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Publications de Jean-Marie Cambier (3)

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L’Escaille : une  histoire…

 

Une (- ; aquaril ;-) (1)  de Jean-Marie Cambier

Quelques explications si la vidéo vous laisse perplexe …

 

Une réflexion sur l’évolution de l’environnement de la sucrerie de Gembloux, le quartier où il a vécu dans son enfance.

 

On peut se demander s’il est nécessaire de compléter une peinture par l’écriture alors qu’elle doit se révéler par elle-même et laisser le champ libre à la pensée du spectateur. L’histoire de l’art a connu des partisans et des adversaires de cette complémentarité.

 

Comme dans un sumi-e dont nous ne comprenons pas le texte calligraphié mais dont nous apprécions la beauté formelle et le rapport dynamique à l’image, Jean-Marie Cambier vous propose le même rôle de l’écriture mais si vous souhaitez satisfaire votre curiosité, voici le texte : 

 

 1ère  face : 15 octobre 1958, j’ai 7 ans, j’habite à Gembloux,Chaussée de Tirlemont au n° 13, en face de la sucrerie ; je ne me lasse pas de regarder ce qui se passe dans la cour … Il faut fermer la fenêtre à cause de la poussière…l’Orneau est gravement pollué(e ?) (Monsieur Grévisse, pardonnez-moi !) malgré les décanteurs de l’Escaille.

A cette époque, le quartier de la gare était très industrialisé avec les usines Cassart (c’était à hauteur du supermarché Champion), Mélotte ( et si on en faisait un musée d’art contemporain ?!)

L’architecture de la sucrerie aurait-elle mérité d’être préservée ? C’était finalement presqu’aussi beau que les moulins de Beez !... Toute la rue a été démolie depuis le café des trois clefs - je salue Marc en passant - jusque chez les Darcheville.

Il y a des tracteurs jusqu’à La Croisée qui attendent patiemment leur tour (il n’y a pas à dire, c’est patient les tracteurs, surtout lorsqu’ils viennent nombreux manifester à Namur devant les ministères!) Les fermiers vont parfois boire un verre  au café du coin, (chez Horgnies  -  Madeleine et Charles, je crois - je leur fais un cartouche comme pour les pharaons !) Ils arrivent enfin dans la cour de la sucrerie.

Ils passent d’abord sur la bascule où l’on prélève des betteraves pour déterminer la teneur en sucre. Puis les betteraves sont mises en tas à l’aide d’un élévateur à tapis roulant…(J’adore les écritures chinoise, japonaise, arabe et je ne connais que la mienne!) ...Si mes souvenirs sont bons, on arrachait les betteraves à la main avec ces deux outils. (dessins)

Des saisonniers flamands acceptaient de venir aider les wallons pour de petits salaires… « Les flaminds, c’est né des djins … disaient-ils ! » On comprend mieux pourquoi on a toujours pas de gouvernement ce jeudi 14 avril 2011 !

Toute cette écriture cela fait un peu Ben (…écrit dans une benne !)

2ème face : A côté de la sucrerie, il y avait « la villa romaine »…  (…du 19 ème siècle ?!), demeure du fabricant de sucre le Docte. Je me souviens qu’elle ne manquait pas d’allure au milieu de son parc mystérieux.

Y avait-il un étang dans ce parc ?... avec des martins-pêcheurs ? On n’y avait pas accès ! Comme la sucrerie, elle a été démolie. Maintenant, il y a un superbe lotissement avec des maisons basse énergie, un JBC, un Colruyt aux vastes parkings garnis de buissons bien alignés.

Il y avait certainement de bonnes raisons pour abattre ce château, enfin c’est toujours l’art du possible, d’un certain possible …

J’imagine un autre possible : le parc est devenu un lieu de promenade pour les nouveaux habitants du quartier de la sucrerie ; la villa romaine, un musée de l’agriculture et de l’industrie du sucre de l’époque romaine … aux charrues Mélotte !

Les décanteurs sont devenus réserve naturelle, la villa romaine et son parc n’ont pas été conservés ; Pourquoi ?

