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Publications de Khadija ELHAMRANI (79)

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MON JUPITER

Il a l’élan de l’océan avec ses vifs remous fougueux
Quand il me tient par le bassin, m’enlace pour me faire valser
Sur la cadence de ses chants et de ses mots d’amour profond
Et me faire vibrer tous les pores et tourner la tête et le corps.
Puis, déçu de mes faux refus, il se retire, farouche et fier,
Jurant de ne jamais se faire enjôler le cœur et les sens.
Mais à voir mon sourire solaire se fendre pour laisser paraître
Une rivière de perles blanchies par la lumière de mon amour,
Le raz de sa passion le porte sur mes terres tant désirées
Qu’il se frotte à l’accore de mes rives escarpées sans se soucier
Des lésions que fort il dédie aux nuits passées à rêvasser
De mes contours à embrasser comme embrasse la rosée les fleurs.
Alors mon cœur de laine, de mousse, retrouvant la douce volupté
De ses baisers ne sait des non que les souvenirs et le nom
Et accueille l’amant en aimant à ses volontés se plier.
Sur le mou ressac de nos cœurs l’amour se meurt et la passion
Rallume ses brasiers refroidis pour repartir les sens hardis.

Khadija, Agadir, jeudi 18 octobre 2012 à 23H11.

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FRATRIE

Dans la cité des âmes perdues,

Une émotion s’envole, et libre,

Caresse de ses ailes le ciel bleu

Comme une plume dans la brise ivre.

Puis fondent des cris en chaudes cascades

De rires forcés, de colère ou d’effroi,

Ou comme par étrange enchantement ;

Parce que, quelque part ailleurs,

Dans la clarté dominicale,

Une âme libre et au cœur bien fait

A pour les pauvres abandonnés

Du soleil, du ciel et de l’air

Une douce pensée par ce froid.

 

Khadija, Agadir, mardi 23/10/2012

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LE TEMPS


Le temps est le meilleur remède de nos gros maux.
O temps fasse que le temps s’arrête pour un moment,
Fasse qu’il veille à soigner tous nos passés dolents
Par son souffle magique, par la force des mots,

Par le flot des minutes qui traversent son fleuve,
Par les lots de baisers qu’il sème sur les fronts,
Par la brise des caresses si douces par tous les temps,

Par les sourires qui en jaillissent à chaque épreuve.

O temps ! Si sur tes rails circulent nos trains de vie,
Tu nous vois si pressés d’arriver sans connaître
A quelle gare ils nous mènent ces pas mus par l’envie

De te voir les attendre là où les autres courent,
De te voir si clément avec ceux qui te prient
De faire en eux passion, fougue et patience naître !

Khadija, Agadir, Le 18/10/2010 à 14h40
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VENUS

Il est temps que tu lèves le voile

Sur cette Ishtar aux mille facettes

Aux Aphrodisiaques regards

Que tu retiens derrière ton voile !

 

Ton corps le crie et t’en supplie,

Ton cœur à ses désirs se plie

Si ce n’est ta pudeur grise.

Mais la pudeur est-elle de mise

En amours folles ? Quoi que tu dises,

Vénus tu es ! Quoi que tu fasses,

Entre les rouges colères de Mars

Et les feux ardents de Vulcain,

Tu restes reine du Féminin

Destin et déesse de l’Amour.

 

Seul Jupiter saura te plaire

Et te dompter, petite rebelle !

De ses présents, ses douces grâces

Derrière lesquelles se cache sa fougue,

Il saura te soumettre enfin

Car en toi tu le veux en maître

Même si tu feins tes airs hautains,

Lionne et reine des félins.

 

Khadija, Agadir, dimanche 14 octobre 2012, 21H.

