la guerre de libération nationale (1954-1962). Il était le chef du gouvernement de 1962 à 1963 puis le premier président de la République algérienne indépendante de 1963 à 1965. Il est renversé par le coup d’État du 19 juin 1965 qualifié de « réajustement révolutionnaire » mené par son vice-Premier ministre, le colonel Mohamed Boukherouba dit Houari Boumédiène (1932-1978) et qui a été le deuxième  chef de l'État de 1965 à 1976 puis président de la République de 1976 à 1978 tout en gardant son portefeuille de ministre de la Défense. (Source : Wikipédia).

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Solidarité avec les Belges.

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Pensée : De tout cœur avec les victimes des inondations de la région de Liège à l’Est de la Belgique, où la Meuse en crue impose aux habitants « une situation de crise exceptionnelle » ainsi qu’aux riverains du district d’Ahrweiler, en Rhénanie-Palatinat (Allemagne). Qu’ils (les habitants) trouvent en ces modestes lignes, ma compassion mais aussi ma solidarité avec les familles sinistrées. Mon élan s’explique par le fait qu’il y’a presque vingt ans que nous avions vécus également les inondations meurtrières du 10 novembre 2001 qui avaient endeuillés le quartier de Bab-El-Oued par la perte cruelle de 700 âmes rien qu’en une mâtinée. Pire, la déferlante de boue s’était mêlée aux pluies diluviennes qui avaient causé  la démolition d’immeubles centenaires, faisant perdre à ce quartier côtier d’Alger, son esthétique bâti. Paix aux âmes de nos disparus des deux rives. Alger, le 16 juillet 2021, Louhal Nourreddine.

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Bonjour mes ami(e)s ! Il me plait de vous convier à la lecture d’une présentation succincte qu’a dressée pour moi le talentueux journaliste Hakim Metref du journal Horizon à l’occasion de la clôture du mois du Patrimoine. Bonne lecture ainsi qu’une agréable journée.  Alger, Louhal Nourreddine le 26 mai 2021

https://www.horizons.dz/archives/9276

Notre patrimoine témoigne d'une histoire foisonnante

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L’homme a d’abord exercé en qualité de chargé d’études dans une entreprise relevant du secteur de l’hydraulique. Après l’obtention d’un diplôme dans un métier du bâtiment et d’un autre en documentation, il a intégré le monde de la presse  comme  journaliste à «El Watan» sous le pseudonyme de Nazim Djebahi puis à «L’Authentique» où il animait la  rubrique, «Alger H 24»12273388473?profile=original

Sa passion pour  la sauvegarde du patrimoine matériel et immatériel lui a valu le prix Athar 2006 mais aussi la publication de son premier livre «Chroniques algéroises. La Casbah» (A.N.E.P 2011). Cet enfant de La Casbah connaît les moindres recoins du  vieil Alger et n’a eu de cesse de recueillir, auprès de sa grand-mère feu Hadj Ali Keltouma (1906-1989), «Les contes, légendes et boqalat» d’Alger la Blanche (éd, Tafat/Aframed) . Il a consacré aussi un livre en deux tomes aux salles de cinéma  durant la période où il a exercé en qualité de rédacteur en chef au «Citoyen» puis à «Liberté».

Sa passion pour le patrimoine culturel l’a mené, à plusieurs reprises, à entreprendre un véritable travail d’investigation qui a donné naissance à de multiples ouvrages consacrés à la mise en valeur de  richesses culturelles insoupçonnées. Ils regorgent de mines d’informations. Sous sa plume, des ruelles prennent vie, des métiers sont ressuscités. «Instantanés sur une époque», ses écrits dégoulinent de nostalgie et   font revivre un passé pas si lointain. Ils sont des voyages dans les méandres de la mémoire des lieux et des hommes. Souvent, il invite le lecteur à une visite guidée à travers les venelles de la vieille citadelle pour y rencontrer ses artisans et humer les odeurs d’antan, tout en sirotant une tasse de café dans ses endroits mythiques qu’il a l’art de rendre vivants. Il secoue la poussière qui a recouvert des objets ou des monuments où gisent des légendes tissées au fil des siècles. «Les jeux de notre enfance» (éd, A.N.E.P 2013) replongent dans l’insouciance des tendres années où l’ingéniosité et l’habileté transformaient tout objet en jeu et tout espace en aire de jeux. «Alger la mystique, Ziyarat autour de nos fontaines» paru en 2018 après deux années d’intenses recherches fait parler l’hydraulicien. Comme à l’accoutumée, il nous prend par la main pour aller à la découverte de fontaines qui abreuvaient la ville de Sidi Abderrahmane Ethâalibi. Il fait partie de ces hommes qui gardent jalousement les trésors et les mystères d’El Mahroussa (La protégée).

Hakim Metref

Publié dans le journal Horizon du 25 Mai 2021

 

 

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