 3ème face  La prédation est la règle de vie sur notre planète… mais le profit est la règle des Hommes. Oui, on a essayé et cela n’a pas fonctionné…curieuses règles pour un monde créé par Dieu ;-)

4ème face  Le 12 décembre 2010, je découvre avec surprise et intérêt la réserve naturelle de l’Escaille. La nature a repris ses droits. Elle va vite ! La dernière fois que j’ai vu ce lieu, c’était un champ de boue ! Une réserve proche du cœur de la ville, c’est une belle opportunité dans l’évolution de ce quartier.

Mais quel est finalement le bilan pour l’environnement ?

Une sucrerie, son château au milieu de son parc, ses décanteurs remplacés par de nombreux immeubles et supermarchés…

… les oiseaux d’eau indifférents à l’esthétique du lieu fréquentaient déjà les décanteurs…

Entre écologie et économie, trouverons-nous un juste milieu… ou sommes-nous voués à disparaître ?

Des millions d’années pour aboutir à cela !... Vu de Sirius…bof !

(1)       ; Aquaril ;-) : des idées exprimées avec l’aquarelle comme médium.  

 

3ème face...  La prédation est la règle de vie sur notre planète...

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Draporiflamme

 

 

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(- ; aquaril ;-)

Il s'agit d'une allégorie, d’une tentative de comprendre, avec l’aide de l’aquarelle comme médium, la faculté, la facilité avec laquelle l'homme se rallie à une idéologie que le drapeau symbolise.

Le premier volet tente de présenter d'une façon abstraite la tendance de la masse à évoluer  vers les extrêmes représentées ici par le drapeau rouge dont je laisse deviner qu'il s'agit de celui à croix gammée.

Dans le deuxième volet, mon pinceau s'amuse à redécouvrir un détail du tableau de Brueghel intitulé « kermesse avec théâtre et procession » en constatant  que cette procession avec tout le bataclan religieux passe derrière le grand arbre au pied duquel on danse et fait  bombance. Je m'attarde avec délectation sur le petit dernier de la bande qui porte fièrement son drapeau en se servant de sa braguette… tout est dit !

Le troisième volet se complait dans un usage noble du drapeau à savoir l'expression du nationalisme dans le cadre du sport.

Sur le quatrième volet, je me mets en situation en portant un enfant  portant lui-même un drapeau où l'on devine l'amorce d'un cœur .... le drapeau du futur?

Les quatre volets sont parcourus transversalement par une procession où se mêlent gaiement toutes les confessions religieuses...qui dérange un golfeur qui n'en a rien à faire et qui remet le drapeau dans le trou où il vient de loger sa balle!

Vivre ici et maintenant en poursuivant son but  tout  en souriant au monde, une philosophie de la vie?

                L'aquarelle, une technique  réservée à des sujets propres (dans tous les sens du terme) ou véhicule de la pensée parmi d’autres ?                                                                            

                                                                                                                                  JEAN-MARIE CAMBIER

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Cher Robert,cher administrateur, cher ami,Je n'ai que quatre amis sur ce site, excusez du peu, dans cette course à l'amitié de ce monde au léger facelook.En tant qu'ami d'un administrateur dont j'apprécie le site et les écrits (par exemple sur René Girard et son bouc émissaire), je comprends que ce n'est vraiment pas facile d'être UN maître des Idées.- 22, voilà un gardien de la paix, mettons la rose du petit Prince dans le canon de l'arme et l'on croira que l'Homme va tranquille !- 33, stop ! Docteur,ai-je mal aux idées ?- Dites 33,33,33...c'est un bon chiffre pour arrêter une course quantitative (vous étiez deuxième !) vers une tentative qualitative (vous étiez ...?) de dialogue.- Docteur, ai-je mal aux idées? (arrêter ...dans les deux sens, ah ces mots!, ah ces maux? "....mais cela s'était arrêté tout seul!)- Redites 33,33,33...- Non cela va encore, vous percevez encore l'odeur de la rose, vous admirez encore sa beauté. Vous pouvez remettre vos "fringues" d'artiste et rentrez chez vous,bien au chaud, devant votre boîte à décerveler et à niveler bas et si vous avez encore des bouffées de philoxéra, je vous émigraine.
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