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INDIFFERENCE



Tiens mon silence en main et fais-en un bouquet,
Puis écrase-le du poing et écrase-le du pied
Juste afin d’éprouver ta force et ta dureté.
La touffe de mes mots blêmes, effacés et froissés,
Assouvira peut-être ta violence et ta haine,
Mais en moi je saurai que tes colères sont vaines ;
Elles ne pourront jamais taire le flot de rengaines
Que secrète mon verbe aiguisé par mes peines.
Mes mots sont des nuages qui transportent aux vents
Mon corps lourd et meurtri par les coups de canons
De tes indifférences qui bafouillent mes pardons
Et de tes injustices qui cassent mes ailerons.
Mais je suis le phénix qui renaît de ses cendres !
Que tu craches ton feu ou jettes tes esclandres,
Mon armure est solide même si je joue la tendre.
L’espoir et le bonheur, je saurais les attendre.

Khadija, Agadir, jeudi 4 octobre 2012
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LA BERGERE DU SILENCE

J’adore la profondeur et l’ampleur du silence !

Quand il me ceint l’ouïe d’une aura de mystère,

Le vide devient musique et avale les misères

Des heures sans parfums et des fades ambiances.

 

Je voudrais embrasser les déserts aériens,

Rejoindre les nuages cotonneux et légers,

Voler au ciel bleu ses hauteurs et sa paix

Et m’en faire une paire d’ailes de blanc vélin.

 

Epouser du silence la transe et les rythmiques,

N’entendre que le chant des vents dans les vallées,

Percevoir de la brise les venues et allers

Sur les flans séduisants de montagnes mystiques.

 

J’aimerais bien devenir la bergère du silence,

En saisir la jouissance dans ses moments magiques

D’absence d’assonances phoniques ou symphoniques

 Cherchant l’harmonie loin des tumultueuses nuisances.

 

Mon troupeau serait fait de brassées de mutisme,

De belles touffes tressées de lumière et de calme

Que la tranquillité éloigne du vacarme

Des bêlements sonores ignares des aphorismes.

 

Ma flûte traversière mieux que celle de Pan

Fera vibrer le vent traversier, et ma lyre

Composera des chants avec les fins murmures

Du zéphyr alisé célébrant les amants.

Khadija, Agadir, Samedi 06/10/12 à 21h46.

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UN APPEL DU PARADIS

Filez, heures de tristesse ! Partez loin de ma vie

Je ne veux plus pleurer, je ne veux plus mourir

Mon soleil de retour me ramène le sourire

M’invite à répondre à l’appel du paradis.

 

Eloignez-vous chagrin de mon cœur si fragile.

Qu’il est frais le parfum du jasmin sur son cou ;

Ses relents que je sens encore et me secouent

Les narines et le cœur me rendent bien fébrile.

 

Tellement tendre et tiède est son baiser ardent

Que son appel de loin a ravivé en moi

Réveillant les douceurs et les brûlants émois

Que ne pourraient éteindre la distance et le vent.

 

Allez-vous-en nuages de gris et de tourments !

M’est revenue ma rage d’aimer et mes envies

D’embrasser les plaisirs et les grands appétits

Puisqu’enfin je retrouve mon cœur et ma passion.

 

J’ai longtemps ratissé les rues noires de mes nuits

Vaine recherche éperdue de ses rayons dorés

A tisser de mes mots des voiles perforées

Que sa venue a vite rapiécées et unies.

Khadija, Agadir, Vendredi 5 Octobre 2012

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Faux bonheur

Tu as beau noyer ton chagrin

Sous les fous rires esclaffés,

Sous les fortes doses de café

Et sous tes kilos entassés

A courir en restant en place

Derrière la toute petite trace

De cet amour qui te piétine

Comme si tu n’étais que vermine

Ou un petit zéro sur la gauche

Alors que son cœur te chagrine

Et reste aussi dur que la roche,

Tu ne recouvreras l’amour

Qu’en recouvrant ta dignité

Tu ne retrouveras la paix

Qu’une fois l’illusion oubliée

Et le regard tendant plus loin

Encore plus loin que le bout de ton nez !

Mais ton cœur voudra-t-il céder ?

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MORT DANS L'AME

Pleure, ô ma solitude ! Et vous mes yeux, mourrez !

Plus rien ne ravivera cette passion d’antan ;

Ni l’éclat de ma voix, ni la douceur du temps

Que vous brodiez dûment en attendant son rai.

 

Sa bouche qui sur la mienne déposait le matin

Des roses parfumées de l’haleine adorée,

Cueillant à l’aube du jour  l’humeur de la rosée,

Ne veut plus me sourire et ne me parle point.

 

Son cœur, qui me portait haut et battait pour moi,

Se soucie peu de mes peines et de mes douleurs.

Il paraît que son feu a perdu ses ardeurs

Et ne viendra plus réchauffer mes draps de soie.

 

 J’ai beau lui raconter mes nuits blanches et noires,

Il ne se soucie guère de me voir dans ma rage,

Ni de voir le sourire  déloger mon visage,

Ni même m’entendre dire ma version de l’histoire.

 

O, pleurez-moi mes yeux ! Et sois fort ô mon cœur !

Demain je ne serai peut-être plus la même

Puisque m’aura quitté le seul amour que j’aime

Et ne me restera que chagrins et rancœurs.

 

Khadija, Agadir, dimanche 30 septembre 2012, 23h15

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BRIS DE PASSION

 

Tous les obstacles élevés

Entre mon moi et mon passé

Par l’espace et la durée

Ce sont si vite évaporés.

 

Seuls demeurent ma volonté

Et quelques rêves éveillés

Dans les vieux jardins oubliés

De mon être, déshérité

De son faste et sa fatuité,

Et qui voit ses rêves brisés

Par trop de haine, de vanité ;

Hameçon d’un destin remonté

Contre ma patience brûlée.

 

Ne reste que des bris de passion,

Vont-ils réparer le présent?

Vont-ils reconstruire mon avenir?

 

Khadija, Agadir, Dimanche 30/9/2012

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A VOUS

 

A toutes ces âmes qu’ici nous avons croisées,
Celles qui nous ont appris amitié et passion,
Celles qui nous ont livré le secret de la création,
Celles que nous avons vues, lues et bien appréciées!

A toutes ces âmes qui par leur art nous ont séduites,
Dont nous avons la beauté du verbe tant aimé,
Dont nous avons touché le cœur et les pensées
Qui ont fascinés nos sens par de rares pépites.

Si aux ami(e)s par vos beaux poèmes vous rendez
Un tel hommage marquant tant de beaux souvenirs,
Laissez-moi humblement en leurs noms ceci dire :
Vos passages dans nos vies sont sagement soldés!

Monnaie du cœur, monnaie d’amour et d’amitié;
Monnaie offerte sans nulle autre condition
Que celle de partager les mêmes belles passions
Dans le respect et dans la générosité!

A ces passants qui ont ouvert les voies du verbe,
Ont partagé avec nous de glorieux plaisirs,
Tant de charmes du mot et autant de délires
A nous délecter de beaux poèmes jusqu’à l’aube

Je dédie gracieusement ce modeste présent;
Mon hommage est en guise de grande reconnaissance
A tous ceux et celles qui même le jus et l’essence
De leurs pensées ont mis à notre disposition.

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L’AUTOMNE

 

Voici venu le temps aux tons gris et funèbres ;

Le temps où le soleil s’incline bas devant l’âge

Des nuages barbus et vieillis avant l’âge,

Alourdis qu'ils sont de larmes et de ténèbres.

Voici venu le temps où les frissons remplacent

Les baisers qu’aux baigneurs donnait le clair soleil.

Maintenant que le froid a chassé ces merveilles,

Le cœur jadis ardent redevient givre et glace.

Me parvient dans mon coin le cri des hirondelles :

Un chant horrible et sourd qui s’abat sur ma peine ;

Un affreux gazouillis qui rajoute à ma haine

De cette atmosphère lourde qui écrase mes ailes.

La mort, sœur de l’automne, me semble tellement au seuil

Que j’en flaire le danger et j’en vois la fumée !

J’ai juste le temps pour saluer mes aimés

Avant qu’elle ne m’emporte  dans son noir cercueil.

 

KHADIJA , Agadir, mercredi 06/10/10 à 11h30

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Ce soir, ma lumière me manque!

Ce soir, ma lumière me manque!

Ils sont là, tous les amoureux.
Ils s’enlacent, sourient et se vautrent,
L’un dans les yeux de l’autre,
L’un dans le cœur de l’autre,
L’un contre le corps de l’autre.
Ils sont là, et deux par deux,
Tous sauf toi à mes côtés !

Ce soir, ma lumière m’est ôtée
Car ma nuit n’est pas éclairée ;
Ma lune est terne et les étoiles,
Parties te chercher sans boussole,
Se sont perdues sur les sentiers
De ma longue attente escarpée.

Ce soir ma lumière est absente.
Je lève des paupières épineuses,
Je sèche mes larmes endeuillées,
Je panse mes rides fissurées,
Je ramasse mes peines brisées.

Ce soir il fera bien plus noir
Sur mes pages et dans mon cœur en cage ;
Un cœur qui enrage d’être loin
De sa lumière tant tu es loin !
Khadija, Agadir, 28/8/2012
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Ascension


Écrire, c’est conquérir des horizons nouveaux,

C’est s’ouvrir à la vie, et se fier à l’amour ;

Qu’il habite une niche ou la plus haute des tours,

Écrire, c’est le chanter et le crier tout haut.

 

Écrire, c’est proclamer sa flamme à l’univers,

Se pencher sur son âme, lui avouer son mal ;

Et si le dire ne peut en éteindre le râle,

Écrire ouvre les voies des échos de la Terre.

 

Écrire et n’en finir jusqu’à l’orée du ciel,

Là où la mort se lie aux lacis de la vie

Pour faire de nos rêveries d’éternelles envies

Et élever de nos mots de titanesques échelles.

 

Écrire afin d’atteindre l’inaccessible lumière,

Prodiguer et céder à tout enchantement

Par le verbe et l’amour des mots à tout moment,

Oublier les temps durs et toutes les heures amères.

 

Écrire, c’est bien ouvrir les voies de l’impossible,

Créer sa propre sphère, une île aux perles rares

Où le zéphyr attire des trésors de toutes parts

Dans sa course aérienne aux aubaines infaillibles.

 

Khadija, Agadir, Vendredi 28/9/2012.

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RÊVES AILES

 

Laisse donc couler les eaux talés de larmes noires et de chagrins  loin de ta saine source parée d’amour, de joie immaculée.

Laisse donc passer ce gros nuage obscurci par tes maux, ta rage loin du ciel bleu de tes beaux yeux bénis et de lumière baignés.

Laisse s’envoler les noires idées tristes et ridées loin des pensées que de tes soins tu as bercées et que d’espoir tu as brodées.

Laisse s’éloigner les vagues putrides des vents du mal et des misères loin de ton air innocent et de tes rayons frais et altiers.

Laisse les arêtes et les épines pousser loin des branches fleuries de ton arbre de vie en fleurs aux couleurs hautement irisées.

Laisse donc couler le temps tonique dans les artères de tes journées en sève fraiche t’irriguant et en longues rivières parfumées.

Laisse-toi guider par tous tes sens et ton bon sens jusqu’à l’essence de ta bonté enfouie au fond de toi et de ta volonté.

Laisse les amours venir à toi et sous le toit de ton bonheur construis-en toute une cloison pour que ne fuie ta félicité.

Laisse l’espérance tisser sa toile autour de ta passion candide pour y piéger tout brin de joie et y filer son nid de gaité.

Laisse refleurir tes beaux jardins exubérants de paix, de bien et d’espérance clairsemés pour que renaissent tes rêves ailés.

Khadija, Agadir, Jeudi 27/9/12

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COLERE A VAINCRE

Un beau jour transparent, immobile et bleuté

Vient baiser tendrement ma colère enfantée

Par l’enfer d’emportement que je n’ose deviner :

Une grosse boule au gosier que je n’ose vous nommer,

Une folle houle enragée que je n’ose contrôler.

Ma colère qui m’encercle comme une guêpe enragée

Tourne autour de ma tête, de mes nerfs enflammés.

Elle me pique de son dard et me laisse perforée

Dans ma tête de poète où le drame culminait.

J’assiste à la montée d’un Icare enchanté

Que l’orgueil sourd et vil finit par fracasser.

Mais si sage des voyages que jadis j’entamais

J’ai pu vaincre les dédales où le mal m’enfermait

Et me vois de mes ailes m’envoler à jamais

Vers des cieux d’espérance et d’amour fortifiés.

 

Khadija, Agadir, Lundi 24/9/2012

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MEMOIRE BLANCHE

Mes légendes, comme de vieux songes,

 Butinent, comme des abeilles en transe,

Dans ma mémoire pour se forger

Un petit semblant de cohérence.

Mon présent, tel un songe lointain,

Butine dans le crâne du passé ;

Lui aussi veut se bricoler

Un semblant d’histoire, de genèse,

Mais les souvenirs de l’enfance,

Bannis de ma blanche mémoire,

Se trouvent relégués à l’oubli.

L’enfance ainsi est estompée,

Les souvenirs vite oubliés,

Le présent devient douloureux,

Les heures redeviennent corrompues

Et tous les lieus deviennent rompus.

Avec les pages nues égrenées

De cet album de l’amnésie,

Mon temps s’écourte sur cette planète

L’espace  s’étire pour mes navettes

Entre hier lointain et demain incertain.

 

Khadija, Agadir, Dimanche 23/9/2012

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L'ALTRUISTE

Dédié à mon grand ami tape logbo firmin qui vien de perdre un être si cher à son coeur,

L’altruiste

 

Je le vois accourir aux quatre coins sans fléchir

Et toujours assouvir leurs besoins sans saisir

Le temps par ses filets ni  l’heure pour respirer

Le temps part et le laisse dans sa traine et en laisse

Comme on laisse derrière soi un amour et un toit

Mais lui c’est pour autrui qu’il accourt et aboie

Il se meurt de douleur sans une main qui caresse

Ses plaies tendres et saignantes ni qui soigne ses détresses

Je le vois aux petits soins pour la veuve l’orphelin

L’or de ses mots si beaux fait briller tant d’espoirs

Mais le temps ne lui fait voir que peines et déboires

Triste deuil que celui de ce cher altruiste

Qui diffuse le bonheur et se retrouve si triste

Au chevet des aimés que la vie lui retire

Et ne sait lui offrir que chagrins et soupirs

 

Khadija, Agadir, Lundi 17/9/2012 à 23h10

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ECHEC

O temps qui dois unir les cœurs!

O toi heure horrible et traitresse!

Malgré perte, pleurs et tristesse,

Ils allaient chevaucher les mers

Pour s’embrasser et s’enlacer,

Réaliser un rêve si tendre,

Commettre enfin leur folle passion

Rouge et jeune et préméditée.

Mais toi, destin jaloux, amer,

Ne voulus point cette évasion

Et l’avortas dans l’embryon.

 

Khadija, Agadir, jeudi 20 septembre 2012, 10H15

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DECLIN

DÉCLIN

 

Comment veux-tu que je colore

Mes mots d’amour et de soleil ?

Comment veux-tu que je te peigne

Des rêves en bleu ou des merveilles

Alors que tout mon cœur qui saigne

Refuse d’ouvrir sa porte aux chants

Et refuse de s’ouvrir au vent

Dont les caresses grattent ses plaies

Que tes rayons ne daignent sécher ?

 

                                                                         Khadija ELHAMRANI, 2012

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